• Aucun résultat trouvé

Nouvelle Note sur les Antiquités Aborigènes trouvées à Montréal

Depuis lapublicationde

mon

premier mémoire, on aterminéles travauxde

déblayement commencés

surlesitede l'ancien village sauvage dont je parlais,et maintenant que toute lacouche supé-rieure de sable aété enlevée,le terrain a perdu sa forme etson apparenceprimitive, et il est peu probable qu'on yfasse plustard denouvelles découvertes.

Tous

les travaux ontété surveillés avec soin dans le coursde l'année dernière ; des fouilles spécialesont étépratiquées aux endroits qui promettaient le plus; nous avons

pu

ainsidécouvrirde

nouveaux

objetsdont plusieurs offrent

beau-coup

d'intérêt.

M. Murphy, membre

de cet»e société, a contribuéànos recher-ches, et a réussi à former

une

collection considérable: je doisà l'obligeancede

M. Dand,

chargé desurveiller les ouvriers, divers

spécimens

aussi bien

que

l'indicationde quelquesendroitslesplus favorables

aux

fouilles.

Dans

les faitsdernièrement constatés, il

n'y a absolument rienqui puisse

m'engager

àmodifier l'opinion quej'émetsdans

mon

premier article: cet endroit est sans

aucun

doutele sited'un ancienvillage sauvage,probablement celui que Cartier désigne sous le

nom

d'Hochelaga. Cesconclusions sont

même

corroborées parles dernières observations.

Le

terrain qui renferme ces restes s'étendde la rue Mansfîeldà une ligne tirée un

peu

àl'ouest de la rue Metcalfe,d'uncôté, et

de l'autre,il

commence un

peu au sud de

Hurnside

Placeet se termine à 60 vergesenvironde larue Sherbrooke: danscet espace reserréquin'excède pas

2

acres impériaux,20 squelettes ont été trouvés depuis 12 mois,et les ouvriers assurent que les endroits déblayés les années précédentes en renfermaient une bien plus grande quantité.

Nous

avons

pu

constater les places deplusieurs

— 26 —

centaines d'anciens foyerset d'au

moins

10 à 12 huttes oucabanes.

Dans

quelquescaslescabanes semblentavoir étéélevéesau-dessus d'un cimetière,

comme

si une génération avait voulu établir sa

demeure

surle

tombeau

d'une autre.

L'emplacement

de ces habi-tations,surquelquespoints, offre, jusqu'à laprofondeurde 3 pieds, une

masse

noire, saturéede matières carboniséeset remplie d'os-sements d'animaux sauvages, de charbon de bois, de poterie etde débrisd'ustensiles enosou enpierre. Cette

masse

noire paraît

en

même

temps formée de plusieurs couches,

comme

si on l'avait déposée successivement sur les parties les plus bassesdu terrain.

L'espacede

temps

penilantlequelcet

emplacement

aétéhabité, se trouveaussi indiqué par l'étatde conservation plus ou moires parfaitdes [ossements et des instrumentsen os, dont un certain nombre, dans les couches inférieures,paraissentcertainementplus anciens que ceuxqui setrouvent plus prèsde lasurface.

La même

conclusion peutaussi se tirerde la grande quantitéde poteriesde différentsmodèles, etdes restes abondants de nourriture animale répandus

ensemble

dans leterrain décrit plus haut.

Toutcelafaitvoirqueles aborigènes yont fait

un

long séjour, et tandis que d'un côté, l'absence complète, sur les points fouillés pourlapremièrefois,d'objets de manufacture européenne, suppose unedate qui remonte àladécouvertedu pays ;del'autre côté, leur présence, dans des circonstancesqui

empêchent

de l'attribuer au bouleversement postérieur delasurface du sol, suffitpour montrer quele village existaitencore à l'arrivée des Européens. D'autres

faitsqui se rapportentàces différents poinis ressortiront de l'en-semble desdétailsquejevaisdonnersurles articlestrouvésdepuis

la publicationde

mon

premier mémoire.

Restes

humains.— Oa

a encoredécouvert un grand

nombre

de crânes; maisplusieurssont trop fragiles pourêtreconservés.

Leur

conformation accuse le

même

type que ceux qui ont déjàété dé-crits.

Voiciles mesures decinqcrânes qui ontétéle

mieux

conservés:

.m

No.4. No.5.

Diamètre longitudinal 6| pcs. 7 pcs

"

pariétal

-,l

— 27 —

Le

No. 4 faitpartie dela collection de

M.

Gnilbaull. Les autres sont en

ma

possession. Les Nos. 5 et6 appartiennent à des sque-lettes

d'homme

et de

femme

ensevelis ensemble. Ils ont les os

Wormiens

très-développés, cequi n'existepaschezlesautres.

Le

No.

8

offre unedistorsion latérale i\uï semble avoir partiellement existé pendant la vie ; mais qui doit avoir été

augmentée

par la pression

du

sol, après ladestruction des paities molles.

J'étais très-désireux de m'assurersi la me&uredes crânes pour-raitjeterquelquelumière sur la question do savoir à quelle race sauvage enparticulierappartenait ce peuple.

Le

professeur Wilsori a eu lacomplaisance de

me

fournirpourcetteétude lescalculs sui-vants, qui présentent lesproportions

moyennes

d'environ quarante crânes luirons etdetrente autres supposés algonquins:

Huron. Algonquin.

Longueur

7,37pouces 7,1Î3 pences.

Largeur 5,47

"

5,58

"

Hauteur 5,42

"

5,37 "

Ces

chiffres fontvoir que lecrâne desAlgonquinsest plus large, mais plus court etmoins haut que celui des Hurons. Les

dimen-sions des crânes d'Hochelaga, données plus haut et dans

ma

pre-mière'note présentent entreelles tantde différence,qu'il est im-possible de lescomparer à cette

moyenne. Les

Nos. 3, 4 et 8 approchent beaucoup

du

type algonquin; les Nos. 6 et 7,

du

type huron;leNo. 7estremarquableparsalongueur, et,sousce rapport,

ildiffère presque complètement du No. 4. Il est possible

que

le

typecrânialde latribu d'Hochelaga renferme des différences plus grandes que n'en donnent les

moyennes

du professeur Wilson, ou que les individus dont nous avons trouvé lesrestes n'appartiennent pas à

une même

tribu.

Dans chacune

deces suppositions, ilnous aurait fallu

un

plus grand

nombre

de crânes pour établir,d'une manière satisfaisante, les pointsde comparaison; par là, nous au-rions

pu

laisser de côtéceux qui présententune forme anormale et

ceux

qui accusent uneorigine étrangère. IIne faut pasoublier, nonplus, que dans un'endroitcentral,au confluent de

deux

fleuves, à une époque où Hochelaga devait être lepointde réunion des dif-férentes tribusqui fuyaientdevant les Iroquois et les Hurons, la population devaitoffrir beaucoup de mélange.

Les remarques qu'on valire sont tiréesd'un articlepubliépar le professeur Wilson, dans le

Canadian Journal du

mois de

sep-tembre

— 28 —

" Le

Dr.

Dawson,

dans un

mémoire

pleind'intérêt,publié parle

Canadian

Naturaliste surles

"

antiquités aborigènes découvertes

récemment

dans l'îlede Montréal," nousadonné ladescriptionde 3 crânes,l'un de

femme

et

deux d'homme,

trouvésau milieud'un grand

nombre

d'ossements humains, au pied de la

montagne

de Montréal. L'auteur pense,avec beaucoup de raison, que cet

en-droit a été Je sitede l'ancien Hochelaga, village sauvage visité par Cartier en 1535;

mais

il s'appuiesur despreuves moins con-vaincantes pour rapporter ces crânes au type algonquin. Depuis

la publication de cemémoire,

mon

attention a été attirée par le Dr.

Dawson

surdeux autres crânes, l'un

d'homme

et l'autre de

femme

qui sont maintenant dans le

Mi^ée du

Collège McGill à Montréal.

Le

premierfournit un

exemple

encore plus frappantde déformation subie aprèsla sépulture; c'est lecrâne d'un

homme

de quarante ans environ: ses dimensions approchent de la

mesure moyenne

de~ crânes iroquoiset algonquins,

mais

il présente

une

distorsion latérale très-marquée, avec une dépressionà la partie gauche et un renflementsur ladroite.

" Le

front estaplati etfortement déprimé vers ladroite, et ce côté est tellement rejeté en arrière parla déformation générale

du

crâne que la partie droite

du

prolongement annulairede l'os frontal se trouve près d'un pouce en deçà de celui de gauche.

Tout le crâne se trouve proportionnellement rejeté du

même

côté en produisant un grand développement latéral aux protu-bérances pariétales et

une

projection irrégulière versla droite de l'occiput.

Le

maxillaire droit supérieur et les os malaires sont détachés du crâne: mais le maxillaire

gauche

et les os

nasaux

sont à leurplace: les derniers accusent le nez développé et pro-éminentqui caractérise laphysionomie

du

sauvage. Les os

du

crâne,à une légère exception près, ont conservé leur cohérence quoiqu'ils aientéprouvé unegrande distorsion: dansce cas, toute-fois, l'ossification ne s'est produiteà aucunedes sutures. L'excep-tionque nous venons de mentionnerserapporteau temporal

gauche

qui a éprouvé

un

déplacement partielassez grand pour détacherle bord supérieur dela suture squameuse.

Une

partiedelabase

du

crâne

manque. On

nesaurait révoquerendoutequecette distorsion ne doive être attribuée à une cause posthume,

quand

on

met

les condyles de lamâchoire inférieureen opposition avec les cavités glénoïdes: on voit alors non-seulement que les dents de devant ne rencontrent pas les dents correspondantes

du

maxillaire supé-rieur, mais encore que les

deux

premières incisives de cette

mà-%

î

— 29 —

choire vont frapper contre la première caninedroite ; par suite, les autresdentssonttellement en dehorsde leur position normale, par rapport àcelles de la mâchoire supérieure,qu'il leur aurait été impossible,en occupant la

même

placependant la vie,d'opérer la mastication, à laquelle cependant elles ont servi,

comme

leur apparence usée le faitvoir.

'* Cette grandedistorsiondevient encore plus apparente lorsqu'on

examine

le crâne à sa base. L'os aété fracturé, des fragments s'en sontdétachés sousla pression,tandis que lesosmastoïdes ont été tordus obliquement desorte qvo celui degauche setrouve d'un

douce

plus avancéquecelui de droite. "JLes circonstancesdans lesquelles lecrâne a été trouvé peuveiit servir àjeter dujoursur lamanière dontcettedéformation

posthume

aétéproduite. Il était recouvert par

un peu

moins de

deux

pieds de terre dont le seul poids n'a pu produirece

changement

de forme,etil était complè-tement rempli du sable findans lequel il étaitenterré. Supposons d'un côtéque le corps soit

demeuré

sous cette légère couche

de

terre jusqu'à la destructionde tous les tissus de la cervelle et

que

le sable fin ait rempli !e vide de la boîte crânienne; sup-posons, d'un autre côté, qu'au

moment

les os étaient encore remplis de lamatièreanimale,etamollispar le sable

humide

qui

lesenvironnait et les enveloppait, il y ait

eu

une pression con-sidérable exercée à la surface de la tombe,

comme

par

une

construction

massive

oupar l'accumulation soudaine d'une

masse

pesante, le sable à l'intérieur devait présenter à ce

nouveau

poids, dontl'action se transmettait presqueégaleen toutsens,

une

résistance suffisante pour

empêcher

l'écrasement du crâne ou la rupture des os,

mais

non pas assez grande pourles

empêcher

de céderà lapressiondetoutelamasse.

Dans

cecas, le crâne aurait étésoumis à

une

espèce de procédéassezsemblableàceluiqueles Têtes-platesexercent surlatêtedeleursenfants; ledéveloppement anormalqu'ils produisent suppose un grand déplacement de la

masse

cérébrale; mais il n'en diminue point, ou presque point, la capacité intérieure.

La

présence de

nombreux

restes de pipes, d'armes et d'ustensilesdomestiques enpoterie eten pierre,prouve suffisamment que cet endroitaété le site d'unvillage sauvage, en

même temvs

que d'un cimetière; ellelaitvoir, par conséquent, la possibilité soit d'une construction,

comme

celle que nous avons supposée, soit d'une

masse

quelconque,

accumulée

sur la tombe, à

une

époque assezrapprochée de cellede lasépulturepour pro-duire le

changement que

nous avons décrit plus haut.

— 30

" C'est à des causes analogues qu'il fautattribuer lescas

sem-blablesde délormation

posthume

: ilssont tellementexceptionnels qu'il est impr-ssiblede les regarder

comme

l'effet de lapression ordinairedu sol.

" Un

autrecrâne, probablementcelui d'une

femme,

trouvé dans

le

même

cimetière etquiest maintenant dans lacollection de

M.

Guilbault de Montréal,

semble

aussi avoiréprouvé

un changement

artificiel de forme, soit pendant lavie, soit aprèslasépulture.

Les

arcades sourcillièressont proéminentes, l'os frontal est rejeté

en

arriére, mais encore convexeet l'occipital a éprouvé

une

projec-tion inférieureconsidérable,qui paraît surtout très-grande, à cause d'un aplatissement général à larégion coronaleetd'une dépres-sion très-marquéeproduite

immédiatement

au-dessousde la suture lambdoïdale,résultatprobabled'unepressionposthur.ie.

La

confor-mation anormale dece crâneparaît,par lesproportionsde l'arche intermastoïde qui mesure seulement 11,75, tandis que la

mesure moyenne,

telle que je l'ai constatée sur33crânes algonquins, est de14,34, et 14,70tellequeconstatée sur 36 crâneshurons.

"^

La

plupart descrânesdécouverts ont lesdentsd'une régularité remarquable, bien que considérablement altérées par l'âge, et souventtombées pour cause de vétusté.

Dans deux

cascependant, constatéschez des personnes qui doivent être mortes jeunes,

nous

avonstrouvé les dents très-irrégulièrementdéveloppées.

Tous

les squelettescompletssont repliés et reposentdans une posture incli-née, au lieu d'êtredroits, ou bien ilssont couchés sur le côté, la tête ordinairement tournée

vtu

l'occident.

On

arencontréquelques crânes, etd'autres osséparésdu reste

du

corps, séparation causée probablement parlacharrue ou par lesfouilles modernes.

Nous

signalerons,

comme

méritant

une

attention particulière,

deux

exceptionstrès remarquables àlamanièredont ces restes

humains

se sont généralement présentés.

Près de l'un des foyers,à une profondeurde

deux

pieds,on a découvert,parmi des ossementsd'animaux sauvages etdes

frag-ments

de poterie etde charbonde bois,quelques parties d'une mâchoire

humaine

qui avait appartenuà

un

individufortjeune et qui avait été

évidemment

brisée ourongée pardesanimaux,à

une

époque très-rapprochée de la mort. Cette circonstance pourrait faire croire queles habitantsd'Hochelagase livraientde

temps

en

temps

à des actesde cannibalisme, sinous n'ypouvions voir éga-lement une preuve deladestruction

du

village,destructionoù il est probable que laplusgrandepartie des indigènes,jeunes et vieux,

31

périrent sous les ruinesde leurs habitations. Il n'est guère pos-sible, nonplus, (le trouverdans ce fait

une

indication des tortures ou indignités qu'on infligeait aux prisonniersde guerre,puisque ces restes ne sont pas

ceux

.l'un adulte;

mais

peut-être s'y trouve-t-il quelque rapport avec la

coutume

indiquée par les objets

que

nous allons décrire.

Ce

8ont

deux

vases,des coupes peut-être,formés de portions de crânes humains. L'un

m'a

été

donné

par

M.

Dand, l'autre fait partie de la collection de

M. Murphy. Tous deux

ont étéformés d'os pariétaux grossièrement coupés, etpolisautourdu bord.

L'un

a un trou rond destiné à recevoir

un manche,

ou une corde. Ces restes, sans

aucun

doute, nous montrent la

coutume

attribuée à plusieurs tribus primitivesde l'ancien

monde,

de se servir des crânes de leurs

ennemis

tués dans les combats

comme

de vases pour les usages domestiques. Cette

coutume

doit-elle être repro-chée

aux

habitants de l'antique Hochelaga, ou

aux ennemis

qui détruisirent cette bourgade? Voilà une question à laquelle nous

ne

saurions répondre avec certitude, et iln'estpeut-être pas

mal

de laisser le bénéficedu doute à

ceux

qui accueillirent Jacques-Cartier avec tant d'hospitalité.

\assJ

Fig. 1. Fig.

2.

Grains

de porcelaine ou

JVampum. On

n'a trouvé qu'un échantillonducoquillage

wampum

ou

"

Esurgny,"

comme

l'appelle Cartier.

Nous

le représentons, Fig. 1 ; il est petit, bien formé, provenant, selontouteapparence, ducoquillageperlé,d'une Unio, probablement l'Cnioventricosus.(1) Lesgrains, parleurpetitesse et l'habileté qu'ilfallait pour les travailler,doivent avoir été d'un très-grand prix, et d'un autre côté, le vif éclatde perle dont ils brillaient leurdonnait plusde magnificence qu'on n'en trouvedans

le

wampum

des Indiensde lacôte. Si ce seul échantillon repré-(1)

Ou

VUnio Canadensisde Lea,laquelle n'est peut-être qu'une va-riétéde l'espèce

nommée

dansle texte.

-

'd'^

fco/i»«; ii'.n'.lt'.iittuA Jet itisiihii uiiX'jUJiiN d'Aiùfiifujl aliufsion, il efet 'i'ujj.ijhi ;ive,<, )«î iajy]>o/t mj <;<; /j;jivj;.;ai(iur noiis apprend

que

la i/ialifeMi ')<; «;«îa }.'fa/;jh <;iuit 'i/mj (Ju f)oijv<i ; mais jl n'explique pas

Jtj ifecjl «;uii«tjx qij'n luii 'i«j J;i jfianjc/rj dont ont

Pan

tirait.

Noiifj avo/ji5 I/Miv«';, iVI. Miif]/tiy «;l /noj,

beaucoup

d'échan'illons

d«i «lifcijijitft(l«; ii'uiî <:ijii<î, ^Moi)-.j«;n;r/j«int orn6««u perforés au centre

r,o/nM/«', 'Uiii^. 1.1 l''r^[. 'l. \\<^ f.i'.ui\)U:ii\. avoir été une e.spece plus ';o/nniii/n3 «•! //loiiL-î (</ijl»:i)i-,(5 d«j wanjjjurn.

V\-.

X

l'itr. i. Fi-.

S. l'stemUcsd\)s.— Us sont ou tiès-gratid

nombre

et de formes

divtîïdes, l.i^ Fig. 3 rtipiéseute la pointe d'une lance de poisson t>4it>eléo ; la Fig. 4 peut avuii eié la pointe d'une lance ou celle dhiuô Uèohe,et la Kig. 5 lepiésenteuneaiguilleenos.

On

a trouvé une grandequantité d'objets i>oiutns,qui sont peut-être des da^rues,

vlejstètOvSdolances,desepui^^letles; quelques-unsavaient

une

forme

tiès-eleijauie, maissans aiscuno ornementation de sculptures. Les o.stauipilles en os pour rmipression de modèles sur Iipoterie ne

:iout pas tares; nous avons aus.si découvert une foule d'objets d'un

— 33 —

usage inconnu,formésdesosdes pieds dequadrupèdes; ils étaient aplatisd'un côté, creusés eniledans d'une

manière

particulière et percés d'un petit trou à l'unedesextrémités.

Ce

peuple, paraît-il, faisait grand usage des os pour la fabrication de divers ustensiles, et l'élégance avec laquelle ces ustensiles ont été formés et polis fait honneur à dea ouvriers qui manquaient d'instruments métal-liques.

4. Pipes.

C'est surces objetsde leurart, plus quesur tous les autres, queles potiers sauvages ont exercé leur goût et leur

habi-leté.

Fig. G.

[mes

lîson telle )uvé tues, t>rrae Le.>

le r.e

1''u-^

Beaucoup

de cespipes ont laforme simple et élégante dontle

modèle

est représenté dans

mon

premierarticle. D'autres sont en-tourées de bandes ou

anneaux

très-réguliers relevés pardes

em-preintes de forme ronde. (Fig. 6). L'uneaunetige carrée,ornée de lignes légèreset transversales.

Dans

uneautre,on agrossièrement tentéde tracerunefigure

d'homme

surledevant de la tête.

La

plus

travaillée de toutes, bien qu'elle ne soit peut-être pas du meilleur goût, se trouve dans lacollection de

M. Murphy.

Elleest repré-sentée parla Fig. 7,qui no ,s en

donne

une vue de profil,de la moitié de la grosseurréelle,

La

partie antérieure, qui n'est pas représentée, est large et plate; elle porte

une

figure

d'homme

grossièrementfaite, et entourée J'une espèced'auréole

composée

de dentelures rectangulaires,disposées en rangées consécutives.

Comme

unique échantillon d'une pipede pierre, nous avons

un

— 34 —

petit iragment d'une tige fait d'une .serpentine, qui ressemble à celle

du

<*

Calumet "

surl'Ottawa.

5. Vaisselle de terre.

— Nous

en avons recueilli de

nombreux

débris: ils accusent ions la

même

manière que ceux qui ont déjà étéreprésentés,et,quoiqu'ils offrent de a;randes variétés dansles

5. Vaisselle de terre.

— Nous

en avons recueilli de

nombreux

débris: ils accusent ions la

même

manière que ceux qui ont déjà étéreprésentés,et,quoiqu'ils offrent de a;randes variétés dansles

Documents relatifs