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Québec, août-septembre 1941

Dans le document NATURALISTE CANADIEN (Page 177-200)

VOL. LXVIII.— (Troisième série, Vol. XIIi Nos 8 et 9

INSECTES COLÉOPTÈRES NUISIBLES A CERTAINS

FEUILLUS ET CONIFÈRES par Jos.-I. BEAULNE

L'importance vitale d'une conservation systématique et d'un renouvellement de nos forêts est fort bien comprise de nos diri-geants. Depuis plusieurs années on s'efforce d'attirer et de faire comprendre à nos cultivateurs et détenteurs de réserves forestières qu'il est d'un intérêt vital pour eux, de contribuer à sauvegarder une partie de notre patrimoine économique.

Un des buts de nos organisations entomologiques est de ramasser, de ficher et de cataloguer toutes contributions ou notes pouvant nous aider à mieux connaltre le cycle évolutif et les moeurs de ces milliers d'insectes qui ravagent nos richesses fores-tières. La tâche est très lourde chez-nous, canadiens-français ; chez-nous, tout est à édifier et je vous prie de croire que le chemin à parcourir est très raboteux. Ignorance, insouciance, routine, mauvaise foi, désir de l'accaparement, empiètement sur le bien d'autrui, ligotage de nos experts par une sorte de cinquième colonne, voilà en peu de mots ce qui nous empêche d'aller de l'avant.

Aussi longtemps que nos forêts seront laissées à l'état naturel, tout ira bien, mais, dès que des exploitations forestières deviennent intempestives et irraisonnées, la balance de la nature est déséqui-librée et delà, il survient un état de chose qui est contraire à la végétation de nos arbres forestiers (ravages par les maladies et les insectes.) Les insectes qui ravagent nos forêts et nos bosquets sont fort nombreux. Pas une essence forestière n'échappe à leurs ravages, tantôt c'est le bourgeon, tantôt les fleurs, les fruits,

178 INSECTES (.701J:OPTkRES NUISIBLES

les feuilles, les brindilles, les branches, l'écorce, le tronc et les racines, qui ont à subir un grignotage continue. Certaines de nos essences forestières sont en train de disparaître non pas chez les résineux mais plutôt chez les feuillus. Où sont nos vastes peuplements d'autrefois, surtout en Tilleuls, Chênes, Caryers et Noyers et Cerisiers amers

LES CARYERS

Les Caryers sont des arbres de 40 à 90 pieds de hauteur qui croissent dans le Québec et l'Ontario. C'est dans cette dernière province que l'on rencontre les plus gros peuplements. Le bois est fort prisé dans le commerce, c'est l'un des plus durs résistants et des plus forts ; à ce point de vue, il y en a peu qui le surpasse.

On l'emploi surtout pour la confectio❑ des rais, la charron-nerie, les manches d'outils, les instruments aratoires, les pièces de machineries et les articles de sport.

Je me rappelle que pendant mon jeune âge, les Caryers se rencontraient partout. Chaque automne on allait aux noix ; aujourd'hui, les endroits favoris (le cueillettes sont déserts. La hache, les animaux, les feux de broussailles suivis des insectes et les maladies ont réduit à néant ces magnifiques arbres.

Dans notre pays nous rencontrons quatre espèces de Ca Carol cordiformis. (Wang) K. Koch (Caryer amer)

Sud de l'Ontario, (le la haie Georgienne vers l'est, ainsi que dans le sud-ouest du Québec.

Carya ouata (Miller) Koch. (Caryer ovale ou blanc) Sud de l'Ontario et dans le sud-ouest du Québec.

Carya alba (Linn.) K. Koch. (Caryer tomenteux) Les comtés bordant les lacs Saint-Clair, Érié et Ontario.

('arya glabra (Miller) Sweet. (Caryer glabre)

Dans la presqu'île du Niagara et dans les comtés bordant le lac Érié.

LE NATUI(ALISTE CANADIEN, Vol. LX VIII, Nos 8 et 9, aoùt-septerniere

INSECTES COLEOPT ERES NUISIBLES 179 Voici une liste d'insectes coléoptères qui ont contribué dans une large part à la disparition de beaucoup de ces beaux arbres ; les uns sont d'importance majeure, les autres secondaire :

B U Pli ESTI D.E.

Armqemlera tubulus. FOL Les birbes creusent des galeries dans les souches, troncs, cimes

et branches.

D erre(' 1 II rida. Fakir. Les larves forent dans les bran-ches, les troncs et les cimes des arbres faibles et malades ou morts.

Dicerca divaricata. Say. Les larves creusent des galeries dans les souches, troncs, et branches des arbres blessés,ma-lades, mourants ou morts.

Buprestix r ufipcs. . Les larves creusent leurs galeries dans les souches et troncs des arbres avariés, mourants ou morts.

Anthaxia viridifrous. Gory. Les larves travaillent dans les brindilles, branches et troncs des arbres malades.

Antha.ria riridicornis. Say. Les larves creusent leurs galeries dans les brindilles, branches et trottes des arbres avariés, ma-lades ou morts.

Chrysobothris fentorata. ()liv. Les larves creusent leurs galeries dans les racines, troncs, bran-ches et cimes des arbres blessés ou avariés par une cause quel-conque, malades ou morts.

Chrysobothris sel-signala. Say. Les larves creusent leurs galeries dans le bois des racines, souches, troncs, cimes et branches des arbres avariés, malades ou morts.

LE NATURALISTE C. A N.% DIEN, Vol. ',XVIII, Nos 8 et 9, août -septembre 1941.

180 INSECTES COUOPTÙRES NUISIBLES

Actenodes acornis. Say. Les larves creusent leurs galeries dans le tronc et les branches.

Agrilus otiosus. Say. Les larves attaquent les brin-dilles, les branches et le tronc (les arbres avariés, malades.

Agrilus egenus. Gory. Les larves attaquent et perforent de leurs galeries sinueuses, les brindilles et les branches des arbres avariés ou malades, ou morts.

Agrilus obsoletoguttatus. Gory. Les larves attaquent et perfo-rent de leurs nombreuses gale-ries les branches et les troncs des arbres avariés ou malades.

Agrilus arcuatus. Say. Les larves creusent leurs galeries dans les branches et le tronc des arbres avariés, malades ou morts.

A NOBII DJE Trichodesma gibbosa. Say.

Lyctus striatus. Mels.

Les larves creusent leurs gale-ries dans les branches et le tronc des arbres avariés, malades ou morts.

LY CTI DIE

Les larves creusent leurs galeries en tous sens sous l'écorce et dans l'intérieur des branches et du tronc des arbres avariés, mala-des ou morts. Souvent même les adultes attaqueront les billes de bois aux scieries ou les bois ouvrés.

LE NATURALISTE CANADIEN, Vol. LXVIII, Nos 8 et 9, août-septembre 1941.

INSECTES COLÉOPTkRES NUISIBLES 181 SCARAAÆIDIE

Dichelonyx elongata. Fabr. Les adultes grignotent le feuil-lage.

Osmoderma eremicola. Knoch. Les larves rongent l'intérieur des arbres avariés, malades ou morts CERAMBYCID.E

Acanthoderes quadrigibbus. Say. Les larves vivent dans l'intérieur des branches et du tronc des arbres avariés, mourants, ou morts. Elles entrent profondé-ment dans le bois.

Acanthoderes decipiens. Hald. Les larves creusent leurs galeries entre l'écorce et le bois des ar-bres morts, en partie décom-posés.

Clytanthus ru icola. Oliv. Les larves perforent (le leurs nombreuses galeries sinueuses les branches et le tronc des arbres avariés ou malades.

Batyleoma, suturale. Say. Les larves perforent les petites brindilles et en vident complète-ment l'intérieur.

Centrodera picla. Hald. Les larves creusent leurs galeries dans le bois du tronc et des grosses branches des arbres ava-riés, malades ou morts.

Chion cinctus. l)rury. Les larves creusent leurs galeries entre l'écorce et le bois, mais celui-ci est plus fortement en-tamé, le tronc et les grosses branches sont les plus attaqués.

LE NATURALISTE CANADIEN, Vol. LXVIII, Nos 8 et 9, août-septembre 1941.

182 INSECTES COL e:OPT Elt ES N VISIBLES

Cyllene caryw. Les larves creusent leurs tunnels entre l'écorce et le bois puis plus tard comme elles sont plus fortes elles pénètrent profondément dans le bois.

Cyllene robinice. Forest. Mêmes habitudes que l'espèce précédente.

Cyrtinns pygnuteus. Les larves forent leurs galeries sous les écorces des brindilles,

puis entrent dans le centre.

Distenia undala. Fabr. Les larves creusent leurs galeries dans les racines• des arbres ma-lades ou morts depuis peu. Les attaques se produisent surtout après que les scolytes ont sérieu-sement avarié les arbres ; le cycle évolutif dure deux années.

Dorchasehenta ni,grunz. Say. Les larves construisent leurs galeries entre l'écorce et le bois des arbres avariés et malades ; avant (le rentrer dans le bois assez profondément pour y creu-ser la chambrette de nymphose.

Eburia quadrigentinata. Say. Les larves creusent leurs galeries dans les branches et le tronc des arbres avariés ou morts, puis après, pénètrent assez profon-dément dans le bois.

Ecyrus dasyeerns. Say. Les larves font de longues gale-ries dans le bois et la moelle des brindilles et des grosses branches.

Elaphidion villosum. Fabr. Les adultes incisent les petites branches des arbres it la façon de l'Anneleur du framboisier ; les larves creusent leurs galeries dans le centre des brindilles.

LE NATURALISTE CAN DIEN, V 1. LX VII!, NOS S et 9, 7milt-septentbre 11111.

INSECTES COLÉOPTÈRES NUISIBLES 183

Euderees pieipes. Fabr.

Eupogonius restitus. Say.

Goes °dilata. Lee.

Goes puleher. Hall.

Goes pulrerulentus. Hald.

Goes tigrinus. 1)eG.

Les larves creusent leurs galeries sous l'écorce du tronc, les bran-ches et les brindilles des arbres avariés ou malades, puis ren-trent dans le bois pour y passer la nymphose.

Les larves vivent dans les bran-ches mortes et les brindilles des arbres avariés ou malades ; les jeunes larves passent la pre-mière année de leur vie sous l'écorce, puis s'enfoncent dans k bois.

Les larves creusent leurs galeries dans les grosses branches et le tronc des arbres morts.

Les larves construisent leurs ga-leries plus ou moins sinueuses entre les écorces et le bois au point de jonction des branches avec le tronc. Cycle évolutif deux à trois ans.

Les larves creusent leurs galeries dans le tronc et les branches des arbres malades, avariés ; pen-dant un certain temps les larves forent entre l'écorce et le bois puis s'enfoncent profondément dans le bois.

Les larves forent leurs galeries sous les écorces des branches et du tronc pendant quelque temps puis entrent profondément dans le bois. Le cycle évolutif dure quatre années.

Le N AT C .N.SA Vol. LXVIU, Nos $ et 9, 30in-septembre 1941.

184 INSECTES COLÉOPTÈRES NUISIBLES

Graphisurus fasciatu8. I)eG. Les larves creusent leurs ga-leries sous les écorces des bran-ches et du tronc des arbres mourants ou morts depuis peu.

Elles se nymphosent dans l'au-bier, dans l'écorce ou entre le bois et l'écorce. Souvent il y a des centaines de larves dans un seul tronc.

Graphisurus hebes. Say. Les larves ont les mêmes habi-tudes que celles de l'espèce pré-cédente.

Heteraehthes quadrimaculatus. Fab. Les larves creusent leurs ga-leries dans le bois proprement dit (les branches et du tronc en les dirigeant parallèles au grain du bois.

Hetoemis einerea. Oliv. Les larves creusent la plus grande partie de leurs galeries sous l'écorce des branches puis, entrent dans le bois, souvent

profondément.

Hyperplatys aspersa. Say. Les larves creusent leurs gale-ries sous l'écorce un peu fraiche des arbres malades ou avariés, puis se font une chambrette dans le bois pour y passer la nymphose.

Leptostylus «aliter. Say Les larves creusent leurs gale-ries entre l'écorce et le bois des branches et du tronc puis, se nymphosent sans entrer dans le bois. Elles préfèrent les tissus morts.

LE NATURALISTE CANADIEN, Vol. LXVIII, Nos 8 et 9, août-septembre 1941.

INSECTES COLÉOPTÈRES NUISIBLES 185 Leptostylus macula. Say. Les larves font leurs galeries dans les écorces épaisses ou bien entre l'écorce et le bois des arbres avariés ou malades.

Leptura proxima. Say. Les larves creusent leurs gale-ries dans les branches et le tronc des arbres morts, rédui-sant l'intérieur en poudre fine.

Lepturges signatos. Lec. Les larves travaillent sous les écorces décomposées des bran-ches et du tronc des arbres ma-lades ou morts.

Leptures querci. Fitch. Les larves creusent leurs gale-ries sous les écorces et souvent dans le bois des branches et des troncs des arbres avariés ou morts.

Lepturges symmetricus. Hald. Les larves creusent leurs gale-ries sous les écorces et souvent dans le bois (les branches et du tronc des arbres avariés, mou-rants ou morts.

Liopus cinereus. Lec. Les larves vivent dans l'écorce ou entre l'écorce et le bois des branches avariées ou mortes.

De plus elles construisent leur chambrette de nymphose dans l'écorce, rarement dans le bois.

Liopus alpha. Say. Les larves creusent leurs gale-ries sous l'écorce des petites branches, plus tard elles se diri-gent vers le centre qu'elles en-tament presque entièrement.

Microclytus gazellula. Hald. Les larves creusent leurs gale-ries dans les petites branches LE NATURALISTE CANADIEN, VOI. 1.XVIII, Nos 8 et 9, notit-septembre 1941.

186 INSECTES COLÉOPTkRES NUISIBLES

les brindilles des arbres avariés, malades ou morts depuis peu.

Molorchus binfac la i US. Say. Les larves creusent leurs gale-ries sous les écorces des brin-dilles et des branches des arbres avariés, faibles ou mourants.

Neoclytus acuminatus. Fabr. Les larves se rencontrent dans l'écorce et le bois des branches et du tronc des arbres avariés, malades ou morts depuis peu.

Neoclytus caprea. Say. Les larves creusent peu de ga-leries sous les écorces mais par contre, l'intérieur du tronc et des branches devient un fouillis de galeries sinueuses.

Neoclytus erythrocephalus. Fabr. Les larves ont les mêmes habi-tudes que celles (le l'espèce pré-cédente.

Neoclytus mucronatus. Fabr. Les larves creusent leurs gale-ries autant dans le bois qu'en-tre le bois et les écorces des ar-bres avariés, malades ou morts.

Neoclytus scutellaris. Oliv. Les larves ont les mêmes habi-tudes que celles de l'espèce

« caprea s, mais par contre les galeries ne sont pas si longues.

Oncideres cingulatus. Say. Les larves donnent à leurs ga-leries des formes circulaires entre le bois et les écorces des petites branches à la façon de celles faites par l'anneleur adul-te sur les tiges de framboisier.

Obrium maculatum. Oliv. Les larves creusent leurs gale-ries dans le bois des arbres ava-riés, malades ou morts. Elles

LE NATURALISTE CANADIEN", Vol. LXVIII, Nos 8 et 9, août-septembre 1941.

1\SE(•TES coLicoprikak:s xuisiat,Es 187 forme rentrent. pas aussi profon-dément dans le bois que celles de l'espèce qui suit.

Psenocerus supernotatus. Say. Les larves vivent sous l'écorce des branches malades ou mor-tes pendant un certain temps, puis se dirigent vers l'intérieur des branches.

Pseudibidion unicolor. Rand. Les larves creusent leurs gale-ries dans le bois des brindilles puis au moment de la nympho-se, elles incisent les brindilles.

Celles-ci, au bout. d'un certain temps tombent sur le sol. Quel-ques larves sortent des brin-dilles pour se transformées dans le sol.

Purpuricenus a.rillaris. !laid. Les larves ont à peu près les mêmes habitudes que celles de l'espèce précédente, mais elles travaillent dans des grosses branches. Les arbres avariés et malades sont les plus attaqués.

Saperda discoidca. Fabr. Les larves creusent des galeries presque exclusivement entre le bois et l'écorce du tronc et des branches des arbres avariés ou malades.

Saperda intitans. Felt &Jouta. Les larves ont les mêmes habi-tudes que celles de l'espèce pré-céden te.

Saperda lateralis. Faim Les larves creusent leurs galeries entre le bois et l'écorce des branches et du tronc des arbres avariés ou malades, puis

s'en-LE NATURALISTE CANADIEN, VOL LXVIII, Nos S et 9, août-septembre 1941.

188 INSECTES COLÉOPTkRES NUISIBLES

cent profondément dans le bois.

Smodicum cucujiforme. Say. Les larves creusent leurs gale-ries surtout dans le bois. Elles travaillent surtout près des bles-sures causées par le feu ou au-tres avaries. Les galeries sont quelquefois si nombreuses que l'intérieur de l'arbre devient presque complètement rayonné.

Quelquefois les larves attaquent les bois ouvrés que l'on a mis à sécher en plein air.

Stenotephenus notalus. Oliv. Les larves construisent leurs galeries en tous sens sous les écorces du tronc et des branches des arbres avariés, malades ou morts. Le bois est quelquefois très entamé par les galeries avant que les larves entrent dedans.

Tessaropa tenuipes. Hald. Les larves de cette espèce ne se rencontrent que dans les petites branches mortes d'un diamètre de X de pouce et moins, des arbres avariés ou malades. Elles rongent complètement l'inté -rieur de ces petites branches.

Tilloclytus geminat113. Hald. Les larves ont des habitudes res-semblant à celles des Neoclytus.

Elles creusent leurs galeries en-tre l'écorce et le bois des grosses branches et du tronc des arbres avariés ou malades, puis s'en-foncent dans le bois pour y passer la nymphose.

La NATURALISTE CANADIEN, Vol. LXVIII, Nos 8 et 9, août-septembre 1941.

INSECTES COLÉOPTÈRES NUISIBLES 189 Typocerus relutina. Oliv.

Xyloctrechus calottas. Fabr.

Les larves creusent leurs gale-ries dans le bois des arbres ava-riés, malades ou morts. Elles s'enfoncent profondément dans le bois Où leurs galeries s'entre-croisent fort souvent. Cycle évolutif : plus (l'une année.

Les larves creusent leurs gale-ries dans l'écorce et lorsque celle-ci est mince, elles travail-lent entre le bois et l'écorce.

Les arbres attaqués sont ou ma-lades ou morts.

Cil RYSOMELI IbE

Battit: quadriguttata. Olive.

Systena Inarginal 8. III.

Orntiscus traltator. Lec.

Acoptus suturalis. Lec.

Les larves et les adultes grigno-tent le feuillage des arbres.

Les adultes grignotent le feuil-lage des arbres.

PL AT YSTON1 I D.F.

Les larves creusent leurs gale-ries dans les écorces et le bois des arbres avariés ou malades.

C UR C U LION I D.E

Anthonomus suturalis. Lec.

Balaninus redus. Say.

Les larves creusent leurs gale-ries dans l'intérieur des brin-dilles et des branches des jeunes arbres avariés ou malades.

Les adultes grignotent le feuil-lage des arbres.

Les larves vivent dans l'inté-rieur des noix.

LE NATURALISTE CANA DIEN, Vol. LXVIII, Nos 8 et 9, août-septembre 1941.

190 IVSEtTEs co LÉ,.•OPTi:R ES MrISIIILES

Balaninus nasicus. Say. Les larves vivent dans l'inté-rieur des noix.

Conotraehelus posticatus. Boh. Les larves vivent dans l'inté-rieur des noix ; les adultes gri-gnotent les feuilles.

ronnirachelms anaglyptieus. Say. Les larves vivent dans l'inté-rieur des noix.

Conotrachelus seniculus. Lec. Mêmes habitudes que celles de l'espèce posticatus.

Enynamptus angustalus. Ilbst. Les larves creusent leurs galeries Clans le bois des branches et du tronc des arbres avariés ou mala-des.

Eugnamptus colla V. Fakir. Les larves ont les mêmes habitu-des que celles de l'espèce précé-dente.

Eugnamptus callaris nigripes. Mêmes -habitudes que celles de

Melsb. I 'espèce précédente.

Eusphyrus Lec. Les larves vivent dans les bran-ches des arbres avariés ou ma-lades.

Ithyeerus noveboracensis. Forst. Les adultes déposent leurs oeufs dans les lambourdes sur le tronc ou sur les branches des arbres sains ; les larves après l'éclosion s'y nourrissent à l'intérieur.

Maydalis barbita. Say. Les larves comstruisent leurs ga-leries entre l'écorce et le bois des arbres avariés ou malades.

Maydalis ul,yra. 1-1 bst. Les mêmes habitudes que celles de l'espèce précédente.

Maydalis pandura. Say. Les larves ont les mêmes habitu-des que celles de l'espèce ha rbita.

Sciaphilus marieatus. Fabr. Les larves vivent dans Unité-rieur des brindilles des arbres avariés ou malades.

INSECTES cOLÉOpTERES NUISIBLE s 191 SCOLYTI

('brame. us hicorioe. [cc. Les larves construisent leurs galeries entre l'écorce et le bois des brindilles ou petites bran-ches des arbres avariés, ma-lades ou morts depuis peu.

Lyniao►or decipicus. Lec. Les larves creusent leurs gale-ries dans l'aubier des brindilles et des branches des arbres ava-riés malades ou morts. Les adultes et les larves trouvent une partie importante de leur nourriture sous la forme d'un

Lyniao►or decipicus. Lec. Les larves creusent leurs gale-ries dans l'aubier des brindilles et des branches des arbres ava-riés malades ou morts. Les adultes et les larves trouvent une partie importante de leur nourriture sous la forme d'un

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