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Objectif et parcours de ce livre

Dans le document Communiquer, juger et agir sous Staline (Page 42-50)

personne et sa dimension introspective par des témoignages de la perception extérieure. Ces témoignages sont relativement faciles à trouver au niveau offi-ciel, car, à maintes occasions, des avis [xarakteristika] furent exigés de collè-gues, de camarades actuels ou du passé (une revendication d’engagements réciproques qui, vue isolément, semble aller directement à l’encontre de l’hypothèse des totalitaristes sur l’intention atomisatrice du régime). Mais les traces d’une telle perception par autrui sont plus difficiles à trouver à des ni-veaux plus informels ; les journaux personnels de proches, au cas où ils ont été tenus et sont conservés, peuvent, de ce point de vue, rendre service.

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Aussi logiques et désirables que paraissent la combinaison et la confrontation d’une diversité de sources de, sur et autour d’une personne ou bien, mieux enco-re, d’un noyau de personnes liées entre elles, une telle approche n’est pas facile à réaliser en raison de la disponibilité des documents nécessaires. Dans les fonds personnels, qui font partie de quasiment toutes les archives fédérales et qui sont généralement accessibles pour ce qui est de l’époque stalinienne, est conservée une quantité impressionnante de documents plus ou moins personnels, liés ou non au travail et aux prises de position publiques de beaucoup de gens – surtout des personnalités les plus en vue de la politique et de la culture. Mais souvent cette quantité de documents ne fournit pas ou peu d’éléments à l’appui de mon objectif : les situations de crise susceptibles d’ébranler une conception du monde et la cohérence éthique d’une personne ne se reflètent souvent pas simultané-ment dans plusieurs genres de docusimultané-ments personnels. S’il existe des procès-verbaux de séances de critique et autocritique où l’exclusion de quelqu’un était à l’ordre du jour – situation de crise classique –, il n’est pas pour autant évident de trouver des documents personnels qui reflètent cette même situation sous un autre angle.81 Une partie considérable de l’important corpus de documents per-sonnels conservés dans les archives semble écarter ces situations. Cela ne signi-fie évidemment pas qu’elles n’aient pas existé, ni qu’elles n’auraient pas été abordées oralement entre quatre yeux ou au sein de petits cercles de confiance (des entretiens dans la cuisine, selon le cliché de l’époque brejnévienne), ni même qu’elles n’auraient pas trouvé d’autres reflets à l’écrit, puisque de nom-breux documents n’ont pas été conservés ou furent détruits par les auteurs ou leurs proches qui tenaient compte de l’expérience de la Terreur. Trouver une correspondance relativement cohérente entre deux interlocuteurs n’est déjà pas

81 Ce sont surtout des journaux intimes qui reflètent ce genre de situations. Des exemples fascinants sont ceux des cas d’Aleksandr Afinogenov et de Julija Pjatnickaja, qui ont tous deux commencé à tenir un journal personnel abondant juste après l’exclusion, pour Afinogenov après sa propre exclusion, pour Pjatnickaja après l’exclusion et l’arrestation de son mari Osip, chef du Komintern. Voir Hellbeck (2006), chap. 7, Piatnitskaïa (1992).

chose facile, souvent il n’y a qu’un seul correspondant qui ait conservé les let-tres de l’autre et les lacunes sont énormes (à la différence de journaux person-nels qui ont été ou bien conservés, ou bien détruits, les cas où des pages sont arrachées ou des parties du texte noircies sont plutôt rares). A en juger par ma propre expérience, les sources les plus cohérentes et complètes se réfèrent à des noyaux familiaux, dont les documents sont fréquemment conservés dans un même fonds d’archive. C’est dans ce cas-ci que les correspondances s’étendent sur les périodes les plus étendues, ce qui permet de retracer dans la longue durée l’évolution des liens entre les interlocuteurs et leur façon de communiquer l’un avec l’autre.

Or, dans les correspondances personnelles, ce sont souvent les choses prati-ques de la vie quotidienne qui prédominent : alimentation, maladies, vêtements, chaussures, ce qui témoigne de la pénurie permanente (et conjoncturelle) dont les gens souffraient, un sujet important qui, en tant que tel, ne fait toutefois pas l’objet de cette étude.82 Il n’entre en effet en jeu que là où les problèmes se condensent et produisent, souvent avec le concours d’autres questions, des conflits moraux, quand ils sont agrandis et plus ou moins généralisés dans la dynamique de la confrontation. Je ne me propose pas non plus d’énumérer les tournures stéréotypées et ritualisées propres au discours officiel, lesquelles se trouvent dans de nombreuses lettres et dans pratiquement toutes les cartes de vœux que les gens s’écrivaient, souvent de façon régulière, à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution d’octobre, du 1er mai, etc. Il est vrai que ce genre de « rituels » – surtout lorsqu’ils entrent dans les pratiques intersubjectives pri-vées – contribuent à implanter et cimenter un ordre donné par le biais de la dif-fusion d’un certain langage.

Malgré tout, tels qu’on les trouve dans nombre de lettres, ils ne disent rien des manières individuelles de faire face, d’affronter ou repousser des moments de crise concrets qui couvaient de façon plus ou moins latente. Ces moments de crise – les ruptures qui tranchent le cours de la vie et qui provoquent des déci-sions et des prises de position – sont au cœur de cette étude. Même s’il existe des événements politiques tranchants pour une majorité de biographies soviéti-ques (comme le Pacte de non-agression germano-soviétique de 1939 ou l’invasion de l’URSS par la Wehrmacht), je ne me limite pas, dans mon investi-gation, aux réactions individuelles sur le canon préétabli de tels événements. Les moments de crise peuvent émerger de façon très individuelle et tout dépend de la manière dont chacun les traite, réfléchit et communique, les met en rapport et les généralise. L’arrestation d’un proche peut ainsi rester une expérience tragi-que particulière, qui ne frappe tragi-que la famille, sans être mise en rapport avec ce qui se passe à une échelle plus large dans le pays entier. En revanche, quand, au-delà de la consternation personnelle, ce cas apparaît aussi comme un cas parmi

82 Pour les problèmes de pénurie, la façon de les régler et les hiérarchies plus ou moins formelles qui en résultent, voir les études d’Elena Osokina.

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des milliers d’autres, l’événement et son expérience changent fondamentalement de nature et de sens (ou contresens). Il est donc évident que l’évaluation dépend largement du contexte dans lequel un tel événement est mis en exergue. Mais ce ne sont pas seulement des événements politiques extérieurs qui envahissent la vie personnelle, mettent les gens devant un carrefour et les contraignent à se positionner ou à prendre une décision : les moments de crise, de conflit ou de remise en cause peuvent également être tout à fait personnels et émerger abso-lument sans que le régime interfère, ce qui n’empêche pas les personnes concer-nées de les mettre en rapport avec des questions de principe plus larges qui peuvent affecter, dans le même temps, la perception qui est la leur quant au système dans lequel ils s’inscrivent. Commentant (rétrospectivement) son jour-nal personnel de Moscou (1935-37), l’écrivain hongrois Ervin Sinkó décrit les problèmes de mise en rapport et, sans doute influencé par le modèle totalitariste, il laisse entrevoir l’importance des échanges communicationnels comme stimu-lus de la clarification (bien que pour lui, dans sa rétrospective, la clarification ne puisse aboutir qu’à la critique du régime stalinien, désormais jugé illégitime) :

L’embarras et la lutte intérieure pour interpréter même les phénomènes les plus détesta-bles de manière positive, l’exaltation et le désespoir n’étaient pas seulement caractéristi-ques pour moi, en tant que diariste, mais également pour des centaines de milliers de croyants et d’incroyants, qui se sont alors tourmentés pour leur propre foi. Quand je te-nais ce journal, je ne devite-nais point qu’avec toutes mes hésitations je n’étais pas un être isolé, que j’étais, au contraire, un être parmi tant d’autres, innombrables étaient ceux qui éprouvaient parallèlement tous la même chose : endurer une crise après l’autre. La diffé-rence résidait tout simplement dans le fait que les autres ont mieux dissimulé ce fait à eux-mêmes et à leur entourage, de sorte que l’impression d’être tout seul avec mes dou-tes et mes soucis pouvait persister plus longtemps. Quand le voile fut levé – et ce n’était pas si rare que cela –, on a aussitôt commencé à en tisser un nouveau, plus dense, pour masquer la réalité devenue soudainement visible, au lieu d’affronter directement les faits.83

Dans cette étude, je me concentre sur le milieu communiste, au sein duquel les personnes se sont entièrement inscrites dans le système de valeurs révolutionnai-res (l’« écosystème de la Révolution ») et où les questions politiques ont généra-lement joui d’une importance particulière. Il faut supposer que c’était notamment – mais pas exclusivement – le cas chez les vieux bolcheviks, mem-bres de la fraction bolchevique depuis bien avant la Révolution, qui avaient consacré toute leur existence à la cause révolutionnaire, souvent en risquant consciemment la vie, du moins à l’époque de la lutte clandestine contre le tsa-risme. A juste titre, ils pouvaient se considérer ainsi comme les fondateurs du nouvel Etat soviétique, un Etat avec lequel l’identification était par conséquent particulièrement développée. Quelles sont les raisons qui ont présidé à ce choix de milieu – en dehors du fait que les fonctionnaires (généralement des membres

83 Sinkó (1990), p.80.

du Parti communiste) étaient plus susceptibles d’obtenir un fonds personnel dans les archives, ce qui rend plus facile l’accès à leurs documents ? Les communis-tes, et notamment les « vieux bolcheviks », étaient les principales cibles indivi-duelles de la Terreur de la seconde moitié des années 1930 qui ont été exposées dans des procès publics,84 où il leur a été imputé les crimes les plus absurdes : espionnage, collaboration avec l’étranger, subversion et sabotage, parmi d’autres. Dans l’historiographie, cependant, ils sont souvent décrits comme les adhérents les plus dociles de la politique de Staline et, de ce fait, ils se seraient laissé conduire à l’abattoir sans protester. Comme beaucoup d’autres observa-teurs étrangers, Erwin Sinkó avait du mal à réconcilier le comportement docile et anxieux des vieux bolcheviks rencontrés au cours de la seconde moitié des années 1930 dans leurs fonctions au sein du nouveau régime (en particulier dans les éditions d’Etat), avec son image des révolutionnaires résolus et intransi-geants, grands acteurs de la Révolution d’octobre. Il a cherché à justifier cette transformation : peut-être faut-il que les gens changent ainsi, une fois le Parti révolutionnaire au pouvoir… ?

Comment cette transformation dans les modes d’interaction et les rapports humains s’est-elle effectuée ? Quel est le rapport entre la solidarité ferme des combattants clandestins et la méfiance inhérente à l’époque stalinienne ? En quoi la constitution d’amitiés solides entre révolutionnaires à travers le dévoue-ment politique à une cause commune a-t-elle conduit à une « politisation des liens », et en quoi cette dernière a-t-elle conduit à la primauté de la loyauté au Parti par rapport à la loyauté personnelle entre camarades, pouvant aller jusqu’à la dénonciation de l’autre ? En dehors de l’inventaire des questions sur la contri-bution et la participation des communistes à l’établissement de ce qu’on appelle généralement le stalinisme, il faut s’interroger, à la suite de nombreux spécialis-tes, sur la logique ou l’irrationalité des répressions. Pourquoi cette persécution féroce de personnes qui étaient apparemment très loin de s’opposer au régime ? Pourquoi des procès-spectacle contre ces révolutionnaires dévoués, allant de pair avec les arrestations en masse ? Les metteurs en scène des procès et des arresta-tions nocturnes avaient-ils tellement peur de ces gens ? Ou bien avaient-ils be-soin tout simplement de boucs émissaires qui endosseraient les nombreux dysfonctionnements et les malformations dont le pays continuait à souffrir et qui étaient difficiles à réconcilier avec la représentation générale ? A partir de mon investigation sur les microstructures de liens personnels et les différents espaces communicationnels dans lesquels une personne agit et qu’elle crée avec d’autres, je cherche à apporter un élément de réponse à ces questions globales qui ne cesseront probablement jamais d’occuper l’historiographie du stalinisme.

84 La majorité des victimes de la Terreur a cependant été réprimée collectivement selon des quotas : notamment les déportés « koulaks », qui avaient purgé leur peine d’exil au Nord depuis la collectivisation, ainsi que les catégories nationales. Voir Junge/ Binner (2003).

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Les deux chapitres qui suivent cette introduction générale sont consacrés à la théorie et aux sources. Dans la section théorique je cherche à délimiter les ap-proches qui doivent aider à exploiter la très grande variété des sources que j’ai pu trouver dans les archives. Je commence par une élaboration des fondements théoriques de ce qui a déjà été évoqué dans mes remarques introductives sur l’historiographie récente. Après une interrogation portant sur les concepts de pouvoir présentés dans les écrits de Michel Foucault, et ce en quoi ils peuvent contribuer à analyser les complexités des liens intersubjectifs, j’attire l’attention sur les réflexions philosophiques et historiques de Hannah Arendt. Ses concepts d’« atomisation » et de « pensée totalitaire » ne peuvent être compris dans toutes leurs dimensions que si on les envisage sur le fond du concept de l’« agir » poli-tique, qui va de pair avec une critique acerbe (et très originale) de la société de consommation capitaliste, pensée en tant que pré-condition du « totalitarisme ».

Cette critique est productivement transformée dans le renouveau des méthodes sociologiques, tel qu’on le trouve dans les « économies de la grandeur » de Luc Boltanski et Laurent Thévenot et dans la sociologie « pragmatique » qu’ils ont contribué à créer. Le modèle sociologique d’une personne composite, constituée à partir de ses engagements multiples, est complété par l’approche psychologi-que de la théorie des « ego-states » qui conceptualise sous un autre angle la mul-tiplicité de la personne et tient compte des limites de la communication entre les différents états du moi, limites généralement imposées par le traumatisme (chap.2). Dans la section consacrée aux sources, je présente les principaux types de documents personnels que j’exploite : récits autobiographiques/mémoires, journaux personnels et correspondances ; et je montre, à partir d’un certain nombre d’exemples choisis, les enjeux et problèmes qui se posent en utilisant ces sources, ainsi que les manières dont les approches théoriques peuvent contribuer à les éclairer (chap.3).

Suit la partie principale de la recherche avec des études de cas présentées au fil de plusieurs cas de figure qui reflètent des aspects caractéristiques de l’évolution du système soviétique à partir d’exemples de cas individuels ou de constellations interpersonnelles. La présentation est divisée en deux parties, la première étant centrée autour de pratiques non verbales, la deuxième autour de l’échange dialogique. Même s’il y a des chevauchements, comme le dialogue intérieur, p.ex., qui fait surface dans les deux parties, cette division reflète des observations centrales de mes recherches, à savoir que les pratiques communica-tives sont plus à même de clarifier les choses que les pratiques non-verbales, aussi bien au niveau cognitif de la perception des phénomènes de la réalité so-viétique, qu’au niveau de la formation des opinions et jugements à leur sujet. Je retiendrai deux modes de pratiques non-verbales : le mimétisme (ou podražanie) et l’imposture. 1. Le mimétisme est un objectif primordial de la conception du

« réalisme socialiste » qui doit fournir des protagonistes modèles pour l’identification. Il s’agit d’un mode d’apprentissage préconisé de manière de plus en plus offensive par les autorités et qui finit par entrer dans les manuels d’éducation à l’époque poststalinienne. On en trouve des traces dans les

prati-ques et les démarches d’auto-éducation de nombreux acteurs qui se choisissent consciemment des personnages-modèles, que ce soit des personnes réelles ou bien des protagonistes littéraires qu’ils cherchent à imiter pour promouvoir le développement de leur propre personnalité. 2. L’imposture est une pratique répandue dans la jeune Union soviétique, qui a été perçue de façon très ambi-guë : d’une part, par le biais d’une diffamation féroce de la duplicité et de l’hypocrisie, du « loup déguisé en agneau », etc., et d’autre part, par une grande sympathie pour ceux qui se moquaient avec esprit, fantaisie et virtuosité des bureaucrates stupides et crédules. Au moins la représentation littéraire de ce phénomène n’a pas été supprimée, et l’énorme popularité de livres comme ceux d’Il’f et Petrov sur l’imposteur Ostap Bender ont animé beaucoup de lecteurs à lui emboîter le pas (ce qui permet de renouer par un autre biais avec le mimé-tisme). Après un chapitre consacré exclusivement aux initiations et aux prati-ques du podražanie (chap.4), l’étude de cas sur le mystérieux Aleksandr Solov’ev fait charnière entre le podražanie et l’imposture. Avec ses écrits auto-biographiques, et curieusement aussi avec son étrange journal personnel, ce graphomane semble chercher à s’arroger une identité de vieux bolchevik ; en même temps, le leitmotiv de ses « ego-documents » est son identification à des personnages-modèles qui auraient par là-même eu successivement des fonc-tions-clé dans son évolution personnelle (chap.5). Dans le chapitre sur l’imposture je traite de la tromperie virtuose à la manière de Bender comme d’un phénomène tout de même relativement marginal pour mieux attirer l’attention, en revanche, sur les nombreuses personnes qui ont été bousculées par les pratiques discriminatoires du régime (à l’encontre des « koulaks », « ci-devants », etc.), dans une situation où ils ont été contraints de recourir à l’imposture, ce qui les a réduit au silence, souvent à propos des questions qui les tourmentaient le plus. Ils étaient loin de se sentir à l’aise dans leurs rôles. Sou-cieux de se refaire et de se réinventer, ils voulaient incarner, et non pas jouer, un

« Homme nouveau » ou une « Femme nouvelle ». Les frontières entre le para-digme du podražanie et celui de l’imposture étaient ainsi brouillées, et il faut croire que pour certains, il en allait de même des frontières entre réalité et fic-tion. (chap.6).

La partie sur les interactions verbales distingue grosso modo entre les échan-ges communicatifs qui contribuent à mobiliser le soutien des acteurs en faveur du régime en place, et ceux qui engendrent des mises en cause et des critiques.

Les opérations de justification visent à réfuter la critique (extérieure) ou bien à dissiper les doutes qui s’instillent dans la conscience, provoqués notamment par la perception d’événements perturbants. De ce point de vue le dialogue a un effet affirmatif et aide à rétablir une forme de cohérence de soi et du système. Il s’agit de retrouver de l’ordre et du sens dans ce qui est mis en cause plus ou moins explicitement. La discussion des « pour » et « contre » peut se dérouler ouvertement, avec un interlocuteur réel, plus ou moins proche et fiable (persua-sion réciproque), ou bien elle peut se passer dans un dialogue intérieur où les voix intérieures font l’écho d’échanges réels et les réactions et objections d’un

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interlocuteur sont imaginées, comme on en trouve souvent les traces dans des journaux intimes. Les études « subjectivistes » ont analysé en particulier ces

interlocuteur sont imaginées, comme on en trouve souvent les traces dans des journaux intimes. Les études « subjectivistes » ont analysé en particulier ces

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