l/ Voir note s/
7. Production totale du secteur moderne (en tonnes)
---~---•
1. Production de tissu (en millions de yards c arr e s ) dont :
tissue ecrus shirting blanchi
2. Tonnage estime de la production 3. Production de serviettes de toilette
- nombre d'unites - tonnage Gstime
4. Production de couvertures - nombre d'unites - tonnage estime
5- Production estimee d1articles de bonneterie en usine (tonnes)
6. Production du secteur artisanal (millions de tonnes)
---,~-~~,....~---7.
Production totale du secteur moderne (en tonnes)8. Production totale (en tonnes)
2~
1.150
1.200 2.100
Sources : Indus~~5al Sta~j_~t~~262-1964, Republic of Ghana, p. 82, ta01eau
49.
Donnees indiquees dans Ie texte. Les conversions en tonne sont ef-fectuees
a
l'aide des coefficients en vigueur en Afrique de l'ouest.!I
Y cornpris une estimatioil de la production de serviettes de toilette.•
E/CN.14/INR/129 Page 73
167. La totalite de la vroduction reposant sur des files importee, la production en 1964 de textiles nets d1importations est nulle. En bTOS,
Ie tonnage produit localement represente 12,49 pour 100 des importations de 1962 (226328 tonnes).
168. Ala fin de ltannee en cours, la capacitb installee des usines combinees sera de 45 millions de yards carres (38 millions de m2) et,
si on tient compte &e l'usine non achevee, de
65
millions de yards carres (60 millions de mz}, Sur ce total, l' impression representera unecapacite de 20 millions de yards carres (17 millions de m2). Llusine dtimpression elle-Illerlle constitua una capaci,
te
supp.Iementaaz-e de 7 mil-lions de yards carres (5,8 millions de m2). En supposant ~1 fonction-nementa-
plein r endemerrt , on peut eval uer la capacite a
7.600 tonne s par an, soit une proQuction annuelle (a partir ~e 1967) quatre lois plus elevee que celIe du secteur moderne en 1964. Clest dans cette optique qutil faut considerer Ie p~ragruphe precedent sur Ie role des importations.169. La production brute de 1964, au prix usine n'a sans doute pas Qepasse 2 millions de livres (au
5,6
millions de dollars) et la valeur ajoutee etait,de l'or~re de 400.000 livres (ou 1,12 million de dollars).E/cN. 14/ruR/129
Page 74
CHAPIT?3 VII
LES INDUSTRli;S T~XTIWS D.ANS DIAU'l'RLS PAYS DE LA SQUS-REGION
170. L1industrie textile de In Guinee consiste en une seule usine dans Le secteur moderne. Celle-ci a
ete
Lnaugur-ee en mat 1966, alors <iu'elledevait, ~ llorigine, entrer en production en octobre
1965.
171. Ltusi ne sera mise en ser-vioe par et.::..pes et atteindra en definitive une production de 24 rr:illion.a de metres car-r ea de tissu par an (29 mil~
lions de yards carres). Elle P038cdcra 22.000 broches, 780 metiers et des installations de blan~himelit: de teinture, d1impression at de finissage.
172. L'in\~ef.1ti88er':2n.t eat do l'ord:."c de 3,5 millions de livres (eait 394.000 dollars p~.I' mi Llior; de yards car-r-es de tissu produit ) et la construction de l' us i.nc 2. ~~e c onf i.ec
a
la societe ang La.i ae Platt Br~,qui est
a
l~JJ tJte elfun concortium de eocdete s britanniques at dent 1ecredit est garen'ci par 1'ffi..EJ2.~!_L9~Lg~£'FC?-nkeJe~rtment du Royaume-Uni.
173. Cette usine s
3rc~
1a pr emi er e de la sous-r(2)iona
importer du co-Gon.1{(en premier lieu do: EiJ? i;s - Un i s7 G.U titre de la PL 480), mais on peut esperer que, C6ns l'~veni~, las importationo seront reQplacees par la production 1002.1e.
174. L1usine emploiel"a 1.~GO p3roonnes, plus 36 etrangers.
175. La pr-o duction d.n .sectGur tradit i onne I est eval uee a 2.400 tonnes, chiffre important qui sa d6comrOS3 oomm3 suit
•
•
•
Production
a
part ir de f aLes de cotori f[.briqneo c~ J.,:,. mainProduction ~ ;~rtir de ~i16s de laine
f ' a b ri quos a L a u ai . n
1.995
tonnea 250 tonnesProduction a partir de files de coton imprime
E/CN.14/INil/129 Page
15
190 tonnes
• ..
•
I '
La production totale du secteur artisanal est ainsi estimee
a
2.400 tonnesen~iron1(
soit 18,4 millions de metres. Elle se presente, en gros, BOus deux formes : tis sus mixtes de laine et coton utilises comme couvertures pesant environ un kilo la piece, et ftkassas", dont 1e poids unitaire est de 1,4 kg.176.
Pour l'implantation de llusine d'Etat de Segau, il aate
tenuoompte du fait que l'industrie artisanale offrirait un debouohe supple-mentaire pour les filGs.
177.
L'usine envisagee. sera construite avec la cooperation fi~anciere at technique de la Chine populaire. Elle representera un inve8t~ssementd'un milliard de francs du 1~li, soit 4,03 millions de dollars et entrera probablement en production dans Ie courant de llannee 1967.
178. Elle comportera Ife.q::W-periient sui vant : 20.000 broches
4.500 broches de retordage 384 metiers
et des installations pour la teinture, Ie blanchiment et Ie finissage.
179.
La production consistera en 2.000 tonnes de textiles reparties' comme suit :800 tonnes de files pour la vente 350 tonnes de tissu ecru
800 tonnes de tissu blanchi et teint •
180. Oe tonnage represente environ 8,3 millions de metres carres (10 mil-lions de yard~ carres) par an. On prevoit que l'usine emploiera environ 600 ouvriers.
11
L1estimation ci-dessus se rapportea 1959.
bais les importations de files indiquent qu1elle est valable pour1964.
La fait que le-cornplexe envisage produira 800 tonnes de files pour la vente confirme les conclu-sions de l'etude de 1~5ge Les donnees sont tirees des Comptes econo-miques de la Hepublique du f.iali,1959,
p.53
et66
et suivantes.EjCN.14/INRj1 29 Page 76
181. Le seoteur artisanal est d'importance mineure pour Iteconomie du Togo. En effet, la consommation de files des tisserands n'etait evaluee il y a quelques anneesllquta 26 millions de francs CFA, soit 105.000 dollars, et l'intention primitive de produire 50 tonnes de files pour la vente a
eta
abandonnee lorsque les details de l'usine textile combi-nee ant ete [dis aupo~nt£{
182. Ltusine combinee de Dadja, au centre merne de la region cotouniere,
a 95
km au nord de Lome, possede 10.000 broches, 300 metiers et des installations pour Ie blanchimel1t, la teinture, Itimpression et Ie finissage.' Ltusine aete
inauguree en mars 1966. Sa capacite annuelle est de plus de 6 millions de metres carres.183. La compagnie (Societe d'industrie textile togolaise) a un capital de 248 millions de francs CFA (1,05 million de dollars), representant mains du quart de ltinvestissement total de 1.100 millions de francs CFA (4,46 millions de dollars). Cet investissement represente 743.000 dollars par million de yards de produit fini, contre 380.000 dans 1e cas de l'industrie nigerienne. Par contre, Ie nombre prevu dtemployes
(550)lIrepresente un rapport employe/production comparable
a
celui del'industrie nig6rienne.
184. Le capital a
et e
souscrit cornnre suit:..
..
•
Capitaux prives de la Republique federale d'Allemagne Republique du Togo
Capitaux prives togolais
60 pour 100
25
pour 10015
pour 100• 11
Voir' Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest, Compteseconomiques, Togo, 1956-1957-1958, p. 130.
~ Voir Plan de developpement economique et social 1966-1970 , p. 199-200.
:J!
~.E/CN.14/INR/129 Page 77
185. L'ecart entre 1e montantde llinvestissement at celui du capital social a
ete
cornbLe pr1,r des fonds provenant dI institutions f'Lnanc Ler-ea• et d'etablissements de
c~edit
de la Republique federaledIAllem~n~1f
Haute-Volt~
186., Le secteur artis~nal de la Haute-Volta a une importance considerable et, en fait, offre les debouches sur lesquels reposera l'usine textile envi sagee ,
181. Les ti8serands utilisent des files fabriques
a
la main avec du caton local par les f'e.nue s pendant la morte-saison agricole. La consom-mation de files de cette cateborie est estimee, suivant les cas,a
1.200-1.300
.lLionne~ou a
18500 tonneel( En outre, les tisserands uti-lisent la totalite des files de coton importes, qui en 1964 representaient 550 tonnes. L~ consomrnation et la production totales de 1964 s'etablis-saienta
2.000 tonnes environ. Une categorie importante du secteur traditionnel est constituee par un groupe tres actif de teinturiers dont Ie chiffre d:a.ffaires brut etait estimeY'en 1962 a. environ 90 mil-lions de francs ou 365.000 dollars.188. Ltusine, bien que combinee en principe, est principalement destinee
a
pourvoir aux besoins en files du secteur traditionnel. Aussiposaedera-~lle
4.800 broches, 16 metiersseulemen~Jet
une teinturerie. Elle sera 8it ueea
O\.iGt.;adougou..•
I I
JJ
BCEAO, Co~jgnc~-:.~. e,?onomigue togolaise,· Notes d'information etstatisti~es, iiO .13, decembre 1964, p. 17 •
Y
Bureau international - du Travail, Rapport au Gouverneme~lt de la Republique de Haute-Volta sur Itartisanata
Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et le~E..._environs 1962, p •. 17)} SEDIAC,
1.'
illdustr:Lalisation de la Haute-v-ol ta, juin 1962, p. 62~
Etude surllar~i~anat VOlt~ique
parla·SAT~C,
fevrier-mars,1962~
'p. 28 Republiqu.e de Ho.ute-Volta ,
jJ
l~is celu-oi seront de tres grande largeur (peignes de 160em
proba-blement) •
E/CN. 14/INii/129 Page
78
189. La societe (VOLT~A) a ete constituee en janvier 1961 et son oapi~
tal de 300 millions de francs CFA est reparti entre les actionnaires suivants a Gouvernement de Haute-Volta (40 pour 100), Gonfreville (25 pour 100), CFDT, organisme s'occupant de coton brut dans divers pays d'Afrique de l 'ouest (10 pour 100); Ie reste est reparti entre divers actionnaires, dont la Banque nationale de develol~·pement. Cependant, Ie c~pital ne constitue qu'un tiers du total des investissements prevus (900 millions de fr~ncs CPa eu 3,65 millions de dollars, qui com~rennent Le c. __pi tal dtexploi tation) • Ltecart entre Le montant du capital et
celui de l'investissement sera comble par des credits it long terme provenant d1orl:lanisii:es tels que Le FaC, la eCCE et Le Kreditanstaldt.
190.
Le FED (Fonds europeen de developpement) participe indirectement au projet en finan9ant l'installation dtune centrale thermique pour I'electrification de Ouagadougou.Niger
191. Faute de donnee suffisantes, on ne peut qu'estimer tres approxi-mativement les activites du secteur traditionnel. Glest ainsi que dtapres les Comptes economiques de
195~'
1a production totale annuelle etait evalueea
22,4 millions de francs CFA (91.000 dollars) dont 30 pour 100 auraientete
c oouez-c i.a.Ldaes , Le reste etant consomme par les pro dueteurs eux-meliles , PaT' contre, i 1 ressort d ' une et.ude realisee par' des techniciens du textileg!qu'en depit de la difficulted'estin~tion,
on peut,
a
partir d'une evaluation partielle, fixer approximativerneilt 1a valeur blobale de la productiona
400-500 millions de francs C~~(1,6
a
2 millions de dollars).11
Republique du Niger, Secretariat d'Etat aux relations avec les Etats de La Communaute, janvier 1961, voir an....nexe I, p.45-~-, -. .
y
Engages par 1a SE:PI:AC sur 1a dernande des Gouvernements du Niger, de la Haute-Volta, du Tchad et du Cameroun. L'etude est intitulee"Implantation d ' artisanats industrie1s du tiss%e en Afrique : l'Jig-er, TChad, Cameroun, Haute-Volta~ janvier 1964, p. 8 et 32. La base meme de llestimation est sUjette
a
caution (p. 21-22). Ctest ainsi que les auteurs 6stirnent qu'il y a 25.000 mariages par an et qutune femme ap-porte six couverturesa.
La f anuLl.e de son mar-L, ce qui r-epr-e serrt e une production totale annuelle de 150.000 couvertures.,.
•
E/CN0 14/INH./129
Page 79
192. Quoi gulil en SOll., les importations globales de files industriels
sont r-e La't i ven.ent faibles (170 tonnes en 1962) et dans les etudes
qu1elle a effectuees sur les poesibilites d'etablissement d'un oow)lexe textile, la Banque de developpement de la Republique du Niger est partie
..
du.principe que l'usine doit etre combinee, mais que sa production"
finale doit etre du tissua.
base de coton "local.193.
La Banque a envisage Ie projet SUivantlt Pour une usine oombinee ayant une production annuelle de 1.200 tonnes (soit 8,3 millions de metres carres ~ 10 millions de.yards carres), les depenses en capital fixe sont estimeesa
1.250 millions de franos CFA, dont75
pour 100 seront consaoresa
des marchandises importees et Ie reste a des &epenses locales. La production annuelle repr6sentera un chiffre d'affaires de 600 millions de francs CF.n. (soit un rapport capital/production" de 2/1 et un investissement fixe de 506.DOO dollars pour un million de yards de tissu), dont 50 pour 100 (300 millions de francs CFA) de valeur ajoutee.L~ projet prevoit que les charges financieres s'eleveront
a
11- pour 100de la production brute (ventes)c Toutefois, la,part _des importations dans les depenses courantes aW1uelles n'est estimee quia 10 pour 100.
194 .. .A La sui te de oe pr oj et , lU1 plan a et e i.ris au point avec la coope-ration financiere et technique dtune societe italienne. II prevoit
12•000 broc e s eh t j,-00 [,18't "J.ers-~2/ une pro uc cd ' .i cn annue11e de .2 000 t onnes-"
V
et un Lnveatd asemeirt de 1,5
a
2 milliards de francs CPA, soi t 6, 1a
8 mil-lions de dollars. Au moment de la redaction du present document, on ne disposait pas d'autres informations. La construction doit comwencer en1967
et llina~urationest ~revue pour 1969~11
Exercice1964,
p.42.
gj
Do~ees sur 11equi pe went et la nationalite des participants, tirees dtlndustries et tr~~ux d)outre-mer, janvier 1966, p. 13JI
Les donnees Buivantes sont tirees d'une declaration du President de la Republique, citee dans Entreprisea et developpement africains . (Afrique Service), N° 150, 6 juillet 1966, page'D.E/Clif. 14/INR/129 Page .80
Dahomey
195- Un projet a
ete
lanoe avec la collaboration de la societe frangaise SACh. L'usine sera combin~e : 5.000 broches et 100 ~etiers. Bien qulon ne dispose pas de renseignements precis, l'importance du nombre des broches par rapporta
celui des metiers semble indiquer qu'une partie de la production de files sera destinee au petit secteur traditiolu1el.Liberia
196. On avait signale en 196s-11que la collectivite comraez-ci a Le libanaise sIinteressait it. l'a rapLantat Lon dIune usine de textile et que Le pr-inc i.pe etait approuv6 par Ie President de la Republique. Toutefois, aucun progres n1a
ete
siguale depuis.Sierra Leone
197.
On a signale plusieursfOi~que
des investisseurs prives envisa-geaient l'implantation d'une usine textile. l~is la seule recilisation concrete jusqu'a prosetlt a ete la creation d1une societe, la Si~r~L~one Knitting li:l)l~...1.-~, qui doi t etablir une usine de bonneterie.
iJB.uritanie at Gambie
198. On ne dis~osc d'aucun renseignement relatif
a
des plans ou projetsd'usines textiles.
11
Voir Africa South of the Sahara, .Agenoe France-Presse, N° 1188, 20 jUillet 1965, p. 18.gJ
Dans Overseas Survey, 1964, la Barclaya Bank signalait qu1un projet etaita
l'etude. Dans Bon numero du 1er mai 1965, West Africa an-non<;ait qu'une societe americaine s'interessait au projet (p.486).
It
•
I '
E/Cl~.14/INH/129 Page 81
CHAPITRE VIII
RAISON D-t ETRE DtUN REHPLACE~ENT RAPIDE DES Il·1PORTATIONS La logigue du remPlacement des importations
199.
Una politique de developpement rapide des industries textiles en AfJ.'ique de 11ouest sIimpose pour .des raisons economiques Lmper-aeuse s , En effet, Ie developpement en cours et projete - qUi met en jeu plus de 227 millions de dollars de depenses de capital fixe montre bien que les gouver-ne.aen'ts reconnaissent de plus en plus la nece saite
econo-mique du remplacement des importations dans Ie domaine des textiles.Cependant, il apparait tout aussi claireffient que la capacite installee at projetee - 70.000 tonnes environ - ne represente qu'une fraction du volume actuel des importations, qui slelevent
a
environ 146.000 tonnes de files.200. On trouvera, brievement resumes ci-dessous, les principaux facteurs qui jouent en faveur d'une politique de remplacement des importations : 201. Tout d'abord, Itensemble des pays de la sous-region produisent plus de 70.000 tonnes de fibre de coton, dont l'eesentiel est exporte1f
202. La FAD ~'est prononcee en faveur de l'expansion de la production
de cot on dansltenaembLe de la so us-c-eg-i.on , expansion qui. ntentratnerait
pas necessairement une incidence facheuse sur les exportations vera Ie reste du mondel{ De nombreux
p~ys
francophones de la sousregion la C8ted'Ivoire etla Guinee, pour ne citer que deux exemples-deploient dans l'immediat des efforts considerables dans oe
sen~
11
La production de fibre de coton de la sous-reGion slest eleveea
62.800 tonnes entre
1959
et 1~61 et les ez~ortation6 i45.400
tonnes.Informations tirees de Etude pilote du developpement aericole en Afrique occident~le,
1960-1975,
Vol. II, tableau IV.3.5, page171.
gj
~., premiere partie, page52.
JI
Pour un bref resmae de la situation et des details sur llaugmentation de la production du secteur commercial cotonnier dans six pays franco-phones de la sous-rG6ion, entre1956
et 1963, voir BCEAO, Rapport d1act i vite
1964 , p& 120-125•E/CN. 14/IHlt/129 Page 82
En dIautres terTil~s~ ::.;8Aj.•;."~cn,-,d~ reelIe et potent ie Ll e , de caton clans La so ua-c-ega on CO~lSl(':_CT"\::e co nu..e un tout, constitue u.i f'acte ur dt econo-mie
importal1tJ~
203. La situat ion 8St c~I ar.tan; pI us favorable en ce qui concerne les matiere8 p~e~icrez~ qU'il cst ros~ible de produire dans 1a sous-region des fibres artificielles dlorig~ne cellulosique et non cellulosique.
Ces possibilites Rch·~ (;tudiees C~ det~il dans m~ document consacre aux industries des
p:roc~'_li
i:;J' chi rr.ique s atPharmaceutiqUe~
204. Deuxiemernen~ ~ IE', ~~.~.tU:i."e cie:::; facteur-s qui, interviennent dans Le s
c o f r ts de p i - odr-c ti . c n :L'elD,tiv e m e r ;t e L a v es c o n s tate s actuellement, de
mefJle que' La faioI.c nn.::q;'c qui 3ep2.J-~ Le prix des produits locaux des prix c.a.f. ffiaYGnS Q1art~cles importee ccnlpara~les, indiquent bien que les industries texti~_C8 rlll!f:"~:'1UI) de L' oue s r , si elles parvenaient
a.
des cou.f;s: d.e I":'T'oJnctio:<1 rl~nt;:-J,.uJes , pour-re.ierrt parfaitement s Iassurer une position CO~j,CUi:;J.'(,~"ltjeIJ.~> LG ni veau gi~nera1ement elev{§ du rapport homme-machLne dane I'c1..s-:::m-:)le de La soub-ref:,ion, Le faible ni veau des salaires ouvri er-e , 13, :(\J~::Gibi 1i 7;e de faire fonctionner les machines pendant UD .r..CL1C2."E'; pl.n,? L~"c~nd d'Le1.lrss et de r-edui r e ainsi l'incidence des chargos f lJ.l5l.n,~ i~.\.~8;:; et t~t,;3 l'rsi 3 gen~raux par unite de production taus ces f act e u; 0 E;.:~ c.i.1autr-e s ericoz-e confi r-merrt La possibili te de redui:,e 108 c,)~i~:Lc. I1 ,~3-t vr ai ([c..e cleat li0, U11 espoir plutot qu'une realite ge1l8yalis2Cs r,:~"-Lt3 c8:!ta::":L8G e:!l+'~eprises de Cote-d'Ivoire, d.e mgme que cert c i.n-. [: n2~.l. ~::3 !1j.i:~·2ricc"!,J:::) on t effectivement realise cet espoir et c nt {~':':..ll(~i':8,-:'-'~ ClF;-;Li<3:'1.C (, b. expor t er des quanti tes import antes
205 .. Troip.i·~JJ2L1E'nt~ :.lr.SCI'Jisssr;:p.p.t c.e La demande de textiles, merl1e est"lTil6 avec lJr'uc:';:.1CC~ CCGl.'2 en l:'cne de compte dare la nece ssi te de
11
Voir La ~Gcti.C:l r e latirre s ux c ofrt s de fane tionnement dans Le chapitre sur 11Lndust ri e t.e xt t Ls en Nigeria.y
E/CIL111-/Ii'Et;'°10 9 .•
...
•
•
•
E/CN" 14/INR/12.9 Page 83 -..
peser e.,YJC ;:;oirJ.; 0.'uue pazt; 12 nC c e s c.i
te
us f'o ur-ni r-, e!~t=~ 1965 et 1980, uue c.IuarJ.t:L-;j~ s';'2plrjrtJ3l:te.~.rst2.8 096 r.il:'.i-:lI1S de metres car-re s , et d'autre P2..X'·~~_ J:.-5 ;)j.-J·~r~']1)s·~a(;L;2 a l'02::lrans:i.on des exportations de matiereo pr-erai er e c E:. .1u-~ _prtx ra.i sonnabLe s a.in ai, que los besoins dl autres secteurs en devi s e s _8·~rc1.ng8res.206" QuatriernemerrtJ i l es ~ eviden'~ q:1~e I'ind.l1str~.e texti Le -j ouera un rS'le eaaentie I dans l'indus-::;ric,lisat5.on au cours des 15' o u 20 prochaines annees, tant, ~u po~nt de \~c de la p~od~ct~on ~t de l'emploi que de
11enr-Lchdauemeirt de la SOLlm~ d03 connaa aaanoe s Lnduotri e Ll es dans La sous--region.
~07 ~ Enfin , 1{c~~~! ·~l.'.!lstique. du r emp.Lao emen~ des importations, expoaee
dans la eecti.cn SU;-"a~J.-t(;, dcmcrrt r-e q'118 per...dant "to'lte la dur-ee du materiel, La production dO,3 us i.ne s tGx·~iles li1:eroJ."a ur... f Lux important de ressources pour d ' aut re s j.r...·,.-e;:;tisf·niIlC-i1t.J, en per-mettarrt des E:cono~nies de de vi.ee e ,
209 .. LB ~&,-::>le~u C.f ~ 6-~..a-i.::l~ '~F:' 2_'3. l'3S\;l des donnee s f'oucnLes par
Itexpe-rienoe d~ l ' ir..:'.vstr-i,evertLc a Le :t::.g'~!~.":'8nr; :) et pozvte SUo:::- IDle productaon
210. Lea hY~0th~S3.t! ;YL·.: -,::~~-:,loif;j clCSDiql."'.GS pa.-r'oa s pr-uderrt e s , et sorrt indiquees Ui-~~S30US
i) len depSnG<3S cllj c::1,pitE.l.1.. fixe p0U.~:' ·L'~.e capaci
to
(et une produc-t .; ".l.Vn)d"'·.,_l ... . •. •_... _'.-",-:lll/''Y1~'.._ de'-' ~r·CJa.o.s':', , • ,,",.;).}nt- eva~... Lue -""e8.> (;.,~ 380G000 dollars·, ii) Le ..apt t ar GUG.·.a:'.. (" aL e StiJl.10 b.' UI'.L Jjierf! dos clepalJ.se s de capitalfixe, soit 127 ..000 do l Larsj J.8B 253.000 u.011e.l'S restants sont c onsti.tue c ·~-3.r d'88 or edi ts de f'our-ni.sse ur-a , for:·.~ule assez courante
E/CN.14/INR/1 29
Page 84
iii) les cr8dits de fournisseurs ne peuvent manquer d'entraIner a) une elevation du cout initial de l'usine; b) ltobligation de rembourser Ie principal dans une periode de 7 ans apres l'entree en production de llusine; c) Ie paiement d'interets sur Ie solde regressif de la dette
a
un taux annuel de 8 pour100. Ainsi, pendant les sept annees suivant l'entree en produc-tion de l'usine, Ie service de la dette comprendra 1) Ie rem-boursement du principal (253.000 dollars) et 2) 81.200 dollars d1interets. Le remboursement total atteindra done 334.200 dollars, ce dont on a tenu compte en prevoyant une depense annuelle de 48.000 dollars pendant sept ans.
iV) suivant les donnees de l'experience nigerienne, on a caloule les depenses renouvelables en devises, compte tenu des faoteurs suivants :
a) Ie coton est cultive sur place;
b) 1es frais de remuneration des employes sont repartis entre
b) 1es frais de remuneration des employes sont repartis entre