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3   Les résultats obtenus 40

3.2   Analyse quantitative : les productions d’élèves 42

3.2.2   Le plan de la classe 46

3.2.2.1 Grilles  d’analyses  

 

Grille n°2 – Analyse des productions sur l’exercice de la représentation du plan de la classe

Domaine Explorer le monde : se repérer dans l’espace

Compétence Représenter son environnement proche à l’aide de repères : la classe Consigne Colle les étiquettes sur le plan au bon endroit, comme c’est dans la

classe.

Critère de réussite Coller au moins 80% des étiquettes au bon endroit

Classe Alpha (classe expérimentale)

Pour cette séance, nous comptabilisons 16 productions.

Élèves Nombre d’élèves Pourcentage par

rapport au total de la classe

Ayant bien placé toutes les étiquettes 8 50%

Ayant bien placé entre 80 et 90% des étiquettes

4 25%

Ayant bien placé entre 50 et 80% des étiquettes

2 12,5%

Ayant bien placé entre 20 et 50% des étiquettes

1 6,25%

Ayant bien placé moins de 20% des étiquettes

1 6,25%

Classe Béta (classe témoin)

Pour cette séance, nous comptabilisons 21 productions.

Élèves Nombre d’élèves Pourcentage par

rapport au total de la classe

Ayant bien placé toutes les étiquettes 9 Environ 43%

Ayant bien placé entre 80 et 90% des étiquettes

6 Environ 28,6%

Ayant bien placé entre 50 et 80% des étiquettes

4 Environ 19%

Ayant bien placé entre 20 et 50% des étiquettes

2 Environ 9%

Ayant bien placé moins de 20% des étiquettes

0 0%

Dont on considère l’exercice comme acquis 15 Environ 71,6%

 

Classe Gamma (classe témoin)

Pour cette séance, nous comptabilisons 24 productions.

 

Élèves Nombre d’élèves Pourcentage par

rapport au total de la classe

Ayant bien placé toutes les étiquettes 2 Environ 8%

Ayant bien placé entre 80 et 90% des étiquettes

0 0%

Ayant bien placé entre 50 et 80% des étiquettes

19 Environ 79%

Ayant bien placé entre 20 et 50% des étiquettes

2 Environ 8%

Ayant bien placé moins de 20% des étiquettes

1 Environ 4%

Dont on considère l’exercice comme acquis 2 Environ 8%

 

3.2.2.2 Analyse  

 

Cette deuxième étude testée au sein des trois classes traite de la réalisation du plan de la classe. L’objectif de cette séance était de passer de la représentation en trois dimensions à la représentation en deux dimensions. Pour la classe expérimentale ALPHA nous avions deux absents au sein de cette séance contre un absent pour la classe BETA et trois absents pour la classe GAMMA.

Cette séance traitait de la réalisation du plan de la classe, la première partie de la séance consistait à découvrir la représentation du plan de la classe à travers une maquette, de façon collective. Ensuite, l’exercice consistait à réaliser seul un plan de la classe, sur un format papier et en deux dimensions. Les élèves de la classe expérimentale ayant déjà manipulés le plan et donc la représentation de l’espace en deux dimensions auparavant, ce qui ne fut pas le cas des deux classes témoins. Pour cela, les élèves disposaient d’un plan vierge au format A4 sur lequel des repères étaient établis : les portes et fenêtres de la classe. Ceci semblait indispensable pour permettre aux élèves d’orienter leur feuille. Ensuite, ils disposaient d’étiquettes avec les différents éléments de la classe qu’ils devaient coller.

À travers cet exercice nous avions émis l’hypothèse de départ suivante (hypothèse 3) : Verbaliser ses représentations mentales d’un espace à l’aide d’un plan ou d’une maquette pour aller vers un apprentissage.

Il nous semblait en effet que la verbalisation des élèves face à l’espace qui les entoure ainsi que la description des différents types d’espaces allait leur permettre de mieux conscientiser leur espace. Ceci tout comme l’utilisation des marqueurs spatiaux. Ceci permettrait alors aux élèves d’être confrontés au deuxième attendu de l’école maternelle concernant l’espace : se représenter l’espace.

L’apprentissage ici serait donc la transcription du plan de la classe, cela confirmerait en effet que la représentation mentale de cet espace familier est correcte.

Là aussi, les résultats obtenus semblent valider notre hypothèse de départ. Il semble en effet que les élèves de la classe ALPHA ont été guidés vers un nouvel apprentissage grâce à la répétition d’exercice de ce type. En effet, ces derniers ont

dû à de nombreuses reprises (maquette de la ville…) se représenter l’espace à l’aide

de leurs images mentales.

75% des élèves de la classe ALPHA ont réussi l’exercice contre environ 71,6% de la classe BETA et environ 8% au sein de la classe GAMMA. La moitié des élèves de la classe ALPHA a bien classé toutes les étiquettes contre environ 43% chez la classe BETA et environ 8% pour la classe GAMMA. Par contre, le nombre d’élèves n’ayant pas du tout réussi l’exercice et ayant placé moins de 20% d’étiquettes est semblable dans les trois classes, un élève pour les classes ALPHA et GAMMA et aucun pour la classe BETA.

La classe ALPHA a obtenu 75% de réussite, ce qui est plutôt satisfaisant et nous pouvons donc maintenir notre hypothèse en disant que la verbalisation de la représentation mentale d’un espace à l’aide d’un plan va guider les élèves vers un apprentissage.

Seulement, si les résultats de la classe GAMMA ne semblent pas satisfaisants, ceci n’est pas le cas pour la classe BETA qui relève près de 72% de réussite. Ce pourcentage est quasiment identique à celui de la classe témoin. Tentons de comprendre pourquoi. Dans un premier temps, nous pourrions penser que les prérequis des élèves de la classe expérimentale ne leur ont pas été bénéfiques puisque l’une des classes témoins a également réussi l’exercice. Cependant, cela ne fut pas le cas de l’autre classe témoin et là encore les prérequis sont les mêmes pour leur année de grande section. Regardons donc du côté des conditions de réalisation de l’exercice. Les conditions demeurent les mêmes pour les élèves cependant comme nous pouvons le percevoir dans les différentes productions types d’élèves ayant réussi l’exercice (annexe 35, 36 et 37), les classes demeurent différentes et les difficultés ne sont alors pas les mêmes. En effet, les conditions ne sont pas optimales et ne peuvent l’être car les trois classes ne disposent pas des mêmes meubles, des mêmes coins, des mêmes espaces. C’est ainsi que la classe GAMMA se trouve bien plus complexe à représenter que la classe BETA puisque les élèves ne disposaient ici que de 4 étiquettes.

Cependant, les ouvertures étant plus nombreuses pour la classe BETA, ceci ajoutait une difficulté supplémentaire pour les élèves quant à la représentation au sein de l’espace feuille.

Les conditions pour ce type d’exercice ne peuvent alors être totalement optimales car les élèves ne détiennent pas le même espace classe. Cependant, il s’agit d’un même espace familier, connu des élèves et dont la représentation en trois dimensions a été faite au préalable.