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6. PREMIERE ANALYSE : RENCONTRES AVEC 13 PARENTS

6.1. Le portrait des 13 familles

Comme nous l’indiquions dans le chapitre précédent, nous abordons l’analyse par le portrait des 13 familles, afin de créer chez le lecteur une image la plus représentative possible de chaque famille. Dans cette première phase de condensation, nous nous concentrons sur le parcours scolaire des enfants et des transitions qu’ils ont effectués.

La famille Un : A la recherche de l’école de la tolérance

Composition

La famille Un est composée de trois personnes : les deux parents et leur fille de 18 ans, qui a suivi toute sa scolarité dans l’Établissement du Monde, en section anglophone. La famille un habite un petit chalet situé dans une commune de la périphérie genevoise.

Professions

Le père est fribourgeois d’origine, né à Genève. C’est un artisan, sculpteur sur pierre de profession. La mère est libano-palestinienne, établie à Genève depuis l’adolescence. Elle est enseignante dans le système public, en division élémentaire.

Parcours scolaires parentaux

Mme Un provient d’un milieu international, elle est née en Egypte, où elle a passé ses sept premières années. Elle est d’abord scolarisée dans une école privée américaine.

Puis, la famille doit brusquement quitter l’Egypte suite à des troubles politiques. La famille Un se retrouve alors à Genève où le père a trouvé un emploi dans une multinationale américaine. Durant quelques années la famille voyage et déménage abondamment, au gré des assignations du père : ils quittent la Suisse pour la Belgique francophone, reviennent brièvement ici, repartent aux Etats-Unis, pour finalement s’établir définitivement à Genève. L’éducation des enfants oscille entre système public et privé, et est donné soit en français, soit en anglais, selon les pays de résidence. Les parents de Mme Un décident alors de mettre leurs deux filles en privé, suite à un problème de non-reconnaissance de diplôme dans le système public rencontré par la sœur de Mme Un. Mme Un passe le baccalauréat international à dans

l’Établissement du Monde, Établissement dont elle gardera un excellent souvenir.

Puis elle obtient une licence en Lettres (histoire de l’art, Egyptologie et archéologie) à l’Université de Genève. Elle débute sa carrière professionnelle dans l’enseignement secondaire, elle travaille ensuite dans l’humanitaire, puis opte pour le milieu artistique, avant de se consacrer finalement à l’éducation.

Transition ou absence de transition

Ce portrait est atypique dans le sens où il n’y pas eu de transition dans le parcours scolaire de l’enfant, qui a vécu toute sa scolarité dans l’enseignement privé.

Cependant, nous estimons que le témoignage de Mme Un s’insère néanmoins dans notre recherche car elle est enseignante en primaire dans l’enseignement public. Mme Un a donc une bonne connaissance des deux entités éducatives.

La préférence de l’enseignement privé, par rapport à l’enseignement public, a été motivée par la recherche d’un Établissement offrant un enseignement bilingue français-anglais, mais aussi un contexte international, où les échanges pluriculturels et plurilingues sont valorisés. 1-2 : « Et, c’était donc vraiment un choix par rapport au bilinguisme d’abord, (…) on s’est dit que c’était quand même une chance de pouvoir lui offrir le bilinguisme et qu’elle soit immergée dans cette ambiance ». 1-8 « ce brassage culturel et ethnique n’est que bénéfique, qu’un plus finalement dans la situation scolaire ».

Le parcours et le vécu de Mme Un ont fortement influencé sur le choix de la scolarisation de sa fille, non seulement Mme Un gardait un excellent souvenir du temps qu’elle a elle-même passé au sein de l’Établissement où est actuellement scolarisé sa fille, mais elle tenait également à lui offrir la stabilité scolaire donc elle a manqué durant sa jeunesse. 1-12 : « Elle a plus suivi ma filière que la filière du papa » et 1-16 : « j’ai voulu lui donner une continuité dans sa scolarité, en pensant lui donner plus de sécurité » (…) « elle a eu la stabilité scolaire que je n’ai pas eue moi ».

Mme avoue détenir le rôle décisionnel quant aux choix éducatifs de la famille. 1-12 :

« Mais, je dois reconnaître que c’est moi qui ai pris le poste de responsable de l’éducation, c’est moi qui faisais les devoirs, qui aidais, qui montrais, qui parlais

avec, pour une bonne raison, il ne parle pas du tout anglais ». M. Un, soutient cependant les décisions de son épouse, même s’il a quelques regrets à ce propos et reconnaît que les choix éducatifs l’ont éloigné de sa fille. 1-12 : « Mais aujourd’hui, rétrospectivement, il trouve qu’il a été un peu largué, qu’il a été mis de côté parce que non anglophone. Je crois qu’il n’avait pas prévu cela. Il n’a pas pu suivre la scolarité de sa fille et ça l’a un peu miné quand même » (…) « Sa fille lui échappe un peu et quelque part, sa fille l’a doublé…ce qui est terrible aussi ».

Vision de l’éducation

Mme Un, qui est trilingue, tenait particulièrement à transmettre à son enfant une éducation bilingue français-anglais. Le bilinguisme est selon elle, un atout non négligeable à l’époque actuelle. 1-20 : « Maîtriser plusieurs langues est pour moi comme posséder un trousseau de clefs, un trousseau de clefs qui ouvre bien des portes et des opportunités dans le monde ».

La dimension sociale semble très importante pour Mme Un, qui prône la tolérance et l’ouverture d’esprit. Elle adopte toutefois une position ambiguë sur ce point : d’un côté, elle apprécie la diversité culturelle du contexte international, mais de l’autre côté, Mme Un critique le manque de diversité socio-économique, ainsi que les divisions et ségrégations liées à l’origine sociale présentes dans les écoles privées, majoritairement fréquentées par l’élite. 1-2« Le fait de ne pas la voir côtoyer M. Tout-le-monde nous dérangeait » (…) « …il n’y a pas de gens pauvres et démunis, ça c’est sûr. Et c’est ça qui nous dérange encore maintenant, de nous dire que notre fille n’a côtoyé que des gens aisés, sinon très aisés ». 1-10 : « Oui, je pourrais citer deux ou trois exemples de ça, des moments où elle a eu honte de nous comme quand son père l’amène en voiture parce qu’elle est en retard, bon il faut préciser que comme il est sculpteur sur pierre, il a une camionnette et un bleu de travail, enfin bref, elle lui demande de s’arrêter 500 mètres avant l’entrée, pour qu’on ne la voit pas avec lui ».

Sa fille semble partager l’avis de Mme Un et dit avoir souffert de ségrégations. 1-10 :

« elle me dira qu’elle n’a qu’une envie, c’est de partir de cette école. Que le milieu de classe privilégié, de tranche sociale aisée lui pèse » et « elle en a souffert, surtout en tant qu’enfant ne venant pas d’une classe sociale privilégiée »,

Mme Un trouve néanmoins un avantage à la fréquentation d’un tel milieu social et émet l’hypothèse que cette sélection sociale élitiste prévient peut-être les « mauvaises fréquentations » et « les écueils » de l’adolescence plus fréquents, selon elle, dans le système public, notamment au niveau du secondaire I (cycle d’orientation).

La famille Un privilégie le bien-être et l’épanouissement de sa fille, et ne lui impose pas de restrictions de choix quant à son futur métier, qui sera sans doute dans le domaine artistique. Madame Un tenait cependant à ce qu’elle acquiert une bonne maîtrise des langues, avec notamment le bilinguisme, et c’est principalement pour cette raison que la famille Un a privilégié une éducation dans le système privé.

Toutefois, la famille Un a bénéficié du support financier des parents de Mme Un, sans lequel ce choix n’aurait pas été possible. 1-2 : « ça a été un don que mon père et ma mère voulaient faire pour l’éduction de ma fille ».

Forces et faiblesses des différentes offres éducatives

L’école que recherche Madame Un est une école créative, ouverte sur le monde, qui valorise la diversité culturelle, son acceptation et la tolérance. Elle reproche à l’école publique sa fermeture, son manque de communication avec l’extérieur, même si elle admet que peu à peu des efforts sont entrepris pour aller dans ce sens. Elle trouve dommage que la diversité culturelle n’y soit pas assez valorisée. 1-8 : (Madame Un parlant de la diversité culturelle) « cela n’est pas vraiment considéré comme une richesse, mais plutôt en terme de déficit avec lequel on doit essayer de composer ».

Au niveau des contenus disciplinaires de l’école publique, Mme Un regrette la préférence de l’Allemand par rapport à l’Anglais, qui devrait absolument être enseigné dès le plus jeune âge, à la place de la langue de Goethe. Cette décision politique est, selon elle, une bonne illustration du manque d’ouverture envers le monde. Au niveau secondaire, elle trouve le curriculum du collège trop chargé et ne conçoit pas que l’on impose inutilement aux étudiants des matières peu en rapport avec leur orientations, comme par exemple que l’on insiste avec la chimie, la physique et les maths pour quelqu’un qui se destine à une carrière littéraire. Elle admet cependant que l’éducation genevoise est de bonne qualité.

Madame Un considère le soutien familial comme un facteur essentiel de réussite scolaire, que ce soit dans le privé ou le public, elle pense que les parents dont les enfants sont scolarisés dans le système privé ont, dans l’ensemble, plus tendances à être des parents concernés, même si ce n’est toujours le cas.

Les attentes et critères de jugement des parents

Bien que dans ce cas, il n’y ait pas eu de transition, nous avons fait le choix de considérer cette situation comme une transition du public au privé, choix motivé par le fait que la Mme Un soit enseignante dans le public et qu’elle ait, à ce titre, opté directement pour le privé en toute connaissance de cause.

Les critères de jugement qui ont déterminé ce choix sont : - un enseignement bilingue français-anglais

Madame Un, elle-même trilingue, ne pouvait concevoir une éducation de qualité sans la maîtrise parfaite de deux langues (le français et l’anglais), clés d’accès absolument nécessaires dans le monde actuel, mais également au sein de sa famille divisée géographiquement et linguistiquement entre le monde francophone et anglophone.

- une valorisation des diversités culturelles

En raison de son mélange, l’interculturalisme est une valeur fondamentale de la famille Un, qui croit fermement au partage des différentes cultures et à la tolérance.

- spécialisation des programmes

Mme Un considère inutile de donner une base trop générale, qui surcharge les programmes au niveau du secondaire avec disciplines qui ne serviront sans doute jamais à l’avenir (allemand ou disciplines scientifiques dans son cas). A cela, elle préfère donc une plus grande spécialisation et une concentration sur les matières sélectionnées, offertes dans l’Établissement privé que sa fille fréquente.

- plus de participation des parents

Toujours dans une perspective d’échange et de découverte de l’Autre, la participation des parents, avec leur richesse culturelle favorise l’ouverture.

- un environnement socioculturel favorisé en prévention du passage difficile en secondaire I

Les parents Un regrettent que leur fille ne fréquente que des enfants appartenant à des milieux favorisés, ou très favorisés, milieux dont leur fille ne fait pas partie, cependant ils pensent que ces fréquentations ont aidé leur enfant à traverser l’adolescence relativement indemne.

- l’influence de son propre vécu et le rattachement au connu

Dans ce cas de figure, l’influence du vécu scolaire maternel est indéniable : la mère a elle-même fréquenté l’Établissement privé où sa fille a effectué toute sa scolarité, Établissement qu’elle a d’ailleurs énormément apprécié en tant qu’élève.

La famille Deux : Du préjugé scolaire à l’intégration, une découverte progressive

Composition

La famille Deux est composée de six membres, les parents et quatre enfants. Elle habite en Suisse depuis une douzaine d’années, et depuis deux ans dans un village de la périphérie genevoise (type d’habitation non précisé). La famille Deux vivait précédemment en ville, dans un quartier de classe moyenne. M. et Mme Deux ont trois garçons scolarisés de 10, 6 et 4 ans et une fille de bientôt deux ans, non scolarisée.

Professions

Le père est français, d’origine libanaise, il est arrivé en France voisine en fin d’adolescence. Il est aujourd’hui directeur de sa propre société, une société de courtage. La mère est française et mère au foyer.

Parcours scolaires parentaux

Mme Deux est française, originaire d’une petite ville bourguignonne, elle se consacre à l’éducation de ses quatre enfants. Mme Deux a effectué toute sa scolarité en France, dans le système public en primaire, puis au niveau du collège elle a passé une année en tant qu’interne dans un Établissement privé religieux. Elle conserve un mauvais souvenir de cette année d’internat et a mal vécu le changement d’Établissement. Elle retourne ensuite dans le public, mais comme elle était en avance il est alors décidé du redoublement de sa 4ème année. Mme Deux vit très mal ce redoublement, perd toute motivation et cesse alors de travailler, ce qui la conduit à redoubler aussi sa 3ème. Ses

parents la renvoient à nouveau une année dans le privé afin de « lui resserrer la vis », selon son expression, puis finalement elle retourne dans le public de la seconde jusqu’au bac (bac A1). Une fois le bac en poche, elle entreprend des études à l’école hôtelière de Gryon, en Suisse, sous l’influence de son mari, qu’elle rencontre très tôt.

M. Deux est né en Egypte, puis a été au Liban où il effectue toute sa scolarité, oscillant entre public et privé. Sa famille quitte le Liban lorsque la guerre éclate et s’installe alors à Ferney-Voltaire, en France voisine. M. Deux aurait dû y passer le bac dans le public, mais n’a pas estimé nécessaire de s’y présenter. M. Deux suit un parcours assez hétéroclite composé de diverses formations et stages avant d’être engagé dans une société de courtage dont il deviendra directeur et finira par reprendre.

Transitions ou absence de transitions

L’aîné des enfants de la famille Deux, a commencé sa scolarité à 3 ans : il a passé une année dans l’Établissement des 5 Sens, sa mère le sentant prêt pour débuter l’expérience scolaire, puis une année en 1E à l’école des Ruelles, avant de rejoindre l’Établissement de France. Le second a également passé une année dans le système public, mais à l’école des Carrefours avant d’intégrer l’Établissement de France. Le troisième enfant est actuellement en 1E à l’école publique du village où ils habitent maintenant (école des Marais). Il devrait normalement aussi intégrer le même Établissement l’année prochaine, car cet Établissement ne prend les enfants qu’à partir de 5 ans.

Cependant, comme M. et Mme Deux apprécient cette dernière école villageoise, ils s’interrogent et envisagent la possibilité de poursuivre l’éducation du troisième et de la petite quatrième dans le système public, ce qui leur permettrait d’économiser sur les frais d’écolage. 2-8 : « Ce qui pourrait me motiver à ne pas l’envoyer, c’est le prix….

enfin, je veux dire de ne pas payer l’écolage, parce que l’écolage, ça coûte…si vous voulez économiser…mais, est-ce que ça vaut la peine d’économiser là-dessus, est-ce que ça vaut la peine de payer ? On ne sait pas ».

L’aîné termine cette année le cycle primaire, il était initialement prévu qu’il poursuive le cours de ses études dans un collège de France voisine, mais en apprenant que son fils était destiné au cycle de la Florence, et que celui- ci jouit d’une excellente

réputation, la famille Deux a finalement décidé qu’il irait au cycle d’orientation et poursuivrait un cursus suisse.

Vision de l’éducation

Mme Deux fait preuve d’une connaissance limitée du système éducatif suisse, par contre, elle accorde beaucoup d’attention aux réputations des divers Établissements.

2-26 : « on était en Suisse depuis quelques années, mais voilà, moi les écoles… je ne connaissais pas, c’était mon 1er enfant. On nous disait beaucoup de mal sur la primaire suisse, enfin beaucoup de mal, il ne faut pas exagérer, mais c’était des propos un peu dénigrants, enfin pas très bon ». Elle tient compte et est influencée par les conseils sur l’éducation émis par son entourage (voisines, amies, etc.) 2-26 : « une voisine qui avait un enfant du même âge que moi, qui était dans la même école que P.(son fils) d’ailleurs, la communale suisse, m’a dit : mais, moi j’envoie mon fils à l’Établissement de France, c’est super l’Établissement de France et patati, patata…donc, de fil en aiguille, c’est comme ça que j’ai été aiguillée sur l’Établissement de France», puis à propos du choix d’ orientation de son aîné 2-42 : « Pour moi le cycle, c’était banni ! Parce que le cycle a déjà mauvaise réputation » (…)

« j’ai posé la question de savoir quel cycle était pour nous et là elle m’a dit « La Florence ». Bon, après j’en parle à plusieurs amies et c’est unanime : la Florence c’est LE seul, ou un des seuls cycles qui est valable. Donc, ça a fait clic dans ma tête et je me suis dit pourquoi je vais l’envoyer en France ? Donc là, il ira à la Florence.

Donc, du coup, ça a changé dans ma tête, maintenant il va en Suisse et il va passer la matu ».

Etant donné son manque d’information, elle tente de se rattacher au connu, ou à son vécu, c’est-à-dire au système français, qui selon elle, jouit d’une bonne réputation. 2-26 : « C’était … pour me retrouver moi dans quelque chose que je connaissais ».

On sent par ailleurs Mme deux très attachée à son identité française et elle reconnaît que celle-ci influence son mode de pensée. 2-28 : « maintenant j’aurais été suisse, je ne sais pas…j’aurais peut-être pensé différemment ».

M. Deux, paraît opposé à l’enseignement privé, qui impose aux enfants une certaine pression de réussite. Il est en faveur au système public, sauf si celui-ci s’avère être

vraiment inefficace. Il semble donc que ce soit plutôt Mme Deux qui décide des choix éducatif familiaux, en consultation avec son mari cependant.

Mme Deux est également contre le système privé. Paradoxalement, elle ne considère pas vraiment l’Établissement de France comme une école privée. 2-40 : « C’est en fait, dans son concept, une école publique. C’est comme si je les envoyais à l’école publique, mais comme ce n’est pas le programme suisse, elle devient privée et ils doivent payer la location des murs, de la cantine, etc. C’est le vrai système public, mais public français ».

La question du choix de l’éducation est une notion relativement nouvelle pour Mme Deux. Mme Deux considère la variété de l’offre scolaire genevoise comme une complication : à cause de cela les parents se tracassent au sujet de l’enseignement qu’ils désirent pour leurs enfants et s’inquiètent de savoir ou non s’ils ont fait le bon choix. 2-36 : « C’est une chance quelque part, c’est une chance tout en étant aussi un piège !? » et 2-28 : « C’est un problème à Genève parce qu’on a le choix, finalement ! Voyez, c’est bête de dire cela, parce que c’est toujours plus facile d’avoir le choix, que de ne pas l’avoir, mais finalement ce choix nous met la pression : qu’est-ce qui sera le mieux pour nos enfants ? Et là, tout d’un coup on cherche à faire les intelligents et à se dire qu’est-ce qui va être bien, qu’est-ce qui ne va pas être bien ? ».

Selon elle, en France, si cette question existe, mais elle ne concerne toutefois que les grandes villes, le choix étant quasi-inexistant en province, comme dans la région d’où elle est originaire, où il n’y a pas pléthore d’Établissements éducatifs.

Selon elle, en France, si cette question existe, mais elle ne concerne toutefois que les grandes villes, le choix étant quasi-inexistant en province, comme dans la région d’où elle est originaire, où il n’y a pas pléthore d’Établissements éducatifs.