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Observation IV. - Cobaye, p-oids 4-27 gr.

Date d'injection.

Août 30

Septembre 'l

Quantité de subst. inj.

0~0001 gr.

0,0002 ))

Quelques' heures après la dernière injection, se fait l'avortement suivi de mort.

Autopsie : Forte congestion de tous les organes.

Examen histologique.

/. Faible grossissement. - Quand on examine les coupes colorées à l'liématoxyline, on constate que :

1 o Le tissu interstitiel est œdématié aussi bien dans la couche corticale que dans la substance médullaire.

2° Le rein est le siège d'une assez forte hyperhémie et d'extravasations sanguines, moins accentuées dans la couche corticale que dans la substance médullaire.

3° Les glomérules sont généralement normaux ; quelques-uns sont congestionnés,

L Montpellier médical, 1887.

2 4

-4° Les tubuli contorti ont leur aspect physiologique, ainsi qu'une partie des tubes descendants et ascendants ; néanmoins, les cellules de quelques-uns de ces derniers sont frippées et sont tombées dans l'intérieur des cana-licules.

II. L'examen de ces préparations à un j'ort grossissement confirme ce que fait voir le faible grossissement, mais on constate avec plus d'évidence, la présence dans certaines branches ascendantes dans leur trajet à travers la subs-tance médullaire, d'exsudats qui prennent l'aspect de cylindres granuleux.

Observation V. - Cobaye, poids 4.80 gr.

Date d'injection

Septembre 2

))

Quantité de subst. inj.

0,0001 gr.

0,0001 ))

Quelques heures après la seconde injection ranimai meurt.

L'autopsie, faite le lendemain, démontre la congestion des poumons, des ovaires et des reins.

Examen histologique.

L'examen histologique ne présente pas grande impor-tance. On·~ peut regarder toutes les lésions, comme lésions cadavériques, parce que l'autopsie est faite le lendemain de la mort de l'animal.

Observation VI. - Cobaye, poids 427 gr.

Date d'injection.

Septembre 4

Quantité de subst. inj.

0,001 gr.

2 5 -Quelques heures après l'animal meurt.

L'autopsie, faite le lendemain, démontre une forte con-gestion de tous les organes.

Examen histologique.

L'examen histologique ne présente pas grand intérêt parce que l'autopsie a été faite le lendemain de la mort;

on peut craindre que les lésions apparentes ne soient dues à la putréfaction.

Observation VII. - Cobaye, poids 281 gr~

Date d'injection.

Septembre 7

Quantité de subst. inj.

0,000'1 gr.

Quelques heures après l'injection l'animal est mort.

Autopsie : Poumons ·congestionnés.

Examen histologique.

I. Faible grossissement. - 1 o Congestion et petites hé-morrhagies dans la couche corticale et la substance médul-laire.

2° Glomérules de Malpighi un peu congestionnés.

3° Dans la lumière de certains tubes contournés et de·

certaines branches montantes de Henle, on constate la pré-sence de débris et d'exsudats.

II. A un fort grossissement nous voyons que ces débris sont des cellules déchiquetées, et l'exsudat se présente quelquefois sous forme de cylindres granuleux.

2 6

-Observation VIII. - Cobaye, poids 389 gr.

Quantité Poids URINE

Date d'lnj. de subs. inj. de l'animal. ---..________..---Quantité. Qualité.

Février l 0,00001 gr. 389 20 cent. normale.

}). 0,00002 )) 380 H> ))

)) 0,00003 )) 360 6 ))

)) 0,00004 )) 340 6 ))

)) 0,00005 )) 327 5 ))

Deux heures après la cinquième injection, ranimai est mort, ayant reçu 0,00015 gr. de strophantine en 5 in-jections et en 5 jours.

L'autopsie ne montre rien de particulier.

Examen histologique.

1. Faible g1·ossissement. - '1 o Le tissu conjonctif parait intact.

2° Les vaisseaux semblent un peu congestionnés, de _même que les glomérules de Malpighi ; ehez un assez grand nombre d"entre eux, eependant, la congestion n~est

pas aeeentuée. La eapsule de Bowmann est saine.

3° Les tubuli contorti et les tubes aseendants et des-eendants sont fortement et généralement modifiés -dans leur strueture : on y reeonnaît l'existenee, dans leur lu-mière, d'un réticulum, de débris ou d~exsudats.

II. Un fort grossissement nous permet seul de reconnaître

la nature de ees lésions cellulaires. Dans quelques-uns de ces tubuli les cellules sont frippées, néerosées, desqua-mées et leurs débris s'aecurnulent dans nntérieur des tubes, sous forme de eylindres granuleux. Ailleurs, ce que l'on constate, c~est la formation de boules protéiques,

2 7

-leur accumulation dans la lumière du tube, ce qui, à la coupe, montre ce dernier occupé par un réticulum plus ou moins serré.

Les anses de Henle présentent les mêmes formations, la même tendance à la constitution de cylindres colloïdes ou granuleux.

Les tubes collecteurs paraissent normaux.

Observation IX. - Lapin, poids 1682 gr.

Quantité Poids URINE

---

~---Date d'inj. de subst. inj. de l'animal. Quantité.

Qualité.-Février 8 0,00005 gr. 1682 gr. '100 cent. normale.

)) 9 0,00006 )) 1612 )) 50 )) album.

Le lendemain matin l'animal est mort.

Autopsie : Poumons et foie congestionnés. Sur la coupe~

les reins présentent de l'hyperhémie dans la zone intermé-diaire. On a recueilli le dernier jour 75 cent. d'urine albu-mineuse.

Examen histologique.

1. Faible grossissement. - 1 o Le tissu conjonctif semble normal.

2° Les vaisseaux de la couche corticale sont conges-tionnés, ainsi que les anses glomérulaires dans un petit nombre de glomerules. Dans la substance intermédiaire et médullaire, on rencontre par-ci, par-là, entre les tubes urinifères, des diapédèses des globules rouges.

3° La capsule de Bowmann, les tubuli contorti et .les anses de Henle dans leur trajet, soit dans la couche

corti 2 8 corti

-cale, soit dans la substance médullaire, ont un aspect

phy-siologiqu~.

II. Seul un fort grossù;sement fait reconnaître encore quelquefois, mais rarement, la présence de cylindres dans les tubes urinifères dans leur trajet dans la substance mé-dullaire. Ces cylindres sont formés de débris cellulaires.

Les canaux collecteurs sont normaux.

Observation X. - Cobaye, poids 350 gr.

Quantité Poids URINE

Date d'inj. de subst. inj. de l'animal. ~ Quantité. Qualité.

Février 13 0,00003 gr. 350 gr. 20 cent. normale.

)) 15 0,00005 )) 345 )) 20 ))

)) 17 0,00006 )) 350 )) 18 ))

)) 19 0,00008 )) 16 ))

)) 2'1 0,0001 )) 325 )) 25 ))

)) 23 0,0001 )) 20 ))

)) 25 0,0901 )) 350 )) 15 >> peu d'alb.

)) 27 0~0005 . )) 15 )) album.

Mars 1 0,0002 )) 320 )) 7 ))

))

,

... 0,0002 )) 300 )) 5 ))

Cinq heures après la dernière injection l'animal est mort, ayant reçu 0,00097 gr. de strophantine en 10 injections, dans l'espace de 20 jours.

L'autopsie, faite de suite, démontre la congestion de tous les organes. La musculature du cœur est pâle. Les reins présentent sur la surface des taches pâles, se déco,rticant facilement. Sur la coupe la couche corticale par place est très p~le, la zone intermédiaire hyperhémiée .

. ,.,

2 9

-Examen histologique.

1. Faible grossù;::;ement.

1 o Les vaisseaux de la région corticale et les groupes vasculaires de la région médullaire sont dilatés, souvent à J'excès; il arrive même qu'on trouve çà et là de petites hémorrbagies interstitielles. Cette congestion dans la région corticale se rencontre surtout au voisinage des glomérules et les glomérules eux-mêmes sont gorgés de globules. En certains points de la substance corticale, on constate qu'il se fait, dans l'intervalle des tubuli, une diapédèse leuco-cytaire ; mais les régions qui présentent cette lésion sont très limitées et rares.

L'épithélium des tubili contorti et des branches ascen-dantes de Henle est modifié dans sa structure. La lumière de ces tubes est quelquefois remplie de débris et d'exsu-dats.

2° Dans la substance médullaire les tubes collecteurs paraissent intacts, il en est de même des branches descen-'dantes de Henle.

Il. Fort grossissement.

Dans la préparation durcie par l'acide osmique on peut bien étudier les détails des lésions cellulaires.

1 o Ces lésions paraissent nulles quant à l'épithélium de la capsule de Bowmann. Quelquefois cependant on rencon-tre un certain gonflement de ces cellules.

2° Quant aux cellules qui tapissent les tubes contournés, elles sont gonflées et présentent à leur premier degré les lésions décrites par Cornil au cours de l'intoxication can-tharidienne, c'est-à-dire la formation des boules protéiques dans l'intérieur de la cellule, puis l'expulsion de ces

bou 3 0 bou

-··les dans la lumière des canalicules. Dans un certain nom-bre de canalicules ces boules s,accolent, se tassent et mon-trent le premier stade de la formation des cylindres colloïdes_.

c'est-à-dire qu'au centre du canalicule, coupé transversa-lement, apparaît un bloc de substance homogène qui repré-sente le noyau de formation de ces cylindres. La forme de ce bloc, ainsi que les relations qu,il affecte avec le reticu-lum qui figure la section transversale des boules protéiques accolées, indique nettement qu'il n'est que la résultante du tassement excessif des boules excrétées par les cellules des sections s~1périeures du canalicule.

3° Dans les branches ascendantes on constate que la lésion est plus avancée que dans les tubuli contorti. Le gonflement des cellules est surtout considérable, les vacuoles qui se creusent dans ces cellules sont souvent très volu-mineuses, de telle sorte que les cellules se rencontrent p_ar leur face libre et oblitèrent la lumière des tubes ; ailleurs cette lumière est effacée par l'exsudat.

Observation XI. - Cobaye, poids ,lOO gr.

Quantité Poids URINE

...---...---Date d'inj. de subst inj. de l'animal. Quantité. Qualité.

Février 24 0,0001 gr. 400 gr. 20 cent. normale.

)) 26 0,0002 )) 350 )) 15 ))

)) 28 0,0002 )) 8 >> album.

Mars 2 0,0002 )) 300 )) 7 ))

)) 4. 0,0002 )) 7 ))

)) 5 0 )) 10 ))

)) 6 0,0002 )) 350 )) 4. >> album.

)) 8 0,0003 )) quelques gouttes.

)) 10 0,0003 )) 400 )) idem.

31

-Quelques heures après la dernière injection "l'animal est mort, ayant reçu 0,0017 gr. de strophantine en 8 injec-tions en 15 jours.

Autopsie : Congestion de tous les organes. Bile abon-dante.

Examen histologique.

1. En examinant à ui1. faîble grossissement les coupes colorées soit à l'hématoxyline, soit au' carmin, soit durcies avec l'acide osmique, on constate comme lésion prépondé-rante :

1 o Une forte congestion et dans la couche corticale et dans la substance médullaire, avec forte diapédèse de glo-bules rouges dans ces deux régions, soit entre les tubuli contorti, soit ·entre les tubes urinifères de la substance intermédiaire et médullaire.

2° Les glomérules de Malpighi sont aussi très fortement congestionnés, mais leur épithelium et la capsule de Bowmann semblent intacts.

3° Les tub~li contorti~ et en général les tubes urinifères de la couche corticale ainsi que de la substance médullaire, ont conservé en partie leur aspect physiologique ; dans cer-tains d'eux cependant on retrouve la transformation proto-plasmique des cellules, la formation des boules protéiques, Ja chute de débris cellulaires dans la lumière.

II. Le fort grossissement permet de distinguer plus nette-ment ces lésions.

Canaux collecteurs sains.

En résumé ce qt1i nous frappe surtout à l'examen mi-croscopique des reins chez les animaux traités par la

stro-40 ..c ~

00 ~ 55

~

~ ~

10 ~ ~ 30

to ... 25

~ <:!:>

~

0 ~ 20

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.5 :;... 15

~ ~

Observation VIII . IX:

Y•

3 2

-pbantine, c'est une congestion puissante, généralisée. A cette congestion viennent se joindre des lésions de néphrite parenchymateuse.

Chez certains de nos animaux (observations VIII et X), cette néphrite en est arrivée à cette période où se consti-tuent nettement les cylindres colloïdes.

La diurèse reconnaît la représentation graphique sui-vante :

Le signe X indicme la orésence d'alhuminA

- ;{3

-;-Nous devons donc refuser à la strophantine toute influence sur la diurèse ; nou_s pourrions même au contraire affirmer qu'elle diminue considérablement Ja quantité jour-nalière d'urine. Cette absence de diurèse n'est-elle pas due à un effet congestif exagéré? la cantharidine, par exemple, est diurétique ou anurétique ~uivant les cas.

On peut ajouter que la présence d'albumine coïncide avec la chute exagérée de la quantité d'urine,___; c'est wmt-être là le commencement des lésions rénales. Quant à l'ac-tion cumulative du strophantus nous trouvons des indica-tions chez Rothziegel; il dit que 'la diurèse ne survient qu'après l'emploi assez prolongé du médicament et persiste après sa cessation. Nous avons aussi des renseignements sur ce sujet dans la thèse dè Delacroix. Il nous rapporte que Lemoine de Lille a observé que le strophantus s'accu-mule dans l'économie, et ·voici l'expérience qu'U a faite et qui motive son opinion : <<Une injection de deux gouttes

<< faites à un cobaye qui depuis quelques jours prenait

<< journellement une demi-goutte amena la mort de

l'ani-<< mal, tandis qu'il faut quatre à cinq gouttes pour

déter-<< miner la mort d'un cobaye qui n'a pas encore pris de

<< strophantus. »

Au cours de nos expériences sur la- strophantine, nous avons constaté la même chose que ces deux auteurs quant à l'accumu1ation de ce médicament; si nous injections la substance chaque jour, l'animal ne pouvait supporter tout au plus que 0,00015 gr. du médicament (obs. VIII).

Au contraire, en laissant un intervalle d'un ou deux jours entre les injections pour faciliter l'élimination du poison, nous avons pu donner jusqu'à 0,0017 gr. en huit

injec-:I

1 3 4 - .

tions, en l'espace de quinze jours ( obs. Xl), avant que la mort survint. Nous concluons donc que :

1 o La strophantine n'est pas diurétique dans Forganisme sain, mais qu'au contraire elle diminue la diurèse;

2° Même les petites doses et un court emploi amènent ·des lésions des reins, connues en. anatomie pathologique sous le nom de néphrite parenchymateuse avec congestion ;

3° La strophantine s'accumule dans l'organisme.

·sPARTÉINE

La spartéine que Sten bouse, en ~J 8tH, a retiré du genêt, avait frappé Fick 1 par son actioi1 sur les centres nerveux d'une part, sur le cœur d'autre part.

Fronmüller2 essaya le premier la spartéine en clinique . en 1878. Il se servit d'une teinture alcoolique de genêt.

En administrant 30 à 72 gouttes, il observa la diurèse, répétée plusieurs fois.

En 1885, Germain See3 fait une publication dans la-quelle ·il recommande la spartéine comme un médicament cardiaque. Il signale encore ce fait, qu'en administrant cette substance, il n'a point obtenu d'effets diurétiques.

Griffe 4 dans sa thèse inaugurale dit :

L Ueber die Wirkung des Spartein auf den tierischen Organismus.

Archiv für exper. pathologie und pharm. 1.873. Bd 1, s. 397.

2. Ref. l\ied. lahresbericht für :1878. Bd. 1, s. 437.

3. Soc. de méd., :188:1. Traité de th er. Manquat. p. 81.

4,. Thèse. méd. de Nancy, :188l'S-8l'S.

3 5

-(( Quant à la sécrétion urinaire :

(( La spartéine n'augmentant· ni la pression sanguine~.

(( ni l'énergie contractile du cœur, ne pouvait agir sur la (( sécrétion urinaire qu'en tant qu'excitant directement la (( glande. Chez Phomme, on attribue l'action diurétique de (( la fleur du genêt, non pas à la spartéine, mais au gly-(( coside qui l'accompagne, à la s_coparine.

(( Deux lapins ont été mis ~n expérience et leurs urines (( recueillies exactement pendant dix jours avant le corn-(( mencement des injections, le régime étant maintenu (( absolument le même pendant tout le temps. La moyenne (( quotidienne des quantités ,d'urine recueillies pendant ces (( dix jours a été pour le n° t-' de 252 gr.' et pour le n° 2, . (( de 262,5 gr.

(( On donna alors quotidiennement au no 1, 0,05. au (( no 2, 0,025 gr. de sulfate de spartéine en injection hy-(( podermique. Les urines recueillies dans une série de (( dix jours pendant lesquels les lapins avaient eu de (( l'alcaloïde, nous donnent les moyennes suivantes : no 1, (( 187,5 gr. par jour; n° 2, 162 gr.

<( Ainsi donc la spartéine n'agit pas comme diurétique~

(( nous devrions peut-ètre même conclure à une diminu-(( tion de la quantité d'urine, mais il intervient ici d'autres (( conditions dont nous devons tenir compte, à savoir que (( dès qu'on commença les injections, les lapins ont laissé (( une notable partie de leur nourriture; de plus, l'accélé-(( ration de la respiration qui est produite par les doses (( toxiques, doit augmenter sensiblement Pévaporation à la (( surface pulmonaire et retentir sur la quantité des (( urines. »

3 6

-Legris i rapporte à propos de l'action de la spartéine sur les reins : (( Jamais nous n'avons 'observé d'effets de (( cumul et quoique son action persiste pendant plusieurs

cc jours, la spartéine s'élimine rapidement par les urines,

cc même dans les néphrites chroniques. La quantité

jour-« nalière d'urine n'est pas sensiblement accrue d'ordinaire

cc sous l'influence de ce médicament employé seul. Nous

cc n'avons noté que dans trois ou quatre cas une véritable

cc diurèse après son administration. Mais si généralement

cc il n'a pas d'action diurétique, il continue cette action

cc une ·fois qu'elle a été déterminée par un agent

quel-cc conque : lait, caféine, infusion de fleurs de genêt, etc. » . En ~1887, nous avons à signaler plusieurs publications sur la spartéine. Et les auteurs de ces publications sont, au contraire, presque tous d'accord sur l'action diurétique de cette substance.

H. Leo 1 dans son travail sur la spartéine refuse à celle-cl une influence quelconque sur la pression artérielle, de même que sur la rapidité du pouls, mais par contre il lui attribue la diurèse qu'il rapporte à l'influenee directe de la spartéine sur Pépithélium rénal.

Le professeur Leech2, de Manchester, en obtient aussi de bons résultats dans la néphrite chronique et lui refuse toute action sur le cœur et le cerveau.

Voigt3 regarde la spartéine comme diurétique, mais

si-:1.. Thèse méd. de Paris, 188o-86.

i. Zeitschrift f. Klin. Med. Bd. XII, Heft :1. u. 2.

2. Iahresversammlung der Britisch Medical Association in Dublin.

Sitzung von 2. bis 5. August :1.887.

Ther. Monatsheft 1887. s. 400.

:3. Wiener med. Blatter, 1886. N" 21>, 26 u. 27.

3 7

-gnale en même temps que son effet est plus faible que celui de la caféine.

Seul Masius1 dans ses expériences sur les animaux n'a jamais pu obtenir une augmentation d'urine, et en l'admi-nistrant aux malades n'a observé qu~une seule fois la diu-rèse. Les résultats négatifs que lui donnent ses expériences sur la pression sanguine et les battements du cœur, le poussent à admettre que la spartéine dans les maladies du cœur et des reins est sans utilité, et qu~elle n'a aucun effet salutaire sur l'état général du malade.

Pawlow2 dans sa thèse en 1888 écrit, que la spaetéine, comme diurétique, est un moyen inconstant: et ne donne que de petites variations, parfois difficiles à observer.

Les auteurs qui, dans ces dernières années, se sont oc-cupés de la spartéine, passent sous silence la question de la diurèse qu~elle produit. Ils s~occupent surtout de l~action

de cet agent sur le cœur.

Lang'! ois et Maurange 3, par exemple, publient un article dans la Presse médicale, où ils démontrent les bons -effets que donne l'injection sous-cutanée de spartéine, associée à la morphine et employée avant l'administration du chloro-forme.

*

L Acad. royale de méd. (Belgique t887).

2. Wrâtsch. 1888, no 26.

3. La Presse médicale, 1894, no 28.

: 3 8

-0 B SERV.A TI -0 N S

Observation XII. - Cobaye~ poids 434 gr.

Quantité Poids

Date d'inj. de subst. inj. de l'animal.

Septembre 1 0,003 gr. 434 gr.

)) 3 0,003 ))

)) 5 0,005 ))

)) 6 0,006 ))

)) 7 0,008 ))

)) 8 0,006 ))

)) 9 0,007' )) 355 ))

)) 'lÜ 0~008 ))

)) 1~ -0,010 ))

)) t3 0,010 )) 346 ))

. )) 15 0,010 ))

)) 16 0,010 ))

)) 17 0,015 ))

)) 119 0,0-15 )) 320 ))

)) 20 0~015 ))

)) 21 0,015 ))

)) 22 0~015 )) 302 ))

)) 24 0,015 -)) 300 ))

L'animal reçut en tout 0,177 gr. de sulfate de spartéine en 18 injections dans 24 jours et meurt une heuce après la dernière injection.

Autopsie : tous les organes semblent être congestionnés.

3 9

-Examen histologique.

1. - A un fœible grossissement on constate que : '1 o Le tissu conjonctif est normal.

2° Les vaisseaux sont dilatés et gorgés de sang. On trouve dans la couche corticale entre les tubuli contorti, et dans la substance médullaire entre les tubes droits, des hémorrhagies abondantes. Mais les glomérules de Malpighi sont peu congestionnés. Les capsules de Bo,vmann sont intactes.

3° Les tubuli en assez grand nombre sont modifiés;.

leur lumière parait remplie par des boules protoplasmiques.

Il en est de même de la lumière des branches montantes de Henle. Les tubes collecteurs sont normaux.

Il. - A un fort grossisserne_nt on voit très distincte-ment que la lumière de la majeure partie des branches montantes et des tubuli surtout est remplie par de grandes boules claires accolées, ce qui à la coupe donne l'aspect d'un réticulum, enserré par les parois des tubuli. C'est la lésion la plus évidente.

Observation XIII. - Lapin, poids 2067 gr.

Quantité Poids URINE

-~---Date d'inj. de subst. inj. de l'animal. Quantité. Qualité.

Janvier t8 O,Ot gr. 2067 gr. 70 cent. normale.

)) 19 0,02 )) ~060 )) 75 ))

)) 20 0,02 )) 2040 )) 60 ))

)) 21 0,02 )) 2025 )) 75 ))

)) 23 0,03 )) '1967 )) 70 ))

4 0

-Quantité Poids URINE

Date d'inj. de subs. inject. de l'anima,. ~ Quantité. Qualité.

Janv. 24. 0,03 gr. 1950 gr. 85 cent.

)) 25 0,03 )) 1930 )) 110 )) album.

)) 26 0,03 )) '1912 )) 135 )) album.

)) 27 0,03 )) 1912 )) 90 ))

)) 28 0,03 )) ·1910 )) 4.0 )) album.

, ) ) 30 0,04 )) 1900 )) 60 ))

)) 31 0,04. )) 1821 )) 10 )) album.

Février 1 0,04 )) '1719 )) 100 ))

)) 2 0,04 )) 1624· )) 120 ))

)) 3 0,04. )) 1564 )) 90 ))

)) 4 0,04 )) 14.67 )) 100 ))

)) 5 '90 )) album.

Le lendemain matin, l'animal est mort, ayant reçu en tout 0,4.9 gr. de spartéine, en '16 inje.ctions pendant 17 jours.

Autopsie : Reins normaux ; ·sur la coupe congestion de la zone intermédiaire.

Examen histologique.

1. - A un faible gro:ssissernenl :

.1 o Le tissu conjonctif parait normal ; ça et là on ren-contre une certaine tendance à l'œdème.

2° Les vaisseaux ne semblent nullement modifiés.

3° Dans la couche corticale, de même que dans la sub-stance médullaire on trouve de· petites hémorrhagies dissé-minées. Dans les régions de la couche corticale, où se

3° Dans la couche corticale, de même que dans la sub-stance médullaire on trouve de· petites hémorrhagies dissé-minées. Dans les régions de la couche corticale, où se

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