• Aucun résultat trouvé

L'opération était facile et peu douloureuse. Je la répétais matin et soir

Au bout de trois jours, le sangdisparut .totalement sans

reparaître

depuis.

27octobre. En outre, l'ulcère a pris meilleur aspect; le

cul-de-sac

a

diminué progressivement, et, à l'heure

actuelle, il

ne

reste plus qu'une

plaie, en surface, entièrement

cicatrisée.

Observation XI (personnelle).

Hémorragieintestinale. Cas probable de tuberculose

généralisée.

JeanneA..., neufans, a eu, le 11 septembre, quatre

selles; le 12,

neuf; les deux dernières avec hémorragies abondantes. Sang rouge.

Appeléalorsà donnernos soins à l'enfant, nous avons

fait administrer

deuxlavements, àune heure d'intervalle, le premier avec150 grammes

desérum gélatiné; le secondavec 125grammes. (Si nous avons

prescrit

undeuxième lavement, c'sstquele premier avait étéaussitôt rendu en totalité.) L'hémorragie ne s'est pas reproduite et la diarrhée

s'est

amendée.

Observation XII (personnelle).

Hémorragies rectales.

Alphonse G..., cultivateur,a, depuis quelques années, des hémorra¬

giesrectalespériodiques dues à des hémorroïdes, qui durent, le plus généralement, deux joursàchaquenouvelle apparition. Appeléle 22sep*

tembre, aumoment nous avons pu constater l'écoulement sanguin,

nous avonsfait administrer un lavement de 250 grammes de solution gélatinée et placédans le sillon interfessier un large tampon imbibé de

solution.L'hémorragie a cessé et, à la grande surprise du malade, n'a

pas reparule lendemain.

Observation XIII (personnelle).

Idem.

Henri.D-...,vingt-trois ans, étudiant, après unecourse à cheval assez longue, avu saigner,pour la première fois, le 1eroctobre,des hémor-i

roïdes externesqu'il sait avoir depuis un an environ. L'hémorragie,

dailleurstrèspeuabondante au momentde l'examen,a cédé au simple tamponnement.

Observation XIV (M. P, Dalcué), Métrorragie.

Une femme de soixante-douzeans entre dans mon service, àBeaujon,

le 8mars1898, atteinte d'une métrorragie, grave par son abondance et

sa durée. La perte a commencé le 1er mars, et, d'emblée, l'écoulement

d'un sang liquide, non fétide, a étéconsidérable. Le 9 mars, je trouve

unutérus volumineux, surtout à gauche; le col est absolument sain,

tout l'organeest mobile; la malade a maigri dans ces derniers mois,

mais ellene sait pas dire si elle a présentéde laleucorrhée depuis quel¬

que temps. Je conclus à la possibilité d'un cancer du corps ou d'un

fibrome, après un premierexamen un peu sommaire. Mais uneindica¬

tions'impose : arrêterla métrorragie. Un traitement habituel est pres¬

crit; le lendemain 10, lesang coule toujours, et je pratique letampon¬

nement sur le col avec des gazes imbibées d'une solution gélatinée, rigoureusementpréparéeselon les précautions recommandées.

Le11, l'écoulement a infiniment diminué; je sorsetjerenouvelle les

tampons gélatines; le 12, l'écoulementest arrêté.

Apartir du 13 mars, la malade se plaint de douleurs dans les reins

qui vont en augmentantchaquejour, si bien qu'un peu de sangayant

reparule 17mars, je la touche et trouveuncol effacé,dilaté,etdansson orifice,large presque comme une pièce de cent sous,je sen=, engagée,

unemasse lisse,élastique etassez résistante.

Le 19 mars, le col est tout à fait effacé et dilaté; la masse faitplus

franchement saillie dans le vagin etrépand, ainsique l'écoulement, une odeurfétide.

Le20 mars,je constate que j'ai affaireà un caillot sanguin dont une partie extra-cervicale se détache, mais dont une partie

intra-ulérine

reste adhérente par place et s'accompagne d'un écoulement putride.

Cette putridité m'oblige à pratiquerun lavageintra-utérin et à nettoyer

la cavité occupée par le caillot avec un écouvillon d'ouate. Cette

cavité

nem'a pas semblé remonter jusqu'au fond del'organe, que je

n'ai

pu explorer.

Après un nouveau lavage le lendemain, la fétidité a disparu,

le col

très rapidement est revenu sur lui-même, la malade n'a pas eu

de

fièvre .

. . . Je demeure persuadéque, dans le traitement des métrorragies,

la

solution gélatinée rend les plusgrands services, surtout lorsqu'on la

met

directement en contact avec la surface saignante; mais appliquée fort

loin de la source de l'écoulement (lésion du fond de l'utérus ou de la

25

cavité),elle peut entraîner des inconvénientsdont cette

observation est

unexemple: ladilatation ducol, l'expulsion d'un gros polype

fibrineux

sontdescomplications à éviter; non seulementinutiles,on doit

craindre

qu'ellesneprennent une

véritable gravité..

Observation XV (inédite).

(Communiquéeparle Dr J. MourizyFernandez,deBordeaux.)

Mme Ve M..., de Noaillan, âgée de soixante-sept ans, a eu quatre

enfants.Elle n'a jamais été malade. Ses règles ont disparu àcinquante

ans, etdouze ou quatorze ans après cette époque, sont survenues de

grandeshémorragies. Elles ont cessé, et trois ans après, c'est-à-dire en avril 1898, de nouvelles hémorragies, extrêmement abondantes et fré¬

quentes, ont apparu.

Le 14 septembre 1898, j'ai été appelé auprès de cette dame. Le mé¬

decin traitant avaitdiagnostiqué uncancer utérin ayant'envahi le vagin.

Je n'ai pu queconfirmerce diagnostic, et ensemblenous avons prescrit

le traitement suivant: tamponnement à l'antipyrine et au tannin, en solutionsséparées.

Nous n'avons pas obtenu de résultat.

Le 21 septembre, de nouvelles hémorragies abondantes se déclarent.

Je medécide alors à donnerà la malade le chloratede soude intérieure¬

ment et en injections. Nous n'avons obtenu aucun succès avec cette médication.

Le 26septembre, unécoulement sanguin intense survientà nouveau.

C'est seulement à cette époque que je fais usage du sérum gélatiné

dontmon amiLafond m'avait envoyé la formule.

Pendant trois jours consécutifs,j'emploie ce sérum en injections. En

outre, je pratique un tamponnement avec de l'ouate trempée dans la

solutiongélatinée.

A masurprise, leshémorragies cessent, et depuis trente-six jours la

malade ne présente plus aucun écoulement. L'état général s'est consi¬

dérablement amélioré. Les douleurs abdominales, très vives au début,

ont très notablement diminué. La marche est possible. Les forces

reviennent peu à peu.

Observation XVI (personnelle) Métrorragie.

La femmeG..., trente-deuxans, régléeàquinze ans; mariée àvingt,

aeu une grossesseà vingt-quatreet a accouché d'un enfant mal

cons-— 26

-titué, mort à vingt et un mois. Pas de fausses

couches avant ni après

l'accouchement; mais, depuis, lesrèglesdeviennenttrès

irrégulières.

Le 4 août, en période menstruelle, elle est

tombée accidentellement

dansune citernepleined'eau. Elle apus'en tirer toute

seule, et jusqu'au

lendemain ellenes'est pas ressentie de sa chute;

mais le 5 août, dans

l'après-midi, elle a été prise de douleur et

de sentiment de pesanteur

dansl'abdomen.De la fièvre est survenue avec des vomissements etun légersentiment debrûlure dans levagin.

Le 6 août,

au

matin, mêlées à

Documents relatifs