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5.2 Simulation du limat dans AOG

5.2.1 F orçages alulés par IMAGE

Conentrations en gaz à eet de serre

LesénarioSA2servantde référeneutilisaitlesénariod'émissionmarqueurSRES A2. Ce sénario a été réalisé ave le modèle d'impats intégré ASF (Sankovski et al., 2000). Les onentrations en gaz à eet de serre simulées par IMAGE ouplé à AOG sont assez prohes de elles simulées par ASF (gure 5.2). La onentration en CO2 est un peu plus importante (environ 50 ppm) en n du XXI

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sièle ave IMAGE. Les sénario d'émissions de N2O etCH4 sont aussi très similaires. CFC12EQ représente une onentration équivalente en CFC12, prenant en ompte toutes les autres espèes de hloro-uoroarbones(autresqueCFC11). Ladiéreneobtenuevientessentiellementdu faitqueplusd'espèessontprisesenomptedansleasdusénarioIMB(touteslesespèes hlorées simulées par IMAGE sont prises en ompte et le nombre d'espèes simulées par IMAGE est plus important que le nombre d'espèes qui étaient pris en ompte dans les sénarios préédemment réalisés auCNRM).

Charge en aérosols

Pour les aérosolssulfatés, lessénarios d'émissions de SA2 etd'IMAGE2.2 sontassez diérents(gure5.3).AveIMAGE,l'augmentationdesémissionsest beauouppluslente

Fig. 5.2 - Conentrations en gaz à eet de serre pour les simulations SA2, et IMB (de type A2) et la simulation SB2 (de type B2)

Fig.5.3-ChargeglobalemoyenneenaérosolssulfatésenmgdeS.m −2

pourlessimulations IMB, SA2 et SB2.

atteintsonmaximumvers2030.BienquebaséesurlemêmesénarioSRESA2,l'évolution des émissions d'aérosols sulfatés est bien distinte. Le sénario produit par IMAGE ne semble pas plus irréaliste que elui hoisi omme marqueur. D'après l'évolution réente desémissions,ilsemblequel'augmentationforteprévueaudébutduXXI

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sièledansle sénariomarqueursoitunpeusurévaluée.D'autrepart,parmilesmodèlesintégrésutilisés pour établirles sénarios d'émission, d'autres modèles simulentune tendane analogueà IMAGE (voir ?(?)).

Lors de la simulation IMB, une erreur s'est glissée dans le alul de la répartition de la harge en aérosols sulfatés. La gure 5.4 montre la distribution de la harge qui a été utilisée lors de lasimulation IMB, ainsi que elle qui aurait être appliquée sans ette erreur. On a traé le logarithme de la harge ar ela orrespond mieux à la façon dont la paramétrisation des aérosols prend en ompte ette harge. L'erreur a onsisté à ren-verser leslatitudesdes régionsd'émissions.Ainsi,les émissionsontontinué àaugmenter fortement sur l'hémisphère nord et à augmenter plus faiblement dans l'hémisphère sud ontrairement au sénario d'émission produit par IMAGE. Cette erreur a pour onsé-quened'obtenir undiérentielderéhauemententre lesdeux hémisphèresquin'estpas tout à fait ohérent ave les simulations sénario déjà réalisées ave notre modèle. T ou-tefois, la méthode de alul de la harge onsistant uniquement à moduler la arte de la hargeen aérosolsinitiale,laarteutiliséedanslesénarioIMBonserveune distribution spatiale pluttréaliste.

Fig.5.4-Logarithmedelarépartitiondelahargeenaérosolssulfatésen2050,dansla si-mulationIMB, tellequ'elleauraitdû être dansIMBsans bug,etd'aprèslesprojetions de Bouher préparées pour le 4

me

rapport du GIEC (voir http://www-loa.univ-lille1. fr/~bouher/sres/). La 4

`eme

arte montre la diérene des logarithmes de la harge ave et sans le bug.

Propriétés de surfae

L'utilisationdumodèleIMAGEpermetdefaireévoluerlaartedevégétationauours de la simulation. La gure 5.5 montre les moyennes zonales des anomalies sur les para-mètres de surfae induitespar leshangements de végétation, ainsi que lesanomaliesqui seraient obtenues si onutilisait laarte de végétation naturelle. Lavégétation dite réelle est elle utiliséedansleouplage. Ellereprésenteleshangementsde végétationnaturelle et eux dus àl'utilisationdes sols. La arte de végétation naturellene représente que les hangementsde lavégétation naturellesous l'eet du hangementde limat,sans utilisa-tiondes sols.Auxhauteslatitudes,onobserveessentiellementunediminutionde l'albédo, due à un déalage vers le nord des zones de végétation. Les autres paramètres de la vé-gétation sont peu modiés. Au delà de 50

N, les hangements de végétation réelle sont dus àlavégétationnaturelle.Danslesrégionstempérées,lesmodiationsappliquéesaux paramètres de surfae sont assez faibles. Dans es régions, l'utilisationdes solsaun eet ontraire auxhangementsde lavégétation naturelle.Il en résulte peu de hangementen moyennepourlavégétationréelle.Auxtropiques,lespropriétésdelavégétation sontplus nettement modiées. L'albédo augmente de 1%, lalongueur de rugosité de la végétation diminue de plus de 0.2m, l'indie foliaire diminue de 0.35m.m

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et la profondeur de sol diminue de plus de 1m en moyenne zonale. Ces hangements sont dus prinipalement à l'extension des terresultivées et vont à l'enontre des hangementsque subiraitla végé-tation naturelle. Il est à noter que, même si les hangements simulés pour la végétation réellesontplusimportantsquepourlavégétationnaturelle,lesanomalieszonalesdes pro-priétésde surfaerestentfaibles.Leshangementsintroduitsdans lasimulationsontbien plus mesurés queeux introduitslorsdes expérienes de déforestation massiveprésentées au hapitrepréédent.