• Aucun résultat trouvé

4.2. T HERAPIE LASER A BASSE PUISSANCE (TLBP)

4.2.1. Principes

La thérapie laser à basse puissance (TLBP) correspond à l’application de lumière de basse énergie, souvent grâce à un laser à diode, en opposition avec les lasers hautes énergies utilisés en chirurgie. La pénétration profonde des particules sans augmentation de température permet une photobiostimulation des cellules visées. Les longueurs d’onde utilisées dans la TLBP sont comprises entre 600 et 1070 nm. La photobiostimulation induite par la TLBP permet entre autres :

 Augmentation de l’activité des mitochondries et la production d’ATP78  Modulation de l’activité des cellules inflammatoires 79

 Diminution des œdèmes et de l’inflammation : par augmentation du flux lymphatique

 Accélération des phénomènes de cicatrisation80

4.2.2 Effets

Parmi les applications de la TLBP, l’accélération de la cinématique orthodontique et la diminution de la douleur sont celles qui nous intéressent en ODF. Nous ne détaillerons pas l’effet sur la cinématique dans cet exposé. Concernant son effet analgésique, plusieurs mécanismes ont été décrits :

 Inhibition de la conduction des fibres Aδ et C : par blocage des canaux sodiques voltage- dépendants, limitant la conductibilité de l’influx nerveux

Mécanisme de gate control : activation préférentielle des fibres de gros diamètres Aα et Aβ par l’énergie absorbée.

78 Chung et al., “The nuts and bolts of low-level laser (light) therapy.”

79 Lee et al., “Anti-inflammatory effects of low-level laser therapy on human periodontal ligament cells.” 80 Lee et al., « Anti-inflammatory effects of low-level laser therapy on human periodontal ligament cells ».

 Augmentation du taux d’endorphines et de sérotonine : activation des contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs81

 Diminution de la libération de la substance P, de bradykinine, de l’histamine et de l’acétylcholine : diminution de la sensibilisation des récepteurs.

Figure 14 : mode d'action des lasers sur les étapes de l'information nociceptive (X : application du laser)

Source : Poitte, « Propriétés thérapeutiques du laser » ,2013

 Action anti-inflammatoire

Selon Sandhu et coll.82 , la TLBP serait la thérapeutique non pharmacologique la plus efficace et se

situerait juste après les AINS en termes d’efficacité analgésique mais la différence n’est pas statistiquement significative.

81 Sun and Tunér, “Low-level laser therapy in dentistry.”

Il précise que le laser GaAs (arséniure de gallium) semble être le plus efficace comparé aux autres lasers à diode, particulièrement lorsque l’impulsion est ultra-courte et que sa longueur d’onde se situe autour de 900 nm.

Une application seulement juste après la pose ou le rendez-vous d’activation serait aussi efficace que deux applications (après la pose + 6h après). En plus de diminuer la douleur, il a été rapporté une augmentation de 30 % de la vitesse du mouvement. Bayani et coll. avancent même que la TLBP serait plus efficace que l’ibuprofène après l’activation du premier arc83.

Fleming et coll.84 concluent, eux, en disant que la TLBP permet une réduction de la douleur à 6h, 24h,

et 3 jours mais que le niveau de preuve est encore faible et que d’autres études mieux construites sont nécessaires pour évaluer ce qui semble être une thérapeutique très prometteuse dans la

83 Bayani, Rostami, et Ahrari, « A randomized clinical trial comparing the efficacy of bite wafer and low level laser therapy in

reducing pain following initial arch wire placement ».

84 Fleming, Strydom, et Katsaros, « Non-pharmacological interventions for alleviating pain during orthodontic treatment ».

Source : Poitte, « Propriétés thérapeutiques du laser », 2013

Figure 15 : Mode d'action du laser sur la sensibilisation périphérique : le rayonnement laser (X) s'oppose à l'état inflammatoire en réduisant le taux de bradykinine, de

gestion de la douleur en ODF. En effet, les nombreuses études sur le sujet sont à biais importants, leur schéma n’est pas toujours clair et le protocole d’application, et de paramétrage du laser, sont souvent différents.

Pourtant, c’est ce paramétrage d’irradiation qui est primordial dans la réussite de cette thérapeutique : un consensus sur les réglages et des études à plus haut niveau de preuve et plus homogènes sont attendues pour réellement confirmer ou réfuter son efficacité.

De plus, sa transposition en clinique peut soulever quelques problèmes sachant qu’une application aux deux arcades prend un peu plus de 30 minutes afin d’avoir l’efficacité nécessaire.

4.3 Acupuncture

L’acupuncture est un procédé provenant de la médecine traditionnelle chinoise dont le principe est la stimulation, à l’aide d’aiguilles par exemple, de « zones d’acupuncture » au niveau de l’épiderme afin de faire circuler les énergies vitales.

Cette technique est difficilement réalisable dans un cabinet d’orthodontie mais on peut concevoir la réalisation de séances avant et après le passage chez l’orthodontiste.

L’acupuncture serait efficace pour diminuer la douleur et l’anxiété avant un rendez-vous chez la femme, et réduirait la douleur post-traitement 8h après, chez l’homme85. Aucun résultat significatif

n’a été mis en évidence quant à la réduction de la douleur lors des autres pics de douleurs après un rendez-vous.

L’application recommandée se fait au niveau du méridien Hegu (LI4), situé sur le dos de la main entre le 1er et le 2e métacarpe86.

4.4 Mastication

La mastication permettrait une augmentation du flux sanguin au niveau du parodonte, améliorerait la circulation lymphatique et soulagerait de l’inflammation et de l’œdème87. Elle permet aussi une

augmentation du flux salivaire et du ph, bénéfique pour la diminution du risque carieux, utile lors du port d’un appareil orthodontique.

Les résultats concernant la diminution de la douleur grâce à la mastication d’un chewing-gum ou d’une cire sont trop inconstants, et le niveau de preuve anecdotique pour en tirer une conclusion

85 Boleta-Ceranto et al., « Orthodontic post-adjustment pain control with acupuncture. » 86 Boleta-Ceranto et al.

viable mais permettrait, selon Ireland et coll., une diminution de la prise d’ibuprofène lors des 3 premiers jours après la pose ou le changement d’arc.88

De même, Farzanegan et coll. ont comparé un groupe placebo face à des groupes prenant de l’ibuprofène, mastiquant un chewing-gum, mastiquant un polyvinyl siloxane souple, et mastiquant un polyvinyl siloxane plus dure, lors des fonctions de tous les jours.

Les résultats ne montrent pas de différences significatives entre les groupes ayant la mastication comme traitement et le groupe prenant de l’ibuprofène. Des résultats significatifs ont été trouvés entre le groupe placebo et les groupes « mastication », et il semblerait que l’utilisation d’un dispositif dur serait plus efficace dans la réduction de la douleur comparé à un chewing-gum ou à quelque chose de souple.89

4.5 Vibration

L’hypothèse selon laquelle l’utilisation de forces vibratoires permettrait de réduire la douleur et la durée des traitements orthodontiques a été mise développée par de nombreux industriels en fabriquant divers appareils sur le marché tels que Acceledent™, VPro5™, BitePod™,…

Les vibrations seraient à l’origine d’une augmentation de la vascularisation, d’une diminution des zones d’ischémies et d’un gate-control par l’activation de fibres de gros diamètres. Son usage a été décrit pour des douleurs musculo-squelettiques aigues et chroniques.90

A l’heure actuelle, aucune preuve n’a été mis en évidence quant à son efficacité sur la réduction de la douleur en orthodontie et le port de l’appareil serait inconfortable, voire intolérable quotidiennement.

4.6 Approches psychologiques

Le principe des techniques comportementales est d’induire chez le patient un effet placebo, susceptible de le détourner de sa douleur. Parmi ces techniques, on retrouve :

 Explications et conseils

 Thérapie cognitivo-comportementale : approche active, relaxation, diminution de l’anxiété

 Appels téléphoniques : accompagnement

 Musicothérapie, activité physique : distraction

88 Ireland et al., “Comparative assessment of chewing gum and ibuprofen in the management of orthodontic pain with fixed

appliances.”

89 Farzanegan et al., « Pain reduction after initial archwire placement in orthodontic patients ».

90 Woodhouse et al., “Supplemental vibrational force does not reduce pain experience during initial alignment with fixed

 Hypnose : accompagnement + distraction

La musicothérapie et la thérapie cognitivo-comportementale sembleraient être prometteuses et efficaces chez certains patients, mais les études sur les approches psychologiques ont aujourd’hui un trop faible niveau de preuve pour statuer sur leur efficacité.

Il ne faut pas oublier que l’approche psychologique du patient n’est pas une thérapeutique à part entière mais fait partie de notre relation de soins avec ce dernier. Son accompagnement, son écoute et les explications doivent être systématiques afin, premièrement, de rassurer le patient, et deuxièmement, le faire adhérer à nos traitements. Une prescription antalgique ne doit pas nous exempter de l’accompagnement psychologique du patient, surtout chez l’enfant, et la synergie lui permettra de se sentir rassuré, écouté, ce qui le conduira à une inhibition la plus optimale de sa douleur.

Conclusion

La prise en charge de la douleur en orthodontie pourrait se résumer à appliquer avec détermination l’adage de Pierre-Auguste Renoir, “La douleur passe, la beauté reste ”. Il faut pour cela apaiser au mieux la douleur de notre patient, afin que le beau résultat de son traitement orthodontique ne soit le seul souvenir qu’il retienne

La douleur possède une place primordiale dans nos longs traitements, et l’accompagnement psychologique du patient reste la clé de voûte du bon déroulement de ces derniers. Des explications claires sur ce sujet doivent être données avant de les débuter. Chaque patient perçoit la douleur à sa manière et nos thérapeutiques antalgiques doivent être individualisées pour une prise en charge optimale.

Les antalgiques semblent rester aujourd’hui le moyen le plus efficace de prendre en charge cette douleur, et plus particulièrement le paracétamol et l’ibuprofène, deux antalgiques ayant un rapport bénéfices/risques plutôt favorable à leur prescription en orthodontie. Malgré tout, et comme ont pu le montrer Ashkenazi et coll.91 dans une étude sur 100 patients traités par 35 orthodontistes

différents, seuls 21 % des patients ont reçu comme conseil la prise d’antalgique pour réduire la douleur, et seulement 7 % ont reçu une ordonnance.

La gestion de la douleur en orthodontie ne devrait pas être dictée par l’auto-médication mais par une prescription raisonnée, et adaptée à la douleur, qui aura été évaluée auparavant, et à l’état de santé du patient.

Malgré leur faible niveau de preuve sur leur efficacité à l’heure actuelle, les nombreuses alternatives thérapeutiques que l’on a pu voir peuvent entièrement s’intégrer dans notre arsenal thérapeutique vu leurs effets indésirables faibles, voire inexistants.

Parmi elles, la TLBP est la thérapeutique la plus prometteuse avec une efficacité sur la douleur de plus en plus étudiée et approuvée, ainsi qu’une probable efficacité sur l’augmentation de la vitesse de cinématique orthodontique. D’autres études mieux construites sont attendues, et un raccourcissement du protocole sera nécessaire avant de la voir arriver dans la pratique quotidienne.

91 Ashkenazi, Berlin-Broner, et Levin, « Pain prevention and management during orthodontic treatment as perceived by

Bibliographie

Abdelrahman, R., K. Al-Nimri, et E. Al Maaitah. « Pain experience during initial alignment with three types of nickel-titanium archwires : a prospective clinical trial ». The Angle orthodontist 85, no 6 (2015) :

1021-26. https://doi.org/10.2319/071614-498.1.

Arias, O, et M Marquez-Orozco. « Aspirin, acetaminophen, and ibuprofen: their effects on orthodontic tooth movement ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 130, no 3 (2006) :

364-70. https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2004.12.027.

Ashley, P., et S. Parekh. « Preoperative analgesics for additional pain relief in children and adolescents having dental treatment ». The Cochrane database of systematic reviews, 2016 : CD008392. https://doi.org/10.1002/14651858.CD008392.pub3.

Bassett, C. A., et R. O. Becker. « Generation of electric potentials by bone in response to mechanical stress ». Science 137, no 3535 (1962) : 1063-64. https://doi.org/10.1126/science.137.3535.1063.

Bayani, S., S. Rostami, et F. Ahrari. « A randomized clinical trial comparing the efficacy of bite wafer and low level laser therapy in reducing pain following initial arch wire placement ». Laser therapy 25, no 2

(2016) : 121-29. https://doi.org/10.5978/islsm.16-OR-10.

Bergius, M., A. Broberg, M. Hakeberg, et U. Berggren. « Prediction of prolonged pain experiences during orthodontic treatment ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 133, no 3

(2008) : 339.e1-8. https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2007.09.013.

Bernhardt, M. K., K. A. Southard, et K. D. Batterson. « The effect of preemptive and/or postoperative ibuprofen therapy for orthodontic pain ». American journal of orthodontics and dentofacial

orthopedics 120, no 1 (2001) : 20-27. https://doi.org/10.1067/mod.2001.115616.

Bird, S. E., K. Williams, et K. Kula. « Preoperative acetaminophen vs ibuprofen for control of pain after orthodontic separator placement ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 132, no 4 (2007) : 504-10. https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2006.11.019.

Boleta-Ceranto, Daniela de Cassia Faglioni, R. C. de Souza, et S. Silverio-Lopes. « Orthodontic post- adjustment pain control with acupuncture ». Dental press journal of orthodontics 19, no 4 (2014) :

100-106. https://doi.org/10.1590/2176-9451.19.4.100-106.oar.

Bradley, R., P. Ellis, et P. Thomas. « A randomized clinical trial comparing the efficacy of ibuprofen and paracetamol in the control of orthodontic pain ». American journal of orthodontics and dentofacial

Brasseur, L., M. Chauvin, et G. Guilbaud. Douleurs : bases fondamentales, pharmacologie, douleurs aiguës,

douleurs chroniques, thérapeutiques. Paris : Maloine, 1997.

Brown, D., et R. Moerenhout. « The pain experience and psychological adjustment to orthodontic treatment of preadolescents, adolescents, and adults ». American journal of orthodontics and

dentofacial orthopedics 100, no 4 (1991) : 349-56. https://doi.org/10.1016/0889-5406(91)70073-6.

Chavarría-Bolaños, D., A. Martinez-Zumaran, et N. Lombana. « Expression of substance P, calcitonin gene- related peptide, β-endorphin and methionine-enkephalin in human dental pulp tissue after orthodontic intrusion : a pilot study ». The Angle orthodontist 84, no 3 (2014) : 521-26.

https://doi.org/10.2319/060313-423.1.

Chung, H., T. Dai, et S. Sharma. « The nuts and bolts of low-level laser (light) therapy ». Annals of

biomedical engineering 40, no 2 (2012) : 516-33. https://doi.org/10.1007/s10439-011-0454-7.

Cioffi, I., A. Piccolo, et R. Tagliaferri. « Pain perception following first orthodontic archwire placement- thermoelastic vs superelastic alloys : a randomized controlled trial ». Quintessence international 43, no 1 (2012) : 61-69.

Consolaro, A., V. Maldonado, et M. Santamaria Júnior. « Sources of controversies over analgesics prescribed after activation of orthodontic appliances : acetylsalicylic acid or acetaminophen ? »

Dental press journal of orthodontics 15, no 1 (2010) : 16-24. https://doi.org/10.1590/S2176-

94512010000100003.

Davidovitch, Z., M. D. Finkelson, et S. Steigman. « Electric currents, bone remodeling, and orthodontic tooth movement. II. Increase in rate of tooth movement and periodontal cyclic nucleotide levels by combined force and electric current ». American journal of orthodontics 77, no 1 (1980) : 33-47.

https://doi.org/10.1016/0002-9416(80)90221-3.

Descroix, V., éd. Douleurs orofaciales. Rueil-Malmaison : Arnette : Ed. CdP, 2013. http://www.jle.com/fr/ouvrages/e-docs/douleurs_orofaciales_301072/ouvrage.phtml.

Deville de Périère, D., M. Gass, L. Maman, et M.-C. Manière. Comprendre et prendre en charge la douleur

en odontologie. Édité par Association dentaire française. Commission des dispositifs médicaux. Paris :

Association dentaire française, 2001.

Egolf, R. J., E. A. BeGole, et H. S. Upshaw. « Factors associated with orthodontic patient compliance with intraoral elastic and headgear wear ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 97, no 4 (1990) : 336-48. https://doi.org/10.1016/0889-5406(90)70106-M.

Erdinç, A., et B. Dinçer. « Perception of pain during orthodontic treatment with fixed appliances ».

European journal of orthodontics 26, no 1 (2004) : 79-85. https://doi.org/10.1093/ejo/26.1.79.

Farzanegan, F., et S. M. Zebarjad. « Pain reduction after initial archwire placement in orthodontic patients : a randomized clinical trial ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 141, no 2 (2012) : 169-73. https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2011.06.042.

Fearon, I., P. J. McGrath, et H. Achat. « ’Booboos’ : the study of everyday pain among young children ».

Pain 68, no 1 (1996) : 55-62. https://doi.org/10.1016/S0304-3959(96)03200-9.

Fernandes, L. M., B. Ogaard, et L. Skoglund. « Pain and discomfort experienced after placement of a conventional or a superelastic NiTi aligning archwire. A randomized clinical trial ». Journal of orofacial

orthopedics = fortschritte der kieferorthopadie 59, no 6 (1998) : 331-39.

https://doi.org/10.1007/BF01299769.

Fleming, P. S., A. T. Dibiase, G. Sarri, et R. T. Lee. « Pain experience during initial alignment with a self- ligating and a conventional fixed orthodontic appliance system. A randomized controlled clinical trial ». The Angle orthodontist 79, no 1 (2009) : 46-50. https://doi.org/10.2319/121007-579.1.

Fleming, P. S., H. Strydom, C. Katsaros, et L. MacDonald. « Non-pharmacological interventions for alleviating pain during orthodontic treatment ». The Cochrane database of systematic reviews, 2016 : CD010263. https://doi.org/10.1002/14651858.CD010263.pub2.

Furstman, L., et S. Bernick. « Clinical considerations of the periodontium ». American journal of

orthodontics 61, no 2 (1972) : 138-55. https://doi.org/10.1016/0002-9416(72)90092-9.

Gaudy, J. F., et C. D. Arreto. Manuel d’analgésie en odontostomatologie. Paris : Masson, 1999.

Gauvain-Piquard, A., et M. Meignier. La douleur de l’enfant. Édité par J. Angelergues et Y. Manela. Paris : Calmann-Lévy, 1993.

Haute autorité de la santé. « Prise en charge médicamenteuse de la douleur chez l’enfant : alternatives à la codéine », 2016. https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2010340/fr/prise-en-charge- medicamenteuse-de-la-douleur-chez-l-enfant-alternatives-a-la-codeine.

Ileri, Z., Z. M. Baka, et M. Akin. « Effect of menstrual cycle on orthodontic pain perception : a controlled clinical trial ». Journal of orofacial orthopedics = fortschritte der kieferorthopadie 77, no 3 (2016) :

168-75. https://doi.org/10.1007/s00056-016-0013-9.

Ireland, A. J., P. Ellis, et A. Jordan. « Comparative assessment of chewing gum and ibuprofen in the management of orthodontic pain with fixed appliances : a pragmatic multicenter randomized controlled trial ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 150, no 2 (2016) :

220-27. https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2016.02.018.

Jones, M., et C. Chan. « The pain and discomfort experienced during orthodontic treatment : a randomized controlled clinical trial of two initial aligning arch wires ». American journal of orthodontics and

dentofacial orthopedics 102, no 4 (1992) : 373-81. https://doi.org/10.1016/0889-5406(92)70054-E.

Jones, M. L. « An investigation into the initial discomfort caused by placement of an archwire ». European

journal of orthodontics 6, no 1 (1984) : 48-54. https://doi.org/10.1016/0002-9416(84)90102-7.

Kawaguchi, M., K. Miyazawa, et M. Tabuchi. « Questionnaire survey on pain and discomfort after insertion of orthodontic buccal miniscrews, palatal miniscrews and, orthodontic miniplates ». Orthodontic

Keefe, F. J., M. E. Rumble, et C. D. Scipio. « Psychological aspects of persistent pain : current state of the science ». The journal of pain 5, no 4 (2004) : 195-211. https://doi.org/10.1016/j.jpain.2004.02.576.

Kehoe, M. J., S. M. Cohen, K. Zarrinnia, et A. Cowan. « The effect of acetaminophen, ibuprofen, and misoprostol on prostaglandin E2 synthesis and the degree and rate of orthodontic tooth movement ». The Angle orthodontist 66, no 5 (1996) : 339-49. https://doi.org/10.1043/0003-

3219(1996)066<0339:TEOAIA>2.3.CO;2.

Kleinman, A., L. Eisenberg, et B. Good. « Culture, illness, and care : clinical lessons from anthropologic and cross-cultural research ». Annals of internal medicine 88, no 2 (1978) : 251-58.

https://doi.org/10.1176/foc.4.1.140.

Kvam, E., N. R. Gjerdet, et O. Bondevik. « Traumatic ulcers and pain during orthodontic treatment ».

Community dentistry and oral epidemiology 15, no 2 (1987) : 104-7. https://doi.org/10.1111/j.1600-

0528.1987.tb00493.x.

Kyrkanides, S., M. K. O’Banion, et J. D. Subtelny. « Nonsteroidal anti-inflammatory drugs in orthodontic tooth movement : metalloproteinase activity and collagen synthesis by endothelial cells ». American

journal of orthodontics and dentofacial 118, no 2 (2000) : 203-9.

https://doi.org/10.1067/mod.2000.105872.

Le Gall, M., et J. Sastre. « Le déplacement dentaire : bases fondamentales ». International Orthodontics 8, no 1 (2010) : 1-13. https://doi.org/10.1016/j.ortho.2009.12.007.

Lebreuilly, R., S. Sakkour, et J. Lebreuilly. « L’influence de la culture dans l’expression verbale de la douleur : étude comparative entre des patients cancéreux français et syriens ». Revue internationale

de soins palliatifs 27, no 4 (2012) : 125-29. https://doi.org/10.3917/inka.124.0125.

Lee, J. H., M. H. Chiang, et P. H. Chen. « Anti-inflammatory effects of low-level laser therapy on human periodontal ligament cells : in vitro study ». Lasers in Medical Science, (2017). https://doi.org/10.1007/s10103-017-2376-6.

Levrini, L., P. Sacerdote, et S. Moretti. « Changes of substance p in the crevicular fluid in relation to orthodontic movement preliminary investigation ». The Scientific World Journal, (2013). https://doi.org/10.1155/2013/896874.

Long, H., Y. Wang, et F. Jian. « Current advances in orthodontic pain ». International journal of oral science 8, no 2 (2016) : 67-75. https://doi.org/10.1038/ijos.2016.24.

Luppanapornlarp, S., T. Kajii, et R. Surarit. « Interleukin-1beta levels, pain intensity, and tooth movement using two different magnitudes of continuous orthodontic force ». European journal of orthodontics 32, no 5 (2010) : 596-601. https://doi.org/10.1093/ejo/cjp158.

Mallet, C., D. A. Barrière, et A. Ermund. « Trpv1 in brain is involved in acetaminophen-induced antinociception ». PLOS ONE 5, no 9 (2010) : e12748. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0012748.

Minor, V., C. K. Marris, et S. P. McGorray. « Effects of preoperative ibuprofen on pain after separator placement ». American journal of orthodontics and dentofacial orthopedics 136, no 4 (2009) : 510-17.

https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2007.09.018.

Monk, A., J. Harrison, H. Worthington, et A. Teague. « Pharmacological interventions for pain relief during orthodontic treatment ». The Cochrane database of systematic reviews , 2017 : CD003976. https://doi.org/10.1002/14651858.CD003976.pub2.

Needleman, H. L., C. D. Hoang, E. Allred, et C. Berde. « Reports of pain by children undergoing rapid palatal expansion ». Pediatric Dentistry 22, no 3 (2000) : 221-26.

Noble, J. « Managing pain or discomfort caused by orthodontic appliances ». Journal (Canadian Dental

Association) 79 (2013) : d45.

Novaes, A. P. R., M. J. da Rocha, et C. R. Leite-Panissi. « Tooth Movement Activates the Central Amygdala and the Lateral Hypothalamus by the Magnitude of the Force Applied ». The Angle orthodontist 80, no 1 (2010) : 111-15. https://doi.org/10.2319/100708-522.1.

Oppenheim, A. « Tissue changes, particularly of the bone, incident to tooth movement ». European journal

of orthodontics 29, no Sup 1 (2007) : i2-i15. https://doi.org/10.1093/ejo/cjl105.

Patel, V. « Non-completion of active orthodontic treatment ». British journal of orthodontics 19, no 1

(1992) : 47-54. https://doi.org/10.1179/bjo.19.1.47.

Piette, E., et M. Goldberg. La dent normale et pathologique. Bruxelles : De Boeck Université, 2001.

Pringle, A. M., A. Petrie, et S. J. Cunningham. « Prospective randomized clinical trial to compare pain levels associated with 2 orthodontic fixed bracket systems ». American journal of orthodontics and

dentofacial orthopedics 136, no 2 (2009) : 160-67. https://doi.org/10.1016/j.ajodo.2007.08.032.

Ren, Y., et A. Vissink. « Cytokines in crevicular fluid and orthodontic tooth movement ». European journal

of oral sciences 116, no 2 (2008) : 89-97. https://doi.org/10.1111/j.1600-0722.2007.00511.x.

Documents relatifs