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OU SONT PRIS EN CHARGE LES PATIENTS ?

Bourgogne-Franche- Bourgogne-Franche-Comté

OU SONT PRIS EN CHARGE LES PATIENTS ?

67,5% des séjours produits en Bourgogne-Franche-Comté sont réalisés dans l’un des 43 établissements publics de la région. En 2016, les établissements publics connaissent toujours une évolution positive de leur nombre de séjours : +2,6%. Contrairement à 2015, les 17 établissements privés commerciaux connaissent, en 2016, une croissance positive de +1 ,6% (contre -2,7% l’année précédente).

De surcroit, 61,4% des séjours sont réalisés dans l’une des 55 entités géographiques de l’ex-Bourgogne et 38,6% dans l’une des 26 entités géographiques de l’ex-Franche-Comté. Ceci s’explique principalement par le fait qu’un peu plus de 2/3 des entités géographiques de Bourgogne-Franche-Comté sont situées dans l’ex-Bourgogne.

Comme en 2015, les établissements des territoires de santé de Besançon-Gray, Dole et Pontarlier ont un taux d’attractivité intra-régional important avec respectivement 34,2%, 23,9% et 22,6%.

Avec 41 970 séjours consommés par des patients d’autres territoires de la région, les établissements du territoire Besançon-Gray sont particulièrement attractifs. Il en va de même pour les établissements de Côte d’Or, avec un taux d’attractivité intra-régional de 20,5%, soit 36 502 séjours consommés par des patients d’autres territoires de la région.

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Evolution du nombre de séjours hors séances 2015/2016

Après une évolution de +0,9% entre 2013 et 2014, puis de +1,2% entre 2014 et 2015, le nombre de séjours en MCO a augmenté de +2,1% entre 2015 et 2016.

Ainsi, les 65 établissements de Bourgogne-Franche-Comté, autorisés à pratiquer une activité MCO, ont réalisé près de 767 000 séjours en 2016, soit 4,2% des séjours hospitaliers MCO nationaux.

Les établissements d’ex-Bourgogne connaissent tous une évolution positive de leur nombre de séjours entre 2015 et 2016 (avec notamment +5,2% pour la Côte d’Or), ce qui donne une évolution générale de +3,0% pour l’ex-Bourgogne.

Quant à l’ex-Franche-Comté, la balance entre les établissements est positive avec une évolution du nombre de séjours de +0,8% (contre +2,1% entre 2014 et 2015).

Bourgogne-Franche-Comté

Cette croissance d’activité est particulièrement importante chez les patients de 70 – 74 ans (+ 10,9%).

Entre 2014 et 2016, les tendances se sont inversées et sont devenues positives pour les patients de 5 – 17 ans et de 40 – 64 ans mais négatives pour les patients de 75 – 79 ans.

Les tendances à la baisse continuent pour les patients de 0 – 4 ans et de 18 – 39 ans.

QUELS SONT LES MOTIFS DE PRISE EN CHARGE ?

En 2016, les établissements de Bourgogne-Franche-Comté ont réalisé 236 110 séjours chirurgicaux, 344 010 séjours de médecine et 67 460 séjours d’obstétrique.

Ainsi, le nombre de séjours chirurgicaux augmente de +2,1% entre 2015 et 2016 (contre +2,0% au niveau national), le nombre de séjours de médecine a connu une hausse de +1,5% (contre +2,5% au niveau national) et le nombre de séjours d’obstétrique a baissé de 3,8% dans la région (contre -1,6% en France).

Parmi les séjours de médecine (au sens de la classification en catégorie d’activité de soins) des établissements de Bourgogne-Franche-Comté, un peu moins d’un quart (23,0%) a été réalisé en ambulatoire. Cependant, le nombre de séjours de médecine sans nuitée progresse de +6,0% en région contre +4,9% au niveau national. Ainsi, le nombre de journées de médecine en hospitalisation complète diminue de -0,3% et la durée moyenne de séjour est de 6,5 nuitées.

En 2016, le nombre de séjours pour des actes interventionnels non opératoires, comme les endoscopies digestives, a augmenté de +7,9% et atteint 119 400 séjours en Bourgogne-Franche-Comté.

Le nombre de séjours obstétricaux diminue de façon plus importante dans la région, avec une baisse de -3,8%, qu’au niveau national qui enregistre une diminution de -1,6%.

Bourgogne-Franche-Comté

Après une baisse de -2,8% entre 2014 et 2015, le nombre d’accouchements continue de diminuer en Bourgogne-Franche-Comté avec une baisse de -3,7% entre 2015 et 2016.

En Bourgogne-Franche-Comté comme en France, la hausse des séjours de chirurgie ambulatoire s’intensifie pour atteindre +8,6% entre 2015 et 2016 (+7,2% au niveau national). Parallèlement, les séjours chirurgicaux avec nuitées diminuent de -3,1% (-2,7% au niveau national).

Ainsi, de 2012 à 2016, le taux de chirurgie ambulatoire des établissements de la région a augmenté et est passé de 43,3% à 51,5%. Les établissements privés commerciaux contribuent fortement à cette dynamique : 60,3% des séjours chirurgicaux ambulatoires de la région y sont réalisés.

Par conséquent, le taux de chirurgie ambulatoire des établissements publics est de 42,6% en 2016 contre 59,8% pour les privés commerciaux.

Bourgogne-Franche-Comté

De surcroit, le nombre de journées d’hospitalisation en chirurgie diminue de -3,1% entre 2015 et 2016 (avec -2,6% au niveau national), passant de 959 320 à 930 540. La durée moyenne des séjours chirurgicaux en hospitalisation complète passe donc de 5,7 à 5,6 nuitées en Bourgogne-Franche-Comté.

Les domaines d’activité qui ont principalement contribué à la croissance des séjours entre 2015 et 2016 sont le digestif (32,6%), l’ophtalmologie (20,3%) et la toxicologie/intoxications/alcool (11,4%).

L’augmentation du nombre de séjours en toxicologie/intoxications/alcool de +11,1% entre 2015 et 2016 s’explique principalement par le fait que deux centres hospitaliers spécialisés (CHS) ont obtenu une autorisation de médecine à orientation addictologie, mise en œuvre en 2016.

Le digestif, l’orthopédie traumatologie, le cardio-vasculaire et l’uro-néphrologie/génital représentent plus de 42,0% des séjours MCO produits en 2016 dans la région.

Cependant, les domaines d’activité ayant connu la plus forte évolution sont les transplantations d’organes (+17,5%, mais cela concerne un faible volume de séjours), les cathétérismes vasculaires (+8,7%), l’ophtalmologie (+8,4%) et l’hématologie (+4,9%).

Concernant les séances, la dialyse (en centre et hors centre) représente 47,4% des séances réalisées en Bourgogne-Franche-Comté et 32,2% pour la chimiothérapie. Aussi, la chimiothérapie et la dialyse en centre sont les deux types de séances qui ont le plus contribué à la croissance régionale des séances avec respectivement +34,4% et 24,5%. Tous les types de séances connaissent une augmentation de plus de 4,0% entre 2015 et 2016.

Bourgogne-Franche-Comté

2. Hospitalisation à domicile (HAD)

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Activité HAD 2016

Région France

Nombre d'établissements implantés 22 302

Nombre de journées (en milliers) 161,04 4 860,72

Evolution du nombre de journées 2015/2016 +2,1% +6,7%

Source : PMSI

QUI SONT LES PATIENTS PRIS EN CHARGE ?

Plus de 60,0% des journées d’hospitalisation en HAD sont produites pour les patients âgés de 65 ans et plus. Les patients de plus de 75 ans représentent 37,0% de l’ensemble des journées d’HAD produites par les établissements de Bourgogne-Franche-Comté quand les patients de 40 – 64 ans représentent eux plus de 26,0% de ces journées.

Contrairement à 2015, où les patients de plus de 80 ans contribuaient majoritairement à la croissance régionale des journées d’HAD (40,7%), ce sont, en 2016, les patients de 70 – 74 ans qui concourent le plus à cette croissance avec plus de 81,0%. A l’instar des patients de 70 – 74 ans, les patients de 65 – 69 ans participent également à la croissance régionale du nombre de journées d’HAD avec environ 55,0%. A l’inverse, les patients de 40 – 64 ans ont un impact de près de -57,0% sur la croissance régionale.

En 2016, le taux d’attractivité de la région, légèrement plus faible qu’en 2015, est de 1,3%, soit 2 115 journées consommées par des patients venus d’autres régions, contre environ 4 300 journées consommées dans d’autres régions par des patients de Bourgogne-Franche-Comté, soit un taux de fuite inter-régional de 2,6%.

Bourgogne-Franche-Comté

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