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On sait que le probl`eme SBR est

p

2-complet. On vient de montrer que le probl`eme PBR est

p

2 .

D’autre part, il existe une transformation polynomiale ´evidente du probl`eme SBR dans le prob- l`eme PBR : on consid`ere la base de connaissances

Z

du probl`eme SBR comme ´etant une base avec priorit´e dans laquelle toutes les formules ont la mˆeme priorit´e ;

Z

est donc aussi une base pour PBR. On a ainsi SBR/PBR.

On en d´eduit que le probl`eme PBR est

p

2-complet. En conclusion : Le probl`eme PBR est

p

2 -complet.

Cas d’une base de clauses de Horn

Th´eor`eme A.2.6 Dans le cas propositionnel avec uniquement des clauses de Horn, le processus de r´evision appel´e PBR est co-NP-complet (il sera not´e PBR-HORN).

Preuve : ´ Etude1



ere

partie : l’appartenance `a une classe.

L’algorithme pour co-PBR-HORN est le mˆeme que celui de co-PBR. Il s’agit d’un algorithme non d´eterministe (`a cause du “deviner”) polynomial, dans lequel on utilise un oracle de com- plexit´e P.

Le probl`eme co-PBR-HORN appartient donc `a la classe de complexit´e NP, et le probl`eme PBR- HORN appartient `a co-NP.

´ Etude2



eme

partie : la compl´etude ?

On sait que le probl`eme SBR-HORN est co-NP-complet. On vient de montrer que le probl`eme PBR-HORN est co-NP.

D’autre part, il existe une transformation polynomiale ´evidente du probl`eme SBR-HORN dans le probl`eme PBR-HORN : la mˆeme que celle qui permet de passer de SBR `a PBR. On a ainsi SBR-HORN/PBR-HORN.

On en d´eduit que le probl`eme PBR-HORN est NP-complet.

A.2.4

Complexit´e de UBR

Cas g´en´eral

Th´eor`eme A.2.7 Dans le cas propositionnel g´en´eral, le processus de r´evision appel´e UBR appartient `a la classe de complexit´e

p

2- (NP

Preuve :(voir [Neb91])

Il faut calculer la complexit´e du probl`eme

P

:

x

2

Cn

(

Z

)r´evis´e par

y

en utilisant la m´ethode UBR7

?

Dans la m´ethode UBR, le probl`eme “

x

2

Cn

(

Z

)r´evis´e par

y

” consiste `a prouver que : “soit

Z

une base stratifi´ee telle que chaque strate ne contienne qu’une seule formule, quel que soit

Y

sous-ensemble de

Z

qui n’inf`ere pas:

y

et qui est pr´ef´er´e pour l’ordre “INCLUSION BASED”, alors

Y

[f

y

ginf`ere

x

”.

´ Etude1



ere

partie : l’appartenance `a une classe.

Z

=

Z

1

[

:::

[

Zn

avec

Zi

=f

zi

g=singleton (on a une formule par niveau de priorit´e et pas plus).

Au pire, UBR aura la mˆeme complexit´e que PBR. On peut toutefois esp´erer que le fait que chaque classe d’´equivalence

Zi

soit un singleton simplifie la r´esolution du probl`eme.

Un algorithme pour UBR est le suivant : 1. initialiser

X

`a?et

i

`a 1 2. si

X

[

Zi

n’inf`ere pas:

y

alors

3.

X

X

[

Zi

fin si

4. incr´ementer

i

5. si on a trait´e tous les niveaux de priorit´e alors 6. v´erifier que

X

[f

y

ginf`ere

x

7. sinon recommencer `a partir de l’´etape 2 de l’algorithme fin si

Remarque : cet algorithme peut paraˆıtre plus compliqu´e que ceux de SBR ou PBR. Cela vient du fait que le calcul des th`eses pr´ef´er´ees est int´egr´e directement `a l’algorithme, ce qui n’´etait pas le cas pour les algorithmes pr´ec´edents. En fait, nous allons voir que sa complexit´e est moindre. Ici, on a un algorithme polynomial dans lequel on fait appel `a un oracle de complexit´e NP. On peut donc en d´eduire que le probl`eme UBR appartient `a la classe des probl`emes de complexit´e P

NP

=

p

2 . ´ Etude2 

eme

partie : la compl´etude ?

`

A ce jour, on ne connaˆıt pas de probl`eme

p

2

-complet. On ne peut donc pas prouver de mani`ere simple la compl´etude, si compl´etude il y a. Par contre, on peut raffiner l’appartenance `a la classe

p

2

en v´erifiant si UBR2NP ou co-NP.

Pour cela, on va essayer de comparer UBR `a des probl`emes connus de NP et co-NP. Les prob- l`emes les plus classiques sont GSAT et UNGSAT (satisfaisabilit´e et insatisfaisabilit´e d’une for- mule en logique classique propositionnelle). On constate alors que :

le probl`eme GSAT se ram`ene au probl`eme UBR de mani`ere polynomiale (mˆeme raison- nement que pour la d´emonstration de FMR) :

Soit

H

formule propositionnelle, posons :

Z

=f

H

g,

y

=TRUE,

x

=

H

. On a alors :

H

est satisfiable,

H

2

Cn

(

H

)r´evis´e par TRUE.

Remarque : La base

Z

=f

H

gest bien une base avec priorit´e non ambigu¨e car elle ne contient qu’une seule classe d’´equivalence repr´esentant la seule formule de la base qui peut ˆetre vue comme la formule `a la fois la plus prioritaire et la moins prioritaire. En conclusion, on a GSAT qui se transforme polynomialement en UBR (not´e GSAT/ UBR).

7

Le probl`eme UBR est d´efini de mani`ere identique au probl`eme PBR mais en imposant que la base

Z

soit stratifi´ee strictement (une seule formule par strate).

le probl`eme UNGSAT (compl´ementaire de GSAT) se ram`ene au probl`eme UBR de mani`ere polynomiale (mˆeme raisonnement que pour la d´emonstration de FMR) :

Soit

H

formule propositionnelle, posons :

Z

=?,

y

=

H

,

x

=?. On a alors :

H

est insatisfiable,?2

Cn

(?)r´evis´e par

H

.

Remarque : La base

Z

= ?est bien une base avec priorit´e non ambigu¨e car elle ne contient aucune formule.

En conclusion, on a UNGSAT/UBR.

En reprenant le mˆeme raisonnement que pour FMR, on arrive `a la conclusion.

En conclusion :

Si NP6=co-NP, UBR2

p

2- (NP

[co-NP).

Cas d’une base de clauses de Horn

Th´eor`eme A.2.8 Dans le cas propositionnel avec uniquement des clauses de Horn, le processus de r´evision appel´e UBR appartient `a la classe de complexit´e P (il sera not´e UBR-HORN).

Preuve :

L’ algorithme pour UBR-HORN est le mˆeme que celui de UBR. C’est un algorithme polyno- mial, dans lequel on utilise un oracle qui est d´esormais de complexit´e P puisque le probl`eme de satisfaction d’un ensemble de clauses de Horn est polynomial.

Le probl`eme UBR-HORN est donc dans la classe de complexit´e P.

Remarques d’ordre g´en´eral sur les processus de r´evision et d’inf´erence

Il existe entre les processus de r´evision et les processus d’inf´erence non monotone des liens ´etroits (voir par exemple [G¨ar90]). Typiquement, il y a une correspondance entre le probl`eme “

Z

r´evis´e par

y

inf`ere-t-il

x

?” et le probl`eme “(

E;<

)inf`ere-t-il

x

? avec(

E;<

)=r´esultat de l’op´eration de r´evision de

Z

par

y

”. Par exemple, on voit que le processus SBR correspond exactement au probl`eme UNI-T, que mˆeme que le processus PBR correspond au probl`eme UNI-INCL et que UBR correspond au probl`eme 1/STRATE. Ce sont toutes ces correspondances qui expliquent la pr´esence de processus de r´evision dans ce document d´edi´e aux processus d’inf´erence. Elles justifient les similarit´es d’algorithmes et de d´emonstrations.

Annexe B