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Chapitre I : Dégénération de l’Homme et vieillissement du monde

II. La pastorale de la peur

La notion de « dégénération » et les termes qui lui sont apparentés (« dégénérer », « dégénéré ») constituent un élément important de ce que certains ont appelé « le pessimisme de la Renaissance »370. On pourrait certes n’y voir rien de plus qu’un avatar du primitivisme dont l’histoire des idées a suivi le cours tout au long de l’histoire de l’Occident, depuis l’Antiquité jusqu’à Rousseau, soulignant les liens, les très nombreux effets de rémanence qui caractérisaient ce mouvement des idées. Le « pessimisme de la Renaissance » ne serait qu’une forme parmi d’autres du « primitivisme doux » (« soft primitivism »), qui dépeint les temps

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Voir sur ce point l’article classique de Don Cameron Allen, “The Degeneration of Man and Renaissance Pessimism” in Studies in Philology, XXXV, 1938. Jean Delumeau reprend par exemple la notion à son compte et en fournit diverses illustrations dans Le péché et la peur, Paris, Fayard, 1986, chap. IV, « Un monde pécheur ». Comme nous le soulignons cependant, le terme « pessimisme » est assez malheureux dans la mesure où il renvoie à une forme d’histoire psychologique qui prétend lire dans les discours l’intériorité affective, la « sensibilité » des sujets dans l’histoire. Nous préférons nous attarder sur les discours dans leur déploiement et leur positivité, les règles et les stratégies qui définissent le système de dispersion des énoncés, par delà l’intériorité des sujets qu’ils seraient censés refléter. L’histoire que nous pratiquons ne présuppose pas des sujets avec leur intériorité, elle s’intéresse au contraire à leurs modes d’apparition.

anciens comme idéaux, plus beaux, plus parfaits, que le temps présent371. Et il est certain qu’on retrouve chez certains des auteurs qui décrivent la dégénération de leur temps des thématiques caractéristiques du primitivisme, à commencer par la découpe de l’histoire du monde en quatre ou six âges de moins en moins parfaits ou la relation d’une harmonie idéale entre l’homme, le monde et le divin dans une époque désormais révolue372.

Primitivisme profondément assombri toutefois par un millénarisme qui annonce des perspectives sombres dans un proche avenir. Ainsi Luther déclare-t-il, selon une séquence que nous examinerons en détail :

Le monde était [à l’origine] pur et innocent parce que l’homme était innocent et pur […] mais désormais, comme l’homme n’est plus le même homme, le monde n’est plus le même monde. A la chute de l’homme a succédé la corruption et à cette corruption la malédiction d’une création désormais corrompue

Avec la Chute donc, l’homme et le monde sont entrés dans un processus de déchéance qui ne fait que s’aggraver et dont la fin approche : « la fin est à portée de main, les joies de ce monde sont désormais épuisées »373. Les perspectives annoncées par Phillip Stubbes374 dans

The anatomie of abuses ne sont guère plus riantes :

Le jour du Seigneur ne peut être très éloigné car combien de monstres étonnants, combien de saisissants miracles, de signes effrayants et de jugements terribles ne nous a-t-Il pas adressés ces derniers temps, ainsi que des prêcheurs et des prophètes annonçant Sa colère, à cause de notre impénitence et de notre vie mauvaise ? […] Est-ce que Dame Nature ne nous a pas elle-même refusé ses services, en nous envoyant des avortements, des naissances avant terme, des monstres ignobles et d’effrayantes créatures déformées, tant chez les hommes que chez les bêtes ? Il semble donc bien que toutes les Créatures de Dieu sont en colère contre nous et menacent de nous détruire, et pourtant, nous ne faisons absolument rien pour nous amender ! Ah ! Que va-t-il advenir de nous ?375

On pourrait aussi bien ne lire dans ce pessimisme qu’une sorte d’humeur mélancolique intemporelle, qui consiste à voir dans les temps dont nous sommes contemporains une époque où tout se désintègre, où, pour le dire poétiquement avec John Donne, « tout est en morceaux, il n’est plus nulle cohérence », le monde est rongé et « corrompu jusqu’au cœur »376. En témoigne le fait que nous n’avons pas le courage de nos ancêtres, ni leur longévité, ni leur vertu ; nos mœurs sont dissolues ; le monde lui-même va mal, la nature ne produit plus que

371Voir sur le « primitivisme » les ouvrages classiques de l’histoire des idées que constituent G. Boas & A.O

Lovejoy, A documentary history of primitivism an related ideas : 1. Primitivism and related ideas in Antiquity, Baltimore, 1935 et G. Boas, Essays on primitivism and related ideas in the Middle Ages, Baltimore, 1948

372 Cf. par exemple les auteurs cités par Harris, V.I, All Coherence Gone, Chicago, 1949, p. 89 373Martin Luther, Commentaires sur la Genèse cité in Harris, op. cit., pp. 90-91

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Philip Stubbes (c. 1555- c. 1610), auteur anglais de divers pamphlets contre les moeurs de son temps, en particulier The anatomie of abuses en 1580.

375Ibid., p. 107. Ce type de texte est extrêmement commun en cette fin de XVIe siècle : cf. sur tous ces aspects,

Jean Céard, La nature et les prodiges, Droz, Paris, 1977 (réed. 1996).

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des avortons et est de plus en plus stérile. Bref, la dégénération ne serait que la pointe un peu élaborée d’un lieu commun dont on pourrait retracer la continuité indéfinie à travers les siècles et les cultures, depuis Hésiode jusqu’à la ‘pensée’ écologique.

Il n’est pas plus question ici d’admettre la première que la seconde attitude face à cette inflation de discours décrivant la décrépitude de l’homme et du monde et au sein desquels la notion de « dégénération » figure en bonne place à la fin de la Renaissance. Plutôt que d’y lire l’éternelle répétition d’un motif psychologique ou d’une même attitude face au monde, plutôt que de s’efforcer d’y repérer les rémanences, les continuités avec un courant continu de pensée qui traverserait les époques en se modifiant, il s’agit ici de prendre ces discours dans leur modalité singulière, en ce qu’ils constituent une positivité. Ils dessinent des relations bien précises, ils s’inscrivent dans des pratiques définies, qu’on peut délimiter au point de vue de leur logique comme de leur chronologie. Et la notion de « dégénération » occupe une place particulière au sein de cette économie singulière.

A. Délimitation de la positivité du discours

S’il est certain que le thème du vieillissement du monde (mundus senescens) constitue, selon Curtius, un topos, une figure bien déterminée du discours (le senectus-topos), qui a derrière lui une longue histoire377, il n’en reste pas moins qu’il s’insère dans des stratégies discursives extrêmement disparates. Ainsi, d’après James Mc Murrin Dean, « à la fin du Moyen-âge, lors de la Querelle des Investitures par exemple, le mundus senescens devint une topique proéminente pour les auteurs de contemptu mundi parce que la vieillesse du monde, sa dissolution morale, permettaient d’expliquer pourquoi le monde devait être méprisé »378. La formation discursive dont relève la thèse de la corruption du monde entre le milieu du XVIe et le milieu du XVIIe siècle est assez différente même si, comme nous le verrons, elle aussi est caractérisée par un impératif parénétique de « réforme » et de « transformation de soi ». Dans le cadre discursif qui nous intéresse, la corruption du monde se trouve immédiatement couplée à la dégénération de l’homme, elle est un signe de cette dégénération, une forme de témoignage de l’état vicieux de l’homme et en même temps une manière de l’en punir. Elle vaut d’abord pour l’édification de l’homme et sa transformation spirituelle. Il n’est donc pas étonnant qu’elle trouve son lieu d’expression privilégié dans les prêches et ces pratiques

377 Curtius, Ernst Robert, La littérature européenne et le Moyen-âge latin, PUF, Paris, 1956, pp. 126 et sqs. Mc

Murrin Dean, James, The world grown old in latter medieval literature, Medieval Academy of America, 1997

378 « The world grown old and Genesis in Middle English Historical Writings », Speculum, vol. 57, n°3, jail.

d’édification que constituent les histoires spirituelles de l’homme379. Il faut dès maintenant le souligner : première disparité, décisive et pour le moins radicale si l’on examine le rapport de la notion de « dégénération » ici constituée avec la notion de « dégénération » à partir du XVIIIe siècle, elles entrent dans des stratégies discursives tout à fait hétérogènes.

Il existe d’autre part une profonde cohérence temporelle qui délimite l’espace au sein duquel ces discours se distribuent. Ils ont un commencement et une fin, ce qui dessine une positivité relativement nette. Bien évidemment, on ne peut méconnaître le fait que le thème du vieillissement du monde est un lieu commun sans âge et que l’idée même que le monde dégénère depuis la Chute est élaborée dès Saint-Augustin380. James Dean analyse ainsi la thématique du vieillissement du monde en tant qu’elle se trouve corrélée à l’histoire de la dégénération de l’homme depuis la Chute jusqu’au Déluge, dans la littérature historique anglaise des XIVe et XVe siècles. Néanmoins, si l’on en croit l’ouvrage fondateur de Harris sur lequel nous nous appuierons régulièrement dans ce chapitre, la seconde moitié du XVIe siècle, et tout particulièrement la période ouverte par les années 1570, est marquée par un certain nombre de ruptures et surtout « les descriptions de la décadence du monde s’y font plus détaillées et plus insistantes »381. Il est certain que l’augustinisme radical de Luther, qui ouvre le moment de la Réforme et contribue à poser au cœur des controverses théologiques, mais aussi des discours politiques et des débats populaires, le problème de la déchéance plus ou moins radicale de l’homme après le péché originel, contribue à mettre en avant, tant du point de vue de l’orthodoxie catholique que dans l’Eglise réformée, le problème de la dégénération de l’Homme, de son extension à l’ensemble du Monde, et des moyens nécessaires à sa régénération382. Il y a franchissement d’un seuil discursif : tandis que le

379Par « histoires spirituelles de l’homme », nous désignons un genre relativement bien délimité de discours qui

se développe entre le XVIe et le XVIIe siècle, notamment dans l’Angleterre protestante et qui décrit les différentes époques de l’histoire de l’Homme depuis sa création jusqu’à l’époque moderne. Il s’intitule souvent explicitement « historie of Man ». Ce genre se structure selon le triple mouvement spirituel que nous analysons dans ce chapitre : génération, dégénération et régénération. Ses objectifs sont à la fois nettement parénétiques et descriptifs et il emprunte tant à la pratique des sermons qu’à celle des chroniques universelles. Nous le dénommons histoires spirituelles de l’homme pour le démarquer du genre des histoires naturelles de l’homme (natural history of man) que nous analyserons dans la seconde partie de cette thèse, tout en marquant bien la continuité qui existe, à un certain niveau, entre ces deux genres.

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Le thème du vieillissement du Monde est un lieu commun depuis Lucrèce et il a été successivement repris par nombre des Pères de l’Eglise, tout particulièrement saint Cyprien qui prend pour preuve de cette corruption le fait, régulièrement évoqué ensuite, que la longévité humaine va diminuant. On le retrouve surtout chez Saint Augustin : (De Civa. Dei, XV) qui reprend notamment cette phrase de Pline l’Ancien « à mesure que le monde s’avance en âge, la nature produit des corps plus petits » (Histoire Naturelle, VII.16)

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Op. cit., p. 93. Au même moment, selon le constat de Jean Céard, la variété des choses dans le Monde cesse d’être le témoignage de la puissance de Dieu et de la richesse de la Nature, pour prendre une figure inquiétante, porteuse des signes d’une dissolution du Monde. Cf. J. Céard, op. cit., chap. XI-XVI

382On comprend par conséquent que le problème de la « dégénération » soit massivement évoqué dans des textes

thème faisait l’objet de discours convenus et disséminés, d’une systématicité assez lâche, et relevait d’un lieu commun qui n’était ni vraiment problématisé, ni fixé dans une série d’usages bien précis, il se trouve désormais intégré dans un cadre discursif beaucoup plus strict383, avec une série d’usages et de règles déterminés. Il va prendre par ailleurs un double statut, à la fois d’édification invitant à la conversion de l’homme et à son amendement, et d’explication, de compréhension du monde et ses transformations. Il cumule par conséquent une double valeur parénétique et cosmologique, qui se trouvent ici indissociées parce que, dans ce contexte historique, le rapport de l’homme et du monde, pour reprendre une formule de Rémi Brague, n’est pas « éthiquement indifférent »384, ce qu’il deviendra de plus en plus à partir de la fin du XVIIe siècle. Il y a réciprocité et implication, d’un point de vue strictement

moral, entre l’homme et le monde : lorsque l’homme pèche, le monde s’altère ; et l’altération

du monde renforce et accroît la déchéance de l’homme. C’est ce couplage bien particulier de l’homme et du monde qui va se trouver remis en cause à partir des années 1630 si bien que, comme le note Harris, après 1635, « la popularité de la croyance dans la déchéance de la Nature connaît un effondrement brutal, considérable et définitif ». L’une des raisons principales en est une transformation radicale de l’expérience des rapports entre l’homme et le monde que Harris résume ainsi :

La philosophie chrétienne unifiée qui fonctionnait de la même manière pour l’homme et pour le monde se trouve rompue en deux parts : la vérité à propos de l’homme continue bien à être déterminée par les fins pour lesquelles il a été créé, mais la vérité à propos de la nature estdésormais recherchée dans la nature elle-même385

En attendant que la vérité à propos de l’homme lui-même soit plus ou moins entièrement référée elle-aussi à la Nature et à ses lois386.

Entre ces deux moments donc, entre la seconde moitié du XVIe siècle et la seconde moitié du XVIIe siècle, nous pouvons dire que la notion de « dégénération » s’inscrit dans un ensemble relativement bien délimité de discours qui constitue une positivité dont il faut décrire le fonctionnement. Il s’agit d’un ensemble de discours portant sur l’histoire spirituelle et la nature de l’homme, le monde et son histoire, et les rapports de l’un et de l’autre. L’une de ses spécificités est de subordonner nettement l’histoire du monde à l’histoire spirituelle de l’homme. Entre homme et monde, bien évidemment, il existe un troisième terme qui joue un et on le reverra ensuite, la notion de « degeneration » joue un rôle polémique fondamental dans les attaques des Protestants contre l’Eglise dégénérée du Catholicisme. Ce serait néanmoins une erreur que de le limiter à la pensée réformée : il constitue assurément un fait de discours plus général.

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L’un des témoignages de cette clarification du cadre discursif est le fait que, lors de la Ve session du Concile de Trente (1546), la question du Péché Originel fait l’objet d’un décret qui vise à en clarifier le contenu.

384Rémi Brague, La sagesse du monde, Fayard, Paris, 1999, p. 272 385Ibid., p. 153.

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rôle fondamental : il s’agit de Dieu, dans la mesure où c’est précisément la rupture du lien privilégié que l’homme entretenait avec son Créateur qui définit le début du processus que l’on qualifiera alternativement de « dégénération », d’« altération » ou de « corruption ». Comme le note Harris,

C’est d’abord plus spécifiquement dans les écrits religieux que nous trouvons la doctrine de la décadence exprimée avec un certain détail et avec pour objectifs ceux-là mêmes qui détermineront tant d’énoncés similaires dans la période à venir : la corruption du monde est corrélée de manière définitive au péché de l’homme, ou est un signe de l’approche du jugement dernier, ou elle est utilisée pour persuader les pécheurs de chercher le salut387

C’est là en effet ce qui la caractérise tout d’abord : elle a une fonction d’exhortation et d’édification. Dans son ouvrage The Fall of Man, or the Corruption of Nature, Godfrey Goodman388 affirme ainsi qu’il s’adresse à l’homme naturel – indépendamment donc de la Révélation – et qu’il va fournir des preuves « qui pourront forcer l’homme naturel, par la lumière de sa propre raison, à avouer sa propre corruption ». Les preuves en sont tirées des « misères de l’homme » et de la déchéance de la Nature. Les faits censés attester de cette déchéance, dont on répète qu’ils sont constatables par les sens (refroidissement de la terre, affaiblissement de sa force génératrice qui fait qu’elle ne produit que des êtres faibles et plus petits qu’avant, décadence des mœurs et des arts, affaiblissement de la taille et de la force de l’homme…), tous ces « faits » ne comptent pas en eux-mêmes, et ne peuvent être vraiment contestés pour eux-mêmes. Tous sont signes du fait que l’homme a dégénéré à la suite de sa chute et sont en même temps des punitions liées à cette chute. Ils sont le résultat d’une

histoire ou, pour être plus juste, ils sont le corrélat nécessaire du fait même qu’il y a histoire,

que l’homme et le monde se trouvent plongés dans le temps. Il y a évidemment ici un cercle, puisque ce qui est invoqué comme témoignage de la dégénération est aussi ce dont on postule que la dégénération est la cause. Mais cela ne saurait être considéré comme une faute de logique. Ce raisonnement est profondément cohérent selon les règles discursives qui sont ici admises : il ne fait aucun doute en effet pour tous ces auteurs que Dieu est parfait, qu’Il a créé l’Homme parfait « en vue de propager sa Gloire » et le monde en vue de l’Homme. Il ne fait donc guère de doute non plus que si le monde n’est pas en harmonie avec l’Homme, c’est

387Op . cit., p. 89. Voir aussi sur ce point Delumeau qui insiste sur le fait que cette période voit la pastorale – et

les thèmes élaborés dans le milieu religieux – se répandent beaucoup plus largement à la faveur des débats religieux, de la réforme et de la contre-réforme, ainsi qu’avec le développement des missions.

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Godfrey Goodman, (1582 (ou 1583)-1656), évêque anglican de Gloucester, membre de l’Eglise protestante, il fut par ailleurs prêcheur à la cour anglaise et aumônier de la Reine Anne. Il témoigna d’une volonté d’ouverture envers les Catholiques qui lui fut vivement reprochée. Il est l’auteur de plusieurs écrits théologiques et en particulier de The fall of man, or the corruption of nature proved by the light of his natural reason (1616), qui suscita une controverse avec George Hakewill, analysée par Harris in op. cit.

qu’il s’est écarté de sa perfection d’origine. Le mystère n’est pas là. Comme le note Alexandre Koyré résumant la pensée de Paracelse,

On comprend […] que Dieu voulant exprimer sa nature dans et par le monde, dans et par l’homme […] crée et forme une expression extérieure, un « livre » à lire et qu’il en crée aussi le lecteur. Mais on ne comprend pas pourquoi l’expression est imparfaite, pourquoi le livre est illisible […] on ne comprend pas d’où viennent la souillure et l’impureté.389

C’est bien ce problème de l’illisibilité du livre ouvert du monde, le fait que les signes y soient brouillés, que l’ordre en soit bouleversé ou, pour utiliser l’expression la plus juste, « perverti », qui doit être affronté. Son traitement repose sur un certain nombre de

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