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panne d'alimentation sur châssis

Dans le document LAG électronic (Page 36-39)

Les lD8Ditèsta~ons. - L'écran demeure sombre. Un contrôle sommaire, à l'aide d'un tournevis isoié, des impulsions présentes sur l'anode du tube de sortie lignes, la cathode du tube récupérateur, l'anOde du tube redresseurT HT , montre que l'on peut en tirer des étincelles. On ne trouve rien, ce·

pendant, sur l'anode du tube bal-last T.H.T.

US contrôles -La cause. - En remplaçant le tube redresseur GY501, nous obtenons un peu de lumière, mais l'amplitude hori-zontale est très déficitaire. l'am-plitude verticale est au contraire excessive, et l'image floue té-moigne d'un défaut de concen-tration.

En mesurant la tension de grille VSI du tube PL509, nous trouvons quelques volts au lieu de - 210 V, chiffre porté sur la documentation.

Sur la, cathode du même tube, au lieu de - 125 V, nous trouvons + 30 V. C'est donc sur le cir-cuit de cathode que doivent por-ter nos investigations.

La tension de cathode pro-vient du connecteur CO]' et la connexion correspondante est si-tuée sur le bloc d'alimentation.

Comme on le voit sur le schéma simplifié de la figure 1, la tension de - 125 V provient de la prise 3 du transformateur d'alimentation.

Après la résistance «tampon»

R80 et la CTN81, la tension alter-native est redressée par la diode D82 et filtrée par CSl' La tension

Pege170 - N° 1450

• •

TEVEA

continue est encore découplée par rapport au + 195 V (H TE) par deux autres condensateurs, dont un électrochimique CS4 '

Tous les composants précités doivent donc être vérifiés, sans oublier CS2 placé à la sortie de la CTN81. Mais une simple me-sure avant et après cette ther-mistance montre que la ten-sion alternative est absente au point A.

La thermistance affecte la forme d'un disque, et en tirant sur ses connexions, l'une d'eUes se sé-pare facilement. C'est donc bien ce composant qui s'est coupé. Son remplacement rétablit le fonc-tionnement parfait du téléviseur.

Commmtaires sur ce circuit. -On peut se demander la raison d'être de cette tension négative

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(H T 0 ) appliquée à la ca-thode du tube de puissance lignes.

En fait le constructeur, n'utili-sant comme sources de tensions alternatives d'alimentation que les prises du transformateur (qui est en réalité un autotransforma"

teur), ne pouvait obtenir la H T continue de + 320 V nécessaire au fonctionnement du PL509. La tension continue maximale four-nie ne peut en effet dépasser + 250 V. Tandis qu'en appliquant + 195 V (HT E) à l'écran du PL509 et à l'anode du PY500, et - 125 V (H T D) à la ca-thode du PL509, il obtient bien + 320 V pour l'alimentation de ce tube.

Ajoutons que cette panne est relativement fréquente sur ce modèle, et que la connaissance

je cette particularité de construc-tion permet d'éviter de longuef et vaines recherches dans la base de temps lignes.

PANNE D'ALIMENTATION SUR CHASSIS 6.01

DETEVEA

Ce châssis est antérieur au 5212, et comporte encore une majorité de tubes.

Les contrôles. - Le télévi-seur ne fonctionne pas. Les tubes sont chauffés. Une première mesure (Fig. 2) montre que la tension en A 1 est supérieure à + 300 V au départ, puis tombe progressivement à + 60 V. Le condensateur quadruple, en un seul boîtier réunissant C42, C43 , C44 et C45 , porte des traces de

3,:HQ

~----.

~

u.

Fig. 1. -Psnnss sn T. V.C.

coulure d'électrolyte. Il émane d'ài!leurs d'un fabricant qui, depuis plus de dix ans, conn ait une fortune variable dans la fia -bilité de ses composants ...

Nous remplaçons donc d'abord ce condensateur quadruple. Après quoi, une fois les tubes chauds, la tension en AI est de + 90 V, ce qui est encore loin de la nor -male.

Aucun des circuits alimentés par H T A , H T B , H T D , H T E , ne présente de résistance anormalement faible.

La cause. - Les diodes TV8 sont vérifiées, ainsi que les ten-sions alternatives en B et C. Nous revenons alors à des mesures de résistances. Nous trouvons envi-ron 20

n

entre B et C, ce qui est tout à fait plausible. Mais entre la masse (point milieu) et cha-cun des points B et C, il y a 500

n,

ce qui est au contraire surprenant. En examinant le câ-blage sur le transformateur d'ali -mentation, nous remarquons un long et mince bâtonnet monté entre les deux flasques de la bobine, et qui relie le point D

S. F.

lA.

Fig. 2. -Pannes en T. V.C.

à la masse (Fig. 3). A noter que ce composant Th, qui est évi-demment une thermistance, ne 6gure pas sur la documentation.

En le déposant, nous constatons que du côté D, le bâtonnet se casse net. De plus, sur les trois quarts de sa longueur, en par-tant de D, il présente la consis-tance et la malléabilité d'un gros fil de cuivre, alors que le maté-riau constitutif de ces éléments non linéaires est normalement très rigide.

Explication. - Donc, cette thermistance, devant présenter un coefficient négatif de tem-pérature, afin de limiter le cou-rant de charge des condensateurs au démarrage, avait vu, sous l'in-fluence de l'échauffement, ses ca-ractéristiques complètement mo-difiées. Comme la tension en AI s'effondrait lorsque le débit H.T. augmentait, elle avait certaine-ment acquis un coefficient posi-tif de température.

Nous l'avons remplacée par une thernùstance en forme de disque, et le 'ronctionnement du téléviseur est redevenu normal.

, . . . - - - - H.T.

®

+ 2S0V .r._~~'Nr_-H.T.@ + 220V

~Wr ... - H.t© +220V C4:5~

220Q

li'

~'Nr _ _ H.T.© +230V

Fig. 3. -Pannes en T.Y.C.

Insistons encore sur le fait que la recherche un peu longue de la cause de la panne a été due surtout à l'absence de mention de la thernùstance Th sur la docu-mentation. D'autre part, sur ce châssis, il faut retirer la platine de gauche pour pouvoir exami-ner l'alimentation, et cette opé-ration n'est pas des plus faciles.

IMAGE ANORMALE EN VHF

Les manifestations et observa-tions. - Cette panne a été ob-servée sur le châsssis 5212 de Tevea. Comme nous l'avons fait pour l'article paru dans le nu-méro 1412 de Radio-Pratique, nous renvoyons nos lecteurs, en ce qui concerne le schéma géné-ral, à la documentation du constructeur.

En cours de réception, l'image devient bleue en VHF. La pro-priétaire de l'appareil prétend avoir entendu à ce moment un

• léger craquement».

T2S 8F 179C

(8_Y1

En UHF couleur, l'image est normale. Si nous supprimons la couleur à l'aide du bouton ad hoc, cette image ne présente aucune donùnante de couleur.

Les contrôles et mesures. -Nous constatons d'abord que, pour retrouver une image sans do-minante en VHF (819 lignes), il faut réduire, par le potentiomètre correspondant, la tension de l'anode accélératrice bleue (ou G2 bleue). Mais il est évident que ce n'est pas un remède ~ la panne, puisqu'en UHF (625 lignes) nous aurons obligatoirement One dominante bleue.

En mesurant la tension VwB sur le wehnelt bleu, nous trou-vons que VwB passe de + 60 V à + 30 V lorsque nous commu-tons de VHF en UHF, alors que les tensions des deux autres weh-nelts ne varient pas, demeurant constantes à + 120 V environ.

Il y a donc une anomalie dans le circuit du canon « bleu ».

Nous consultons par télé-phone un technicien de l'agence régionale. Il dit n'avoir jamais eu affaire à ce défaut, mais néan·

.---+--C::::J--_

B-Y (W 81

132

8F 179 8 (R_Y1

Fig. 4. - Pannes sn T. V.C,

0490 TF 24

CD

---<:=---:--V_Y (Wv1

®

= +230V

T.l.

/ \ . J \ . Q S O V C492

I.SnF

V ... &obi ..

linéarité d.

ND 1450 - Page 171

moins il nous conseille de faisons, l'image redevient nor-male en VHF. Mesurant C492,

nous ne lui découvrons aucune fuite. Mais il se pourrait aussi, puisqu'il s'agit de la voie « bleue ", que le condensateur C494 , trans-mettant les informations de chro-minance du collecteur de T25 au wehnelt correspondant, présente une fuite. Débranché et mesuré me-surons à l'ohmmètre: elle conduit normalement dans un sens et manuel un semi-conducteur si-milaire, force nous est de comprendre» n'avance pas dans ses connaissances. On a même Prin-cipes du fonctionnement des cir-cuits intéressés. déterminé, mais seulement pen-dant une fraction du cycle d'un phénomène récurrent.

Ici, les signaux de chromi-nance sont transmis aux wehnelts du cathoscope à travers une fixer indépendamment le point de repos (polarisation) des tran-sistors de sortie chrominance.

C'est pourquoi, au lieu de relier directement, et en permanence, les wehrielts à une tension

L'interrupteur Db demeure ou-vert pendant l'aller de ligne. CI garde sa charge, et transmet le signal de chrominance au weh-nelt, mais les alternances posi-tives et négatives, tout en conservant les mêmes amplitudes, se rèpartissent autour d'un axe transformateur de sortie ligne TL (Fig. 4). La tension de

du potentiomètre de lumière). Au contraire, la ZM 150 est polarisèe dans le sens inverse pendant le reste du cycle de balayage (à ce moment, les diodes de clamp TF24 ont leurs cathodes portées à un potentiel très supèrieur à celui de leurs anodes, et par conséquent se trouvent bloquées).

La résistance de 5,6 MO, re-liée au + HT F, sert à déchar-ger légèrement, pendant l'aller de ligne, le condensateur CI (Fig. 5), afin de permettre la conduction de la diode de clamp pendant le retour suivant.

Sur le châssis 5212A, une par-tie du circuit a été modifiée (Fig. 7). On a d'abord ajouté un potentiomètre supplémentaire de

« zéro lumière ». Ensuite, la diode ZM 150 a été remplacée par une quatrième FT24, 0" qui présente également l'effet Zener pendanvles allers de lignes, por-tant les cathodes des diodes de clamp à un potentiel de + 145 V, ce qui bloque ces diodes. La dif-férence réside dans le fait que, dans le premier montage, l'am-plitude des impulsions était supè-rieure à la tension de Zener de la diode ZM 150, alors que, dans le deuxième montage, cette

ampli-Tf24F I··2~

·CIIIIIPN 6

lnF 5 1,5nF

Fig. 7. - Pannes sn T. V.C.

tude est inférieure à la tension de Zemer de la diode Dl'

COMMENTAIRES SUR CETTE PANNE D'après ce que nous savons maintenant, iJ est facile de con

ce-12kQ

Zéro IUlllièr.

68kQ / 270kQ

voir que la défaillance d'une ou de plusieurs diodes de clamp a pour consèquence de déséquili-brer - les tensions d'un ou de plusieurs wehnelts du cathoscope.

Les effets visibles sont alors, soit l'impossibilité de matricer le cathoscope (échelle des gris), soit J'action inégale du potentiomètre

de lumière sur les trois canons (en NB), soit encore une faible action du réglage de lumiére en couleur, cette action étant nor-malement étendue en NB.

D'autre part, nous savons aussi que les diodes de clamp lumière sont soumises à des tensions in-verses élevées. Ce fait explique pourquoi une telle diode peut paraître « bonne» lorsqu'on la mesure sous la faible tension de la pile d'un ohmmètre, alors qu'elle est défectueuse (claquage non destructif) en régime d'im-pulsions de forte amplitude. Il en est de même lorsqu'on tente d'utiliser un diode-transistor-mètre, cet appareil délivrant une faible tension de mesure. On s'ex-plique aussi qu'une diode détec-trice ne possède pas une tension inverse assez élevée pour rem-plir le rôle de diode de clamp.

P. BROSSARD.

Dans le document LAG électronic (Page 36-39)