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3. Potentialités minières 1. Ressources minières
Plusieurs programmes d'exploration ont été réalisés et ont abouti à l'identification de certaines ressources principales dont l'or, le fer et le phosphate. L'existence de ces ressources fait du Bénin un pays sus-ceptible d'attirer les investisseurs étrangers.
a) L'Or
De vastes zones aurifères marquées par des indices et des gise-ments d'une part, et des environnegise-ments géologiques et structuraux fa-vorables à la minéralisation aurifère d'autre part, ont été identifiées dans l'Atacora. Au nombre de ces gisements, il convient de citer :
- Le gisement filonien de Perma
Il est constitué de 26 filons de quartz répartis sur une superficie de 2 km2. La réserve prouvée est de 800 Kg d'or filonien avec une teneur moyenne de 9 grammes par tonne (9g/t).
- Les gisements alluvionnaires
Ils sont localisés dans les vallées des rivières de Perma, Sina-Issiré et Sarga.
La réserve d'or alluvionnaire disponible à Perma s'élève à 400 kg avec une teneur de 1 g/m3 environ. Celle en or métal de la rivière Sina-Issiré s'élève à 1 tonne environ avec des teneurs allant de quelques grains à 1,2g/m3.
La zone métallique aurifère de l'Atacora a été morcelée en dix-huit (18) périmètres miniers dont douze (12) déjà octroyés à des compa-gnies minières.
Dans la région de l'Alibori, huit (8) périmètres miniers sont délimi-tés pour la recherche de l'or. Les recherches se poursuivent au regard de
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- Le volet culturel
Il comprend de nombreux musées historiques et ethnographiques, des palais royaux qui organisent des cérémonies folkloriques de valeur artistique et touristique très appréciée.
Le Bénin est le seul pays d'Afrique où existent des villages lacus-tres. Le plus réputé de ces villages est Ganvié dans l'extrême sud du pays avec plus de 15.000 habitants qui ont su organiser leur existence sur l'eau en vivant dans des habitats construits sur pilotis.
Il existe également des temples sacrés.
- Le Volet safari-tourisme
On note ici les parcs nationaux de la Pendjari (275.000 hectares) et du W (570.000 hectares). Ces parcs sont flanqués de zones cynégéti-ques et abritent une faune riche et variée composée d'éléphants, de buf-fles, d'antilopes, d'hippopotames, de crocodiles, d'oiseaux ainsi qu'une flore variée.
- Le Volet tourisme de découverte
Le pays dispose de nombreux sites et attraits touristiques tels que : - les plages de sables fins à l'ombre des cocotiers ;
- les cordons littoraux, les lagunes et les lacs ; - les chutes et les cascades ;
- les villages lacustres sur pilotis ;
- les sources thermales dont la plus importante est Possotomè.
Tous ces atouts touristiques offrent au Bénin de réelles opportuni-tés d'investissement qui découlent des nécessiopportuni-tés de :
- valorisation des sites touristiques ;
- réalisation d'infrastructures d'hébergement (hôtels, campements, etc.) et d'aménagements touristiques (villages de vacances, centres de loisirs, etc.)
- réalisation d'infrastructures diverses telles que des centres d'acti-vités artisanales de forte attraction.
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MASSE : 17,5 millions de tonnes
ARLAN : 1, 575 millions de tonnes (pour la fabrication de la chaux) BAKPODJI : 15 millions de tonnes et 33 millions de tonnes de calcaire gréseux apte pour le ballastage.
b) Le Marbre
Plusieurs régions du Bénin recèlent de gisements de marbre qui méritent d'être mis en valeur.
Il s'agit notamment du gisement de :
- Idadjo : Il est situé à 360 Km au Nord de Cotonou. Il est formé de roches calcarodolomitiques largement cristallines, d'une teinte gris-bleu-tée et susceptibles d'un beau poli. Sa réserve est évaluée à 6 millions de tonnes.
- Motéwo : Il est situé dans la région d'Alafia à 300 Km environ au Nord de Cotonou. C'est une formation lenticulaire dont les réserves n'ont pas encore été évaluées.
- Atomè-Lonkly : La réserve d'une vingtaine d'indices de marbre dolomitique relevés a été évaluée à 6.500 000 m3.
- Lanta : A 15 Km à l'Ouest d'Abomey, 75.000 Km3 de marbre gris en lentilles dans des migmatites ont été mis en évidence.
c) Les argiles
Des gisements d'argiles ont été identifiés dans le bassin sédimen-taire côtier. On peut citer les gisements de :
-Gbédji-Kotovi : 5 millions de tonnes ; - Massi : 1,5 millions de tonnes ; - Zogbodomè : 10 millions de tonnes.
Par ailleurs, Djrègbé, Sakété et la zone bordière du fleuve Ouémé ont
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nombreux indices identifiés dans l'Atacora. Les perspectives sont assez prometteuses.
b) Le Fer
Dans la région de Karimama, il y a le gisement de fer de Loumbou-Loumbou avec des réserves de 266 millions de tonnes contenant 46 à 52 % de fer et 13 à 15 % de silice.
A Madékali, dans la région de kandi, un gisement de fer existe avec des réserves de l'ordre de 240 millions de tonnes contenant 46 à 52 % de fer et 13 à 15 % de silice.
c) Les phosphates
Le gisement de phosphate de la zone de Mékrou au Nord-Ouest du Bénin est estimé à 5,5 millions de tonnes avec une teneur moyenne de 25,2 % d'oxyde de phosphate (P2O5). Ce minerai de phosphate est très utile en agriculture.
3. 2. Matériaux de construction et combustibles fossiles - Les matériaux de construction
Le sous-sol béninois est très riche en matériaux de construction dont le calcaire, le marbre, l'argile, la terre de barre, le sable, les gra-viers et les pierres ornementales.
a) Le calcaire
Les importants gisements de calcaire évalués à 122.5 millions de tonnes utilisables pour la cimenterie, ceux du calcaire gréseux aptes pour le ballastage estimés à 33 millions de tonnes et ceux utilisables pour la chaux évalués à 1,575 millions sont localisés à :
ONIGBOLO : 90 millions de tonnes de réserve
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Le Bénin dispose énormément de pierres ornementales qui sont des roches qui, sciées et polies, présentent un beau poli et peuvent être utili-sées pour le revêtement des sols et murs. Il y a :
- les granites de Dassa, de Gobada, de Fita, de Parakou ; - les syéno-monzonites de la région de Bétérou ;
- les jaspes et serpentinites du Buem ;
- les granulites et charnockites de Pototoumana-Kompagorou ; - les granulites de Dérouvarou ;
- le Complexe éruptif alcalin de la Pako.
Les combustibles fossiles : la tourbe
Des travaux de cartographie géologique et de prospection minière de reconnaissance dans le bassin sédimentaire côtier avaient signalé la présence de niveaux tourbeux en profondeur.
Suite aux différents travaux de recherche, de zones de tourbe ont été identifiées :
- entre Cotonou et Hêviè dans le département de l'Atlantique ;
- dans la vallée marécageuse de Kpomanou s'ouvrant sur le lac Toho ; - dans le marécage de Kpakpatan situé dans le Nord de Lokossa dans le département du Mono ;
- dans les dépressions marécageuses d'Avrankou, de Dogla Lago à Dangbo ;
- dans le bas-fond situé entre Sèmè carrefour et Djrègbé dans l'Ouémé.
Les résultats des analyses d'échantillons effectuées ont révélé deux groupes de tourbes :
- les tourbes riches en éléments minéraux mais très acides ;
- les tourbes moyennement riches en éléments minéraux mais riches
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révélé des gisements d'argiles dont les réserves ne sont pas encore éva-luées. Ils servent dans la fabrication de briques et tuiles en terre cuite.
d) La terre de barre
Elle existe sur les plateaux du bassin sédimentaire côtier notam-ment sur ceux au Sud de la dépression de la Lama. Elle sert dans la fabrication de briques et tuiles en terre cuite.
e) Le Kaolin
D'importantes réserves de kaolin ont été découvertes et peuvent être exploitées pour diverses applications : poteries, céramiques, sani-taires, carreaux, production de ciment blanc.
Les réserves ont été évaluées à 1 milliard de m3 de kaolin pollué par les oxydes de fer à Kétou et à 1 million de m3 de kaolin blanc à Adakpamè.
f) Le sable
La plus importante réserve de sable au Bénin est constituée par le cordon littoral marin. Mais d'autres gisements de sables hors du littoral ont été découverts.
Ils sont situés dans le secteur de Sô-Ava, dans l'Ouémé, sur le pla-teau d'Allada et aux environs de Parakou.
Il existe du sable de verrerie dans la région de Sèmè (1.200.000 tonnes) et dans la région de Houéyogbé (700.000 tonnes) avec une te-neur en silice de 98 %.
g) Le gravier
Les gisements de graviers existent au Mono dans la région de Sê avec une réserve de 13.081.000 Km3 et à Lokossa, au Nord de Sê.
h) Les pierres ornementales
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- pétrole brut : 5.250 millions de barils ; - Condensât : 200 millions de barils ; - Gaz : 91 milliards de m3.
Toutes ces informations donnent de bonnes perspectives dans le domaine des hydrocarbures pour la production du gaz butane, la raffine-rie de pétrole, la production des dérivés de pétrole et la production de matières plastiques.
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en acides.
Les recherches méritent d'être poursuivies en vue de l'estimation des réserves des zones tourbières identifiées.
Par ailleurs, il existe de nombreux indices de minéralisation et de substances utiles nécessitant des travaux de détail pour leur connais-sance approfondie. On peut citer notamment :
- les diamants microscopiques dans les alluvions de Magou et Kiatiko dans l'Atacora ;
- le rutile (minerai de titane) de Birni, Péhunco, Tchaourou, Savè et Kétou ;
- le Nickel du Sud-Tobré (région de Péhunco) ;
- les métaux du groupe de l'étain (étain, niobium, tantale, tungstène, etc.) identifiés dans les régions de Dunkassa-kalalé et de Sinendé ; - le gypse de Pobè et de Bopa-Bakpodji.
3. 3. Les hydrocarbures
Le bassin sédimentaire côtier recèle des gisements d'hydrocarbu-res. Les travaux d'exploration effectués sur le bassin ont permis de mettre en évidence des structures géologiques susceptibles de contenir des hy-drocarbures.
Des structures favorables ont été localisées et un découpage adé-quat du bassin côtier a été fait. Ainsi, le bassin entier a été divisé en six blocs (quatre blocs offshore 1, 2, 3, 4 et deux blocs onshore A, B)
Les réserves des hydrocarbures estimées au niveau de ces diffé-rents blocs atteignent 7 milliards de barils d'huile réparties sur trois sites : Avrankou, Sèmè-Kpodji et Allada. Ces réserves se présentent comme suit :
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