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Les prŽservatifs, masculins ou fŽminins, sont la seule mŽthode qui ait fait preuve de

Synthse des recommandations

11. Les prŽservatifs, masculins ou fŽminins, sont la seule mŽthode qui ait fait preuve de

son efficacitŽ dans la prŽvention de la transmission des IST. Une situation estimŽe ˆ

risque du fait de lÕexistence de plusieurs partenaires, de lՎvocation de relations occasionnelles ou de lÕabsence de relation stable (notamment chez lÕadolescente) doit conduire le professionnel de santŽ ˆ recommander lÕutilisation de cette mŽthode contraceptive, en complŽment ou non dÕune autre mŽthode mŽdicale. Ces mŽthodes nŽcessitent une pŽdagogie ciblŽe.

LÕutilisation de spermicides seuls nÕest pas efficace dans la prŽvention des infections sexuellement transmissibles.

12. La mŽthode de lÕamŽnorrhŽe lactationnelle, lorsque lÕallaitement est exclusif ou quasi exclusif, est dÕune efficacitŽ comparable ˆ celle dÕune contraception orale. Au regard de leur risque ŽlevŽ dՎchec en usage courant, les autres mŽthodes naturelles devraient tre rŽservŽes ˆ des femmes connaissant bien leur cycle, ma”trisant bien lÕutilisation de la mŽthode et acceptant ou pouvant mŽdicalement sÕexposer ˆ un risque de grossesse. 13. Il est recommandŽ que lors de la prescription et de la dŽlivrance dÕune contraception, la

femme soit prŽventivement informŽe des possibilitŽs de rattrapage en cas de rapport non protŽgŽ, de leur efficacitŽ et de leurs conditions dÕaccs.

La contraception dÕurgence hormonale et le DIU au cuivre sont les deux mŽthodes de rattrapage utilisables. Dans ce cadre, il convient de noter que :

¥ le DIU au cuivre est la mŽthode la plus efficace en cas de rapport non protŽgŽ ;

¥ la contraception dÕurgence hormonale (par progestatif seul) nÕest pas efficace ˆ 100 % et est dÕautant plus efficace quÕelle est utilisŽe plus prŽcocement aprs le

rapport non protŽgŽ. LÕutilisation opportuniste et rŽpŽtitive de cette mŽthode en tant

que seule mŽthode contraceptive est nettement moins efficace quÕune mŽthode continue.

La contraception dÕurgence par progestatif seul prŽsente lÕavantage par rapport au DIU au cuivre de pouvoir tre obtenue sans ordonnance en pharmacie (o elle est anonyme et gratuite pour les mineures qui en font la demande), en centre de planification familiale ou dans les infirmeries scolaires.

Suite ˆ la prise dÕune contraception dÕurgence par progestatif seul, il est recommandŽ de conseiller ˆ la consultante :

¥ dÕadopter une mŽthode contraceptive efficace (prŽservatifs) jusquՈ la fin du cycle en cours ;

¥ de rŽaliser un test de grossesse si les rgles ne surviennent pas dans les 5 ˆ 7 jours aprs la date attendue.

StratŽgies de choix des mŽthodes contraceptives chez la femme

Anaes Ð Afssaps Ð Inpes / Service des recommandations professionnelles de lÕAnaes / DŽcembre 2004

14. LorsquÕun oubli de pilule se renouvelle trop frŽquemment ou quÕil est constatŽ un rŽel manque dÕobservance, il est recommandŽ dÕenvisager une mŽthode moins sujette aux problmes dÕobservance (DIU, dispositif transdermique hormonal, implant hormonal, etc.). Le schŽma gŽnŽral de la conduite ˆ tenir en cas dÕoubli de pilule(s) est prŽsentŽ ci-aprs.

15. LÕaugmentation des risques cancŽreux et cardio-vasculaires avec lՉge et la prŽ- mŽnopause doivent amener ˆ rŽŽvaluer lÕadŽquation de la mŽthode contraceptive

utilisŽe ˆ partir de 35-40 ans.

! 3 h si pilule microprogestative

ou [sauf mention spŽciale de lÕAMM]

! 12 h si pilule combinŽe

> 3 h si pilule microprogestative

ou [sauf mention spŽciale de lÕAMM]

> 12 h si pilule combinŽe Oubli ou dŽcalage de la prise par rapport ˆ lÕheure habituelle :

En cas de rapport sexuel dans les 7 jours suivants utiliser simultanŽment une seconde mŽthode contraceptive non hormonale (par ex. prŽservatifs)

Par prŽcaution, si un rapport sexuel a

eu lieu dans les 5 jours prŽcŽdant lÕoubli ou si lÕoubli concerne au moins 2 comprimŽs, utiliser une mŽthode de

rattrapage (si le dŽlai dÕefficacitŽ de

cette mŽthode nÕest pas dŽpassŽ) (accord professionnel)

SchŽma 1. Conduite ˆ tenir en cas dÕoubli ou de dŽcalage de la prise dÕune pilule

Prendre immŽdiatement le comprimŽ oubliŽ

Poursuivre le traitement ˆ lÕheure habituelle (mme si 2 comprimŽs

doivent tre pris le mme jour)

Prendre immŽdiatement le comprimŽ oubliŽ

Poursuivre le traitement ˆ lÕheure habituelle (mme si 2 comprimŽs

doivent tre pris le mme jour)

En cas de pilule combinŽe, si la pŽriode de sŽcuritŽ de 7 jours avec prŽservatifs sՎtend au-delˆ du dernier comprimŽ actif de la plaquette en cours supprimer

lÕintervalle libre et dŽmarrer la

plaquette suivante le jour suivant la prise du dernier comprimŽ actif

Recommandations pour la pratique clinique

StratŽgies de choix

des mŽthodes contraceptives

chez la femme

Synthse des recommandations

DŽcembre 2004

Service des recommandations professionnelles de lÕAnaes

StratŽgies de choix des mŽthodes contraceptives chez la femme

Anaes Ð Afssaps Ð Inpes / Service des recommandations professionnelles de lÕAnaes / DŽcembre 2004

SYNTHéSE DES RECOMMANDATIONS

1. La diffŽrence possible entre lÕefficacitŽ optimale des mŽthodes contraceptives (celle des

essais thŽrapeutiques) et leur efficacitŽ en pratique courante constitue un argument fort

pour que la femme et le couple soient impliquŽs dans un choix adaptŽ ˆ leur rŽalitŽ quotidienne.

2. Laisser les personnes choisir une mŽthode contraceptive est associŽ ˆ une plus grande

satisfaction des personnes ainsi quՈ une utilisation plus ŽlevŽe des mŽthodes. La littŽrature souligne lÕimportance de considŽrer le couple dans la dŽmarche contraceptive et de prendre en compte lÕaccord du partenaire.

3. La premire consultation au cours de laquelle la question de la contraception est abordŽe devrait autant que possible tre une consultation spŽcifiquement dŽdiŽe ˆ cette question. SÕil nÕest pas possible de consacrer suffisamment de temps au sein de la

consultation sur le sujet de la contraception (par ex. en cas dÕurgence), il est recommandŽ de nŽanmoins rŽserver ˆ ce sujet un temps spŽcifique et de programmer ˆ court terme une autre consultation qui lui sera entirement consacrŽe.

4. SÕil sÕagit dÕune adolescente, elle sera reue sans ses parents. LÕentretien est confidentiel, mme si lՎvocation des parents dans la conversation en tte ˆ tte reste tout

aussi essentielle. Il importe de rester neutre et de ne pas avoir dÕa priori. Les mŽthodes de 1er choix chez lÕadolescente sont le prŽservatif masculin et la contraception hormonale, surtout Ïstroprogestative.

5. La littŽrature souligne la nŽcessitŽ pour le professionnel de santŽ :

¥ dÕadapter sa consultation et sa prescription ˆ chaque consultante ;

¥ dՎtendre le champ de son entretien au-delˆ des seuls critres mŽdicaux en prenant en compte des dŽterminants psychologiques, sociologiques ou encore Žconomiques ;

¥ dÕexplorer les motivations de la consultante vis-ˆ-vis de la contraception ;

¥ dÕaccompagner la consultante ou le couple dans la rŽflexion et le choix de la forme de contraception la plus adaptŽe ˆ sa situation et ˆ sa trajectoire personnelles.

Une consultation b‰tie sur le modle BERCER de lÕOMS pourrait tre adaptŽe.

6. Sous couvert dÕun examen clinique normal, dÕune recherche systŽmatique des antŽcŽdents personnels ou familiaux (HTA, diabte, hyperlipidŽmie, migraine, accidents thrombo- emboliques) et en lÕabsence de problme mŽdical familial ou personnel identifiŽ, les examens gynŽcologique et sanguins peuvent tre expliquŽs et programmŽs pour une consultation ultŽrieure (dans les 3 ˆ 6 mois), notamment chez les adolescentes. Le

frottis nÕest utile que sÕil y a eu des relations sexuelles antŽrieures.

7. La contraception Ïstroprogestative est lÕune des mŽthodes de 1re intention, pour les femmes ne prŽsentant pas de facteur de risque particulier (cardio-vasculaire,

cancŽreux, hŽpatique, etc.).

La contraception Ïstroprogestative prŽsente en outre des bŽnŽfices potentiels non contraceptifs, par ex. dans la prŽvention de certains cancers (cancers de lÕendomtre, des

ovaires et colorectaux).

Toutes les gŽnŽrations de pilules Ïstroprogestatives sont associŽes ˆ une augmentation du risque dÕaccident thrombo-embolique. Le plus grand danger en

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prescrivant une contraception Ïstroprogestative, quÕelle soit de 2e ou 3e gŽnŽration, est dÕignorer la prŽsence de facteurs de risque cardio-vasculaire associŽs pour lesquels elle est contre-indiquŽe.

Les donnŽes de la littŽrature rapportent une augmentation potentielle du risque de certains cancers, notamment du sein et du col utŽrin. Ces cancers restent relativement

peu frŽquents dans les tranches dՉge considŽrŽes. Pour le cancer du sein, les cancers sont dŽcouverts ˆ un stade plus prŽcoce et aucune diffŽrence nÕa ŽtŽ observŽe en termes de mortalitŽ.

8. Il est possible dÕutiliser la contraception par progestatif seul dans certaines situations o les pilules Ïstroprogestatives sont contre-indiquŽes, notamment en cas de risque cardio- vasculaire.

La contraception par progestatif seul nÕest cependant pas quÕune mŽthode de 2e intention. Elle est ˆ classer, de mme que les Ïstroprogestatifs, au rang des mŽthodes

efficaces dans leur emploi courant et trs efficaces en utilisation optimale.

En lՎtat actuel, il sÕagit essentiellement de la pilule microprogestative, laquelle implique une

prise rigoureuse : tous les jours ˆ la mme heure, mme pendant les rgles.

La bonne efficacitŽ des mŽthodes par progestatif seul doit tre envisagŽe au regard de leur tolŽrance (mauvais contr™le du cycle, risque accru de saignements, etc.).

9. Les dispositifs intra-utŽrins (DIU) ne sont pas uniquement destinŽs aux multipares. Il

sÕagit dÕune mŽthode contraceptive de 1re intention, considŽrŽe comme toujours trs

efficace, de longue durŽe dÕaction et pour laquelle aucun risque cancŽreux ou cardio- vasculaire nÕest Žtabli.

Si le risque de maladie inflammatoire pelvienne (MIP) liŽ ˆ la pose est avŽrŽ, sa

survenue est essentiellement limitŽe aux 3 semaines qui suivent lÕinsertion. Aucun risque

de stŽrilitŽ tubaire nÕa ŽtŽ dŽmontrŽ, y compris chez les nullipares. ƒtant donnŽ la grande efficacitŽ contraceptive des DIU, le risque de grossesse extra-utŽrine (GEU) est extrmement faible et infŽrieur dÕun facteur 10 ˆ celui associŽ ˆ lÕabsence de

contraception. La littŽrature ne permet pas de conclure si le risque de GEU en cours dÕutilisation dÕun DIU est augmentŽ par comparaison aux autres mŽthodes contraceptives. Un DIU peut tre proposŽ ˆ toute femme ds lors que :

¥ les contre-indications (CI) ˆ sa pose sont prises en compte ;

¥ les risques infectieux et de GEU ont ŽtŽ ŽvaluŽs et les situations ˆ risque ŽcartŽes ;

¥ la femme est informŽe des risques de MIP et de GEU ainsi que des risques potentiels, mais non dŽmontrŽs, de stŽrilitŽ tubaire. Cette information est prŽpondŽrante chez une femme nullipare, sa pose devant tre envisagŽe avec prudence et en prenant en compte son dŽsir dÕenfant ˆ venir.

10. QuÕelles soient masculines ou fŽminines, les mŽthodes de stŽrilisation sont

susceptibles, sur simple demande du couple ou de la personne concernŽe ou sur

proposition du mŽdecin, dÕapporter une rŽponse contraceptive appropriŽe dans certaines situations mŽdicales, sociales ou culturelles particulires. Elles ont lÕavantage de nÕavoir aucune CI permanente. En pratique, il est recommandŽ de les prŽsenter comme

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Anaes Ð Afssaps Ð Inpes / Service des recommandations professionnelles de lÕAnaes / DŽcembre 2004

Le Code de santŽ publique prŽcise que Ç la ligature des trompes ou des canaux dŽfŽrents ˆ visŽe contraceptive ne peut tre pratiquŽe sur une personne mineure È.

Un dŽlai de rŽflexion de 4 mois doit tre respectŽ aprs dŽcision initiale de stŽrilisation et

recueil du consentement.

La signature dÕun consentement ŽclairŽ est obligatoire.

11. Les prŽservatifs, masculins ou fŽminins, sont la seule mŽthode qui ait fait preuve de

son efficacitŽ dans la prŽvention de la transmission des IST. Une situation estimŽe ˆ

risque du fait de lÕexistence de plusieurs partenaires, de lՎvocation de relations occasionnelles ou de lÕabsence de relation stable (notamment chez lÕadolescente) doit conduire le professionnel de santŽ ˆ recommander lÕutilisation de cette mŽthode contraceptive, en complŽment ou non dÕune autre mŽthode mŽdicale. Ces mŽthodes nŽcessitent une pŽdagogie ciblŽe.

LÕutilisation de spermicides seuls nÕest pas efficace dans la prŽvention des infections sexuellement transmissibles.

12. La mŽthode de lÕamŽnorrhŽe lactationnelle, lorsque lÕallaitement est exclusif ou quasi exclusif, est dÕune efficacitŽ comparable ˆ celle dÕune contraception orale. Au regard de leur risque ŽlevŽ dՎchec en usage courant, les autres mŽthodes naturelles devraient tre rŽservŽes ˆ des femmes connaissant bien leur cycle, ma”trisant bien lÕutilisation de la mŽthode et acceptant ou pouvant mŽdicalement sÕexposer ˆ un risque de grossesse. 13. Il est recommandŽ que lors de la prescription et de la dŽlivrance dÕune contraception, la

femme soit prŽventivement informŽe des possibilitŽs de rattrapage en cas de rapport non protŽgŽ, de leur efficacitŽ et de leurs conditions dÕaccs.

La contraception dÕurgence hormonale et le DIU au cuivre sont les deux mŽthodes de rattrapage utilisables. Dans ce cadre, il convient de noter que :

¥ le DIU au cuivre est la mŽthode la plus efficace en cas de rapport non protŽgŽ ;

¥ la contraception dÕurgence hormonale (par progestatif seul) nÕest pas efficace ˆ 100 % et est dÕautant plus efficace quÕelle est utilisŽe plus prŽcocement aprs le

rapport non protŽgŽ. LÕutilisation opportuniste et rŽpŽtitive de cette mŽthode en tant

que seule mŽthode contraceptive est nettement moins efficace quÕune mŽthode continue.

La contraception dÕurgence par progestatif seul prŽsente lÕavantage par rapport au DIU au cuivre de pouvoir tre obtenue sans ordonnance en pharmacie (o elle est anonyme et gratuite pour les mineures qui en font la demande), en centre de planification familiale ou dans les infirmeries scolaires.

Suite ˆ la prise dÕune contraception dÕurgence par progestatif seul, il est recommandŽ de conseiller ˆ la consultante :

¥ dÕadopter une mŽthode contraceptive efficace (prŽservatifs) jusquՈ la fin du cycle en cours ;

¥ de rŽaliser un test de grossesse si les rgles ne surviennent pas dans les 5 ˆ 7 jours aprs la date attendue.

StratŽgies de choix des mŽthodes contraceptives chez la femme

Anaes Ð Afssaps Ð Inpes / Service des recommandations professionnelles de lÕAnaes / DŽcembre 2004

14. LorsquÕun oubli de pilule se renouvelle trop frŽquemment ou quÕil est constatŽ un rŽel manque dÕobservance, il est recommandŽ dÕenvisager une mŽthode moins sujette aux problmes dÕobservance (DIU, dispositif transdermique hormonal, implant hormonal, etc.). Le schŽma gŽnŽral de la conduite ˆ tenir en cas dÕoubli de pilule(s) est prŽsentŽ ci-aprs.

15. LÕaugmentation des risques cancŽreux et cardio-vasculaires avec lՉge et la prŽ- mŽnopause doivent amener ˆ rŽŽvaluer lÕadŽquation de la mŽthode contraceptive

utilisŽe ˆ partir de 35-40 ans.

! 3 h si pilule microprogestative

ou [sauf mention spŽciale de lÕAMM]

! 12 h si pilule combinŽe

> 3 h si pilule microprogestative

ou [sauf mention spŽciale de lÕAMM]

> 12 h si pilule combinŽe Oubli ou dŽcalage de la prise par rapport ˆ lÕheure habituelle :

En cas de rapport sexuel dans les 7 jours suivants utiliser simultanŽment une seconde mŽthode contraceptive non hormonale (par ex. prŽservatifs)

Par prŽcaution, si un rapport sexuel a

eu lieu dans les 5 jours prŽcŽdant lÕoubli ou si lÕoubli concerne au moins 2 comprimŽs, utiliser une mŽthode de

rattrapage (si le dŽlai dÕefficacitŽ de

cette mŽthode nÕest pas dŽpassŽ) (accord professionnel)

SchŽma 1. Conduite ˆ tenir en cas dÕoubli ou de dŽcalage de la prise dÕune pilule

Prendre immŽdiatement le comprimŽ oubliŽ

Poursuivre le traitement ˆ lÕheure habituelle (mme si 2 comprimŽs

doivent tre pris le mme jour)

Prendre immŽdiatement le comprimŽ oubliŽ

Poursuivre le traitement ˆ lÕheure habituelle (mme si 2 comprimŽs

doivent tre pris le mme jour)

En cas de pilule combinŽe, si la pŽriode de sŽcuritŽ de 7 jours avec prŽservatifs sՎtend au-delˆ du dernier comprimŽ actif de la plaquette en cours supprimer

lÕintervalle libre et dŽmarrer la

plaquette suivante le jour suivant la prise du dernier comprimŽ actif

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RƒSUMƒ

Contexte : La contraception est largement diffusŽe en France. Pourtant, le

nombre d!Interruptions Volontaires de Grossesse ne diminue pas au Þl des annŽes.

Objectifs : Cette Žtude a pour but d!Žtudier les connaissances, les moyens

d'informations des jeunes sur la contraception et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST).

MŽthode : les connaissances et les reprŽsentations ont ŽtŽ recherchŽ ˆ l'aide

de questionnaires distribuŽs lors du festival Solidays ˆ Paris en juin 2009 auprs de 260 jeunes de 15 ˆ 25 ans.

RŽsultats : Un tiers des festivaliers interrogŽs ne savait pas que seul le

prŽservatif protge des IST. Par ailleurs, les moyens de contraception les plus connus sont de loin la pilule et le prŽservatif. Pourtant, la moitiŽ de ceux utilisant la contraception orale a tendance ˆ l!oublier rŽgulirement. Les autres mŽthodes sont moins connues : l!implant et le dispositif intra-utŽrin (DIU) par un jeune sur deux, le patch, l!anneau et les spermicides par un tiers d!entre eux.

Conclusion : Cette Žtude a mis en Žvidence un manque de connaissances

Žvident sur les mŽthodes de protection mais aussi sur l!ensemble des moyens de contraception autres que la pilule et le prŽservatif. Pour les amŽliorer, il faudrait dŽvelopper l!action de l!Žducation nationale en rŽalisant trois sŽances d!Žducation ˆ la sexualitŽ. De plus, lors d!une prescription de contraception, les professionnels de santŽ devraient favoriser des mŽthodes dites Çlongue durŽeÈ comme le DIU qui semble tre une bonne alternative ˆ la pilule.

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