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Comparaison des impats du hangement de végétation et du han-

3.3 Changement de végétation réaliste

3.3.2 Comparaison des impats du hangement de végétation et du han-

Température de l'air en surfae

L'impat global du hangement de arte de végétation sur la température de surfae est nettement moins important que l'impat de l'augmentation des GHGs (gure 3.5). Sous l'eet des GHGs,latempératurede surfae augmentepartout, alors que sous l'eet du hangement de végétation, la température diminue ou augmente suivant les régions. Le hangement de végétation va don amplier le hangement limatique lié aux GHGs dans ertaines régions etplutt lelimiter dans d'autres.

L'impat des hangements de végétation est d'un ordre de grandeur plus faible mais est statistiquement signiatif selon un test de Student sur plusieurs régions. Quel que soit le limat de la simulation (TSMs & GHGs de 1980 ou de 2050), l'impat des han-gements de végétation sur la température est assez similaire. On obtient dans les deux as, une augmentation de latempératureaux moyenneslatitudes, dans lesrégions de laforêtmixtea remplaé lesultures. On observeune rédution de latempératuresur le sudde l'Asiedans lesrégionsoùlesultures sesontétendues,sauf surl'est de l'Inde. Sur l'Afrique, on remarque un impat très similaire entre les deux expérienes ave une di-minution des températures à l'équateur et une augmentation dans les régions tropiales. Le test de Student semble indiquer que les impats mis en évidene sur les ontinents sont statistiquement signiatifs.En dehors des régions ontinentales, le test de Student indique des régions il y aurait des impats signiatifs, mais d'amplitude inférieure à 0.2

C. Sur les oéans, omme la température de surfae est xée dans la simulation, latempératurede l'airne peut évoluer fortement. Cela soulève la question d'un possible impat des hangements de végétation sur la température de l'oéan. On remarque que sur lesoéans, lesimpats ne sont pas du tout ohérents entre les deux simulations.

Pour quantier l'impat des hangements de végétation par rapport à l'impat de l'augmentationdes onentrationsen GHGs,nous avons alulé lediagnosti suivant :

| △Tveg |GHG1980 +| △Tveg |GHG2050

| △TGHG |veg1980 +| △TGHG|veg2050

= |TF L1TCL1 |+|TF L2TCL2 |

|TCL2−TCL1 |+|TF L2−TF L1 | (3.18)

Ce rapportreprésente l'amplituderelativedu signaldû auhangementde artede vé-gétationparrapportausignalde hangementdesonentrationsenGHGs.Lagure3.5d représente e rapportsur lesontinents.L'amplitude de l'impatdes hangementsde vé-gétationestpluttdel'ordrede10%del'amplitudedeshangementsdusàl'augmentation de la onentration en GHGs. Ce rapport est loalement un peu plus important sur les régionsoùleshangements devégétation sontlesplusintenses(Afrique,Estde l'Europe,

(a) (b)

() (d)

Fig. 3.5 - Changement de température de l'air en surfae en moyenne annuelle pour le hangement de végétation sous le limat atuel (a), et sous le limat futur (), pour le hangement de onentration en GHGs ave la arte de végétation de 1980 (b). Les isolignesdélimitentlesrégionsd'impatstatistiquementsigniatifsauniveaudeonane 90%,95%et99%.Laarte(d)représentelarapport

|△Tveg|GHG1980+|△Tveg|GHG2050

|△TGHG|veg1980+|△TGHG|veg2050

DJF MAM JJA SON Annuel

10% 13% 11% 8% 7%

Tab.3.2- Moyennespatiale durapport del'équation3.18 pourlesmoyennessaisonnières et les moyennes anuelles de température de l'air en surfae.

Le tableau 3.2 donne les moyennes spatiales de e rapport sur les ontinents pour les moyennes saisonnières et la moyenne annuelle. Le rapport moyen est un peu plus importantpourlesmoyennessaisonnièresquepourlamoyenneannuelle.Celaindiqueque l'impatdes hangementsde végétation est relativementplusimportantsur lesmoyennes saisonnières. En terme de température, l'impat de l'augmentation de la onentration en GHGs est plutt onstante au ours de l'année, alors que l'impat des hangements de végétation dépend beauoup plus de la saison.La arte 3.5d sous-estime don un peu l'importanerelativedes hangements de végétation.

Préipitations

L'impat du hangement de végétation sur les préipitations est enore plus loalisé que pour les températures. On observe très peu de régions ontinentales les impats sont signiatifs. De plus, la proportion de points pour lesquels les hangements sont signiatifsselonletest de Student est toujoursinférieureàlapuissane du testappliqué (que e soit 90%, 95% ou 99%). Cela indique que le test n'est pas able. En eet, on pourrait obtenir le même nombre de points ayant un impat statistiquement signiatif par hane, si l'on onsidère les diérents points de grilleomme indépendants. Hormis sur l'Afrique Équatorialeoùl'on obtient une diminutiondes préipitationspour lesdeux expérienes(souslimat1980et2050),auunautreimpatontinentalnesembleohérent entre les deux simulations. Sur les zones oéaniques, les deux simulations donnent des résultatsassez diérentsetonobtientbeauoupplusd'impats souslelimatfutur (FL2-CL2).

L'impat des hangements de onentration de GHGs sur les préipitations est net-tement plus étendu. Le diagnosti eetué sur les températures pour quantier l'impat relatifdesdeuxsignauxn'estpasvraimentappliableàettevariable,ardanslesrégions le modèle ne simule pas d'impat aux GHGs, le rapporttend vers l'inni et n'a plus de sens physique.

On retiendra de ette première analyse globale que l'impat des hangements de vé-gétation sur le limat est du seond ordre par rapport à l'impat de l'augmentation de onentrationenGHGs.Cependant,l'impatdeshangementsde végétation vient

modu-(a) (b)

Fig. 3.7- Domaines utilisés dans e hapitre.

D'autre part, en moyenne annuelle, l'impat sur la température de surfae est similaire quel que soit le forçage en TSMs et en GHGs utilisé, alors que l'impat sur les préipi-tations est variable. Cei semble s'expliquer simplement : la température de surfae est lerésultatde lamodiationloaledu bilan d'énergie,lui-mêmediretementonditionné par lespropriétésde la surfaeetdon par lavégétation, alors quelespréipitationssont le résultat de la dynamique atmosphérique et du yle de l'eau. L'impat sur les préi-pitations est ainsi plus dépendant du limat de ontrle mais aussi probablement plus bruité.