Le pourcentage et la fréquence du jeu ouvert ou fermé

Ce tableau incluant la fréquence et le pourcentage des jeux ouverts ou fermés dans les quatre classes

(le jeu ouvert représente 66% et se répète 31 fois, alors que le jeu fermé représente 34%, et se répète 16 fois).

Dans les 4 classes, nous remarquons que le jeu ouvert domine contrairement au jeu fermé. En effet, le jeu qui une fonction développant des capacités et des compétences des élèves en liaison avec les stratégies qu’ils mettent en place, domine par rapport au jeu fonctionnant sans stratégies.

Tableau 5 La fréquence du jeu ouvert ou fermé

Ce tableau incluant la fréquence des jeux fermés ou ouverts dans chaque classe

Dans la classe d’école 1 : le jeu ouvert se répète 3 fois, alors que le jeu fermé se répète 5 fois. JFO 31 66,0 66,0 66,0 16 34,0 34,0 100,0 47 100,0 100,0 ,00 1,00 Total Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage v alide

Pourcentage cumulé

Tableau croisé CLASSE * JFO Ef f ect if 3 5 8 14 5 19 4 3 7 10 3 13 31 16 47 1,00 2,00 3,00 4,00 CLASSE Total ,00 1,00 JFO Total

Nous observons que dans la classe d’école 1, le jeu fonctionnant sans stratégies domine contrairement au jeu stratégique. En effet, il existe un lien entre ce que l’enseignante (1) a fait dans sa classe et ce qu’elle a déclaré : « Il faut proposer plus de jeux fonctionnant sans stratégies qui sont plus simples pour conduire vers une habitude et une connaissance de ce jeu.» Et elle a affirmé que les élèves n’ont pas de préférence entre les deux types de jeux (fermé ou ouvert).

Dans la classe d’école 2, 3, 4 : le jeu stratégique domine contrairement au jeu fonctionnant sans stratégies. À partir de l’analyse des réponses des enseignantes, nous constatons que, malgré les certitudes de l’enseignante (2) estimant le jeu fonctionnant sans stratégies plus facile que le jeu stratégique parce que, d’après elle, le premier compte sur la chance et le hasard alors que le deuxième exige de mettre en œuvre des stratégies, elle a finalement reconnu que: « Les enfants préfèrent le jeu stratégique parce qu’ils ont toujours plein d’idées, ils les ont faits à leur manière. » Nous avons observé que le jeu stratégique domine dans sa classe. Cela signifie que cette enseignante va privilégier le choix des élèves, jugeant secondaire la facilité du jeu fonctionnant sans stratégies (selon son opinion). Remarquons que, bien que le jeu stratégique soit considéré comme le plus difficile, si l’envie de jouer à ce jeu prime chez les élèves, elle va les aider à surmonter les difficultés liées à l’utilisation de stratégies variées pour gagner et à maîtriser des connaissances mathématiques pour pouvoir jouer, au lieu de compter sur la chance.

Quant aux enseignantes des écoles 3 et 4, elles posent comme principe que les élèves n’ont pas de préférence entre les deux types de jeux et estiment que l'apparente facilité du jeu dépend en fait de la compétence et des connaissances préalables des élèves. C’est pourquoi elles imposent le jeu stratégique plutôt que le jeu fonctionnant sans stratégies.

4.2. Le pourcentage et la fréquence du jeu collectif ou individuel Tableau 6 Le pourcentage du jeu collectif ou individuel

INCO 34 72,3 72,3 72,3 13 27,7 27,7 100,0 47 100,0 100,0 ,00 1,00 Total Valide

Fréquence Pour cent

Pourcentage v alide

Pourcentage cumulé

Dans les 4 écoles, le jeu collectif domine par rapport au jeu individuel. Tableau 7 La fréquence du jeu collectif ou individuel

Ce tableau incluant la fréquence des jeux collectifs ou individuels dans chaque classe

Dans la classe d’école 1 : le jeu collectif se répète 7fois, alors que le jeu individuel se répète1 fois.

Dans les classes des écoles 1, 2, 3, 4, nous remarquons que le jeu collectif qui remplit la fonction de socialisation domine par rapport au jeu individuel qui remplit la fonction d’individualité. En effet, le jeu dans les quatre écoles incite les élèves à jouer collectivement et à respecter des règles communes mais chaque élève recherche lui- même une solution pour résoudre le problème proposé, en comptant sur ses connaissances et sur sa compréhension de la règle du jeu pour jouer, en assumant lui- même la responsabilité de gagner ou de perdre.

Les résultats de nos questions montrent un décalage entre ce que les enseignantes des classes d’écoles 1, 2 et 4 déclarent et ce qu’elles pratiquent réellement en classe. Malgré leurs déclarations sur leur préférence pour le jeu individuel, dans leurs pratiques, ces enseignantes recourent plus au jeu collectif qui remplit la fonction de socialisation, qu'au jeu individuel. En effet, les enseignantes des classes d’écoles 1, 2 proposent des jeux collectifs pour motiver davantage les enfants notamment les passifs qui sont nombreux (ils sont 5 dans la classe n°1, 5 dans la classe n°2), pour assurer les interactions entre les autres élèves, pour lancer un défi à plusieurs (le débat, l’activité, le conflit, le travail de groupe, etc), pour les amener à s'intéresser davantage à l'apprentissage. Alors que l’enseignante de la classe d’école 4 utilise plus les jeux collectifs qui lui permettent, malgré le nombre élevé d’enfants qui peut être gênant pour elle, de vérifier si les enfants ont correctement exécuté la consigne et d’observer et de mémoriser les stratégies de chacun.

Cela peut être constaté à partir du traitement des questions, complété par les résultats de nos observations (Tableau croisé CLASSE* INCO) ci-dessus. En ce qui

Tableau croisé CLASSE * I NCO Ef f ect if 7 1 8 12 7 19 6 1 7 9 4 13 34 13 47 1,00 2,00 3,00 4,00 CLASSE Total ,00 1,00 INCO Total

concerne l’enseignante de la classe d’école 3, elle a manifesté sa préférence pour le jeu collectif qui remplit la fonction de socialisation. En effet, sur le terrain, nous remarquons un lien entre ce qu’elle déclare et ce qu’elle fait réellement dans sa classe. Les élèves sont trop nombreux c’est pourquoi elle préfère organiser des groupes en atelier, notamment pour les jeux mathématiques, parce qu’elle est gênée pour les faire travailler individuellement.

4.3. Le pourcentage et la fréquence du jeu dont le but est fixé ou