• Aucun résultat trouvé

enfants

84

271

187

CESU centre

aéré

114

271

157

L'évolution de ces deux prestations vient apporter des informations supplémentaires au diagnostic. Ces deux prestations sont des aides fournies aux parents pour faire garder leurs enfants ou les inscrire en centre aéré et elles sont toutes deux en hausse considérable entre 2014 et 2015. Les salariés de TSA ont un besoin de plus en plus important de faire garder leurs enfants. Il faut se demander sur quelles périodes ce besoin de garde est présent et si les parents ne préfèrent pas simplement faire garder leurs enfants plutôt que de les envoyer en séjour de vacances. On peut aussi poser l'hypothèse que les parents préfèrent passer leurs vacances avec leurs enfants car ils sont gardés toute l'année.

Présentation du diagnostic organisationnel actuel de la commission LEA :

Ce diagnostic a déjà été amorcé dans les parties précédentes avec la présentation de la commission, les comptes rendus d'observation lors de réunions avec les prestataires de vacances et l'organisation globale. Avant de refaire un point sur cette organisation, de repréciser l'activité, l'organisation, une situation intéressante avait été observée lors d'une réunion où la commission devait statuer sur les séjours à proposer pour l'année 2017. J'ai peut être précisé plus haut que mon stage s'est déroulé lors des élections professionnelles, c'est à dire l' élection des nouveaux représentants du comité d'établissement ainsi que l'élection d'un nouveau bureau. La réunion dont il est question était la première en présence du nouveau secrétaire adjoint qui est aussi la personne que j'ai interviewé de par son statut d'ancien directeur de l'ASPEP. Cette réunion avait comme sujet les orientations à donner pour le séjours en 2017. Les précédentes réunions m'avaient indiqué que la commission était en reconstruction, quand il était question de changer de prestataire pour organiser les vacances des enfants, ou encore de modifier les tranches d'âge. L'ancien directeur de l'ASPEP lors de cette réunion avait mis directement l'accent sur l'absence de projet pédagogique pour guider la proposition de voyages. Ce projet devrait comporter les orientations pédagogiques ou ce que la commission veut développer chez l'enfant pendant le voyage ainsi qu'un règlement intérieur sur lequel s'appuierait la recherche des voyages. Un autre désaccord lors de cette réunion avait illustré cette absence de bases solides et surtout communes, ce désaccord concernait la proposition d'un voyage prestige pour les adolescents de dix sept ans dont un des parents travaillait à TSA. Ce voyage devait avoir l'image d'une destination à l'international comme New York ou Tokyo pour symboliser le dernier voyage qu'un jeune pourrait faire avec LEA. La proposition de ce voyage nécessitait une part du budget jugé d'une part trop conséquente et de plus, cette proposition avait été jugé contraire à la politique du comité d'établissement qui prévoit que chaque séjour soit abordable financièrement. Ce projet qui était pourtant une nouvelle orientation à donner a visiblement été avorté à cause de ces désaccords qui interviennent en fin de compte car la commission n'a pas de

bases assez solides pour pouvoir proposer des séjours.

Cette absence de bases solides est le résultat de ce manque de connaissances vis à vis des attentes des jeunes et de leurs parents concernant les colonies de vacances. Ce manque de connaissances concerne d'ailleurs la démarche de l'enquête qui je rappelle est de savoir si oui ou non les salariés et leurs enfants sont favorables aux colonies de vacances et si oui quels sont leurs attentes? La commission LEA a aujourd'hui un fonctionnement d'externalisation et l'impossibilité de prévoir à l'avance le nombre de départs pose souci comme nous l'avions dit plus haut. Les prestataires externes demandent toujours des garanties en terme d'effectifs et de délais, ce sont aujourd'hui des critères auxquels la commission ne peut répondre et c'est pourquoi ce fonctionnement pose problème. L'externalisation pose également le problème de ne pouvoir intervenir directement en cas de problème et de devoir justifier avec peu d'informations auprès des salariés quand il y'a des problèmes. Ce fonctionnement avait été décidé car le montage de séjours en interne n'apporte pas toutes les garanties nécessaires. La commission a commencé à reposer des bases avec la création d'un projet pédagogique pour le choix des séjours mais le problème demeure de recueillir de l'affluence sur les séjours pour savoir si oui ou non ils doivent être maintenus ou modifiés.

La commission a mis en place des nouvelles orientations pour améliorer l'affluence sur les séjours de vacances pour les enfants. Ces orientations ont été pensés pour faciliter la première inscription pour les enfants car depuis plusieurs années ceux qui partent en séjour sont souvent les mêmes, il y'a donc un phénomène de continuité. Il y' a eu plusieurs hypothèses qui ont été formulées en réunion LEA pour expliquer la faible affluence et celle qui a paru la plus influente était le manque de liens entre les enfants des salariés. La secrétaire de la commission LEA avait mis en avant le fait que bien souvent des salariés venaient la voir pour demander si le fils d'une connaissance dans l'entreprise était inscrit sur tel ou tel séjour. Cette problématique d'absence de lien social a été évoqué, c'est pourquoi l'organisation de journées de rencontres avant les séjours a été proposé. Une des autres orientations qui a été proposée est celle d'élargir les tranches d'âges dans l'idée que les plus jeunes puissent partir avec leurs aînés. La dernière des orientations a été d'ouvrir le ski à toutes les tranches d'âges car avant ce n'était pas ouvert pour les jeunes entre onze et quatorze ans. Il faudra donc attendre l'année 2017 et observer si avec ces nouvelles orientations, il y' a eu ou non une différence d'affluence sur les séjours. Il y' avait en avril 2016, plus d'une centaine de demandes de remboursements sur des séjours enfants donc autant de salariés qui ont inscrit leur enfant en séjour hors catalogue LEA. On peut aujourd'hui à partir de toutes les données faire l'hypothèse de trois profils différents. Il y' aurait ceux qui inscrivent leur enfant avec LEA, ceux qui les inscrivent en dehors et ceux qui représenteraient environ les 3/4 des salariés : ceux qui ne les inscrivent pas du

tout en séjour de vacances. La solution serait peut être de donner une identité claire à cette commission et à sa proposition de voyages pour attirer les gens. Cette construction identitaire reposera sur l'avis des salariés qui sont comme il a été dit plus haut en faisant état du taux de retour des questionnaires, difficile à sonder. L'enquête donnera un premier aperçu des attentes des salariés et de leurs enfants vis à vis des séjours de vacances.

Chapitre 4 – Présentation des résultats

:

Introduction au sujet

:

Les données qui vont être présentées dans les différentes thématiques sont issues des enquêtes quantitatives et qualitatives précisées dans la partie méthodologie. Il est utile de rappeler qu'il y' a eu 38 retours sur les questionnaires et qu'il y a eu dix entretiens effectués auprès de salariés. Les entretiens seront numérotés pour pouvoir se reporter aux annexes quand il y' aura un extrait cité. Les résultats du questionnaires sont présentés sous forme de tris à plat et de tris croisés, il sera toujours précisé si la donnée présentée correspond à la partie enfants ou à la partie parents.

Thématique 1 - Vacances : pratiques et représentations

:

➢ 1. Introduction :

Cette partie va donner un premier aperçu des pratiques et des représentations des répondants concernant les vacances. Ces éléments concernent des questions simples sur la fréquence et le type de vacances choisies.

➢ 2. Présentation des données :

Tris à plats partie enfants :