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Préparation/Organisation du travail

Dans le document Rapport Projet de Fin d Études (PFE) (Page 30-36)

En réalisant un chantier, nous cherchons à améliorer sans cesse cinq critères fondamentaux qui sont :

- La sécurité, la santé et l’environnement - Les coûts

- Les ressources nécessaires - Les délais

- La qualité

L’amélioration est le résultat de l’investissement de l’entreprise (personnel, formation, méthodes, matériel) et de sa mise en œuvre (réflexion, savoir-faire, organisation).

Pour assurer cette optimisation, MASE a consacré un chapitre sur le thème « préparation/et l’organisation » qui est articulé autour de cinq thèmes, que nous allons développer :

- La préparation du travail ou de la tâche - L’organisation d’intervention

- Les méthodes

- La participation aux analyses des risques - La gestion documentaire

3.3.1 La préparation 3.3.1.1 Demande de Mase

Pour une bonne préparation, il est nécessaire de nommer un responsable de planning et d’établir un planning des travaux demandés en accord avec le délai négocié. Il est également capital de prévoir un dispositif de gestion des demandes urgentes, et des travaux non prévus.

Pour obtenir un résultat satisfaisant, l’entreprise doit mettre en place les moyens et les compétences nécessaires à la réalisation des activités planifiées et prévoir un dispositif de gestion des demandes urgentes, et des travaux non prévus afin d’assurer la communication, la coordination et de s’assurer de la protection des intervenants. Elle doit mettre en place une structure et des moyens pour permettre le suivi, la mise à jour et le retour des informations SSE.

3.3.1.2 Solutions en place ou apportées

En ce qui concerne cette partie, les principaux points sont déjà mis en place bien avant la demande de certification. L’entreprise possède un planning de charge sur lequel est indiqué le montant total des chantiers à réaliser, mais également la période de réalisation pour connaître le taux d’activité/d’occupation. Ce planning est utile au bureau d’étude pour juger sur les futurs entrés de chantier, mais trop grossier pour les conducteurs travaux.

C’est pour cette raison, que chaque conducteur travaux réalise son planning de la semaine en indiquant l’équipe, le chantier concerné et la durée du chantier. Exemple d’un tel planning en annexe en page 97. Les plannings hebdomadaires sont faits par les conducteurs travaux et sont vus chaque semaine par le chef de secteur pour validation.

Pour les imprévus, qui peuvent provenir de différentes origines. Tout d’abord les travaux supplémentaires demandés par la maîtrise d’ouvrage, dans ce cas le conducteur de travaux s’arrange en fonction de son planning à intercaler le temps nécessaire à la réalisation des tâches demandées. Une autre origine que nous pouvons donner est l’intempérie. La pose de l’étanchéité est incompatible avec la pluie, les compagnons sont donc arrêtés. Ces arrêts ne sont pas pris en compte dans la durée du chantier. Conscient de ce problème, les conducteurs décalent le planning en fonction des jours de retard. Le planning étant fait hebdomadairement, il est assez simple de remanier les imprévus. Naturellement, ils ne doivent pas compromettre les chantiers futurs dans les délais.

Pour les demandes urgentes, on y englobe les petits travaux (petites surfaces) ainsi que le Service Après Vente. Le SAV consiste à intervenir en urgence sur les sites pour des dégâts ou assurer la maintenance si le client a souscrit un tel contrat. Ce secteur est connu sous le nom de SOPRASSISTANCE.

3.3.2 Organisation de l’intervention 3.3.2.1 Demande de Mase

Concernant la structure, la certification MASE demande d’établir un organigramme hiérarchique incluant la liste des personnes ayant autorité, compétences et moyens pour la mise en place des mesures de prévention. De plus, les compagnons permanents et d’appoints doivent être identifiés clairement sur chantier, par un badge, un logo,... Ces dispositions permettent de reconnaître rapidement les personnes présentes sur le site, de connaitre les interlocuteurs responsables et donc le taux d’encadrement. Il est également demandé de mettre à disposition pour son personnel des locaux et commodités prévus par la réglementation sur les conditions de travail.

La gestion des modifications est aussi prise en compte dans la démarche MASE. Toute modification intervenant dans l’exécution d’une tâche peut entraîner indirectement des impacts sur la santé, la sécurité et l’environnement. Il est donc nécessaire de réévaluer le risque et de mettre en place les mesures de prévention adéquates.

L’entreprise doit également transmettre en temps utile toutes informations auprès du personnel intervenant sur le chantier. Ces informations sont :

- La description du poste à réaliser - La planification

- L’organisation générale

- Les mesures de prévention prises à partir de l’analyse des risques.

- Les mesures de protection collectives et individuelles - ...

Elle doit veiller à ce que les informations soient bien transmises et comprises par le personnel.

L’entreprise intervenante doit fournir au personnel les vêtements, les EPI (Équipement de Protection Individuelle), ainsi que le matériel nécessaire/outillage en bon état et adapté à la tâche à réaliser.

3.3.2.2 Solutions en place ou apportées

Hormis les responsables de la vérification du matériel et des harnais, l’organigramme de l’agence ne spécifie pas les personnes autorisées à signer les documents servant à mettre en place des mesures de prévention. Ces personnes autorisées et habilitées son référencées sur un autre document que j’ai créé. Ainsi, les droits de chacun sont clairement identifiés. (voir annexe en page 86)

Nos compagnons sont équipés de bleues de travail avec le logo de la société Soprema. Tout le matériel de sécurité (ÉPI) est fourni gracieusement par l’agence travaux. Ils sont renouvelés de manière constante ou sur demande des compagnons auprès des conducteurs travaux.

Dans la majorité des chantiers réalisés, nous trouvons des locaux adaptés aux besoins des compagnons (salle à manger, toilettes...). La question est plus délicate pour les courtes interventions de quelques jours, où nous constatons un manquement de bungalows.

La transmission d’information concernant la sécurité en général sur chantier est notée dans le PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé). Nous disposons en plus de ce document, une feuille nommée « Feuille de travail », voir annexe en page 99, sur laquelle le conducteur travaux note l’accès au lieu de travail, le nom du responsable équipe, les tâches à réaliser... Cette feuille est une annexe au PPSPS, et est signée comme celui-ci par les équipes intervenantes.

3.3.3 Matériel — Équipements 3.3.3.1 Demande de Mase

Le matériel mis à disposition des compagnons, aussi bien outillages qu’engins, doit être géré professionnellement, c’est à dire :

- Vérification du bon état technique

- Vérification du bon été de fonctionnement

- Traçabilité des contrôles techniques et vérifications

- Documentation technique (certificat de conformité, livret d’utilisation...) - Respect de la règlementation

- ...

L’ensemble des appareils et engins doit être suivi et ces vérifications doivent faire l’objet d’un enregistrement.

3.3.3.2 Solutions en place ou apportées

Nous devons distinguer plusieurs catégories. Tout d’abord le matériel d’équipements d’une camionnette, c'est-à-dire appareils électroportatifs, chalumeaux, élingues, harnais...

Chaque année au mois de décembre, l’Agence organise le même jour que le repas de Noel, la vérification du matériel dans les camionnettes. Toutes les camionnettes sont rapatriées à l’Agence pour un contrôle annuel du matériel.

Les appareils électroportatifs sont majoritairement des appareils de la marque HILTI. Ils sont contrôlés et suivis par le constructeur. Lors d’une défaillance, l’appareil est renvoyé et un appareil de prêt est mis à disposition pour l’équipe.

De même pour les échelles avec la société Distel.

Les harnais sont contrôlés par des personnes habilitées. Le suivi est noté dans un registre.

La documentation technique était totalement absente. Les notices d’utilisation dans les coffrets des appareils n’existaient plus. J’ai donc recherché sur les registres toutes les machines utilisées couramment. À l’aide d’internet et des sites des constructeurs, j’ai créé un classeur où l’on retrouve toutes les notices et certificats de conformité. Ce classeur est disponible sur simple demande chez le responsable du magasin.

3.3.4 Analyse des risques et mesures de prévention 3.3.4.1 Demande de Mase

Toutes entreprises utilisatrices et intervenantes doivent établir l’analyse des risques et les mesures de protection associées. Cela signifie que chaque entreprise intervenante participe aux réunions, échanges et aux visites préalables. Ces rencontres souvent permettent de :

- Faire un état des risques

- Identifier et analyser les risques

- Définir les informations à communiquer aux salariés et aux sous-traitants - ...

3.3.4.2 Solutions en place ou apportées

Le document référençant toutes ces informations est le PPSPS (Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé). Ce document est établi par le conducteur travaux à l’aide du PGC (Plan Général de Coordination) transmis par le SPS. Dans le cas échéant, en absence d’un SPS sur le chantier, le PPSPS est remplacé par un plan de prévention.

Pour être conforme à l’exigence de MASE, j’ai du réaliser un plan de prévention pour l’entreprise de nettoyage intervenante dans nos locaux. Ce plan liste les risques liés à son intervention au sein de l’entreprise en activité.

Le protocole de sécurité chargement/déchargement était également absent à l’agence. J’ai repris un modèle communiqué par le siège que j’ai complété par un plan de circulation au sein du site Soprema. Ce protocole est demandé depuis le 26 avril 1996 par un arrêté. Il permet de lister tous les risques ainsi que les points importants du site, tels que le sens de circulation, l’interdiction de fumer sur site, le lieu exact du chargement/déchargement... Ce protocole a été envoyé à tous les fournisseurs et transporteurs habituels.

3.3.5 Maîtrise des sous-traitants : 3.3.5.1 Demande de Mase

Chaque entreprise intervenante ayant recours à la sous-traitance doit informer l’entreprise utilisatrice. Le client doit être averti que la réalisation de la tâche sera faite par une entreprise extérieure.

L’entreprise intervenante doit informer l’entreprise sous-traitante des exigences SSE du site d’intervention, mais également celle du référentiel MASE. La prise en compte des exigences SSE doit être vérifiée.

L’entreprise doit également évaluer les sous-traitants, mais également les fournisseurs en y intégrant les aspects SSE.

3.3.5.2 Solutions en place ou apportées

À chaque chantier sous-traité, le client est informé. En effet, lors de l’établissement du contrat de sous-traitance, l’administration de l’agence envoie systématiquement une lettre d’information à la maitrise d’ouvrage.

La direction de l’Agence a exprimé, dans la politique, une volonté d’exiger le même niveau que notre entreprise en matière de Santé, Sécurité et Environnement. Pour se faire, il était nécessaire de prévenir l’ensemble de nos fournisseurs et sous-traitants de notre démarche MASE. Cette information permet également de diffuser notre engagement en matière de SSE.

Pour cela, nous leur avons transmis une lettre explicative avec la politique de l’agence.

3.3.6 Documentation générale 3.3.6.1 Demande de Mase

La certification MASE demande à ce que l’ensemble des documents SSE soit identifié, validé, daté. Ces documents sont :

- Le manuel SSE

- La politique, les objectifs

- Les fonctions et responsabilités SSE - Le document unique

- ...

Tous ces enregistrements doivent être archivés.

3.3.6.2 Solutions en place ou apportées

J’ai toujours pris soin de veiller à ce que l’ensemble de ces documents soit daté et signé par le directeur ou le directeur adjoint de l’agence. Les objectifs SSE, ainsi que les indicateurs n’existaient pas auparavant, j’ai donc mis en place les indicateurs et nous avons fixé les objectifs avec le directeur d’agence pour l’année 2011.

Il n’existait aucun document regroupant les fonctions et responsabilités SSE. J’ai donc créé un organigramme HSE (Hygiène Santé Environnement) reprenant ces informations pour l’Agence. Ce document est mis en annexe de ce rapport en page 101.

3.4 Les contrôles

Dans le document Rapport Projet de Fin d Études (PFE) (Page 30-36)

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