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Les églses presbytérennes du Québec

Le Québec compte un peu plus d’une centane d’églses presbytérennes répertorées dans l’Inventare des leux de culte du Québec. Une recherche effectuée dans l’Inventare permet d’identifier 97 lieux de culte presbytériens construits avant 1930 (tableau 1).

Tableau 1 : Lieux de culte presbytériens actuels et anciens (par région administrative)

Région administrative Lieux de culte presbytériens

Montérége 20 Montréal 19 Outaouas 18 Laurentdes 11 Gaspése-Îles-de-la-Madelene 7 Estre 5 Chaudère-Appalaches 2 Bas-Saint-Laurent 2 Centre-du-Québec/Québec/ Côte-Nord 1

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Tableau 2 : Lieux de culte presbytériens actuels et anciens de la première moitié du XIXe siècle*

Église Municipalité Année de construction

Chapelle Cuthbert Berthervlle 1786

Saint-Andrew Québec 1809-1810

Zon Unted New Carlisle 1820

Russeltown United** Saint-Chrysostome 1826-1829

Beechrdge Saint-Clotilde-de-Chateauguay 1831

Saint-Andrew Lachne 1832-1836

Saint-Edward Beauharnos 1834-1835

Mission cath. chinoise St-Esprit Montréal 1834-1835

Saint-Mungo Chatham 1836

Saint-Andrew New Richmond 1839-1840

Saint-Andrew Melbourne 1842

Ancenne églse presbytérenne Saint-Eustache 1842

Saint-Andrew Saint-Gabriel-de-Valcartier 1843

Rvère-La Guerre Saint-Anicet 1847-1850

* Les temples du territoire de référence sont en gris. ; ** presbytérienne à partir de 1851. Source : Inventaire des lieux de culte du Québec.

Cette complaton ne fournt pas un portrat exact de la présence presbytérenne car, rappelons-le, l’Inventare comprend unquement les leux de culte toujours en foncton. En outre, un certan nombre d’entre eux sont aujourd’hu dsparus, comme c’est le cas de pluseurs églses presbytérennes du comté de Mégantc11. Quo qu’l en sot, les

résultats donnent une très bonne ndcaton de la répartton géographque des leux de culte presbytérens établs sur le terrtore québécos. C’est en Montérége, et non à Montréal, que l’on retrouve le plus grand nombre de leux de culte de tradton relgeuse presbytérenne, sot 20.

Si l’on inclut les églises presbytériennes recyclées ou sans usage les plus connues, on compte une douzane d’églses de la premère moté du XIXe sècle (tableau 2), dont cnq dans notre terrtore de référence, mas une seule dans la régon de Montréal. Le temple de Rivière-La Guerre, le plus tardif parmi ces derniers, figurent parmi ce groupe. Cnq églses de ce groupe sont localsées sur le terrtore de référence, une proporton en deça de l’mportance numérque de son patrmone qu s’explque par la survvance étonnante d’églses dans certanes régons.

Les lieux de culte presbytériens de la région de la Montérégie

Les leux de culte presbytérens se trouvant sur le terrtore au sud de l’archpel de Montréal ont été construts entre les années 1820 et le début du XXe sècle. Certans d’entre

congrégatonalste et presbytérenne en 1925. Éparpllées sur le terrtore, on les retrouve le long des chemins, dans les hameaux et dans les villages (fig. 31 à 47). Y est toujours accolé un cmetère dont les épgraphes des monuments rappellent la dversté ethnque ayant prévalu au moment de la colonisation de la région (fig. 29 et 30).

En Montérége, 20 temples dont le culte d’orgne épousat le presbytéransme servent toujours de leu culte. À cela, l faut ajouter le cas de l’églse d’Elgn qu sert aujourd’hu de centre communautare et celu de Rvère-La Guerre, aujourd’hu sans usage. De ces 22 temples, 12 se trouvent dans la MRC Le Haut-Saint-Laurent, soit, de loin, la plus forte concentraton observée au Québec.

Tableau 3 : Lieux de culte presbytériens actuels et anciens en Montérégie

Fig. Église (localisation) constructionAnnées de Fonction actuelle d’implantationLieu MRC

18-20 Rvère-La Guerre 1847-1850 - Hameau Haut-Saint-Laurent 30 Athelstan 1877 Leu de culte Vllage Haut-Saint-Laurent 31 Beauharnos 1834 Leu de culte Vllage Beauharnois-Salaberry 32 Beechridge (St-Clotilde) 1831 Leu de culte Mleu rural Jardns-de-Napervlle 33 Havelock (Union Church)** 1870 Leu de culte Mleu rural Haut-Saint-Laurent 34 Dundee 1931 Leu de culte Mleu rural Haut-Saint-Laurent 35 Elgn 1890 Centre culturel Hameau Haut-Saint-Laurent 36 Georgetown 1851 Leu de culte Mleu rural Haut-Saint-Laurent 37 Howick 1927 Leu de culte Vllage Haut-Saint-Laurent 38 Hemmingford (St. Andrew) 1872 Leu de culte Vllage Jardns-de-Napervlle 39 Hemmingford (Wesley-Knox) 1873 Leu de culte Mleu rural Jardns-de-Napervlle 40 Huntingdon (St. Andrew) 1904 Leu de culte Vllage Haut-Saint-Laurent 41 Ormstown (Saint-Paul) 1869 Leu de culte Vllage Haut-Saint-Laurent 42 Ormstown (Presbyterian) 1930-1931 Leu de culte Vllage Haut-Saint-Laurent 43 Riverfield 1869-1871 Leu de culte Mleu rural Haut-Saint-Laurent 44 Russeltown* 1826-1829 Leu de culte Hameau Haut-Saint-Laurent 45 Rockburn 1851 Leu de culte Hameau Haut-Saint-Laurent 46 Valleyfield Presbyterian*** 1893 Leu de culte Vllage Beauharnois-Salaberry 47 Valleyfield (Emm. de Pentecôte) 1881-1882 Leu de culte Vllage Beauharnois-Salaberry - Côte St-George (St-Télesphore) 1866 Leu de culte Mleu rural Vaudreuil-Soulanges - Saint-Lambert 1927-1928 Leu de culte Vllage Longueul

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Fgure 29 : Perre tombale du cmetère de l’église Riverfield Presbyterian à Howick qui témognent de l’orgne rlandase d’ndvdus s’étant établs dans la régon au XIXe sècle.

Source : C. Poitras, mai 2008.

Fgure 30 : Monument funérare dans le cmetère de l’églse Russeltown United. Source : C. Poitras, mai 2008

Fgure 31: Églse Athelstan Presbyteran à Athelstan, 1877. Source : Inventaire des lieux de culte du

Québec.

Figure 32 : Église presbytérienne Saint-Édouard, Beauharnois, 1834-1835. Source : Inventaire des lieux de

Figure 33 : Église Beechridge Presbyterian à Sainte-Clotilde- de-Châteauguay, 1831. Source : Inventaire des lieux de culte

du Québec.

Fgure 34 : Églse Unon à Havelock, 1870. Source : Inventaire des lieux de culte du Québec.

Fgure 35 : Églse de Dundee, 1931.

Source : C. Poitras, mai 2008. Fgure 36 : Ancenne églse presbytérenne d’Elgn construte dans les années 1880. Aujourd’hu, elle abrte le Centre Kelso. Source : C. Poitras, mai 2008.

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Figure 37: Église Georgetown Presbyterian, près de Howick, 1851. Source : Inventaire

des leux de culte du Québec. 2008.

Figure 38: Église Howick United, 1927-1928 Source : Inventaire des lieux de culte du Québec. 2008.

Figure 39 : Église Saint-Andrew, Hemmingford, 1872.

Source : Inventaire des lieux de culte du Québec. Hemmingford, 1873. Source : Inventaire des lieux de Figure 40 : Église Wesley-Knox United, culte du Québec.

Figure 41 : Église presbytérienne Saint-Andrew, Huntingdon, 1904-1906. Source : Inventaire des lieux de

culte du Québec.

Figure 42 : Église Saint-Paul, Ormstown, 1869. Source : Inventaire des lieux de culte du Québec.

Figure 43 : Église Ormstown Presbyterian, 1930-1931.

Source : Inventaire des lieux de culte du Québec. Figure 44 : Église Riverfield Presbyterian, Howick, 1869-1871. Source: C. Poitras, ma 2008.

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Figure 45 : Église Russeltown United à Saint- Chrysistome, 1826-1829. Source : C. Poitras, mai

2008.

Fgure 46 : Églse presbytérenne de Rockburn, 1856. Source : C. Poitras, mai 2008.

Fgure 48 : Églse Emmanuel de Pentecôte à Valleyfield. Source : Inventaire des lieux de culte

du Québec. Figure 47 : Église Valleyfield Presbyterian à

Valleyfield. Source : Inventaire des lieux de culte du Québec.

Fgures 49 et 50 : Églses Lost River (1897) et St.-Andrew (1875) à Grenville. Source : Inventaire des lieux de culte du Québec.

Fait remarquable, on retrouve encore aujourd’hui, dans la MRC Le Haut Saint-Laurent, une églse assocée à la plupart des ancennes congrégatons presbytérennes. Cependant, ce sont ben souvent les seconds ou même les trosèmes leux de culte de la congrégaton. Ils restent quatre temples presbytérens de la premère moté du XIXe sècle, sot ceux de Beauharnois, Beechridge, Russeltown et de Rivière-La Guerre.

Les lieux de culte presbytériens de la région des Laurentides

Les temples presbytérens ou uns se trouvant dans les cantons lmtrophes à la rvère des Outaouas témognent de la modeste des moyens des communautés qu les ont fat construre. Ans, ls ont un parement de bos et sont totalement dépourvus d’éléments ornementaux, comme c’est le cas à Grenville (fig. 39-40) et dans les environs de Lachute (fig. 51). Cependant, plus on avance dans le XIXe siècle, plus les églises possèdent des dmensons mposantes, ce qu témogne des moyens accrus dont dsposent les communautés presbytérennes et de la crossance numérque de leurs membres. L’églse sise dans le village de St. Andrew à Saint-André-Est en est un bon exemple (fig. 52). La plus ancenne des églses presbytérennes de la régon des Laurentdes toujours en foncton se trouve dans l’ancen canton de Chatham, fasant parte aujourd’hu de la municipalité de Brownburg-Chatham (fig. 53). Construite en 1836, l’église Saint-Mungo serait ― si l’on fait exception de la chapelle Cuthbert à Berthier ― l’une des plus anciennes au Québec (tableau 2).

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Fgure 51 : L’églse Harrngton Unted à Lachute, 1892.

Source : Inventaire des lieux de culte du Québec. Figure 52 : Église Saint-Andrew à Saint-André-d’Argenteuil, 1876-1877. Source : Inventaire des leux de culte du Québec.

Figure 53 : Église Saint-Mungo à Chatham, 1836. Le ste comprend également un cmetère, un enclos, un presbytère et une salle communautaire. Source :

Inventare des leux de culte du Québec.

Figure 54 : Église Unie Saint-Thérèse, Sainte- Thérèse, 1855-1857. Source : Inventaire des lieux de

Fgure 56 : Églse Une de Belle-Rvère à Mirabel, 1858-1860. Source : Inventaire des

leux de culte du Québec. Fgure 55 : L’églse Lachute Unted à Lachute, 1899.

Source : Inventaire des lieux de culte du Québec.

Quelque peu en dehors du terrtore de référence, les stes où se trouvent l’églse Une Sainte-Thérèse (fig. 54) et celle de Lachute United (fig. 55) davantage en milieu urbain que les autres temples répertorés qu desservent généralement des communautés rurales. De même, l’églse Une de Belle-Rvère, stuée sur le terrtore de la vlle de Mrabel (ancienne municipalité de Sainte-Scholastique) et construite en 1858-1860, constitue un autre très bel exemple de petit temple en pierre (fig. 56). À la différence de celui de Rivière-La Guerre qui est plutôt conçu dans un esprit néogothique, ce lieu de culte a des ouvertures cntrées.

Les lieux de culte presbytériens bénéficiant d’un statut de protection

Selon le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, deux lieux de culte presbytériens sont classés monument hstorque. La chapelle Cuthbert, érgée en 1786 et localsée à Berthervlle, est le premer leu de culte presbytéren aménagé au Québec par James Cuthbert, un descendant d’une famlle noble d’Écosse et membre de l’armée brtannque et qui acquiert la seigneurie de Berthier (fig. 57). Le second bien classé est l’église de la mission catholique chinoise du Saint-Esprit se trouvant sur la rue de La Gauchetière à Montréal et construite en 1834-1835 (fig. 58). Deux églises ont été citées par la municipalité à titre de monument historique : l’ancienne église presbytérienne de Saint-Eustache (construite en 1842 ; fig. 59) et l’église Saint-Andrew érigée vers 1923 à Aylmer en Outaouais. Finalement, tros leux de culte presbytérens se trouvent dans un ste hstorque, ste du patrmone, ou un arrondssement hstorque : l’ancenne églse presbytérenne Candlsh Church à Kinnear’s Mills dans la région de Chaudière-Appalaches érigée en 1873, l’église Oméga à Gatineau construite en 1924 et l’église Saint-Andrew érigée en 1809-1810 et située dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec (fig. 60).

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Fgure 57. Chapelle Cuthbert, Berthervlle, 1786. Classée monument historique. Source : MCCCF,

Répertore du patrmone culturel du Québec. Fgure 58 : L’Églse de la Msson-Catholque-Chinoise-du-Saint-Esprit à Montréal, autrefos l’églse sécessonnste d’Écosse, 1834-1835. Classée monument hstorque. Source : MCCCF, Répertoire du patrimoine

culturel du Québec.

Figure 59 : L’ancienne église presbytérienne de Saint- Eustache, 1842. Ctée à ttre de monument hstorque par la municipalité. Source : MCCCF, Répertoire du patrimoine

culturel du Québec.

Figure 60 : Église Saint-Andrew dans l’arrondssement hstorque du Veux-Québec. Source : Inventaire des lieux de culte du

Ce portrat montre que les leux de culte servant actuellement au rte presbytéren ou ayant été érigés à cette fin et jouissant d’un statut de protection à titre de monument historique sont relatvement peu nombreux au Québec. Notons auss que la plupart de ces temples sont situés en milieu urbain, reflétant la présence de la communauté anglophone dans les vlles. En d’autres mots, l’expérence en mleu rural des mmgrants d’orgne écossase et rlandase et appartenant aux églses protestantes est peu représentée par les bens culturels bénéficiant d’un statut de protection.

En outre, l’églse de Rvère-La Guerre se révèle assez modeste lorsqu’on la compare aux églses du terrtore de référence qu subsstent. Outre les grandes églses comme celle d’Huntingdon (fig. 40), même certaines églises de petits hameaux comme Rockburn (fig. 44) ou Elgin (fig. 36) ― plus tardive ― révèlent des discours architecturaux nettement plus ostentatore. L’églse de La Guerre est en ce sens peu représentatf du statut que l’on envisageait pour le village. Son intérêt déborde toutefois largement son architecture pusqu’l s’agt du vestge prncpal d’un ste voué à une vocaton de quas chef-leu. Les presbytères

Alors que chez les catholiques le presbytère côtoie habituellement l’église paroissiale12,

chez les protestants, la mason habtée par le pasteur et nommée parsonage ou manse ― mot écossais pour désigner la résidence du ministre ― se trouverait plutôt éloignée du temple. Dans le cas du ste de Rvère-La Guerre, ben qu’un pett cours d’eau sépare les deux composantes, elles demeurent à proxmté l’une de l’autre. Pluseurs exceptons vennent toutefois infirmer la règle de la distance séparant le presbytère du temple protestant. Aucune source satsfasante ne nous a perms de documenter le presbytère ou de constituer un corpus à des fins comparatives. Omniprésents dans les noyaux villageois, les presbytères assument à la fois le rôle d’habitation et de bureau, d’où leur taille relativement mportante. Ils ont déjà sans doute été auss nombreux que les églses. Quelques 55 structures joussent d’un statut de protecton en vertu de la Lo sur les bens culturels dont 35 sont des bens culturels classés, reconnus et ctés et 20 sont stuées dans un secteur protégé55.

Par alleurs, les sources conographques fournssant des représentatons de presbytères protestants sont rares. Nous avons trouvé peu d’exemples dans les archves photographques du musée McCord d’hstore canadenne et dans la collecton numérque de cartes postales de la Bibliothèque et archives nationales du Québec (fig. 61).

Quant au type de mason qu abrte le presbytère de Rvère-La Guerre, l est peu reconnu au Québec. Le corpus des bâtments protégés par Lo sur les bens culturels renferme ben quelques exemples, essentellement dans la vlle de Gatneau56, mas cela reste fable

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Figure 61 : Presbytère de l’église Georgetown à Howick, sans date. Source : Collection BANQ, cote CP 6771.P

6771

Les manors comparables

L’iconographie de la fin du XIXe siècle nous fournit des représentations de belles demeures et de leur envronnement rural et nous permet de comparer le manor Rosebank à des domanes semblables aménagés dans la régon. L’atlas publé par la socété H. Belden en 1881 et nttulé Illustrated Atlas of the Eastern Townships and South Western Quebec est partculèrement utle. Cette entreprse a surtout produt des atlas des comtés ontarens. Ces atlas étant vendus par abonnement, les ménages bien nantis ― à l’instar de la famille MacDonald ― pouvaient, pour une somme additionnelle, bénéficier d’un texte de présentaton et de l’llustraton de leur demeure ou entreprse57. Dans l’atlas couvrant

notre territoire de référence, le manoir Rosebank est illustré à la page 47 (fig. 62), de même que le portrat des proprétares. Cette gravure a été réalsée alors que le vllage avat été délassé par ses habtants. Comme nous l’avons déjà évoqué, les facteurs de l’abandon sont multples : arrêt des actvtés lées au commerce du bos en rason de l’épusement de la ressource, décln d’autres ndustres comme celle de la potassere, changements technologiques dans le domaine du transport maritime du bois et les modifications hydrographques provoqués par l’aménagement du premer canal de Beauharnos inauguré en 1845, construction d’ouvrages de retenue à la sortie du lac Saint-François, rendant une bonne parte de l’établssement de La Guerre mpropre à l’agrculture58.

Réalsée après le départ des quelques cent habtants du vllage au moment de son apogée, l’llustraton reprodute dans l’atlas Belden montre que les autres composantes clés du ste comme le manor, les bâtments de ferme, l’églse et le cmetère sont toujours ben en place. En bref, même s la ve vllageose est dsparue, le ste du manor Rosebank apparaît autant actf que ceux des autres domanes agrcoles llustrés dans l’atlas (vor les fig. 63 à 65). Évoquant la modernité et l’aisance matérielle, les fils et les poteaux qui traversent le devant de la proprété de MacDonald permettent de brancher la mason au servce téléphonque ntrodut depus peu. En bas à drote, on remarque le magasn général MacDonald combné au bureau de poste qu se trouvat encore sur le ste au

Fgure 62 : Le domane Rosebank tel que représenté dans l’Atlas Belden en 1881 Illustrated Atlas of the Eastern Townships and South Western Quebec, H. Belden, 1881.

Figure 63: Résidence de David Elder, Huntingdon. Source :Illustrated Atlas of the Eastern Townships and South Western Quebec, H. Belden, 1881.

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Figure 64: Résidence de Thos. White, Hinchinbrook, comté de Huntingdon. Source : Illustrated Atlas of the Eastern Townships and South Western Quebec, H. Belden, 1881.

Figure 65: Hillside, résidence de W. H. Walker, canton de Godmanchester, comté de Huntingdon. Source : Illustrated Atlas of the Eastern Townships and South Western Quebec, H. Belden, 1881.

Lors de la publcaton de l’atlas en 1881, le domane est occupé par John MacDonald, né à La Guerre en 1853. Son père, James MacDonald, a construit la résidence, après avoir qutté son Écosse natale en 1821 pour venr s’établr dans le canton de Godmanchester. Son fils, John, qui s’y installe après le décès de son père, est marchand et lieutenant- colonel et l a maré la veuve d’Alexander McBan, un acteur clé de l’essor du vllage et décédé accdentellement en 183059. Érigé au moment où le village était prospère ― entre

les années 1820 et 1850 ―, le manoir, à l’instar des demeures bourgeoises, servaient vrasemblablement de leu de récepton et d’anmaton de la ve socale des envrons. Il est donc un témon éloquent d’un mode d’organsaton soco-spatale au sen duquel domne une habtaton mposante, à l’nstar d’un manor segneural.

Dans les gravures reprodutes dans l’atlas Belden llustrant des domanes ruraux, les éléments sont ben ordonnés, ce qu témogne de fermes prospères et dont les proprétares

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