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N

schéma d'organisation de la ville de Skikda

periode post coloniale:2 (1969-1979)

Z agricole Z industrielle habitat rural post colonial 2 post colonial 1 tissu colonial axe de developpement

ech: 1/2000 sour ce: ar c hiv e de l'A PC de Skikda

Carte n° :07

IV-3-2-2-La grande zone industrielle :

C'est la création la plus importante et la plus influente sur le développement de la ville. Sans parler de son rôle quant à la situation socio-économique, nous dirons seulement que son impact spatial pour son emprise de 1 600 Ha à l'est de la ville implique :

· Des accès faciles vers la ville et vers l'extérieur.

· Des protections nécessaires du fait des nuisances persistantes ou accidentelles qui demande des protections par un relatif éloignement et création de zones boisées.

" Avec les nouvelles fonctions industrielles, Ports pétrolier, Pôles pétrochimique, situé à proximité des Pôles sidérurgique Annaba, El Hadjar et Constantine comme Pôle mécanique, la

ville prend une importance certaine dans le triangle industriel (Constantine, Annaba, Skikda) et

plus spécialement au niveau du territoire national" (119).

Photo n° :13 : la zone industrielle de Skikda : située a l'Est de la ville,elle bloque l'urbanisation de la ville dans cette direction, et consomme plus de 1600 ha de terres agricoles (prise le :16/08/04)

La zone industrielle de Skikda est liée à la ville dans certaines fonctions telles que : L'habitat, les équipements socioculturels, les commerces… etc.

Devant le problème de sous équipement dont souffre la ville de Skikda, aggravé par le volume d'accroissement de la population (le taux d'accroissement moyen annuel entre 1966 et 1973est de 7.8%, soit une population de 37 100 habitants) (120)

La zone industrielle de Skikda est liée à la ville dans certaines fonctions telles que : L'habitat, les équipements socioculturels, les commerces… etc.

Devant le problème de sous équipement dont souffre la ville de Skikda, aggravé par le volume d'accroissement de la population (le taux d'accroissement moyen annuel entre 1966 et 1973est de 7.8%, soit une population de 37 100 habitants) (121)

Dans ces augmentations nous avons considéré deux facteurs déterminants : · Taux d'accroissement naturel estimé à 3.5%.(122

)

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Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase c schéma directeur (long terme/schéma d'affectation des sols (court terme) sans date, p09

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Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase A étude du site APC, APC, Skikda sans date, sans page

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Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase A étude du site APC, APC, Skikda sans date, sans page

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Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase A étude du site APC, APC, Skikda sans date, sans page

Le solde migratoire où interviennent d'autres facteurs liés à la situation de l'emploi et du chômage entre 1966 et 1973 et du solde migratoire entre 1966 et 1977.

Malgré son appui positif, la zone industrielle a aussi son aspect négatif dans l'urbanisation de la ville. Placée entre Skikda et L'Arbi Ben M'hidi, la zone a crée une cassure empêchant ainsi une évolution et un aménagement urbanistique naturel.

Il va y avoir naturellement une crise de l'habitat avec le démarrage des Z.H.U.N (Zone d'Habitat urbains nouvelle). Il aurait fallu créer le foncier et ses réserves foncières parallèlement avec le début de la création des Z.H.U.N. C'est le retard que n'a pu combler le problème du logement à l'époque qui hypothéquer l'avenir de Skikda avec tous ses problèmes de gourbisation. Les Z.H.U.N construites à Skikda, à cette époque sont :

· Cité de l'espérance. · 700 logements

Implantées à la périphérie et sur des terres agricoles sans aucune continuité avec le centre ville. Pour l'habitat rural, des éléments plus doctrinaux sont affirmés, nécessité de stabiliser la population, certes mais aussi de moderniser l'habitat dans le cadre de nouveaux modèles d'organisation, tout d'abord l'état se donne pour objectif de stimuler le modèle de peuplement favorable à une organisation collective de la vie sociale. Il s'agira de penser "village" et d'éviter les actions éparpillées. Avec la révolution agraire engagée en 1971, on lance donc le programme qui se fixait comme objectif "1000 villages socialistes". 1973 doit être le support d'une nouvelle forme de planification rurale.

Le village socialiste devra être une collectivité vivante, susceptible d'une intégration complète à tous les niveaux de la vie nationale. Mais la localisation des villages agricoles prés des grandes voies les a transformés souvent en relais migratoire.

IV-3-2-3-L'impact de l'industrialisation de la ville sur son urbanisation :

La problématique urbaine de cette époque traduit d'ailleurs directement les mutations socio-économiques profondes qu'a subies, le pays depuis son indépendance, sous l'effet d'un développement rapide qui a malheureusement été insuffisamment maîtrisé au niveau de ses effets territoriaux et notamment de l'urbanisation.

La création d'une grande zone industrielle spécialisée dans la pétrochimie (liquéfaction du gaz, raffinerie, complexe de matières plastique) a prélevé des terres agricoles fertiles.

Vignes et Vergers ont du être arrachés, un domaine autogéré à totalement disparu, un autre a été amputé cela a excéder la demande en logement qui s'est vite manifestée par la prolifération de l'habitat précaire illicite.

Carte n° :08

Source : revue Magreb, Machrek, n °96, Avril, Mai, Juin, 1982 p 49 Implantation de la zone industrielle

IV-3-2-4-Habitat précaire :

"A Skikda (92000 hab. en 1977), un port qui s'industrialise de façon fulgurante, la situation

parait tout aussi difficile. Les bidonvilles étagés sur les collines qui encadrent la vieille ville, vers le Sud et l'Ouest se multiplient au fur et à mesure que s'agrandissent les chantiers

d'industrialisation). (123)

Le phénomène de production d'unités légères de logements en auto construction, appelés bidonvilles, est commun à toutes les villes, il est plus aigu dans les grandes villes et celles qui possèdent l'attraction d'une zone industrielle. Il faut ajouter aux bidonvilles les cités de regroupement dégradées et les logements particulièrement défavorisés, qui par leur état sommaire et l'existence de réseaux minimum, présentent les mêmes caractéristiques que les bidonvilles.

Photo n° :14 :l'habitat précaire a l'intérieur du tissu urbain (Salah Boulkéroua) (, prise le : 11/05/04)

La persistance du phénomène est du au rythme très lent de l'accroissement du parc logement.

Elle est due également au fait que l'éventail des types de logements offerts ne satisfait pas l'ensemble des demandes à cause des critères de revenus et de solvabilité pratiquer.

Il y a donc deux problèmes qui se posent à la résorption des bidonvilles :

123

Revue "Magreb, Machrek"n°96, Avril, Mai, Juin, 1982, p51

L'insuffisance des moyens de réalisation. On sait qu'un problème économique ne peut se régler que par une solution économique et, à terme, le problème des bidonvilles ne sera résolu que par le développement des structures productives du pays.

Les conditions de vie des habitants des bidonvilles posent de façon criante le problème d'une amélioration minimum, du type d'habitat ainsi institué.

IV-3-2--5-Importance du phénomène :

Le phénomène des bidonvilles découle directement du rapport entre l'évolution du parc logement et l'évolution de la population.

Le parc logement n'a pas évolué de 1966 à 1969 (8755 unités) malgré une augmentation de la population de 10 465 habitants. (124)

De 1969 à 1973, il a évolué de 1 037 unité à une augmentation de population de 17 688. (125)

Dans ces deux périodes, la production de logement n'a pas suffi, et le phénomène de bidonvilles est allé en s'aggravant.

De plus, il s'est trouvé en augmentation très sensible à partir de 1969, cette date correspond à la décision de créer à Skikda un pôle industriel important, qui a exercé un appel de la population rural.

IV-3-2-6-Utilisation agricole des sols :

L'occupation du sol par l'agriculture est une variable importante dans une perspective d'urbanisation. "Il est évident que l'appropriation de terrains cultivés par l'urbanisation détruit

une part du revenu agricole" (126).

Pour Skikda nous avons procédé au classement suivant : · Jardins (vergers) · Vignes. · Orangeraies · Maquis; Broussailles. · Forêts; Boisements. 124

Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase c schéma directeur (long terme/schéma d'affectation des sols (court terme) sans date, p64

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Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase c schéma directeur (long terme/schéma d'affectation des sols (court terme) sans date, p64

126

Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase A étude du site APC, APC, Skikda sans date, sans page

· Terrains non cultivés

Selon des informations recueillies grâce à la photographie aérienne la carte IGN du 1/25 000 revue 1970 et les observations faites sur place, on peut déduire le tableau n °08 qui suit indiquant la surface de chaque catégorie et leur pourcentage.

Tableau n° : 08

Catégorie Surface (ha) Pourcentage

1. Pâturages 452 6%

2. forêts, boisements 3320 41%

3. maquis, broussailles 2848 36%

4. vignes,orangeraies 1396 17%

Total 8016 100%

Source : Ancien PUD Skikda (les années 1970)

Occupation des sols par les différentes cultures à la périphérie de Skikda (année 1970)

Selon PUD on a programmé une consommation des terres de la catégories 1 et 3 (voir tableau n°11 ) par une éventuelle urbanisation (qui représente 42% de la superficie utilisée par l'agriculture sur l'ensemble de l'aire d'étude du PUD).

"Les zones d'extension ont été surtout programmées sur les terrains de l'Ouest de la ville, malgré

leur déclivité, de manière à protéger les terrains plats, mais agricoles du sus au moins dans un

premier temps, sans préjuger des options qui seront prises d'ici 15 ans.) (127).

IV-3-4-Période 1980-1992 :

Dans cette période on assiste à une mort lente du socialisme.

Après l'accentuation des disparités régionales, dans la décennie précédente, le sacrifice du monde rural, le gaspillage du "tout industrie" et de l'urbanisation anarchique on s'engage officiellement par une politique d'aménagement du territoire et des diverses actions de rééquilibrage du monde rural.

Dans cette période on assiste au nouveau découpage administratif, on passe à 1503 communes avec 48 wilayas.

127

Plan d'urbanisme directeur "PUD"de Skikda phase c schéma directeur (long terme/schéma d'affectation des sols (court terme) sans date, p 05

axe de developpement tissu colonial post colonial 1 post colonial 2 habitat rural Z industrielle Z agricole

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