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Les ouvrages Nature des discours et complexité des contenus

Chapitre Deu

2. Les ouvrages Nature des discours et complexité des contenus

Notre objectif avec cette partie est triple. Tout d’abord nous voudrions comprendre les discours des auteurs, leur nature et les principaux éléments de leurs propos et les « nouveautés » qu’ils présentent. Ensuite, nous voudrions observer la réception de l’ouvrage à l’époque, exclusivement dans le JAIP, journal qui nous sert également à répertorier notre terrain d’études et qui sera aussi l’objet d’une analyse. Finalement, notre objectif est d’établir l’enjeu du livre, et l’intérêt qu’il présente pour le champ des études urbaines. Chaque ouvrage sera analysé indépendamment, ce qui permettra de découvrir leurs spécificités.

2.1. Le champ d’études urbaines exploré par les médias. The Exploding Metropolis ou l’automne 57 de Fortune.

The Exploding Metropolis est un ouvrage difficile à cerner car le titre évoque la métropole, mais,

dès les premières pages, William H. Whyte Jr. (et alii) affirme se borner exclusivement aux villes. Pourtant, l’ouvrage aborde le problème de l’étalement de la métropole [urban sprawl], selon les mots de l’éditeur. The Exploding Metropolis tente donc de décrire la problématique de la croissance urbaine.

Sans présenter de façon précise les contributeurs, le livre s’annonce né d’une initiative des « éditeurs de Fortune ». En fait, il serait le résultat d’une table ronde tenue entre l’Architectural Forum et Fortune Magazine, pendant laquelle a été présenté chacun des articles1. Pourtant la table ronde

développe d’autres sujets, notamment ceux qui concernent le développement urbain des espaces ruraux. De toute façon, le contenu de l’ouvrage a été analysé comme une sorte de paradoxe : il est

publié par les « éditeurs de Fortune » alors que, pendant la décennie 1940, le magazine avait soutenu le développement privé de la métropole et l’étalement urbain que le livre critique comme l’une des meilleures façons de défendre le pays contre le socialisme2.

La publication s’organise en six chapitres, plus l’introduction ; cette dernière écrite par Whyte, l’éditeur en chef. Chaque chapitre répond à un article précédemment publié dans Fortune : les textes sont empruntés aux numéros de l’automne-hiver 1957 — septembre, octobre, novembre et décembre —, puis janvier et avril 1958, à l’exception de celui de Jacobs. Chaque partie est thématique, et se penche sur les principaux problèmes de la métropole, à savoir le logement, le transport, le gouvernement, la pauvreté, les minorités, l’étalement urbain et enfin, le centre-ville. Les sujets auraient été choisis par les auteurs eux-mêmes. Il s’agirait des personnes qui dès l’introduction du livre se décrivent à eux mêmes comme « des gens qui aiment les villes » [This is a book by people who like the cities]3. En

effet, continue Whyte, on publie ce livre parce que les gens qui sont en train de renouveler les villes ne les aiment pas.

Le premier chapitre commence par une des premières questions de l’ouvrage : « Les villes [cities] sont-elles antiaméricaines ? »4. Le principe de cette partie écrite par Whyte, est d’identifier ce qui fait

qu’une ville soit en effet « américaine », car elle a été remplacée par les suburbs. Pour répondre à cette question, Fortune et Action, cette dernière présidée par Martin Meyerson, ont mené une enquête commune dans les villes de New York, Chicago et Philadelphie, afin de répertorier les habitudes des citadins, ou mieux encore, du centre-ville. L’enquête a démontré qu’à première vue, le déclin du centre-ville est engendré par le déplacement massif des gens vers les territoires suburbains. En effet, cette enquête montre comment « les villes ont été envisagées de telle façon qu’ils mènent les gens à vivre dans les suburbs » [… the cities are freezing on a design for living ideally calculated to keep everybody in suburbia]5. Ils découvrent que les logements du centre ville sont destinés en grande

partie à des propriétaires en dehors de la « moyenne américaine ». Trop chers pour la classe moyenne, trop bon marché pour la classe riche, les appartements rénovés du centre-ville n’ont pas vraiment pensé à leur marché. La ville est donc en train de dépenser beaucoup d’argent en logements destinés aux classes moyennes et hautes, sans connaître leurs désirs et leurs exigences.

Parfois accompagné d’illustrations réalisées par le département graphique de Fortune, l’article de Whyte est illustré par quelques idées architecturales. Entre autres, une proposition de Henry Whitney, de l’agence Tippetts-Abbett-McCarthy-Stratton, présentant des appartements autour de patios. L’article est également accompagné d’un essai visuel créé par l’artiste italien Orfeo Tamburi. Né en Italie en 1910, celui-ci venait d’exposer ses peintures au MOMA de New York en 1956. Les villes de Los Angeles, de San Francisco, de Chicago, de New York, sont dessinées par Tamburi dans un style proche de la province italienne. Tamburi montre également les similitudes des maisons du centre ville, déjà condamnés à la destruction, avec celles qui seront construites dans les suburbs.

Francis Bello est l’auteur de la deuxième partie du livre, dans laquelle se développent d’autres sujets périphériques à thème du centre-ville6. Il traite de la voiture privée et des problèmes associés au

transport public, en utilisant des chiffres pour rappeler l’usage hors mesure de la voiture, qui contraste fortement avec l’usage des transports en commun. A l’instar de Whyte, Bello explore et décrit en même temps les solutions déjà mises en place par certains architectes afin d’améliorer les conditions du transport. D’abord il étudie l’exemple de Detroit où l’architecte Victor Gruen7 a proposé un projet

ressemblant à un centre commercial suburbain, dans lequel les rues du centre ville sont réservées aux piétons8. Cependant, New York reste pour Bello l’exemple le plus éloquent de ce qui se passe

partout dans le pays : l’usage des transports en commun a diminué car la population de travailleurs ne provient pas des endroits densément peuplés et en même temps mal desservis par les transports en commun. Ces derniers restent pour la plupart du temps vides ou parfois au contraire trop bondés. La voiture est devenue ainsi le transport le plus bon marché.

Le gouvernement de la ville, en ce qui concerne les métropoles, est abordé dans le chapitre écrit par Seymour Freedgood9. La notion de « métropole » n’y est pas prise comme un élément

nouveau. Le débat sur la nécessité de partager un gouvernement commun entre le centre-ville et les suburbs, s’est réduit à celui des différences politiques en apparence incontournables : le centre- ville resterait tendancieusement démocrate, tandis que les suburbs voteraient républicains. Pour ces raisons, aucun des deux espaces urbains ne veut dépendre de l’autre ni être absorbé dans ses limites. Freedgood critique alors les fonctionnaires du centre-ville. Le centre-ville serait une des organisations américaines qui compteraient le plus de professionnels capables d’aménager le territoire, pourtant son problème majeur resterait l’incapacité de son administration à l’imaginer au présent, à comprendre ses envies, ses plans, ses logements. Face à cette problématique, Freedgood explique précisément ce qui fait qu’une ville est plus active que les autres. En prenant l’exemple de Cincinatti, en Ohio, où les services publics tels que la police et les pompiers fonctionnent bien, et la rénovation urbaine est réussie, Freedgood illustre ce qui caractérise les bonnes administrations. Selon l’auteur, les villes les mieux administrées restent New York, Milwaukee, Philadelphia, San Francisco, Pittsburg, Baltimore et Detroit, qui partagent le fait de fonctionner de façon efficace sur plusieurs plans : l’énergie, le trafic, la santé publique, le contrôle de la pollution de l’air, les loisirs, le bruit, l’absence de bureaucratie, entre autres. Demeure cependant encore un seul souci majeur : la capacité de la ville à aménager son territoire reste faible, et il semble impossible de prévoir son développement.

La problématique des quartiers résidentiels fragiles rejoint généralement celle des minorités raciales. Daniel Seligman signe le quatrième chapitre consacré à ce sujet10. Il aborde le problème à partir de la

population afro-américaine qui s’installe dans les grandes villes comme Chicago. Seligman considère que l’origine rurale des Afro-Américains est la raison essentielle qui empêche cette population de s’intégrer. Il essaie de démontrer son postulat en faisant une comparaison entre les Afro-Américains et les communautés frontalières de l’Europe de l’est, sans préciser laquelle. Il étudie également la

critique du logement social, en particulier les attaques de la période Eisenhower qui considéraient le développement du logement social comme une mesure populiste. La responsabilité du problème des taudis est attribuée à l’absence de politiques du logement. Par ce biais, les populations précaires sont assimilées tendancieusement à celles qui ne peuvent pas acheter un logement dans les suburbs. Egalement accompagné par l’enquête d’Action, les données de Selligman aboutissent à la conclusion que la rénovation urbaine des centres-villes n’est pas la solution puisqu’elle n’offre des logements qu’à une seule classe sociale.

William Whyte a également rédigé le chapitre cinq sous un titre qu’a retenu la postérité pour décrire la région métropolitaine : urban sprawl11. Défini comme le résultat d’« une mauvaise esthétique

et une mauvaise économie », l’expression rend compte de l’absence de limites des villes, voire de la disparition de celles-ci entre l’urbain et le rural. Le problème qui se pose selon Whyte, c’est l’absence d’un modèle de croissance. Le modèle actuel semble être guidé uniquement par la législation, dont la Federal Highway Act de 1956. Celle-ci privilégie la dispersion des équipements ainsi que des fonctions de la ville. Contrariés par ce genre de développements, Fortune et Architectural Forum ont convoqué une conférence à ce propos. Les conclusions de la conférence et du chapitre visent à proposer la protection des surfaces rurales proches des suburbs en développement.

En dehors des thématiques métropolitaines, le sixième et dernier chapitre, celui de Jane Jacobs, s’intéresse à l’espace des centres-villes. « Le centre-ville est pour les gens » étudie la façon dont les

habitants de la ville participent aux espaces urbains12. L’auteur commence par une dénonciation

du but des projets de rénovation urbaine : vider le centre-ville de sa population. Pour Jacobs, le problème réside avant tout dans la taille des nouveaux espaces tellement grands que les gens « ne s’y croisent plus ». Cette problématique rejoint les méthodes employées par les architectes et les urban planners : ils travaillent à vol d’oiseau, à une échelle qui ne leur permet pas de percevoir la réalité urbaine. Pour contrecarrer cette façon de travailler, Jacobs propose de s’intéresser à la manière dont les gens participent à la ville. Elle accompagne son propos d’images d’espaces publics. Dessinées par Gordon Cullen et décrites par Ian Nairn, deux paysagistes anglaises, ces ébauches sans passants, auront été faites expressément pour Fortune afin de « regarder » la réalité des villes américaines13.

Pour cette analyse, Jacobs fait appel à une recherche qui n’a pas été encore publiée : celle de Kevin Lynch et György Kepes14. Ce travail lui permet d’expliquer l’importance de la perception chez

les piétons ; Jacobs remarque notamment le fait que la rue et les points qui attirent l’attention des gens sont des espaces de référence pour designer l’espace public. A la différence de Whyte, Jacobs estime que le projet de Victor Gruen, Forth Worth, est une réussite, au contraire du Lincoln Center à New York. Pour elle, la préoccupation urbaine majeure est à chercehr du côté de la rénovation. À son avis, « designer une ville de rêves est simple, reconstruire une ville et beaucoup plus difficile » [Designing a dream city is easy ; rebuilding a living one takes imagination]15.

On troue également dans le cahier central un texte encadré — « Qu’est-ce qui fait d’une place bien une bonne place ? » — écrit par Grady Clay, le journaliste du Courier-journal de Louisville16. Clay

partage l’avis de Jacobs, selon laquelle la clef du succès d’un lieu est l’activité publique. Il analyse certains espaces urbains pour conclure que ni la symétrie ni la rue, ni l’échelle ne peuvent enrichir l’activité d’un endroit quelconque.

Ainsi, The Exploding Metropolis ne se termine pas par une conclusion collective. Les « gens qui aiment la ville » n’explicitent pas ce qui les fait rejeter la métropole.

2.1.1. The Exploding Metropolis : une critique adressée aux acteurs urbains

The Exploding Metropolis met, dès le départ, en garde les professionnels de l’urbanisme, et les

provoque en énonçant qu’ils n’aimeraient pas le centre-ville ou la ville traditionnelle mais l’étalement urbain. Whyte dénonce quatre acteurs clés du développement urbain qu’il faudrait proscrire. 1.) Il fait constamment référence aux city planners comme étant les responsables de l’étalement urbain, non seulement parce qu’ils projettent les suburbs, mais aussi parce qu’ils aiment y habiter. 2.) Puis, il accuse l’aveuglement due gouvernement fédéral sur le développement des territoires. Le pays investirait « trois fois plus » dans la construction d’autoroutes que dans la construction de logements. 3.) Même mise en cause du gouvernement local, qui en favorisant le développement rural plutôt qu’urbain, justifie la construction des autoroutes. 4.) Enfin, la Federal Housing Administration (FHA) qui, de toute évidence, préfère accorder des crédits aux propriétaires suburbains.

Introduction essentielle de l’ouvrage, le terme sprawl (étalement) semble un apport de taille au vocabulaire de la critique de la fin des années cinquante. L’usage du mot étalement a été connoté négativement17 et Whyte ne laisse pas ouverte d’autres interprétations. Pourtant, il semble moins à

l’aise en parlant de l’étalement de la région métropolitaine, qu’un invoquant la mauvaise architecture, notamment en ce qui concerne le centre-ville. Un exemple : le projet de Vernon de Mars pour Berkeley. Whyte qualifie l’architecte californien d’ « apôtre de l’absence de composition et du chaos planifié »18.

D’autres architectes, tels Mies van der Rohe ou Oscar Stonorov, ont plus de crédit à ses yeux: ces architectes ont réfléchi sur les différentes échelles possibles dans la rénovation du centre-ville.

L’ouvrage semble, en effet, plus attentif au centre-ville, à son architecture et sa rénovation, qu’à la métropole. Mais c’est à partir de cette attention à la ville dont les auteurs se déclarent partisans, que la métropole et ses développements suburbains seront mis en question.

2.1.2. The Exploding Metropolis chez les planners. Un classique de la « révolution urbaine»

constitue incontestablement une tribune intellectuelle. C’est dans ces pages que The Exploding

Metropolis va être mis en relation avec d’autres articles déjà connus dans les études urbains comme

« The Suburban Dislocation » de David Riesman. The Exploding Metropolis est ainsi qualifié comme l’un des ouvrages qui poursuivent « l’évaluation de la révolution urbaine »19. Le compte-rendu signé

Rita D. Kaunitz inclut le livre de Whyte parmi les deux livraisons les plus remarquables quant à l’exploration des transformations urbaines publiés dans les années cinquante. Le livre de Whyte y est comparé à celui de William Dobriner, The Suburban community. S’appuyant sur ces deux publications, Kautnitz trace une bibliographie sur l’urban planning, qui comprend aussi bien des livres que des articles. Pour elle, la différence entre les deux ouvrages reste du côté des images et de la présentation des livres. Si, pour Dobriner, il s’agit de collecter des articles déjà parus dans d’autres publications, le livre des éditeurs de Fortune serait plus attractif pour les professionnels, et plus efficace en termes de donnés.

Sans se questionner sur les appartenances des auteurs, Kautnitz donne de l’importance à la pertinence du sujet : « Il semble exister une différence entre ville et suburbs qui continue à être le centre des études dans les textes sur la métropole d’aujourd’hui », et The Exploding Metropolis lui est consacré20. Ainsi, cet ouvrage serait une référence incontournable de la littérature urbaine pour la fin

des années cinquante.

2.2. Suburbia : Its People and their Politics

Le gouvernement métropolitain et le mythe des suburbs

Robert C. Wood a décidé d’appeler son deuxième ouvrage publié à la fin des années cinquante,

Suburbia. Inquiet des critiques négatives envers les suburbs, Wood entreprend une nouvelle critique,

cette fois-ci d’un point de vue politique. C’est lui qui nous rappelle qu’il ne s’agit pas seulement d’un « autre » livre sur les suburbs, mais d’un ouvrage sur la politique qui influe sur les habitants. Pour cela, il complète son titre par : Its People and Their Politics.

A la différence de The Exploding Metropolis, le livre de Wood est dédicacé aux habitants du suburb étudié : Lincoln à Boston. Cette référence apparaît dans la préface. L’auteur y reconnaît que les résultats de son enquête ne sont pas favorables à Lincoln, pourtant il aime bien y vivre. Cependant, Lincoln, comme espace d’habitation, n’est pas traité dans le contenu du livre.

L’ouvrage s’annonce clairement comme une critique : il s’agit, dit Wood, d’un autre livre sur les suburbs, ainsi que d’une autre critique sur le caractère suburbain [“This is another book about the American suburb and another criticism of the suburban character”]21. La publication se développe

lesquelles le type de gouvernement des suburbs n’est pas le plus adapté à leurs nécessités ; finalement, dans la troisième partie, Wood définit son idée de gouvernement métropolitain.

En commençant par distinguer deux éléments: suburb (l’espace) et suburbanities (la population), Wood décrit les suburbs. Il s’appuie sur quatre chercheurs du moment: David Riesman, John Seeley, John Keats et William H. Whyte Jr. Pour Wood, ces chercheurs ont vu le suburb comme le miroir de la classe moyenne états-unienne. Cependant, il précise que cette façon d’interpréter le suburb porte en elle-même une contradiction : le suburb représente la modernité américaine, pourtant sa façon de se gouverner est anachronique. Les suburbs composent un large territoire et partagent en général les délimitations de la région, mais ils restent indépendants les uns des autres, ayant donc leur propre gouvernement, leur propre école, leur propre église ; bref, plutôt qu’un ensemble d’habitations, chaque suburb fonctionne comme un petit village. Ce regard sur les suburbs aurait été introduit par L’Homme

de l’Organisation, le livre de Whyte22. D’après Wood, les questions posées par Whyte réveillèrent en

lui l’intérêt pour les suburbs. C’est cette image de village telle qu’elle est présentée dans l’ouvrage de Whyte qui permet à Wood de proposer, a contrario, la création d’une entité métropolitaine, voire régionale. Il nous explique donc sa proposition : un gouvernement métropolitain a pour objectif de créer une conscience de communauté beaucoup plus large que celle des communautés isolées et en apparence autonomes.

Wood doit donc parvenir aux principes de la Cité Jardin pour expliquer l’idée de gouvernement à l’échelle métropolitaine. Il fait appel à Patrick Geddes et Ebenezer Howard pour décrire un modèle de gouvernement de la ville toujours recevable pour les suburbs du XXe siècle. Ces modèles auront la

ville comme centre des communautés annexées autour d’elle. Cette pensée a été exposée également par Lewis Mumford et H.G. Wells. Wood veut reconnaître les suburbs comme une grande communauté métropolitaine, mais il confirme également que la réforme gouvernementale, réclamée par Mumford entre autres, n’est pas facile à réaliser.

Dans la deuxième partie du livre, Wood décrit les caractéristiques du suburb états-unien et explique pourquoi il faut repenser celui-ci : tout d’abord, l’apparent changement d’appartenance politique des banlieusards, ensuite l’infrastructure des suburbs. La plupart des chercheurs ayant constaté un volte- face d’allégeance politique chez les habitants des suburbs —les démocrates sont devenus républicains

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