NOTES
R
IV E DROITE,
(1)
Le Pont de
l’Ecole militaire fut bâti sous îe règne de Buonaparte; et î’e'poque klaquelle il futcommencé,
étant celle où fut remportée lafameuse
victoire d’Iéna, cenom
lui lut donné. L’architecte qui en a fourni les dessins, et conduit les travaux, est
M. Lamandé,
ingénieur en chef.Ce
pontaété bâti en 1809.Lors de la seconde entrée des Alliés, les Prussiens, ja-loux, sans doute,
du nom
que portait cemonument,
et qui leur rappelaitune
journée qu’ils voudraient pouvoir effacer des fastes de leurhistoire, tentèrent deminer
les archesde
ce pont, afin de le faire sauter. Mais la sagesse duRoi,
et l’esprit noble et conciliateur des autres Souverains, firent cesser cette tentative inutile et périlleuse; puisque la des-truction du pont d’Iéna n’eût pas fait oublier la victoire immortelle des Français; et,d’autre part, eût risquéde porter,, toute la population de la capitale, à des excès qui seraient -retombés, d’une manièrecruelle, surles coupables.
(2)
En
face du pont del’Ecole militaire, Buonaparte, à qui rienne paraissaitimpossible, etpour qui toutce qui était diffi-cileavaitunattraitparticulier,imagina defaire éleverlepalais de sonfils,qu’ilavaitsurnommé Roi
deRome. Eu
conséquence,ilfitachetertoutes les maisons et tous lesterreins qui s’éten-daient depuisle grandchemin, jusqu’à la terrasse deChaillot;
il détruisit lesplusjoliesmaisons deplaisance quidonnaient
un
charme
inconcevableà tout ce quartier;etilmarqua
cet endroit, poury faire les bâtimens etjardinsdu
palaisqu’il se proposait d’édifier.Le
voisinage delapompe
àfeuluiassuraitlesmoyens
deseprocurer fontesles eauxnécessaires àfutilité'dupalais et àPagre'mentdes jardins.
Tous
les artistes et leurs talens furent mis à contribution, pour donner leurs dessins.Aucun
n’avait été encore adopté, lorsque Buonaparîe futrenversé de sontrône'éphémère.On
parle aujourd’hui dedeux
projets difFérens; l’un aurait pourobjet,debâtir, aumême
lieuetplace,une caserne pour la garde royale; l’autre, de faireune
percée jusqu’au Boulevart neuf, et de trouver ainsi lemoyen
de réunir les Boulevarlà extérieurs desdeux
rives.(3)
MM.
Perrier,frères,sont les premiers qui ont introduit lesPompes
à feu, dont Paris recueille tous les jours tantde secours etd’avantages;ilsoutcédé leur entreprise àune
Com-pagnie à laquelle nous empruntons ladescription exacte et dé-tailléede cetutile et
mémorable
établissement.a
Chaque machine
estcomposée
d’une grandechaudière,ou
bouilloire,de seizepieds huitpouces de diamètre, qui contient toujoursune
grandequantitéd’eau enébullition.La
vapeur,que
le bouillonnement de l’eau produit sans cesse, est destinée à passerdans uncylindrede cinq piedsde diamètre, posé vertica-lement, etgarni d’un fort piston.Deux
soupapes,qui s’ouvrent alternativement,parlejeudelamachine,font-,entrer,avec vio-lence,oudessus,ou dessouslepistonrenfermé dans lecylindre, autantde vapeurqu’il eufaut,pourluiimprimer unmouvement
de haut en bastrès-rapide, etdanstoutelalongueurducylindre quilecontient.Chaque
foisque
le piston est remonté au haut de sacourse,une
injectiond’eau froide,subitement lancéeau
dessous de lui par la machine, et dans la vapeur dilatée, la condense aussitôt, la détruit, et produit un vide parfait dans tout l’espace occupé parla.vapeur: aumême
instant, une va-peur nouvelle, induite clans la partie supérieure du cylindre,appuyé
sur le piston, et le fait descendre avecune
force,une
puissance égale àunpoidsde plus detrente milliers.<x
Le
.pistonmarche
ainsi dans le cylindre, alternativement,de hauten bas,etde bas enhaut, sansterme etsansarrêt,tant quelefeudela chaudièreytient lefeuenébullition, etfournit delavapeur,quiesticileseulagentd’un
mouvement
quenulle(3o)
autre force connue ne pourrait donner à la machine : tout le reste est facile àcomprendre.
«
Ce
piston,quimonte
etdescend danslecylindre àvapeur, est attaché à l’extrémiié d’unbalancier très-élevé sur son axe, et dontlejeu del’eauimprime,à son autre bout,lemouvement
à unepompe
devingt-sixpouces dediamètre, et dehuit pieds quatrepouces de levée,dontle piston aspire l’eau du fonddu
bassin qui Ja reçoit de la rivière.«
Le même
balancier, par sonmouvement
alternatif, ouvre et fermelessoupapes, quipermettent ou empêchent l’introduc-tion de la vapeur dans le cylindre;ilyfait aussi lancer l’in-jection d’eau froide qui produit le vide; ilrestitue, enfin,à la chaudière, autant d’eau qu’elle en perdparl’ébullition et l’in-troductiondelavapeur danslecylindre: ensortequela
machine
n’abesoinqued’un seulhomme,
pour en alimenterlefourneau»Elle donne huit à dix impulsions par minute, qui produisent chacuneprèsdequatremuidsd’eau.Cette eauestfouléeparla
pompe
qui l’élève dansun
vaisseau cylindrique et plein d’air comprimé,qui laforce, à son tour, de monter dans les réser-voirs,àtroiscent soixantetoisesdedistance,età cent dix pieds d’élévationaudessus des basseseaux delaSeine, parun
tuyau deconduitedevingt-deuxpoucessixlignesde diamètre,commua aux deux
machines.«
Chaque machine
élève et fait monter, en vingt-quatre heures, environ quatre mille pieds cubes d’eau, pesant vingt-huit millions, vingt-huit cent millelivres, etcomposant quarante-huit mille,sixcentsmuidsd’eau dansles réservoirs construits sur le haut delamontagne
deChaillot; etc’estleur élévationde cent dix pieds, quipermet
à laCompagnie
dedonner del’eaudans touslèsquartiersde Paris,sans exception.«
Ces
réservoirs, aunombre
de quatre, ont chacun trente toises de longueur,dixde largeur,neufpiedsdeprofondeur, et contiennent dix-huit cents toisescubes d’eaudeSeine,ou les quarante-huit mille, six centsmuids
d’eau, dont nous avons parlé. L’ona faitquatre réservoirs exprès, pourpouvoir clari-fier l’eau, en la laissant déposer, avant de l’offrir au public.Ainsi, il y a toujours,au moins,
un
réservoir qui s’emplit,un
qui dépose,un
qui fait le service, etun
qui peut être en( 3i
)réparation. L’on a
même
prévu le cas, presqu’impossible,où
les quatre réservoirs auraient besoin d’être réparés enmême
temps; un
embranchement
de tuyaux à robinetfait communi-quer la grande conduite, quimonte
l’eau des machinesaux
réservoirs,aveccelle de distribution; demanièrequ’au besoin,il serait facile de donner de l’eau àParis, sanslafaire entrer dansles réservoirs.
Ces
quatre bassins sont enduits d’unmasticextrêmement
uni, qui laisse apercevoirlesmoindresfenîps,ou
gerçures,par où l’eau pourraits’échapper, et qui nepermet
àaucune
plantedes’attacheraux
paroisdes bassins- Ilssont éle-vés dedeux pieds,les uns au dessus des autres,pour en faci-liter lenetfoyement.Quoique
lesdeux
machinesfussentfaites poursesuppléer, en casderéparations, on anéanmoins eu l’at-tention de donnerassez de diam<tre au tuyau quimonte aux
réservoirs, pour pouvoir les faire marcher ensemble, enun
be*-soin extraordinaire,comme
seraitun
violent incendie. »(4)
Les Champs-Elysées
étaient,depuis longtemps, lapro-menade
laplus champêtre etlaplusagréable de Paris; et c’est bienàjuste titre qu’on leur avaitdonné
cenom.
À
l’époque de l’occupation, les Anglais établirentun camp
dans les charmans quinconces de l’Elysée. Les piquets des tantes, l’attache des chevaux aux arbres,abymèrent
ceux-ci àan
tel point,qu’onaété obligéd’en arracher une grandequan-tité.
On
vient, dans cemoment,
de changer absolument tout le dessinde ces lieuxde délices. O11 y a établiunnouveau
grand chemin,du
côté des maisons.On
a percé de grandes allées, faitde nouvelles plantations;et on se propose, dit-on,d’ybâtirdouze
pavillons uniformes, qui servirontaumême
usagequeles différentes maisons,en pierresou en bois, éparses aujourd’hui dans toute l’étendue désChamps-Elysées.
Quelqu’agréabiesque
puissentêtreceschangemens,
nous doutons qu’ilsayent lesmêmes
charmesque
ceux dont jouissait,auparavant,cettepro-menade
délicieuse.{ 5)
La plume
se refuse à tracerencoreletableau de cet hor-ribleévénement.,iNous nous bornerons à direque
c’estpresque( 32
)à laplace ox'i son?- aujo-flrd’huiles
deux
chevaux deMarli,que futimmolé
lemeilleurdetouslesRois.(6)
Le
Louvrese distingue en vieux etennouveau.Le
vieuxLouvre
futcommencé,
en t52S, sons lerègne de FrançoisI.er,
sur les dessinsde Pierre Lescot,ditabbé de Cia ni.
Ce
palais futcontinuéetornéde sculpturesparle célèbreJeanGougeon,
sousHenri,filsdeFrançoisl er.
La
grandegalerie,qui joint leLouvre
aupalaisdes Tuileries,futcommencée
sousCharles IX.Henri
IV
la continua jusqu’au premier guichet; LouisXIII
jusqu’au second,etLouisXIV
latermina.Un
quatrièmeguichet,nommé
guichet de Marigni, a été fait pourcommuniquer du
Carrousel auLouvre. LouisXIII fit élever, sur lesdessins deLe
Mercier,legrospavilloncouvert endôme,
ou coupolecarrée, donnantsurlaPlace duLouvre,dontlerez-de-chaussée estun
grand vestibule, orné de deux rangs de colonnes couplées, d’ordre ionique, dont la face intérieure représente lesgrandes figures cariatides,chef-d’œuvre de Sarrasin, qui soutiennentle fronton.(7)
Tout
lemonde
pensait,après la secondeetcruelle inva-sion,que ce Musée,la gloire et le triomphede nosarts, était anéantipourjamais;et quiconqueavu,danscestempsaffieux, l’horrible dévastationcommise
dans celte enceinte,ne peut pas croire, aujourd’hui, qu’il ait fallu si peu detemps
pour la réparer.Ce Musée,
jadis orné de nos trophées,et couvert des chef-d’œuvres étrangers,est aujourd’hui rempli des plusbeaux
ouvrages de toutes les écoles, et particulièrement de l’école française. C’est surtout au zèle, aux connaissances et aubon
goûtde M. leComte
de Forbin,directeuréclairé de ce magni-fique établissement,quel’on adûsaprompteetsuperbe restau-ration. Non-seulement,on ne s’aperçoit plus du videimmense
qu’avaitlaissé l’irruptiondes AlliésdansceMusée;
mais, encore, ceux qui viennent le parcourir,semblent yadmirer autant la richesse et l’ordre quiy régnent,quele savoiret le talent qui lesy aintroduits.(8
)
Le nouveau Louvre
a été construit, en ï665, sous le rè^ne de LouisXIV.
LouisLe Vau,
son.premier architecte,(
33 )
etFrançois
Dorbay,
sonélève, ont fait exécuter la façadedu
côtédeSaintGermain,
sur les dessinsdeClaude
Perrault,que
ce chef-d’œiivré a immortalisé.Toute
cettefaçade, del’aspect leplusgrandetle plusimposant, formeleplusmagnifique mor-ceau d’architecturequ’ilyait en Europe.Ce monument
étaitresté imparfait;etlasageéconomie denos Rois,ne
leur avaitpas permis de sacrifierdessommes
considé-rablespour sou achèvement. Buonaparte,plusheureux
dansses follesconquêtes, plus hardidans ses entreprises, en afait con-tinuerlescoustruclions, etregratterlapins grande partie. Il acommencé
lagalerie parallèle à celledu Musée,
et l’a poussée jusqu’àlarue S.Nicaise.Depuis
la restauration,toutes les fa-çades, toutl’intérieurdelagrandecour, ont ététerminées,leur grattementcontinué, et ladistribution intérieure des bâtimens poursuivie avecbeàucoüp
d’activilé.Un
guichet de plus a été ajouté àlagalerie parallèlecommencée;
ettoutprésageque
ceS travaux ne seront pasabandonnés
jusqu’à leur entière per-fection.(9) L’Hôtel-de-Ville, connu, eni357,sousle
nom
deMaison
de Grève,à raison, sans doute,de sa situation surîebord de la Seine, a reçu plusieurs dénominations. L’histoire rapporte qü’elle futd’abord appeléeMaison
de Grève; puisMaison aux
Piliers; et, en troisièiüe lieu,Maison aux
Dauphins, parce qu’elle avait étédonnée aux deux
derniersDauphins
viennois.N’étantpoiut assez vaste pour remplir l’objet auquel elle était destinée,oul’agranditconsidérablement, eh ïS32,souslerègne
de
FrançoisI.eï, en achetant plusieurs maisons qui se trou-vaient dans le voisinage.
La
première pierredu
nouvel hôtel-cle-villefutposée,le i5 Juilleti533, par PhilippeViole, alors PrévôtdesMarchands
: mais ^ordonnance en ayant paru go-thique,ou en reformaledessin.Le nouveau
plan, tel que nous levoyonsaujourd'hui,futprésenté àHenriII,àSaint-Gerhlain-en-Laye:
approuvé parcePrince,lestravauxcommencèrent,
etne
furentterminésquedixans après,Sousla prévôtéde Miron, eu i6o5. Souarchitecturen’annonCe pas merveilleusement son auteur.Les
travaux furent dirigés par Gortone, architecte italien.3
( 34
)Depuis cetteépoque, Phôtel-de-ville a éprouve'
beaucoup
de changemens; et,récemment,
lorsqueBuonapartevoulut y placer la Préfecturedu
Département,qui yestmaintenantétablie, on détruisit l’églisede Saint-Jeanquis’ytrouvaitadossée,et onen
fit lejardindelaPréfecture, qui existemaintenant. Cette répa-ration a
beaucoup
contribuéà lasalubritéde ce quartier, très-étroit ettrès-obstruéauparavant. Mais cet embellissement est encoreloin d’avoir donné,àl’bôtel-de-ville, ni ladignité ni la magnificencequedoit avoirlaMaison commune
d’une capitalecomme
Paris.(ïo)
Ce Temple,
leplus vaste et leplusmagnifique desmo-ïiumens,construits dans le goût arabe, en Europe, a été bâti, sous le règne de l’Empereur ValentinienI.er
,en l’an365, sur les débris d’un autel,érigé, enplein air,à Jupiter, àVulcain,
à
Castor et h Pollux, par lesCommerçans
de Paris, sous le règne de Tibère. Il futprimitivement dédié à Saint-Etienne.Childebert,fils de Clovis,lefitréparer l’an522,et l’augmenta d’une nouvelle Basilique, qui fut dédiée à
Notre-Dame.
C’est sur lesfondemeus
de cesdeux
églisesqu’a étécommencée
la Cathédrale d’aujourd’hui, sous le règne de Robert-le-Pieux,fils de
Hugues
Capet.Son
plan,vaste etspacieux,fitemployer prèsdedeux
sièclesà saconstruction,quinefutterminéequ’en ii85,souslerègne dePhilippe-Auguste.Ce
temple a éprouvé,dansle temps de larévolution, beau-coup dedégradations. Plusieurstombeaux
magnifiques, qui 1s décoraient, ont été démolis; la statue équestre de Fhilippe-le-Bel,qui se trouvait à lagauche del’autel, enaétéenlevée.Le
jubé, qui fermaitlechœur,etdont l’architectureétait remar-quable, a disparu.Les
grilles des chapelles, dont plusieurs étaientd’un travail parfait,ont été arrachées. Enfin,lesstatues religieuses,dontétait couvert et ornéle portail, ont étéhorri-blement
mutilées.Dans
les derniers temps, ces dégradations ont étésuccessivement réparées; tous lespourtours dela Basi-lique ont étédéblayésdesbarraquesetdeséchoppesindécentesqui la déshonoraient.
Le
.palais archiépiscopal, quicommunique
à cette e'glise,a reçud’utiles etconsidérableschangemens.En un
mot,l’ensembleC 35
)de ce
monument
est, encoreune
fois,devenu
digne du culte auguste etsaintauquelil est consacre'.(ri) L’Hôtel-Dieuae'tëfonde,hcequ’oncroit,parS.Landri,
Evêque
deParis, versl’an 660.On
l’appela l’Hôtel-Dieu-Saint-Christopbe, dans la suite,comme
il paraît parune
lettre deRenaud, Evêque
de Paris,de l’an ioo5. Depuis lors,tous les Rois, qui ontsucrédé, etparticulièrement S. Louis, ontcomblé
de biens, etconsidérablementaugmenté
cethospice.Henri IV y
fitfairebeaucoup
dechangemens,
et ledotaaveccette magni-ficence,vraimentroyale, quile caractérisait.Depuiscebon
Roi, Ses successeurs ont tous imité son exemple. Enfin,de nos jours, lesbâtimens de cethôpital ontété presque entièrement recons-truits.Tout
ce quiles environnait, en interceptait l’air,a été démoli; lenombre
des lits a été pareillement augmenté;un
grandnombre
a étéfaiten fer.Un
très-bel amphithéâtre, cons-truit pour la clinique de cethôpital;tout ce que laFaculté &d’hommes
célèbres,est attaché à cet hospice, etdonne
les.soins -les plustouchans,lesplus exacts,aux
infortunés,quedes mala-dies etdes accidensfâcheuxyconduisent. Rien,n’estplusdigue d’attention,de respectet de reconnaissance,.queles soins atta-chans avec lesquels lesDames,
qui desservent cet hôpital, portent des secours journaliersaux
malades..Rien
n’est plus édifiantqueleur conduite, niplus touchantquelapatienceavec laquelle elles supportent tout ce que la douleur arrache sou-ventaux
infortunés qui les entourent. Plusieurs d’entre elles sortentdesmaisonslesplus distinguées, etpresquetoutesdela meilleure bourgeoisie de la Capitale.Rien
ne prouvemieux
toutl’empire et lecharme
de la vertu,queladouce hilaritéqui régne sur la figure de ces pieuses et respectablesDames, au
milieu delaviepéniblequ’elles ne cessentdemener.
(12)
Qui
pourrait se refuser àaccorderaux femmes
la justiceque
jeleurrendsici?Quel
estl’homme
qui, dans savie,n’a pas éprouvé,quelevéritablebonheur ne
setrouvequ’auprèsd’elles,La femme
vertueusefaitla félicitédesonépoux
:labonne mère
est la bénédiction et l’Ange gardien de sa famille: la bonnes fille est la joie,laconsolation de ses parens, etl’appuideleur
(
36
)vieillesse. Oui,toutlebonheur de
l’homme
nese trouve qu’au»prèsdes
femmes.
(i3)
On
n’a point denotions certaines sur lafondation et le fondateur du Palais de Justice. Plusieurs historiens pre'tendentque
ClovisetClnldeberty ont habite. Maisl’opinionqui paraît îaplusconstante,est, qu’il fut bâtiparEudes, quela crainte desNormands
obligeadetransférer sademeure
danslaCité. S.Louisy
a fait faire de très-grandes réparations, et l’augmenta de la Sainte-Chapelle etdelapiècequ’onnomme
Saint-Louis.Ce
palais fut considérablementaugmenté
sous le règnede
Philippe-!e-Bel.On
prétendmême
qu’il lefitbâtirà neuf.De
nosjours, toute lapartie qui regarde