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Troisième partie Le Bilan

4. Les publics de l’UDT

Le taux de fréquentation de l’UDT est en hausse depuis son ouverture en 2011. Avec un total de 4387 communications de documents en salle de lecture, les lecteurs sont principalement des chercheurs, étudiants et personnes âgées. J’ai aussi pu constater qu’il y a une petite fréquentation des classes de scolaires sur le site. Cela s’explique du fait qu’un seul agent s’occupe du service éducatif pour les deux services de l’UDT : le service patrimoine de la MIAL et le service des archives de la CDAPP. A l’inverse des Archives Départementales, l’UDT accueille les classes à l’occasion des expositions qu’elle propose et ne fait presque pas d’ateliers thématiques en dehors de celles-ci. Je pense qu’il manque donc au moins un agent pour le service éducatif ce qui permettrait de multiplier le taux de fréquentation des classes de scolaires et hors temps scolaires sur le site.

5. Satisfaction

Mon expérience de stagiaire dans le milieu professionnel m’a largement satisfaite dans les missions qui m’ont été confiées. J’ai ainsi pu par exemple apprendre à gérer mon temps de travail et répondre dans les délais qui m’étaient imposées, quant au niveau de la réalisation de l’exposition et de ses outils de communication. Je pense avoir su remplir mes missions et mener à bien les responsabilités confiées par la responsable de stage.

a. Participation volontaire pour les Journées Européennes du Patrimoine

En réalisant ce stage et en voyant l’avancement des panneaux d’exposition, j’ai commencé à regretter de ne pas voir la mise en œuvre complète de celle-ci. Certes une simple visite de l’exposition pendant les JEP m’aurait permis de voir la finalisation de mon travail mais j’aurais ressenti le besoin de communiquer avec le public et d’obtenir leurs impressions et avis sur l’exposition. C’est pourquoi j’ai proposé à ma responsable de stage Christine Juliat de participer aux JEP, ce qu’elle a gentiment accepté. Ainsi, j’aurai le plaisir d’effectuer les visites guidées de l’exposition pour le public et d’apporter des informations complémentaires et des anecdotes sur l’histoire du quartier ; éléments non présentés dans les panneaux d’exposition. Pour moi, c’est un moyen de mettre à profit les connaissances que j’ai acquises sur le sujet durant le stage et d’acquérir une nouvelle expérience de médiation culturelle. Pour le public adulte je vais pouvoir faire des visites guidées et pour les scolaires je vais animer les ateliers pédagogiques que j’ai conçus sous la forme du livret-jeu pour la journée du vendredi 13 septembre 2013. Je vais ainsi pouvoir observer la réaction des publics et surtout constater si les ateliers pédagogiques fonctionnent auprès des enfants.

b. Réalisation d’une vidéo pour les Journées Européennes du Patrimoine

Mon travail pour l’exposition ne s’est pas arrêté à la fin du mois de juin, il a continué au-delà jusqu’au mois de septembre 2013. Pour cause, il a semblé être intéressant d’exploiter les témoignages oraux collectés par l’Association Mémoire Collective en Béarn à l’occasion des JEP. C’est pourquoi, Christine Juliat et Alain Lalanne, président de l’AMCB, m’ont demandé si je pouvais réaliser une vidéo liant des extraits de témoignages et des documents iconographiques présents dans l’exposition ou inédits.

Ayant choisi l’option informatique durant la 2ème année de Master, j’ai pu appréhender le

logiciel Windows Live Movie Maker, ce qui m’a permis de répondre favorablement à leur demande. J’ai ainsi travaillé durant les mois de juillet et août 2013 à la réalisation de cette vidéo. Ce travail fut assez long notamment en ce qui concerne l’écoute et de découpage des enregistrements audio mais le résultat correspond aux attentes de Mme Juliat et de M. Lalanne. Ce film d’une durée de 14 minutes sera donc projeté dans une salle de réunion de l’UDT, reconvertie à l’occasion des JEP en salle de projection.

c. Le délai

Malgré le fait que je n’avais pas élaboré de planning sur le travail que je devais effectuer pendant le stage j’ai réussi à mener ma mission à son terme.

Néanmoins, mes quatre mois de stage ne se sont pas déroulés sans doutes et appréhensions. En effet, les deux premiers mois de travail ont été principalement consacrés aux recherches documentaires et iconographiques ce qui fut assez long. Mais rapidement, mes doutes se sont dissipés et le résultat des recherches a porté ses fruits en voyant l’avancement de l’élaboration des textes et du choix des visuels. Cette exposition, à destination de tous les types de publics, doit comporter un discours accessible au plus grand nombre et des visuels parlants et évocateurs.

Mais le dernier mois de travail fut le plus intense et le plus stressant. En effet, la validation des textes, la réalisation des panneaux par l’infographiste de la CDAPP et la finalisation des ateliers pédagogiques se sont faites dans l’urgence pour plusieurs raisons. D’une part, suite à des soucis internes au service, ma responsable de stage a été souvent absente durant le dernier mois de travail, ce qui a laissé en suspens pendant plusieurs jours l’avancement et surtout la validation de certains éléments du projet comme par exemple les textes. De plus, mon départ de l’UDT pour la fin du mois de juin a été de fait pour nous la date limite de finalisation de l’exposition, tant pour la conception des panneaux que pour la finalisation des ateliers pédagogiques.

Ma responsable voulait que je parte en ayant vu l’aboutissement du travail et pour ma part je ne voulais pas quitter le stage en laissant un travail inachevé. Partir et laisser une exposition prête à l’impression était ma priorité. D’autre part, de nombreuses entreprises ferment pendant les vacances d’été et il était nécessaire de pouvoir envoyer les panneaux à l’imprimeur au début du mois d’août pour être certain de pouvoir présenter l’exposition au mois de septembre.

Bien que ma mission pendant ce stage fût la réalisation d’une exposition, j’émets aujourd’hui un petit regret quant à ma vision complète du fonctionnement d’un service d’Archives.