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VI) Discussion

4- Perspectives sur le devenir des protéagineux

A l’échelle de la Bretagne, chaque année la région importe 4,63 millions de tonnes de soja par an pour nourrir les animaux d’élevage, soit 50% des importations françaises de soja. Cette quantité représente 3 millions d’hectares de terres (Shepman, 2013). En remplaçant le soja par du pois protéagineux, avec un rendement moyen de 25 qx/ha, il faudrait 4,8 millions d’hectares. La Bretagne ne pourra pas être autonome en protéines. Cependant, des essais sont menés par la CRAB sur du soja en pur ou en association afin de développer ces cultures en Bretagne. De plus, des essais sur l’ortie en AB vont également débuter. L’ortie est en effet plus riche que le soja avec 40% de protéines.

Conclusion

Cette étude autour du lupin et du pois protéagineux montre que les associations avec des céréales sont avantageuses sur de nombreux points. Elles permettent de réduire la pression d’adventices. Leur effet tuteur face à la verse et au moment de la récolte est non négligeable. Enfin, même si la diminution de la pression des maladies n’a pas été observée, un effet barrière face aux ravageurs tels que les oiseaux a pu être considéré. Grâce aux céréales associées, les objectifs du projet PROGRAILIVE semblent être atteints. En revanche, une analyse économique montre que le bilan est meilleur lorsque l’agriculteur vend du blé et achète du tourteau de soja, plutôt que de cultiver du pois et acheter moins de soja. Selon les cours du blé, du protéagineux, du tourteau de soja en AC ou en AB, il est plus ou moins rentable de développer cette espèce. Les analyses de MAT permettront d’évaluer quelles associations sont les plus intéressantes en termes de qualité. Les rendements ont quant à eux montré que l’avoine est une céréale en tout point de vue intéressante lorsqu’elle est associée avec du pois d’hiver ou de printemps. Il apparaît plus difficile de tirer des conclusions pour le lupin d’hiver et de printemps, les rendements n’ayant pas été obtenus. Cependant, des préconisations sont possibles. Il est essentiel d’avoir une parcelle très propre, le lupin étant très peu couvrant. De nombreux facteurs, tels que les conditions pédoclimatiques, la réserve utile, les reliquats,

23 l’intensité de la verse, le développement des bioagresseurs, sont changeants d’un site à l’autre, ce qui rend les rendements variables pour une même espèce. Enfin, la féverole, traitée par Coralline Houise présente des résultats intéressants, notamment lorsque celle-ci est associée à du triticale à 30% et du seigle à 30%. Au vu des bons rendements autour de 60 qx/ha, le bilan économique est positif.

Les résultats semblent encourageants pour cette saison culturale 2016-2017 avec pour objectif de développer ces cultures dans le but d’une alimentation 100% biologique pour les élevages en AB en 2018. Cependant, les protéagineux connus pour leurs avantages agronomiques et leurs qualités nutritionnelles restent peu développés, avec pour cause un bilan économique mitigé et une forte sensibilité aux aléas climatiques. L’ortie et le soja sont de nouvelles pistes intéressantes afin de développer davantage l’autonomie protéique, qui seront développées par la CRAB pour la saison culturale 2017-2018.

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26

Annexes

Annexe I

:

Inventaire des productions de LAG en France

27 Annexe II

:

Chiffres-clés de l’agriculture bretonne

28 Annexe III

:

Les stades de développement du pois

29 Annexe IV

:

Les stades de développement du lupin

30 Annexe V

:

Composition centésimale des graines de protéagineux en % de la matière sèche

(Schneider/Huyghe, 2015) (source : INRA-AFZ)

31 Annexe VI

:

Analyse de sols des différents sites pour les essais en blocs

(Réalisation personnelle)

Kerguéhennec Quéven Trévarez

Analyse physique Argile 17,32% 14,88% 22,63% Limons 47,30% 33,29% 58,16% Sables 35,37% 51,82% 19,21% Analyse chimique Indice de battance (Ib > 2 : sols très battant, Ib<1,4 : sols non battants)

(Pasquier, 2016) 1 0,43 1,12 pH 6,6 5,8 5,7 CEC MO 3,72% 7,70% 4,53% CEC

(CEC<9 petite, 9<CEC<12 moyenne, 12<CEC<15 assez

élevée, 15<CEC<25 élevée) (LANO, s. d.) 11,05 (moyenne) 17,8 (élevée) 14,1 (assez élevée)

32 Annexe VII

:

Triangle des textures des sols

33 Annexe VIII

:

Vue aérienne des essais blocs sur la station expérimentale de Kerguéhennec

(Bignan)

34 Annexe IX

:

Vue aérienne des essais blocs de Quéven

35 Annexe X

:

Vue aérienne des essais blocs de Trévarez (Saint-Goazec)

36 Annexe XI

:

Dispositif en bloc mis en place à Quéven et Trévarez pour le lupin de printemps

37 Annexe XII

:

Dispositif en bloc mis en place à Kerguéhennec pour le lupin de printemps

38 Annexe XIII

:

Dispositif en bloc mis en place à Kerguéhennec, Quéven et Trévarez pour le

pois d’hiver

39 Annexe XIV

:

Dispositif en bloc mis en place à Kerguéhennec, Quéven et Trévarez pour le

pois de printemps

(Réalisation personnelle)

NB : Le bloc 1 et le bloc 2 auraient dû être identiques afin de pouvoir comparer visuellement un bloc traité avec le bloc 1 non traité.

40 Annexe XV : Dispositif en bande à Fouesnant

(AC) pour le lupin d’hiver

41 Annexe XVI

:

Protocoles pour les suivis et notations des essais pour le pois et le lupin

42 Annexe XVII

:

Protocole de notations maladies

(CRAB, 2015)

Protocole de notation des maladies

Ce protocole concerne les notations maladies réalisées sur les essais menés dans

le cadre du SP2 du projet Securiprot. Il est adapté aux dispositifs expérimentaux en

blocs et en bandes du SP2.

Notations maladies sur espèces protéagineuses

Ce protocole a été élaboré de façon à ce que les notations puissent être comparées à

celles réalisées dans le cadre du BSV ou de l’observatoire des maladies (SP3,

Securiprot)

Pour chaque culture (pois, féverole, lupin, semis hiver et printemps, en pur ou en

association avec des céréales), afin de couvrir au mieux les périodes d’expression des

symptômes des différentes maladies et d’avoir un suivi dans le temps, les notations

sont réalisées à 3 stades (stades des protéagineux) :

- 8-12 étages (sortie hiver pour les cultures hiver)

- Floraison

- Remplissage des grains

NB : Avant chaque notation, préciser le stade exact des plantes (cf annexe 1)

Les notations sont réalisées sur chaque bloc ou bande pour l’ensemble des

modalités.

Les essais étant récoltés, aucune notation n’est effectuée sur le système racinaire des

plantes. En cas de maladie racinaire, une notation indirecte de dégâts sur parties

aériennes est réalisée

NB : dans le protocole, le terme ‘parcelle’ désigne une microparcelle élémentaire

d’essai ou une bande

Pour chaque date de notation, réaliser deux notations, dans deux zones

différentes, sur 2 rangs contigus de 2m linéaires

NB : à partir de la floraison, écarter délicatement le couvert pour faire la notation

A- Observer la présence de symptômes

B-

Identifier l’agent pathogène en cause (se référer aux fiches d’aide à la

reconnaissance des maladies)

C- Noter sur les 2 rangs contigus de 2m linéaires

- le pourcentage de plantes malades

- le pourcentage de surface foliaire présentant des symptômes (sur plantes

malades)

Il s’agit d’estimer, pour les plantes malades, la surface foliaire nécrosée par rapport à

la surface foliaire totale.

A partir du stade remplissage, noter également :

43

- le pourcentage de gousses malades

Cas particulier

Pour certaines maladies, il est possible d’observer des symptômes sur plantes

isolées ou en foyers (exemple : sclérotinia, fusariose, mildiou). Dans ce cas, la

notation réalisée sur les 2 rangs contigus de 2m linéaires ne permettra pas d’en tenir

compte.

Si vous rencontrez ce cas de figure, estimez le pourcentage de plantes malades sur

l’ensemble de la parcelle.

Notations maladies sur céréales

Dans le cas des cultures en associations, les maladies des différentes céréales associées aux protéagineux sont évaluées aux mêmes dates par une note de :

- Pourcentage de plantes malades

- Pourcentage de surface foliaire présentant des symptômes (sur plantes malades), sur les 3 dernières feuilles (F1, F2 et F3).

Ci-dessous sont présentées les périodes de sensibilité aux maladies du blé et de l’orge (pour plus d’information se référer au guide de reconnaissance des maladies de la CRAB).

Période de sensibilité aux maladies sur blé

44 Annexe XVIII : Egrenage à la récolte : perte en qx/ha

45 Annexe XIX : Reliquats sortie hiver des essais blocs en AC et en AB à Quéven, Trévarez et

Kerguéhennec selon différentes modalités

46 Diplôme : Ingénieur de l’Institut Supérieur des Sciences Agronomiques, Agroalimentaires, horticoles et du Paysage

Spécialité : Agronome

Spécialisation : Sciences des Productions Végétales Option : Ingénierie des Agrosystèmes

Responsable d’option : Matthieu Carof Auteur(s) : Coulombel Morgane

Date de naissance : 04/07/1994

Organisme d’accueil : Chambre Régionale d’Agriculture de

Bretagne

Adresse : Chambres d’agriculture de Bretagne, Station de

Kerguéhennec, 56500 Bignan Maître de stage : Caroline Cocoual

Nb pages : 25 Annexe(s) : 19 Année de soutenance : 2017

Titre français : Comment sécuriser et augmenter la culture de protéagineux à graines destinés à l’alimentation animale en Bretagne et Pays-de-la-Loire ?

Titre anglais : How can we assure and increase the protein crop culture for the animal feed in Brittany and Pays de la Loire?

Résumé (1600 caractères maximum) :

Afin de développer l’autonomie protéique et de trouver des alternatives au prix du soja, le projet PROGRAILIVE étudie les protéagineux dans le but de sécuriser les cultures de féverole, pois et lupin. Il s’agit de cultures instables mais un levier pour limiter les variations de rendement est d’utiliser les associations de culture. Ce mémoire se concentre sur le pois et le lupin et a pour but d’étudier le comportement de chaque espèce associée pour ces cultures d’hiver et de printemps, en AC et en AB. Le pois et le lupin se comportent mieux lorsqu’ils sont associés à de l’avoine ou de l’orge. La pression des bioagresseurs est diminuée, les céréales ont un effet tuteur qui permet de limiter la verse et l’égrenage à la récolte et les rendements sont meilleurs. L’étude se termine par une analyse économique. Le bilan est peu encourageant pour la culture de pois d’hiver face à la culture de blé. Cependant le pois associé reste plus intéressant que la culture de pois pur. Malgré le fait que les protéagineux soient actuellement peu développés, la nouvelle réglementation en 2018 en AB pourrait davantage développer ces cultures.

Abstract (1600 caractères maximum) :

To develop the protein self-sufficiency and to find alternatives to soybean price, the project PROGRAILIVE studies protein crops in order to secure the crops of faba bean, pea and lupin. These are instable crops but a leverage to limit yield variations is to use intercropping. This master thesis is focused on studying the behavior of winter and spring pea and lupin in conventional or organic farming. Pea and lupin react better with cereals such as oat or barley. The pressure of bioagressors is reduced, cereals have a stand effect which limits lodging and seed shenning. The yields are better. The study is ended with an economic analysis. The result is not encouraging for winter pea crop in comparison to wheat crop. However the associated pea is more interesting than pure pea crop. Protein crops are poorly developed but the new regulation in 2018 in organic farming could more and more develop these crops.

Mots-clés : protéagineux, pois, lupin, autonomie protéique, association culturale Key words : Protein crop, pea, lupin, protein self-sufficiency, intercropping

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