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-Cette conclusion indique aussi le remède : défoncer et ameublir les sols que

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veul planter ou qui sont plantés.

Cependant une plantation en terrain argileux, marneux ou luffeux évitc:ra d'autant plus la jaunisse qu'on aura choisi un cépage à plus grosses racines; on l'évitera aussi, dans certains cas, lorsque le sous sol est seul défectueux, en ne plantant jamais dans le sous sol, mais au-dessus et même très superficiellement, si c'est nécessaire,

à

condition de main-tenir, par des façons répétées, assez de fraîcheur dans la couche supérieure du sol arable.

NOTES JGSTIFICATIYES

1. - Ayant rempli, au mois de fén-ier i885, des caisses de mêmes dimeu.sions de tenes de nature diverse, je r0rmai deux séries. el. dam chaque série, je mis la moitié de.; caisses, de façon qu'il y eùt une caisse de chaque terre. Je plaçai une série au soleil et l'autre complètement à l'ombre, face au nord, dans l'angle formé par deux grands mur~. Toutes les caisses étaient placées à 10 centimètres au dessus du sol sur des supports en bois de manière que l'égoutLement des terres pût se produire sans autre obstacle que les qualités propres de chacune d'elles.

Toutes les terres furent abondamment arrosées. Apr~s les avoir lais-sées s'égoutter pendant quelques jours. je consLatai dans la terre d'allu-vion de la série au soleil, des variations du matin au soir allant de 21• à 210. La même terre à l'ombre ne .arjait naturellement que de 21° à 230.

Un kilogr. de terre dans chaque caisse ayant été desséché, je trouvai que la prenùére n'avail que 130 gr. d'eau tandis que la seconde m·ait

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gr.

c'esl-à-di1'e 40 gr. de plus.

Eo répélant cette expérience dans La lerre de grave, je trouvai, da.ne la série au soleil, une variation de

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à 32i> avec 60 gr. d'eau. A l'ombre, de 170 à 250 avec 1.30 gr. d'eau.

La conclusion la plus certaine à. tirer de ces observations est que, dans les conditions atmosphériques ordinaires, l'augmentation de la

température du sol el la dinûmtlion rie l'humi<lité marchent de pair, quelle que soit la somme de chaleur emplovée à l'évaporation.

n. -

Dans le courant du mois de mar~ de la même année, j'essarai de meure. daus une salle, en face rl'uu foyer intense. deux cai~ses remplies rune de terre argileu"e et l'autre de terre argilo-sablonneuse, et absolu-ment mouillées. quoiriue égouttées pendant une heure environ.

La Lempératt11•e étant toujours maintenue à un degré très élevé,

j'ob-~ervai les phénomènes suivants :

L'évaporation l'ut immédiatemeul trPs appa.rente par la formation de la vapeur d'eau ; mais les thermomètres placés au centre des caisses restèrent stationnaires (à 6 d~grés dans les deux caisse.:;) pendant dix minutes en,·iron.

A partir de ce moment, sans quïls eussent marqué an abaissement quelconque de température, ils montèrent ùe 2 degrés en cinq minutes, avec plus de ràpidité dans ln terre argilo-sablonneuse que dans la terre argileuse. Le;; deux terres, contenant au début de l'expérience 240 gr.

d·eau par kilogr., n'avaient plus à ce morneut que 120 gr.

L'expérience ayant été pou:>sée ainsi jusqu'à 350 dans les deux caisses, je constatai une disparition r.ontinuelle d'ea1J, en quantité à peu près égale dan;; chaque caisse.

Cette exµ~riP.nce renOU\'l!lée plusieurs fois, avec des terres ditîérentes.

à des degré~ d'humidité divers, tantôt placées sous l'action d0un foyer, tantôt exposée~ au ~oleil, me permit de conclure encore une fois que l',fohauffemeut et l'évaporation sont à peu près p1·oporlionuels.

UT. - Enfin, je fis en février 18813. une série d0expérieuces teudant à contrôler les résultats que je viens d'exposer.

\'oici le récit détaillé des conditions de ces expériences et des nouveaux résultats obtenus.

ilans un appartement médiocrement clos. et chauffé par un seul foye1·.

je plaçai sur une table de 0111so de hauteur, tm20 de longueur et om10 Lie largeur. des caisses en bois de peuplier brut ayant le:> dimensions ioté-rieures suivantes :

longueur : om23 lat'geur : Om JS hauteui·: 01n20 l'épaisseur des pat·ois était de 1 centimètre.

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-J'iuterposai entre les caisses et le fo-yer un écran de 3 mètres de longueur et de 2 mètres de hauteur, en toile doublée de papier.

De cette manière l'échauffement des caisses se produisait par le rayon-nement de toutes les parois de la salle, et uniquement par la surface de la. terre, car elles étaient de plus établie~ sur une table interceptant le rayonnement inférieur et leurs pa1•ois étaient isolantes.

La température de la salle résultant de l'échauffement du foyer et de la pén~tration de l'air extérieur était prise à toutes les demi-heures, en agitant un thermomètre dans la salle pendant quelques secondes.

Des thermomètres, soigneusement comparé11 avec celui qui servait à prendre la température de l'air, étaient placés au centl'e de chaque caisse, à 4 centimètres de profondeur, pour marquer la température des terres.

Enfin, une ou deux caisses, suivant le cas, étaient rendues étanches par un mastic placé sur les joints en très petite quantité.

Les autres conditions particulières à chaque expérience seront indiquée!!

au fur tit à mesure.

Lei résultats obtenus dans une première expérience en soumettant à l'échauffement de la cendre, du sable, et de l'eau sont conaigné11 dan& le

En comparant, de demi-heure en demi-heure, l'accroissement de la température et la diminution de poids des deux caisses de sable, on recon-nait que la marche ascendante de la. température est un peu moins rapide lorsque l'évaporation est très active, sans que le fait du parallé-lisme de l'accroissement de température et de l'évaporation paraisse dans les conditions réelles d'échauffement des terres nullement atteint.

Si je compare maintenant la marche générale de la température dan.s les caisses remplies de cendre à celle de la température dans les caisses de sable, je vois qu'un refroidissement se produit dans la cendre, pen-dant la première heure de l'expérience, tandis que l'air de la salle gagne 3 degrés et le sable plus d'un degré dans le même temps.

Mais, cho;e plu:; singulière, à cette diminution de température corres-pond non pas une évaporation, mais au contraire une condensation d'eau se traduisant par une augmenta.tion de poids de !3 à 20 gr.

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