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Epidémiologie depuis le 20ème siècle

D. Diagnostic différentiel du scorbut:

3. Prévention du scorbut:

La prévention du scorbut consiste en une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes frais. Les recommandations actuelles du Comité pour la Santé préconisent une consommation d’au moins cinq fruits et légumes par jours correspondant à l’ingestion d’environ 150 à 200 mg de vitamine C[155,156]. Effectivement, comme nous avons pu le voir dans la partie « régulation de l’homéostasie de la vitamine C », lorsque la dose de vitamine C ingérée dépasse le seuil plasmatique de 70 µmol/L (correspondant à une absorption de 200 mg/j), l’excrétion urinaire et l’élimination fécale augmentent selon une courbe sigmoïdienne. Ainsi, une supplémentation supérieure à 200 mg par jour n’est pas recommandée même s’il n’existe pas de surdosage en vitamine C. Cependant lorsque la dose quotidienne de vitamine C ingérée est inférieure à 100 mg par jour, elle est quasiment intégralement réabsorbée par la membrane glomérulaire, démontrant ainsi l’utilité d’une quantité journalière située entre 100 et 200 mg par jour.

Il faut toutefois prendre des précautions chez les patients aux antécédents d’hémochromatose et de lithiase urinaire, au vue des fonctions biologiques de la vitamine C concernant l’absorption du fer et la formation d’oxalate, même s’il n’existe pas de contre-indication absolue à la prise de vitamine C.

Les apports en vitamine C peuvent être déterminés à partir de tables alimentaires retrouvées sur la table CIQUAL (Centre d’Information sur la Qualité des Aliments) provenant du site internet de l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement, et du travail.

Après quelques rappels historiques, il a été mis en évidence qu’entre le XVème et le XVIIIème siècle, le scorbut était une véritable épidémie redoutée par les marins. La perte des dents est le symbole fort de la maladie. Considérées comme les signes avant-coureurs du scorbut, les lésions bucco-dentaires n’étaient que le début de nombreux autres symptômes généraux. Les conséquences dramatiques du scorbut et le caractère universel de la maladie qui touchait les populations sans distinction d’âge ni de classe sociale, ont encouragé les chercheurs à trouver un remède.

Bien que de nos jours le scorbut soit considéré par la plupart comme étant une pathologie historique, nous avons pu, à travers cette thèse, montrer que la maladie n’a pas disparu. Elle touche des populations bien définies. On retrouve le scorbut chez les populations pauvres et isolées où l’alimentation n’est pas variée, mais aussi chez les personnes présentant des troubles du comportement alimentaires ou encore chez les patients atteints de troubles métaboliques. La maladie se manifeste par des lésions bucco-dentaires plus discrètes qu’autrefois et par des symptômes généraux non spécifiques, rendant son diagnostic difficile. De ce fait, le scorbut est souvent évoqué par le corps médical en dernière intention, après que toutes les autres hypothèses diagnostiques aient été éliminées une à une.

On peut également s’interroger, d’un point de vue éthique sur la perte de chance du patient. En effet, face à un tableau clinique inhabituel, le patient scorbutique subit de nombreux examens plus ou moins invasifs avant que le scorbut ne soit finalement évoqué. Alors qu’un simple dosage de la vitamine C peut éviter au malade des examens complémentaires inutiles.

Le scorbut semble être une maladie complexe, avec une altération des tissus en profondeur, essentiellement par atteinte du collagène. Il désorganise les grandes fonctions métaboliques et immunitaires de l’organisme. Cependant, nous avons pu constater, à travers cette thèse, que son traitement est très simple. En effet, une supplémentation en vitamine C par voie intraveineuse ou orale suffit à améliorer l’état du malade au bout de quelques jours.

Depuis les dix dernières années, des campagnes de prévention se sont succédées avec toujours le même but, promouvoir une alimentation saine, équilibrée et diversifiée. Ainsi, inciter les consommateurs à manger plus de fruits et de légumes contribue activement à lutter contre le scorbut étant donné qu’ils contiennent une grande quantité de vitamine C.

La carence sévère en vitamine C est une pathologie rare et grave, qui doit être évoquée devant l’association d’une impotence fonctionnelle et d’une hypertrophie gingivale chez un enfant dont les apports nutritionnels sont susceptibles d’être insuffisant. Elle est toujours d’actualité en 2019 dans les pays développés. Devenue une maladie méconnue, il est important de la prévenir par des conseils sur la diversification alimentaire. Il est également essentiel de connaître les signes précoces du scorbut infantile et de rechercher les déficits associés chez un nourrisson, plus particulièrement ceux ayant une alimentation lactée non adaptée.

La diversification alimentaire est indispensable à partir du quatrième mois de vie afin de pré- venir le scorbut et les autres pathologies carentielles, particulièrement la carence en fer, la plus fréquente dans le monde, même industrialisé. Elle est également importante afin de:

▪ Suivre la maturation neuromusculaire de la sphère oropharyngée et de la dentition avec possibilité de mastication.

▪ Favoriser l’éducation du goût et possiblement prévenir le risque d’obésité.

▪ Favoriser la socialisation de l’enfant.

Les cas de scorbut infantile sont rares si l'on songe au grand nombre d'enfants nourris au lait stérilisé. L'avitaminose n'est probablement pas la cause exclusive de cette affection et la question d’une composante multifactorielle ou génétique n’est pas à exclure.

Résumé

Titre: Le scorbut chez l’enfant : à propos d’un cas et revue de la littérature. Auteur: Laila ASKAOUI

Mots-clés: Scorbut, vitamine C, douleur osseuse, hypertrophie gingivale, purpura.

Le scorbut correspond à la maladie résultant d’une carence profonde et prolongée en vitamine C. chez l’enfant, les premiers signes cliniques se manifestent en général dans les premières années de vie, principalement en raison d’erreurs nutritionnelles. Les principaux symptômes ne sont pas spécifiques mais très évocateurs associant des signes généraux : (asthénie, amaigrissement), cutanés (pâleur, pétéchies ecchymoses), ostéo-articulaire (pseudo paralysies, douleurs osseuses, arthralgies) et une atteinte de la cavité buccale (hypertrophie gingivale, gingivorragies). Les signes biologiques ne sont pas spécifiques : anémie, hypo-albuminémie, hypocholestérolémie. Le diagnostic est confirmé par le dosage d'ascorbémie qui est basse. Le traitement est basé sur une supplémentation par vitamine C qui permet une amélioration clinique spectaculaire en quelques jours et la mise en place d’une alimentation équilibrée.

Dans ce travail, nous mettons le point sur cette pathologie rare en décrivant l’observation clinique d’un enfant âgé de 5 ans et demi qui était nourri exclusivement par du lait et des biscuits. Il ne recevait pas de supplémentation vitaminique, ou ferreuse orale. Le diagnostic de scorbut a été suspecté devant une douleur osseuse, une hypertrophie gingivale et un purpura. Il a été confirmé devant une ascorbémie effondrée et la réponse spectaculaire en 48 heures après la prise d'acide ascorbique.

Nous essayerons aussi de dégager les aspects cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques de cette pathologie qui reste d’actualité et qui peut toucher toutes les populations dont l’alimentation ne comprend pas de fruits et légumes frais.

Abstract

Title : Scurvy in children: about a case and review of the literature. Author : Laila ASKAOUI

Keyword: Scurvy, vitamin C, bone pain , gingival hypertrophy, purpura.

Scurvy corresponds to the disease resulting from a deep and prolonged deficiency of vitamin C. In children; the first clinical signs usually manifest themselves in the first years of life, mainly due to nutritional errors. The main symptoms are not specific but very suggestive combining general signs: (asthenia, weight loss), cutaneous (paleness, petechiae bruising), osteoarticular (pseudo paralysis, bone pain, arthralgia) and involvement of the oral cavity (gingival hypertrophy, gingivorragia). Biological signs are not specific: anemia, hypo-albuminemia, hypocholesterolemia. The diagnosis is confirmed by a low ascorbic acid dosage. The treatment is based on vitamin C supplementation that allows a spectacular clinical improvement in a few days and the establishment of a balanced diet.

In this work, we focus on this rare pathology by describing the clinical observation of a 5.5-year-old child who was fed exclusively on milk and biscuits. He was not receiving oral vitamin or ferrous supplementation. The diagnosis of scurvy was suspected in bone pain, gingival hypertrophy and purpura. It was confirmed in front of a collapsed ascorbemia and a spectacular response in 48 hours after taking ascorbic acid.

We will also try to identify the clinical, biological, radiological and therapeutic aspects of this pathologie, which remains current and can affect all populations whose diet does not include fresh fruits and vegetables.

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