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PARTIE I :

Chapitre 7 : Population actuelle et à l’horizon du projet - Investigation sur le

4. Les consommations journalières (

Ci = 13L/j/hbt, Cn= 18L/j/hbt, n = 36ans et i = 16ans.

On trouve 𝛕 = 𝟏, 𝟔𝟒%.

Ainsi on peut aisément évaluer le besoin spécifique à l’année 2023, 20231, et en 2036. Par exemple en 2023, on aura C2023 = C2016(1+ 1,64

100)7 = 13(1 + 0,0164)7 = 14,5678663. Soit une consommation en 2023 de 14,56L/j/hbt. De manière analogue, on obtient la consommation pour chacune des autres années.

Nous récapitulons les résultats dans le tableau ci-après

Tableau 8 : Les besoins spécifiques aux divers horizons

Horizon 2016 2023 2031 2036

Besoins spécifique en

l/j/hbt 13 14.56 16.59 18

Source : Joachim

4. Les consommations journalières (𝑪𝒋)

Consommation journalière ont été déterminées et récapitulées dans le tableau Elles sont déterminées par la formule:

𝝉 = 𝟏𝟎𝟎( √𝑪𝒏

𝑪𝒊

𝒏−𝒊 – 1)

𝑪𝒋 (𝒎𝟑/𝒉) = 𝑷𝒐𝒑 × 𝒃𝒔 𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎

Avec 𝑷𝒐𝒑 l’effectif de la population et 𝒃𝒔 le besoin spécifique en L/j/hbt.

Pour les besoins annexes (Ba), les pertes d’eau dans le réseau ont été estimées 5% pour les besoins économiques. Ainsi on obtient :

Nous définissons également les consommations journalières totales (𝑪𝒋𝒕) par formule :

Le tableau récapitule les données que nous venons d’énumérer. Le diagramme qui vient après le tableau en donne une illustration

Soient le tableau et le diagramme suivants :

Tableau 9 : détermination de la consommation journalière

Figure 7 : projection de la consommation journalière. Source : Joachim 5. L’estimation de la capacité du réservoir

Conformément à l’hypothèse de base pour l’AEV de Hounvi Atchago la capacité du réservoir est comprise entre 20,05 et 31,32m3.Nous retenons un réservoir de 40m3.Cette valeur est utilisée comme ordre de grandeur pour le calcul de la capacité utile du réservoir.

5.1. Coefficient de pointe horaire 𝐂𝐩𝐡

Il rend compte de la pointe de consommation au cours de la journée. La consommation journalière totale de la localité de Hounvi Atchago à l’horizon 2035 est de 5,481 𝑚3/ℎ. Ce coefficient est déterminé par la formule empirique :

Pour la présente étude, Q (m3/h) = 5,481 et on trouve par calcul, Cph = 2,56

Chapitre 8 : Dimensionnement des ouvrages et choix des équipements

1. Détermination du débit et de la durée journalière de pompage

A l’étape des études préliminaires, le débit de pompage auquel sera soumis le forage afin de couvrir la consommation journalière est estimé de la manière suivante:

En prenant la durée moyenne de pompage égale à 10h/j et celle maximale égale à 16h/j, on calcule le débit d’exploitation moyen et maximal suivant les horizons du projet par l’expression :

L’application de la formule donne pour chaque horizon, une valeur minimale et une valeur moyenne du débit d’exploitation respectivement pour la durée consommation journalière répartie sur 24h.Ce qui signifie que le forage devra être Commune

Capacité du réservoir

(m3)

Débit d’exploitation attendue en m 3/h

2016 2023 2031 2036

à même de fournir pendant la durée calculée l’équivalent de la consommation journalière.

Tableau 11 : détermination de la durée de pompage

Source : Joachim

Les durées moyennes de pompages ont été calculées en supposant 5% de perte dans le réseau.

En arrêt de consommation, le château d’eau pourra être rempli en moins de quatre heures de temps avec un débit de 12m3/h en pompage continu

3. Calcul de la capacité utile Cu du réservoir

Le débit de pompage n’est pas varié au cours des différentes heures de pompage. Il reste constant pendant que la consommation varie tout au long de la journée. Cela a pour conséquence le déficit aux heures de pointes (heures de forte consommation) et un excédent de production aux heures de faible consommation.

L’un des rôles essentiels du réservoir est de stocker ce surplus d’eau afin de combler le déficit causé par la forte consommation. La capacité utile s’obtient donc par la formule suivante :

Smax (surplus maximal) et Dmax (déficit maximal) sont respectivement les valeurs maximale et minimale obtenues en faisant la différence entre le volume

Désignation Débit de pompage

Durée de pompage par jour (heures)

2016 2023 2031 2036

cumulé d’eau pompée et le volume cumulé d’eau consommée suivant la grille horaire de pompage. Il résulte trois (03) périodes de consommation dans la journée à savoir :

 Les heures de faible consommation pendant lesquelles la consommation est quasi nulle ou inférieure à la normale.

 Les heures de consommation normale où la consommation est égale au besoin horaire exprimé par la population.

 Les heures de pointe où on observe une consommation atteignant 3fois le besoin horaire.

Vec : Volume d’eau consommée, Cc : coefficient de consommation Soit le tableau ci-après :

Tableau 12 : Grille journalière de pompage

Périodes

Source : Joachim

En considérant le tableau 9, on a : 𝑪𝒖 = 36.07 + 0 = 𝟑𝟔, 𝟎𝟕 𝒎𝟑. L’évolution de la consommation et du pompage au cours d’une journée est représentée ainsi que la courbe de détermination de la capacité du réservoir sont donnés par les figures suivantes :

Figure 8 : Courbes Consommation – pompage Source : Joachim

Figure 9 : Courbes de détermination de la capacité Source : Joachim

Nous retenons une capacité utile de 40 𝑚3, ceci dans l’avantage d’une extension du réseau pour alimenter les localités voisines. Soit Cu = 40 m3. Avec ce volume, la cuve sera de forme cylindrique. Ainsi, il nous revient de dimensionner la hauteur et le diamètre de la cuve. Prenons une hauteur utile (𝐡𝐮) de 3,60 m et déterminons le diamètre. On sait que le volume du cylindre est donné par la formule

On a donc 𝐷 = √4𝑉

𝜋ℎ. Notons que le volume V porte ici le nom de capacité utile (Cu). On trouve D = 3,78 m. On retient alors un diamètre de 4,00m pour la cuve du château d’eau. La revanche R qui est une caractéristique du château permet la stabilité de celui-ci.

Elle est calculée par la formule suivante : R = 40cm

4. Choix du forage à exploiter

L’estimation des besoins en eau de la population exige un débit d’exploitation de 13,15m3/h avec dix(10) heures de pompage par jour ou 8,22m3/h pour seize(16) heures de pompage par jour à l’horizon du projet en 2036(+20).

La recherche documentaire sur les forages recensés a permis de retenir le forage d’AZADJI dont les caractéristiques sont les suivantes

.Débit fin foration = 25 m3/h .Profondeur équipée = 319,11 m .Niveau statique = 59,65

Nous retenons 12m3/h pour une fonctionnalité de 16 heure de pompage 5. Conduites de refoulement

Le site abritant le forage s’est révélé comme étant le point le plus haut du réseau lors des études topographique. Le château d’eau restera donc au voisinage de ce forage. Nous retenons en guise de prévision sécuritaire une longueur totale de refoulement de vingt (20) mètre linéaires pour un débit de pompage de 12m3/h.

Nous retenons donc pour la conduite de refoulement les caractéristiques suivantes : PVC 110 PN 10 (conduite en PVC de diamètre 110 mm et de pression nominale 10 bar) avec une longueur totale de 20 m

D1théorique 86,66mm

Dmoyen 110mm

D2théorique 119,50

𝑫𝟏(𝒎) = 𝟏, 𝟓 × 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆𝟎.𝟓 (1) (Formule de BRESSE)

𝑫𝟐(𝒎) = 𝟎, 𝟖 × 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑𝒂𝒈𝒆1/3 (2) (Formule de BRESSE modifiée)

6. Conduites de distribution

6.1. Détermination des débits de dimensionnement des conduites 6.1.1. Détermination des débits

Les débits ont été déterminés par tronçons (nœud en nœud) grâce à une feuille de calcul Excel conçu à cet effet. Ils ont été obtenus par la formule suivante :

- q est le débit en m3/h à considérer pour un point d’eau

- Cs est la consommation spécifique à l’horizon du projet en 10-3 m3/h.

Ils sont obtenus à l’aide des formules :

Avec :

- 𝑩𝒔 le besoin spécifique en L/j/hbt à l’horizon du projet ;

- 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒉𝒃𝒕𝒔/𝑩𝑭 le nombre d’habitants par bonne fontaine ; Cph le coefficient de pointe horaire.

- N est le nombre de BF et BP à considérer pour le tronçon - Nt est le nombre total de BF et BP pour le réseau.

Voici consignés dans le tableau suivant les résultats obtenus 𝒒 = 𝑩𝒔 × 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒉𝒃𝒕𝒔/𝑩𝑭 × 𝑪𝒑𝒉

𝟐𝟒 × 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑪𝒔 = 𝑩𝒔. 𝑪𝒑𝒉

𝟐𝟒

𝑸𝒕 = 𝒎𝒂𝒙 {(𝒒 × 𝑵); (𝑵 × 𝑪𝒔 𝑵𝒕 )}

Tableau 13 : Débits minima par BF (Qmin/BF), Consommations spécifiques (CS), et débits spécifiques par tronçon (Qt)

Tronçon Longueur Nbre

N28-N30 110 2 0 2 1,92 0,96 1,92

En nous basant sur les diamètres théoriques, nous avons choisi les diamètres commerciaux correspondants et nous avons aussi déterminé les diamètres intérieurs par la formule suivante :

Avec :

Dint : Diamètre intérieur (mm) Dext : Diamètre extérieur (mm) Epai : Epaisseur (mm)

Tableau 14 : Dimensionnement des conduites par tronçon, choix des conduites

N6-N7 0,96 18,4263546 110 5,3 99,4

Chapitre 9 : Calcul des pertes de charges – Hauteur sous cuve

1. Calcul des pertes de charges linéaires unitaires (voir feuille Excel) Les pertes de charges sont dues aux frottements de l’eau contre les parois des conduites et les turbulences provoquées par ses effets. Pour les conduites de formes circulaires, elle se calcule par la formule de MANNING STRICKLER

𝑗: Pertes de charges linéaires unitaires en m/m

𝐾𝑠: Coefficient de MANNING STRICKLER 𝐷𝑖𝑛𝑡: Diamètre intérieur

𝑄𝑡: Débit du tronçon

2. Calcul de la perte de charge linéaire par tronçon (voir feuille Excel) Pour déterminer les pertes de charge linéaire par tronçon, on a recours à l’expression suivante :

𝑗: Perte de charges linéaires par tronçon en m 𝐿: Longueur du tronçon en m

3. Calcul des pertes de charge singulières (∆𝑯𝒔) (voir feuille Excel)

Les pertes de charge singulières résultent des modifications brusques de l’écoulement dans les pièces telles que :

 Changement de section :

 Changement de direction : coude, tés ;

 Instrument de mesure : compteur, venturi ;

 Appareils de contrôle : vanne, clapets Elles sont calculées par la formule suivante

∆𝐻𝑠: Pertes de charges singulières en (m) 𝑄𝑡: Débit du tronçon en (m)

𝑠: Section du tronçon en (m2)

𝐾𝑖: Coefficient dépendant de la singularité 𝑔: Intensité de la pesanteur en en (m/s2).

En général, les pertes de charges singulières sont prises égales à 10% des pertes de charges linéaires.

Ainsi le calcul des pertes de charges totales qui est l’ensemble des pertes de charges sur chaque tronçon, s’obtient en faisant le cumul des pertes de charge linéaire et singulière sur chaque tronçon. Elles ont pour expression :

Les données 𝑗, 𝐽, 𝐿, ∆𝐻𝑠 sont définies précédemment

∆𝐻: Perte de charge totale (m) ; lire les valeurs sur la feuille Excel 4. Hauteur sous cuve

Elle est obtenue par la formule écrite en haut de la page suivante :

∆𝑯 = 𝑱 + ∆𝑯𝒔 = 𝟏, 𝟏𝒋. 𝑳 = 𝟏, 𝟏𝑱

∆𝑯𝒔 = 𝑲𝒊 𝑸𝒕𝟐 𝟐. 𝒈. 𝒔𝟐

La côte minimale exploitable du réservoir est la valeur maximale des côtes minimales imposées qui quant à elles s’obtiennent en additionnant la

Côte TN aval, la pression de service (Pser) et le cumul des pertes de charge totales (Σ∆𝑯) par tronçon

𝑪ô𝒕𝒆 𝒎𝒊𝒏 𝒅’𝒆𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝟏𝟎𝟑, 𝟏𝟗𝟔𝐦. Lire la valeur sur la feuille Excel en annexe

𝑪ô𝒕𝒆 𝑻𝑵 𝒂𝒗𝒂𝒍 𝒅𝒖 𝒄𝒉â𝒕𝒆𝒂𝒖 = 𝟖𝟕. 𝟓𝟒𝒎. Ainsi 𝑯𝒔𝒄 = 15,656m.

Nous avons retenu une hauteur sous cuve égale à 16 mètres (Hsc =16m) soit une marge de sécurité de 0,344m qui permettra d’améliorer les pressions résiduelles aux différents nœuds du réseau et d’avantager une éventuelle extension du réseau.

 Les caractéristiques retenues pour le futur château d’eau sont les suivantes

Tableau 15 : Récapitulatif des caractéristiques du château d’eau

Source : Joachim

Forme Cu (m3) D(m) Hu (m)

revanche

(cm) Ht (m) Hsc (m)

Cylindrique 40 4 3,6 40 4 16

𝑯𝒔𝒄 = 𝑪ô𝒕𝒆 𝒎𝒊𝒏 𝒆𝒙𝒑. 𝒅𝒖 𝒓é𝒔𝒆𝒓𝒗𝒐𝒊𝒓 − 𝑪ô𝒕𝒆 𝑻𝑵 𝒂𝒗𝒂𝒍 𝒅𝒖 𝒄𝒉â𝒕𝒆𝒂𝒖

𝑪ô𝒕𝒆 𝒎𝒊𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔é𝒆 = 𝑪ô𝒕𝒆 𝑻𝑵 𝒂𝒗𝒂𝒍 + 𝑷𝒔𝒆𝒓 + 𝜮∆𝑯

Chapitre 10 : Choix des équipements – Pressions – Vitesses - Méthodes de réalisation des fouilles pour les canalisations

1. Choix des équipements 1.1. Pompe immergée

Deux valeurs nous permettent de déterminer le type et les caractéristiques de la pompe à choisir. Il s’agit du débit de pompage précédemment déterminé et de la Hauteur Manométrique Totale (HMT) de la pompe.

La HMT se détermine par la formule suivante :

Où :

Jref est la perte de charge totale (linéaire et singulière) sur la conduite de refoulement (en m) et est obtenue par l’expression :

Avec L la longueur de la conduite de refoulement et j la perte de charge unitaire en m/m obtenu par l’application de la formule de MANING STRICKLER

Hgéo est la hauteur géométrique qui représente la distance verticale entre la côte d’installation de la pompe et le sommet de la cuve.

𝑯𝒈é𝒐 = 𝑵𝑫𝒎𝒂𝒙 − 𝒄ô𝒕𝒆 𝑭𝑶 + 𝒄ô𝒕𝒆 𝑪𝑬 + 𝑯𝒔𝒄 + 𝑯𝒄

Avec :

NDmax le niveau dynamique maximal en m obtenu après un essai de pompage de longue durée.

Côte FO la côte en m du forage à exploiter. Elle est obtenue grâce aux données topographiques prises sur le terrain.

Côte CE la côte de l’emplacement du château d’eau qui a été également obtenue grâce aux données topographiques.

Hsc la hauteur sous cuve en m et Hc (appelée encore hauteur utile) la hauteur de la cuve en m déterminées plus haut.

On obtient par calcul :

Jref= 14.46 m. Côte FO = 87.54 m ; Côte CE = 87,54 m ; NDmax= 56m Hsc= 16 m ; Hu = 4m.

On obtient par calcul HMT=90,46 m (valeur théorique calculée) Nous retenons alors une HMT= 92 m pour la pompe.

1.2. Choix du type de pompe

Le débit de pompage est de 12 m3 et la Hauteur Manométrique Totale est égale à 92 m. Ces deux données nous ont permis de choisir la pompe qui sera immergée dans le forage.

A base du catalogue du constructeur GRUNDFOS (voir annexes), nous avons choisi la pompe SP 14A -18 et de P = 5,5 kW et un facteur de puissance cos𝝋 = 0,81.

1.3. Groupe électrogène

Il servira à alimenter la pompe en énergie électrique. Sa puissance se calcule à l’aide de la formule suivante :

L’application numérique de cette formule donne Pgroupe= 13,58 KVA (valeur théorique calculée). On retient donc Pgroupe= 17 KVA.

2. Pression de service (nous l’avons fixée à 5mCE)

La pression de service est la pression minimale qu’il faut pour le bon fonctionnement des installations.

La pression à laquelle l’eau est servie aux usagers aux points de livraison est donnée par la formule ci-dessous.

Les valeurs qu’elle doit respecter sont consignées dans le tableau des hypothèses de base

2.1. Pression en un point (voir feuille Excel en annexe) Elle est calculée par la formule

Les pressions des points calculées sont sur la feuille Excel en annexe

2.2. Détermination des vitesses dans les conduites (voir feuille Excel en annexe)

La vitesse d’écoulement de l’eau dans les conduites est l’une des caractéristiques cinématiques de l’eau. Elle est déterminée par la formule ci-dessous. Les valeurs à respecter par les vitesses d’écoulement de l’eau dans les conduites par tronçon sont dans le tableau des hypothèses de base

𝑉𝑡: Vitesse d’écoulement par tronçon de l’eau dans les conduites.

𝑄𝑡, 𝐷𝑖𝑛𝑡 sont des données précédemment définies.

Les vitesses par tronçon calculées sont sur la feuille Excel en annexe 3. Méthodes de réalisation des fouilles pour les canalisations

Les conduites se posent généralement en terre dans une fouille dont le fond a été réglé et nivelé conformément au profil en long définitif des conduites.

Les conduites seront enterrées afin d’éviter l’encombrement des voies de communication, et de prévenir leurs écrasements par des charges trop lourdes.

Cela permet aussi de les protéger contre l’ensoleillement, le réchauffement de l’eau et les variations de température.

La profondeur et largeur minimales des tranchées sont données par les expressions ci-dessous

Hmin : Profondeur minimale Dext : Diamètre extérieur

Lmin : Largeur minimale

Figure 10 : profil en travers d’une conduite enterrée Hmin ≥ 0,50 m + Dext

Lmin ≥ 0,40 m + Dext

Chapitre 11 : Présentation des résultats

Il s’agit de faire le point des travaux réalisés tout en tenant compte de l’objectif principal qui est de mettre à la disposition des populations de Hounvi Atchago de l’eau potable avec la conduite de refoulement et des conduites de distribution bien dimensionnées suivant les normes techniques en vigueurs.

Conduite de refoulement

La conduite de refoulement que nous avions calculée a pour diamètre de 103,05 mm, pour cela nous avions retenu un diamètre de 110 mm

Capacité de la cuve

Le château d’eau a une capacité utile de 36,07 m3 (valeur théoriquement calculée). Nous avions retenu un volume de 40 m3, en vue d’une éventuelle extension du réseau.

Conduites de distributions

A cet effet nous récapitulons les résultats dans le tableau suivant

Tableau 16 : Récapitulatif des conduites de distribution

Matière/Diamètre extérieur (mm)/PN/10Bar

Longueur linéaires des conduites (en mètre linéaire)

PVC 110 PN10 1340

PVC 90 PN10 5750

PVC 75 PN10 3300

PVC 63 PN10 1270

Pompe immergée choisie

Le débit de pompage est de 12 m3 et la Hauteur Manométrique Totale est égale à 92 m. Ces deux données nous ont permis de choisir la pompe qui sera immergée dans le forage.

A base du catalogue du constructeur GRUNDFOS (voir annexes), nous avions choisi la pompe SP 14A-18 avec une puissance P = 5,5KW et un facteur de puissance cos𝝋 = 0,81.

Groupe électrogène

Il servira à alimenter la pompe en énergie électrique. Sa puissance a une valeur de 13.58 KVA (valeur théorique calculée). On a retenu donc Pgroupe= 17 KVA.

Estimation du cout global du réseau

Il a été question ici d’estimer le coût global du réseau à partir des éléments le constituant et ceci sur la base d’un bordereau de prix unitaire préétablis. Les calculs effectués donnent pour les travaux de réalisation du réseau un prix prévisionnel hors taxes de 136342000 FCFA (voir annexe 5).

Chapitre 12 : Difficultés rencontrées et suggestions comme approches de solutions

1. Difficultés rencontrées

Au cours de notre stage, les difficultés auxquelles nous avions été confrontées sont multiples.

Entre autre, En voici quelques-unes

 La structure d’accueil n’a pas mis une connexion à la portée des stagiaires pour accélérer les recherches

 Le manque de précision dans certaines informations collectées

Pour la rédaction de ce document, les difficultés rencontrées ne sont pas les moindres.

 Absence de formation pour la rédaction efficiente d’un tel document

 L’indisponibilité de certains professeurs pour suivre régulièrement l’évolution de la rédaction du rapport de stage.

 L’annonce brusque de la date de dépôts des rapports de stage nous a un peu perturbés

2. Suggestion et approches de solutions Comme approches de solutions,

 Nous suggérons aux structures d’accueil de mettre à la disposition des stagiaires la connexion pour accélérer les recherches

 Nous souhaitons que l’EPAC prenne à cœur l’organisation des séances de formation pour la rédaction du rapport de stage, mémoire, etc. Et ceci en pleine année universitaire.

 Nous implorons la clémence des professeurs afin qu’ils se rendent plus disponibles pour se consacrer de manière efficace pour accompagner les étudiants en vue d’une soutenance réussie

 Nous aimerions que la date de dépôts des rapports de stages et mémoires soit donnée avant le déroulement des stages

 Aussi voudrions nous que la date des soutenances soit connue bien avant le déroulement des stages en vue d’une bonne préparation de la part des étudiants et aussi de leurs parents

CONCLUSION

En définitive, la présente étude faite à Hounvi Atchago dans la commune de Houéyogbé présente les études techniques de réalisation d’un système d’adduction d’eau villageoise. Elle avait pour objectifs

1. De dimensionner et de choisir les différents constituants de l’AEV

2. De déterminer les vitesses d’écoulement de l’eau dans les conduites et les pressions à laquelle l’eau sera livrée aux différents points de desserte.

Le stage pratique de fin de formation effectué à SOGEMHY nous a été très bénéfique car il nous a permis de nous imprégner des réalités du terrain.

L’étude technique d’AEV faite permettra une réalisation efficiente du système d’approvisionnement en eau potable qui comblera l’attente des populations. Toutes fois, nous prierons la localité de faire une gestion consciencieuse de l’infrastructure qui d’ici peu sera réalisée

Au vu de tout ce qui a été fait, les objectifs visés sont atteints, et ceci grâce au dynamisme de tous ceux qui ont contribué pour la réussite de cette œuvre.

PERSPECTIVE

Nous voudrions que les enseignants nous associent aux travaux pratiques qui s’effectuent sur le terrain et aussi pour des travaux de recherche.

Enfin, nous sommes disponibles et ouverts à tout enseignant qui nous juge utile et capable de travailler avec lui tout en continuant nos études universitaires.

BIBLIOGRAPHIES

 INSAE (2002). Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitation, (RGPH3)

 Professeur François de Paule CODO (2014). Cours d’hydraulique urbaine

 Professeur François de Paule CODO (2014). Cours d’hydraulique villageoise

 Dr. Ing. Tonalémi E. S. WANKPO (2013). Cours d’hydraulique générale

 Rapport de stage de fin de formation en Sciences et techniques de l’Eau pour l’obtention de la Licence Professionnelle de Smith KOTCHONI (2014)

 Rapport de stage de fin de formation en Sciences et techniques de l’Eau pour l’obtention de la Licence Professionnelle de Douglass MITCHOZOUNON (2015)

 L’intégrale pour les T.E.E.O au B.T.S - BENIN, du professeur Okri Pascal TOSSOU

 Projet de fin d’études En vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de Conception, Conception et dimensionnement d’un réseau en alimentation en eau potable et d’évacuation des eaux usées dans la nouvelle ville de DIAMNIADIO de Pape Mamadou DIOUF et Oumar DIOUF

Table des matières

Dédicace ... i

REMERCIEMENT ... ii

Avant-propos ... v

RESUME ... vi

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ... vii

LISTE DES TABLEAUX ... xi

LISTE DES FIGURES ... xii

SOMMAIRE ... xiii

INTRODUCTION ... 1

OBJECTIF GLOBAL DU PROJET ... 3

PARTIE I : ... 4

PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU MILIEU D’ETUDE ... 4

Chapitre1 : Présentation de la structure d’accueil ... 5

1. Bref aperçu de la structure d’accueil ... 5

2. Domaine d’Interventions ... 5

3. Référence Administratives... 5

4. Localisation Géographique ... 6

5. Organigramme ... 7

Chapitre 2 : Présentation du milieu d’étude ... 9

1. Le milieu physique ... 10

1.6. Le réseau hydrographique ... 11

2. Organisation de l’habitat et démographie ... 12

3. Traits sociaux et culturels ... 13

4. Cadre administratif ... 14

4.1. Evolution de l’administration ... 14

4.2. Service technique, administratifs et partenaire ... 14

5. Diagnostic de l’Approvisionnement en Eau Potable ... 15

5.1. Situation actuelle de l’AEP de la commune ... 15

5.1.1. La zone desservie par le réseau SONEB ... 15

5.1.1. La zone desservie par le réseau SONEB ... 15