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Partie 1 : Les similitudes quant au niveau réel des critères lors des demandes de

CHAPITRE 6. RÉSULTATS DES ANALYSES DES CAS

6.4 R ÉSULTATS

6.4.1 Partie 1 : Les similitudes quant au niveau réel des critères lors des demandes de

6.4.3 Comment les producteurs évaluent-ils le risque de défaut de paiement de leur entreprise? 6.4.4 Comment les producteurs se comportent-ils envers leur directeur de comptes?

6.4.5 Les agissements des prêteurs agricoles à l’égard du crédit bancaire.

Figure 17 — Présentation des résultats quant à la rigueur des pratiques en suivant le principe de l’entonnoir.

6.4.1 Partie 1 : Les similitudes quant au niveau réel des critères lors des

demandes de financement.

(Sur 7 cas étudiés, incluant celui avec un endettement modéré)

L’analyse amène à conclure que certains critères ont un niveau similaire d’un cas à l’autre, et d’une demande de financement à une autre. Ces critères sont donc abordés dans un premier temps. L’ordre dans lequel les critères sont présentés ne respecte pas celui de la revue de la littérature et a été choisi dans le but de faciliter la compréhension.

PARTIE 1 :

Les critères ayant des similitudes quant au niveau réel

PARTIE 2 : Les critères ayant des

différences quant au niveau réel

59 No 6. Le prêteur veille sur la durée des nouveaux emprunts.

L’analyse de la durée des nouveaux emprunts a exclu certains investissements « extraordinaires ». À titre d’exemple, il peut s’agir de rachat d’actions ou encore de remboursement élevé d’impôt occasionné par le changement juridique de l’entreprise. Le tableau 3 présente, pour chaque catégorie d’investissement, les fourchettes observées quant à la durée des emprunts. Pour ce critère, mis à part le quota, les niveaux sont, la plupart du temps, respectés. En ce qui concerne les investissements liés à de la machinerie, deux projets sur huit ont été caractérisés par une durée d’emprunt supérieure à 10 ans. Pour le quota, la figure 18 démontre que la durée dépasse fréquemment les 10 ans. C’est le cas depuis plusieurs années (observé depuis 2003). La dette considérée correspond à celle analysée attentivement pour chacun des cas (trois financements). Tableau 3 — Les fourchettes observées quant à la durée des emprunts.

Investissement Durée de l’emprunt

Bâtiments De 15 à 20 ans Silo De 14 à 20 ans Quota De 10 à 15 ans Machinerie De 6 à 15 ans Terre De 10 à 20 ans Drainage 20 ans

Frais liés à l’emprunt Selon la durée du principal investissement. Figure 18 —

Durée d’emprunt pour l’achat de quota et proportion de la dette de quota liée à cette durée.

No 7. Le prêteur veille sur la durée moyenne des emprunts.

L’analyse de la marge de sécurité standardisée avec une durée moyenne des emprunts de 15 ans donne un indice de l’importance qu’accorde un prêteur à la durée des emprunts. En effet, une faible marge indique que rallonger la durée des emprunts ne permettra que très peu d’augmenter la capacité de l’entreprise à

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emprunter, la durée maximale d’emprunt étant de plus en plus utilisée. En outre, en se concentrant spécifiquement sur la durée moyenne des emprunts, le graphique 19 présente celle de chaque cas, et ce, selon l’année. Il semble que la durée moyenne pour chacun des cas a au moins une fois dépassé le seuil de 15 ans. La ligne en rouge vif représente la moyenne de l’ensemble des cas selon l’année. Elle ne dépasse jamais le seuil de 15 ans. Sur les sept cas, deux cas ont eu une durée moyenne, au cours des 12-13 dernières années, supérieure à 15 ans. Les données doivent être parfois utilisées prudemment. Par exemple, certaines années sont caractérisées par un pic qui fait contraste avec l’historique. Cela découle, généralement, par des exigibles qui sont surestimés ou sous-estimés, tout dépendamment, par le comptable.

Figure 19 — Durée moyenne des emprunts pour chacun des cas – 2001 à 2013.

L’analyse de ce critère amène également à conclure que ce dernier semble être, de moins en moins, un indicateur pertinent de la situation financière des entreprises pour les prêteurs. En effet, des refinancements ou consolidations ont lieu, à plusieurs reprises, au sein des différentes entreprises (figure 20 : lorsqu’il est possible, la durée d’amortissement du montant total consolidé est inscrite). Ce n’est donc pas étonnant que la durée moyenne générale des entreprises, après 10 ans, n’ait que peu varié. La durée moyenne des emprunts demeure un indicateur pertinent dans la mesure où le but recherché est une diminution continuelle. De plus, en se focalisant sur les trois financements de chaque cas étudié attentivement, il appert que sur les 21 financements, 12 d’entre eux constituaient une occasion pour restructurer la dette.

61 Figure 20 — Les emprunts totaux refinancés pour chacun des cas – 2001 à 2013.

La rencontre avec les producteurs a permis de jeter un coup d’œil sur treize certificats de prêt. Lorsque le prêt est associé à un seul investissement, la disposition des informations est intuitive, naturellement : la somme totale du prêt correspond, à quelques centaines de dollars près (frais d’analyse), au montant de l’investissement faisant l’objet de la requête et à la seule durée d’emprunt inscrite. Dans la situation où les prêts sont liés à plus de trois projets (7 fois /13 certificats), des tranches de prêt ont été formées et des consolidations de financements ont été effectuées. Dans ces derniers cas, le montant total et la durée d’amortissement des tranches sont ajustés selon l’endettement de l’entreprise. En réalité, lors d’un nouvel emprunt, le prêteur peut procéder à un réaménagement plus ou moins complet de la dette totale en créant de trois à quatre tranches. Ces dernières ont une durée d’amortissement respective permettant de répartir la dette selon la durée maximale pouvant être associée à la valeur d’emprunt des différentes garanties. À ce moment, il semble y avoir une certaine dissociation entre la nature de l’investissement et la durée d’amortissement proposé. En effet, pour les nouveaux projets, le montant de ces derniers est relié à une tranche de prêt que le lecteur doit « deviner ». Ensuite, pour les emprunts consolidés, la nature des investissements ayant fait l’objet de ces prêts initiaux n’est pas abordée dans le nouveau certificat. Au final, il devient difficile d’établir des liens entre un investissement et sa durée, de même que l’évolution de la durée d’amortissement spécifique à un projet :

Écoute, je peux pas te donner la durée de chaque projet, c’est ben trop compliqué. Ils font ça ben trop compliqué avec leur certificat. […  Coudonc, je suis pu capable de te dire quels étaient les projets rattachés à ce prêt consolidé. Il faudrait que je fouille dans mes papiers et je doute que je trouverais cette information pour être franc.

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Cette dissociation entre la nature de l’investissement et la durée d’amortissement est notamment appuyée par une demande de financement de l’entreprise ayant un endettement modéré qui s’est résulté à l’octroi d’un prêt pour du quota, le renflouement du fonds de roulement et un tracteur d’une durée d’amortissement de 18 ans. Pour cette raison assez particulière, ce financement n’a pas été utilisé dans la section : le prêteur veille sur a durée des nouveaux emprunts. Concernant la proportion des dettes à court, moyen et long terme, il appert que celle à moyen terme est relativement faible (figure 21). De plus, la proportion a tendance à diminuer. Dans la mesure où la proportion à court terme s’est maintenue (19 % en moyenne en 2001 versus 20 % en 2013), il n’est pas étonnant que la proportion de dettes à long terme augmente (figure 22). Les conséquences liées à cette structure de dette sont la difficulté pour un producteur d’améliorer graduellement son solde résiduel En effet, un remboursement significatif de dettes à moyen terme indique que l’entreprise disposera de fonds supplémentaires à moyen terme pour rembourser de nouveaux emprunts.

Figure 21 — Proportion des dettes à MT pour chacun des cas – 2001 à 2013.

63 Les limites discutées en lien avec ce critère n’affectent en rien la pertinence de la marge de sécurité. En effet, la durée moyenne des emprunts est standardisée à 15 ans, ce qui fait en sorte qu’elle est constante et qu’elle n’est pas influencée par les normes comptables.

No 5. Le prêteur veille sur le ratio de fonds de roulement.

Mis à part le cas 3 qui fait grandement contraste avec les autres cas, le fonds de roulement (figure 23) ne semble pas être un critère de premier plan pour le secteur financier, le niveau à atteindre étant d’au moins 1. D’ailleurs, ces résultats sont surestimés dans la mesure où la vente des fourrages et des grains considérés dans le bilan des GCAQ pourrait empêcher le fonctionnement normal de l’entreprise. Aussi, un bilan est une image précise à une période donnée, ce qui fait en sorte que le fonds de roulement observé à cette période n’est pas nécessairement représentatif de celui observé durant l’année, en moyenne. Certains pics observés sont probablement liés à cette dernière particularité. Bien que le prix du lait soit stable, il demeure risqué de maintenir un niveau si faible.

Figure 23 — Le fonds de roulement pour chacun des cas – 2001 à 2013.

D’autre part, les rencontres avec les producteurs ont permis de constater que certains financements ont pour but, en autres, de renflouer le fonds de roulement de l’entreprise (figure 24). Cela a été constaté, dans la majorité des cas, dans la circonstance où il était possible de consulter le certificat. Il est donc plausible d’affirmer que certains producteurs n’ont pas mentionné ce type de projet, puisqu’il est facile de confondre un renflouement avec une consolidation de prêt, la marge de crédit étant dénommée par un numéro de prêt au certificat (l’institution financière fonctionne par numéro de prêt pour chaque produit financier offert). Pour 7 cas (5 avec certificat), au moment où il y avait un certain réaménagement de la dette, le financement était une occasion de renflouer la marge de crédit, le « temps qu’à y être » s’appliquant aux dires d’un producteur. Des

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6 cas pour lesquels les producteurs se souviennent de la situation, aucun n’avait été justifié par l’achat d’immobilisations via la marge de crédit. Encore une fois, cette situation surestime le fonds de roulement réel des entreprises.

Figure 24 — Renflouement du fonds de roulement – 2001 à 2013.

No 8. Le prêteur offre des congés de capital uniquement dans des situations spécifiques.

Lors du déboursement, des 21 demandes de financement analysées, 14 d’entre elles sont liées à un congé de capital, qu’il s’agisse de la somme totale ou d’une tranche. La figure 25 présente les projets en lien avec les congés de capital offerts au moment du déboursement du prêt. La période d’application des congés prend fin à la première des dates suivantes : au moment du déboursement final ou à la suite de la durée maximale déterminée au contrat. Certains projets comme la construction de bâtiment sont justifiés étant donné que l’entreprise ne bénéficie pas du plein potentiel de l’actif dès le départ. Pourtant, plusieurs projets différents de la construction d’un bâtiment sont liés à un congé de capital. En outre, dans tous les cas, le congé englobe plusieurs projets, le « temps qu’à y être » n’étant probablement pas étranger. Après tout, la formation de tranches de prêts supplémentaires exige davantage de temps à un créancier, ce qui pourrait l’inciter à englober. Mis à part 2 congés au moment du déboursement, les autres ont une durée maximale inscrite au contrat de 15 mois, ce qui est, finalement, assez court. Il y a tout de même lieu de se questionner sur la nécessité de ces congés étant donné les projets auxquels ils sont associés. Ensuite, il est intéressant de constater qu’en 2003, un congé analysé ne dépassait pas 12 mois. Maintenant, pour le même prêteur, en 2014, un congé analysé s’échelonne jusqu’à 36 mois. D’ailleurs, s’il est bien inscrit sur les certificats que le congé prend immédiatement fin au moment du déboursement final, il demeure possible de contourner cette convention en retardant volontairement le déboursement du dernier dollar. S’il est parfois difficile d’associer les montants des investissements aux tranches de prêts et à leur durée d’amortissement respective, il

65 demeure tout aussi laborieux, dans certains cas, d’associer les investissements aux tranches disposant d’un congé de capital. Dans le même ordre d’idées, pour chaque financement, les producteurs ont été questionnés sur la raison pour laquelle l’entreprise a eu recours au congé de capital. Chaque producteur a utilisé la même réponse pour les autres prêts bénéficiant d’un congé, s’il y a lieu. Cinq d’entre eux ont donné comme motif que c’est parce que le prêteur l’offre : « On laisse faire le conseiller. On a toujours fonctionné comme ça. Je pourrais pas te dire exactement pourquoi on utilise ce congé-là. C’est la manière de procéder. » Les deux autres donnent comme motif que « ça permet d’avoir plus de liquidités » et « une meilleure flexibilité ». Peu importe le motif soulevé, aucun cas n’est caractérisé par un changement au sein de l’entreprise qui a engendré suffisamment de bénéfices pour compenser la valeur temporelle de l’argent.

Figure 25 — Les projets en lien avec les 14 demandes de financements qui ont fait intervenir un congé de capital.

No 11. Le prêteur veille à ce que l’entreprise applique une mise de fonds à chaque nouvel emprunt. Malgré ce principe important de la théorie financière et du geste symbolique, des 21 demandes de financement analysées, aucune mise de fonds comptant n’a été exigée, ce qui signifie que l’avoir net des entreprises agricoles substitue l’argent comptant.

No 14. Le prêteur s’appuie sur la productivité des investissements pour améliorer les résultats. Identifier le niveau réel de ce critère a été présenté comme une limite de l’étude, mais l’analyse de quelques aspects demeure révélatrice. Celle-ci est majoritairement exposée dans la partie 2, puisque des différences sont repérées. Un aspect fait toutefois l’objet d’une grande similarité entre les cas. Il concerne les trois questions posées au producteur pour connaître leur opinion sur les exigences du prêteur par rapport à la

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qualité des décisions prises en matière d’investissement. Les réponses des producteurs sont les mêmes pour les trois financements analysés par cas, ce qui signifie que les positions n’ont pas évolué pendant le laps de temps considéré. Deux questions ont été ambigües pour la totalité des producteurs sondés, ce qui fait en sorte que leur positon par rapport à ces questions a été, au moment de la rencontre, soit modifié, soit précisé. Ces questions sont :

 Au moment de l’emprunt, considérez-vous que le prêteur ait accordé suffisamment d’importance à la réalisation de budgets prévisionnels?

 Au moment de l’emprunt, est-ce que le prêteur a effectué des budgets prévisionnels avec vous ou du moins, vous a-t-il offert de vous aider si un conseiller externe s’en occupait déjà?

En discutant, les réponses amènent à conclure que le prêteur n’accorde pas d’importance à la réalisation de budgets prévisionnels et n’en n’effectue pas. Cela doit être grandement nuancé dans la mesure où il ne s’agit pas d’une situation péjorative selon le discours de ces producteurs. L’ambigüité crée par les questions est expliquée, en autre, par la place qu’occupe le conseiller de gestion au sein du processus décisionnel :

 Je fais partie d’un groupe conseil depuis quasiment une trentaine d’années, fac disons qu’à chaque fois que je fais de quoi, je passe par lui en premier pour voir si c’est réalisable Après ça, on a nos fiches dans les mains et on présente ça au directeur de comptes, pis jte dirait que pour lui, il y a plus ou moins de travail.

 C’est plus le conseiller de gestion qui fait les budgets prévisionnels. Le conseiller en financement discute avec notre conseiller de gestion. Ils s’échangent la paperasse comme qu’on dit. Ils s’appellent et en discutent, avec le comptable aussi.

 C’est le conseiller de gestion qui fait des budgets prévisionnels, pas le prêteur. Il nous en a pas offert d’en faire non plus. Il ne se renseigne pas vraiment non plus sur les prévisions. En fait, il parle avec le conseiller de gestion et reçoit les documents. Le prêteur se fie sur notre conseiller de gestion.

Ainsi que par les suppositions formulées par les producteurs :

 Notre prêteur ne s’inquiétait pas beaucoup de la santé financière de notre entreprise parce qu’on a toujours ben payé. J’ai l’impression que notre dossier n’était pas un souci pour lui. À cause de notre historique, c’était pas inquiétant. Lors de la présentation de mon nouveau projet, mon prêteur, x, au milieu de l’après-midi, a dit, sans avoir connaissance de tout le restant, "moi comme ça, ça fait mon affaire, c’est correct". Pourtant, c’est pas tout qui avait été mis sur la table. Moi, personnellement, ça m’inquiétait pas vraiment, je trouvais ça correct. Si le projet aurait été risqué, son attitude aurait probablement été différente.

 Notre conseiller en financement se fiait sur nous. Il nous connaissait et y allait comme ça.

67  Étant donné que l’année financière 2013 a bien été, l’institution était bien contente de

nous prêter pour du quota. Par contre, aucun budget n’avait été fait et on avait leur accord.

En ce qui concerne la troisième question : considérez-vous que le prêteur ait accordé suffisamment d’importance à la santé financière de l’entreprise, que ça soit au moment ou à la suite de l’emprunt?, six producteurs mentionnent que oui :

 Le prêteur nous souligne régulièrement l’importance d’avoir une bonne situation financière.

 À chaque emprunt, nous effectuons des budgets à la demande de la Financière depuis 2010, avec l’aide du groupe conseil. Le prêteur de fonds, pour sa part, ne pose pas vraiment de question. Il ne s’est jamais vraiment impliqué, directement, dans le budget. Cette dernière affirmation amène à se questionner sur la rigueur que démontre un prêteur de fonds lorsque la FADQ collabore dans un dossier et offre une garantie gouvernementale. Un producteur, pour sa part, considère que le prêteur n’ait pas accordé suffisamment d’importance à la santé financière de l’entreprise :

Le prêteur nous a permis d’emprunter au maximum des budgets prévisionnels. Nous n’avons plus de marge de manœuvre, plus de place aux imprévus. Au-delà des chiffres, il y a le plan humain qu’il faut tenir compte. Il y a des personnes qui ont des meilleures capacités de gérer des dettes et qu’ils font toute faire pour que l’entreprise se sorte de la misère. Ils devraient faire passer des tests pour voir ceux qui sont capables de gérer 300 $/hl de dettes. Ce n’est pas tout le monde qui est capable.

Pour ce dernier cas, le dénouement semble projeter les conséquences potentielles d’un certain manque de communication entre les différents agents. En fin de compte, la faible implication de la part des prêteurs ne contribue pas à rendre confortable la position du producteur par rapport à la situation financière de son entreprise. Si cette dernière est mauvaise, elle devient difficilement réversible et le producteur doit vivre avec elle. Les producteurs semblent être, en quelque sorte, privés d’un second regard externe dont il pourrait bénéficier. On peut supposer que pour certains cas, c’est un tel regard qui peut changer la donne au moment du choix d’un investissement. En somme, l’information recueillie met l’accent sur le rôle important du conseiller de gestion que perçoit le producteur lors d’une demande de financement au détriment du rôle du prêteur. Pour épurer l’analyse, éventuellement, il serait nécessaire d’examiner les budgets des conseillers de gestion, mais aussi jusqu’à quel point les prêteurs se basent sur ces derniers. Est-ce qu’il est question d’adoption, d’adaptation ou de désintéressement?

No 13. Le prêteur veille sur l’âge et la qualité des actifs.

Dans la continuité du critère précédent, l’analyse de celui-ci est majoritairement exposée dans la partie 2. La similarité observée entre les cas est l’absence de planification des investissements futurs. De manière

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analogue à ce qui a été discuté précédemment, c’est le conseiller de gestion qui s’occupe de ce processus.

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