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23. Sources : DGCIS - recensement auprès des pôles, Insee CLAP 2006, Ficus 2006
- UP-TEX vise à inventer des textiles techniques pour aider la filière textile à se repositionner sur des produits à forte valeur ajoutée. Les filières d’application principales sont le médical, l’automobile et le bâtiment.
- MAUD (Matériaux et Applications pour une Utilisation Durable) travaille sur les thématiques des interactions milieux-matériaux, des interfaces multimatériaux, de l’innovation matériaux.
- AQUIMERrassemble les entreprises des produits de la mer et de l’aquaculture et le monde scientifique, afin de renforcer la compétitivité des entreprises par l’innovation, la qualité et la sécurité alimentaire. Il concerne le littoral.
À l’issue de l'évaluation nationale réalisée au cours du premier semestre 2008, 4 de ces 6 pôles ont vu leur label renouvelé pour 3 ans : I-TRANS, NSL, PICOM et UP-TEX. Pour AQUIMER et MAUD, l'évaluation a fait ressortir la nécessité d'une reconfiguration. Une nouvelle évaluation aura lieu fin 2009.
Le tableau suivant est un positionnement régional, issu de l’évaluation nationale à fin 2007.
Le poids des pôles dans l'ensemble des effectifs salariés en France est de 3,6 %23. Le Nord – Pas-de-Calais avec 6 pôles, concerne 55 362 salariés d’établissements membres des pôles ; c’est la 3èmeposition nationale.
Les pôles de compétitivité entrent dans une nouvelle phase, marquée par la définition d'une stratégie traduite dans un contrat triennal de performances entre l'État, les collectivités et chaque pôle.
source DIACT 6 pôles NPDC
2005-2007
Total France 2005-2007
Nombre d’adhérents 664 9 262
dont PME < 250 pers 366 4 793
250 < EII < 2 000 pers 48 652
Groupes > 2 000 pers 81 997
Organisme de recherche
et/ou formation 83 1 461
Autres 86 1 359
Nombre de projets de R&D
labellisés 159 3 700
financés 93 1 720
4.11 DES FILIÈRES EN ÉMERGENCE
La mobilisation des acteurs locaux a favorisé l’émergence de nouvelles filières, qui constituent aujourd’hui des relais de croissance pour l’économie régionale :
- Le secteur des technologies de l’information et de la communicationcontinue de créer des emplois dans la région, avec près de 6 000 créations d’emplois à forte valeur ajoutée en 10 ans. Le tissu économique voit coexister de grands acteurs mondiaux (Atos Origin à Seclin; plus de 1 400 personnes) et une multitude de petites entreprises dynamiques sur des thématiques variées : jeux vidéos, conception de sites internet, gestion de bases de données clients, sécurité des systèmes d’information. Il bénéficie de la présence de grands donneurs d’ordres dans la région, dont le pôle de compétitivité des industries du commerce et le pôle de compétitivité iTrans. TLM - DIGIPORT, centre régional de services expert en TIC, accompagne des entreprises productrices de TIC du stade de la création au projet confirmé et des entreprises utilisatrices de TIC. Il contribue au développement de l’attractivité régionale. Avec l’arrivée de l’INRIA (600 chercheurs) et le démarrage d’Euratechnologies (près de 3 000 emplois - le plus grand équipement dédié aux TIC au nord de Paris), la région est dotée d’atouts, qui attirent des entreprises.
De même, à Valenciennes, un pôle “création numérique” est en cours d’émergence, autour des écoles Supinfocom-Supinfogames.
Enfin, un Pôle Régional Numérique (PRN), fédérant les représentants et principaux acteurs de la filière est en cours de constitution.
- Le secteur des éco-industriesregroupe des entreprises spécialisées dans le domaine des déchets, du traitement de l’air ou de l’eau, des sols et sédiments pollués ou encore de la valorisation des matériaux. Avec 15 000 emplois, ce “secteur transversal se positionne dans les 10 premiers de la région”. 2 organismes spécifiques jouent un rôle de dynamisation : le Cd2e et le CERDD.
Quelques collectivités développent l’accueil d’éco-entreprises sur leur territoires : Lille Métropole, Lens, Douai, Valenciennes.
- La logistiquea également été fortement créatrice d’emplois. La région a profité en cela de sa localisation privilégiée au cœur de l’Europe. C’est notamment le cas de l’Audomarois, du Calaisis, du Douaisis, du. Valenciennois, du Lensois, de l’Arrageois. Aujourd’hui les nécessaires réduction des émissions de GES24 et amélioration du trafic de l’A1, la perspective du Canal Seine-Nord, doivent conduire à une véritable réflexion stratégique
L’ INDU ST RIE RÉGIONALE
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Par ailleurs, le SRDE du Conseil Régional se structure autour de l’articulation pôle d’excellence économique – territoire : chaque territoire qui en confirme sa volonté est chargé d’une mission d’intérêt régional, de conduite, d’animation et de promotion d’un ou de plusieurs des 10 pôles d’excellence économique.
4.12 LA CRISE ÉCONOMIQUE ET LE PLAN DE RELANCE
La conjoncture économique internationale a influé sur la quasi-totalité des secteurs industriels, qui ont subi une détérioration brutale de leur environnement au cours du 4ème trimestre 2008, et une dégradation d’une ampleur inattendue de l'activité industrielle et des perspectives de production
Face à la crise et ses conséquences,le gouvernement a mis en place en octobre, un plan PME (22 Mds€ de prêts dont 5 Mds€ garantis ou à réaliser par OSEO) favorisant le financement de celles-ci, complété par un dispositif de médiation. Dès octobre 2008, un dispositif “parrain PME” a été mis en place dans les DRIRE pour soutenir et orienter les entreprises. Et les partenaires économiques du Nord – Pas-de-Calais se sont organisés pour répondre à la problématique de crise.
Une cellule opérationnelle de veille réunissant l'État (SGAR, DRIRE et TG), OSEO, le Conseil Régional et le médiateur du crédit (Banque de France) a été constituée afin de coordonner leurs actions, et apporter des réponses individualisées les plus appropriées , aux entreprises en difficulté, dans les délais les plus réduits.
Les mesures du plan de relance en région concernent des grands travaux pour 152M€ (entretiens routiers, travaux préparatoires au Canal Seine-Nord, grands projets ferroviaires et fluviaux….)