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par rapport aux institutions internationales?

• en particulier l'UNESCO, avec le Programme Hydrologique International (PHI). Au cours de son assemblée générale de juin 1998, l'extension du champ d'intervention est clairement envisagée et on peut se demander, dans cette évolution, s'il s'agit de dérives ou d'opportunités, d'autant qu'il y a recouvrement avec les actions d'autres Unorganismes.

Le choix pourrait être :

• de s'engager, et de coloniser, dans des voies ouvertes par d'autres opérateurs et la demande sociale,

• ou d'accompagner dans nos spécialités de nouveaux opérateurs scientifiques.

• mais aussi de l'OMM, avec le Programme Hydrologique Opérationnel, dont les aspects métro logiques, technologiques et fédérateurs de l'acquisition de données concernent de toute évidence une partie de notre champ traditionnel.

• et aussi l'AIEA, le GEMS Water, le PNUD , le PNUE, le Fond Mondial pour l'Environnement (GEF), etc.

5/ par rapport aux ONG et associations internationales?

• d'une part, les associations où le politique, l'économique et la mondialisation priment sur le scientifique, comme par exemple le Conseil Mondial de l'Eau (WWC),

• d'autre part, les associations regroupant gestionnaires et aménagistes, comme le RIOB (agences de bassins),

• et aussi les association scientifiques dont une partie du champ rejoint le nôtre (AIH, EGS, AIMSA, etc. l'inventaire reste à faire)

6/ enfin, dans le cadre de l'Association Internationale des Sciences Hydrologiques, la

«

maison mère» du CNFSH ?

L'association comprend six commissions et trois comités scientifiques:

• Commission internationale des eaux de surface (CIES/ICSW)

• Commission internationale des eaux souterraines (CIESo/IGGW)

• Commission internationale d'érosion continentale (CIEC/ICCE)

• Commission internationale des neiges et glaces (CING/ICSI)

• Commission internationale de la qualité des eaux (CIQE/ICWQ)

• Commission internationale des systèmes de ressources en eau (CISRE/ICWRS)

• Comité international de télédétection et télétransmission (CITT/ICRSDT)

• Comité international des relations sol-plante-atmosphère (CIRSP A/ICASVR)

• Comité international des traceurs (CIT/ICT)

Les commissions traitent habituellemnt de problèmes hydrologiques sectoriels, tandis que les comités traitent de problèmes ayant trait à plusieurs ou à l'ensemble des facettes de l'hydrologie, souvent à travers des outils spécifiques permettant d'approfondir la connaissance hydrologique. Le schéma structurel de l'AISH constitue de toute évidence un repère à prendre en compte.

A partir de ce questionnement, la seconde étape des réflexions de la commISSIOn de prospective pourrait être, en ayant sélectionné le domaine de compétences en sciences hydrologiques au sein de celui des sciences de l'eau,

• de dégager les thèmes pour lesquels les acquis sont peu contestés et les progrès prévisibles modestes, mais dont les développements tiendront davantage à un perfectionnement de l'acquisition des données ou à des capacités nouvelles d'interprétation des phénomènes hydrologiques (modélisation),

• de souligner les synergies pluridisciplinaires qui existent déjà telles Climat-Hydrologie (Météorologie dynamique, physique de l'atmosphère, océanographie physique), Relations sol-plante-atmosphère (Bio-climatologie), Eco-hydrologie (Hydrobiologie, qualité des eaux, écotoxicologie ...) ... et de « prospecter» celles qui vont devenir incontournables (gestion intégrée de la ressource, ...),

• de répondre à une « vraie» demande sociale, en évitant une recherche-alibi liée au commerce du risque et de la ressource,

• de préciser les bénéfices de la communication planétaire des informations et bases de données (Internet), mais aussi d'en souligner les limites et les risques: crédibilité de données critiquées ou non, analyses ou interprétations disparates en qualité, décalage entre opérateurs et objets étudiés,

• etc.

Bien que nous ayons choisi de séparer les aspects enseignement des aspects prospective, on pourra peut-être s'interroger sur la formation «d'hydrologistes », élargissant celle des hydrologues vers notamment les problèmes de société et l'économie de l'eau; sur ce qui se fait déjà dans cette voie et dans quelles structures.

Je laisse à l'initiative de cette commission le soin d'organiser ses travaux, le partage des tâches et le calendrier de leurs réunions, en souhaitant tout de même que celle-ci se concrétise et propose des rapports d'étape annuels à discuter en Assemblée Générale.

D'autres ont réfléchi avant nous sur ces questions et j'indique ci-après quelques références partielles :

• P. Hubert -1995- Eléments pour une prospective scientifique en hydrologie et gestion de l'eau - Note interne à lui demander.

• CNUED Rio -1992- Chapitre 18 de l'Action 21.

• P. Dubreuil- 1990- Rapport sur l'hydrologie.

• G. de Marsily et al -1993- Rapport sur l' hydrologie ( 7)

• S.P. Simonovic et al -1997- Sustainable development of water ressources - J.S.H. Vol 42, n04 spécial issue.

• UNESCO - 1996 - Plan détaillé de la cinquième phase du PHI (1996-2001)

• J.L. Sasseville

&

G. de Marsily - 1998- Les sciences de l'eau: présent et futur - in R.S.E.

nOspécial lOc anniversaire, pp.223-241.

• WWC-CME -1998- L'eau au XXIème siécle - Plaquette d'information.

• SHF - 1998- Eau et développement durable - Numéro spécial de la Conférence Internationale de Paris - La Houille Blanche -2-1998.

Mille excuses pour les contributions de membres du CNFSH que j'aurais oubliées ici.

Groupe de réflexion «prospective» : quelques pistes proposées par Claude THIRRIOT

« Quand on parle de prospective, on croit souvent qu'il s'agit d'activités relevant d'experts en prospective. A mon avis, comme dans le management des entreprises, les experts peuvent être utiles mais le charisme est certainement plus efficace ... Quelques pistes:

- II Extrapolation des tendances profondes qui sont apparues dans un passé récent; c'est la voie la plus facile ... et la plus banale.

- 21Conséquences de l'émergence de nouvelles technologies; exemples: l'observation spatiale, l'explosion de la micro-informatique.

- 31Revendications provocatrices des marginaux; exemple: l'explosion du discours

écologique après l'émergence, il y a 25 ans, des premiers mouvements écologistes. On ne compte plus les réunions sur le développement durable. Il faut donc aller examiner ce que pensent actuellement les

« écolos» qui ont quand même raison une fois sur deux avant tout le monde.

- 41Ratissage de toute la littérature futurologue (y compris les Jules Verne et les Hergé); on pourrait constituer une bibliothèque circulaire et l'on discuterait en petits groupes des analyses critiques de lecture.

- 51Méthode des discontinuités; la plus difficile à manipuler car il faut imaginer des choses qui n'existent pas encore;

- 61Méthode des scénarios :

- vers une hydrologie marchande (jusqu'à faire payer l'entrée sur les sentiers de promenade) ...

- vers une hydrologie technicienne, monopole des ingénieurs, chercheurs et intellectuels de tout poil.

- vers une hydrologie citoyenne de la maternelle aux clubs du 3ème age.

- vers une hydrologie virtuelle, depuis la création de l'ordinateur ..

- vers une hydrologie plurielle, agora où se rencontrent géographes, sociologues, physiciens et mathématiciens.

Dans la réflexion, un point important sera de faire la part entre l'essence et l'existence. L'essence c'est tout ce qui est conjoncturel: les outils, les modes, les engouements, les emballages intellectuels plus ou moins chatoyants de la réalité. L'essence, c'est le fait scientifiique, d'abord décelé, puis msuré, puis intégré dans le rythme de la nature.

Un coup d'oeil pourra être jeté du côté de la systémique et de la gestion de la complexité tout en faisant attention de ne pas compliquer la présentation des choses pour paraître savant.

L'activité du « groupe» devrait déboucher sur l'information du CNFSH, l'organisation d'une réunion sans trop de prétention sur le futur de l'hydrologie, un texte de synthèse laissant apparaître des opinions différentes, et peut-être sur une opération médiatique itinérante qui consisterait à proposer une petite équipe de débatteurs aux municipalités pour organiser une soirée sur l'Hydrologie pour le grand public.

A mon avis, il serait possible aux deux groupes de réflexion «pédagogie de l'hydrologie» et

«prospective de l'hydrologie» de faire un bout de chemin ensemble. Les divergences

n'apparaîtraient que pour l'organisation de réunions spécifiques; mais auparavant il ne faut pas disperser les bonnes volontés disponibles. »

SONDAGE «PROSPECTIVE EN SCIENCES HYDROLOGIQUES»

Reprenant un questionnaire préparé par l'INRS-Eau du Québec avec le concours du GIS pour les Sciences de l'Eau, co-éditeurs scientifiques de la «Revue des Sciences de l'Eau », questionnaire proposé lors des manifestations du 1Oème anniversaire de la Revue à Québec à tous les participants, nous donnons, ci-après, avec quelques modifications, une liste de thèmes se rapportant au domaine de l'eau et intéressant scientifiques, ingénieurs et gestionnaires .

• Un premier exercice sera d'indiquer pour chacun de ces thèmes le niveau d'importance que vous leur attribuez dans la Recherche àcourt ou moyen terme (0 : sans importance, 5 : très important), et, si vous le souhaitez, compléter la liste des thèmes .

• Un deuxième exercice consistera à sélectionner les thèmes qui vous paraissent ressortir plus spécifiquement des Sciences Hydrologiques ( pour autant que vous aurez admis que les Sciences de l'eau ont un spectre plus large que celui dont s'occupe le CNFSH), avec la possibilité de matérialiser dans la colonne «oui» par 1, 2 ou 3 croix l'importance de l'ancrage de ce thème dans les Sciences hydrologiques.

Dans la colonne « S », cocher les thèmes principaux de vos activités présentes ou passées.

Toute contribution écrite relative à ce questionnaire sera la bienvenue; nous apprécierons en particulier de pouvoir disposer de votre définition du contenu des thèmes que vous aurez retenus.

Ce sondage est ouvert àtoute personne s'intéressant à la prospective de nos disciplines et nous remercions par avance les membres du CNFSH de diffuser ce questionnaire àleurs collègues ne faisant pas partie de notre Comité.

Renvoyez vos réponses à l'adresse suivante, avant le1er décembre 1999 : J.C . 01ivry, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), B.P. 5045 , 911 Avenue Agropolis 34032 Montpellier Cedex 01

Fax: 0467 5471 06 Mél: j-claude.olivry@mp1.ird.fr

Questionnaire au verso =>

QUESTIONNAIRE

Thèm. dépendantNiveau d'importanceThème d'études ou de recherche dans le Domaine de l'Eau S (liste non exhaustive que vous pouvez compléter)

des Sciences.

que vous attribuez àce Hydrologiques

Modélisation de la quantité 5

Télédétection appliquée et hydrosystèmes 6

Géographie physique et hydrographie 7

Hydrogéologie et hydraulique souterraine 8

Géochimie des eaux - Qualité des eaux - Traceurs etisotopes 9

Ecotoxicologie

JO

Erosion et transports sédimentaires 11

Ecologie et hydrobiologie, qualité des milieux aquatiques 12

Eau, santé et environnement 13

Gestion intégrée des ressources en eau 14

Modélisation de la qualité 15

Qualité de l'eau potable, 16

Traitement des eaux usées et assainissement 17

Gestion eaux de ruissellement, rejets urbains par temps de pluie 18

Contamination, pollution de l'eau, impact de la gestion des déchets 19

Aspects juridiques de la gestion de l'eau 20

Economie de l'eau 21

Gestion des infrastructures, aménagement du territoire 22

Conflits d'usage, aspects sociologiques et politiques

1Fac.llati{

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Profession actuelle ou antérieure:

Spécialité:

Remarques:

Contribution du Programme Hydrologique International PHI -UNESCO

Comité Scientifique

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