4 - Dans la coupe de Saint-Pierre-sur-Erve
Les Chonetacea s o n t représentés par six formes r e p a r ties sur toute l'épaisseur d e la coupe étudiée. La base de l a cou pe est caractérisée par l a prése:
ce de
Plebejoohonetes
sp. 2(bancs 24 à 36) et
Plebegoahone-
tes
sp. 4 (bancs 20 â 25) .S.
(Ctenochonetes) aremorioens'Cs
apparaît dans le niveau e t persiste jusqu'au dernier a f f l e u rement de lutites, avant l e s grè
Fig. 33. -
Répartition d e s Cînone-tacea dans la coupe de S a i n t - Pierre-sur-Erve. 6 :
PZébeg ocho-
netes
sp. 2 ; 7 :Plebejochonetei
sp. 4 ; 8 :
S. (C.) avemox'iG&nsii
9 :
D. mainensis ;
10 : P.crutev
oiana
; 11 :P. evvensis j
1.2 :5 - Dans la coupe du Petit-Château, à Virë-en-Champagne
N° des bancs
Fig. 34.
- Répartition des Chonetacea dans lacoupe du Petit-Château en Viré-en-Champagne.
2
: Plicanoplia boblayei j
3 :S. (S.) tenuicoæ —
tatus
; 4 :Davoustia davousti.
Les Chonetacea sont représentés par trois especes :
Plicanoplia
boblayei
etDavoustia davousti
ont été trouvés sur toute l'épaisseur del'affleurement, tandis que
S. (Ctenochonetes) tenuicostatus
n'a été r e n c o n tré que du banc 1 au banc 15 ; l'espèce d'Oehlert n'est représentée ici q u e par un petit nombre de spécimens.6 - Dans la coupe de Montguyon
Les Chonetacea sont représentés par six espèces :
Davoustia
mainensis
n. sp. etPlicanoplia aulerciana
n. sp. ont été recueillies d a n sle niveau inférieur des lutites et à la base du niveau supérieur des l u t i t e s ;
Plicanoplia ervensis
n. sp. etS. (Ctenochonetes) aremoricensis
n. sp. a p p a raissant au sommet de l'ensemble inférieur des lutites, la seconde espèce a t teignant les grès.
Plebejochonetes
sp. 3 n'a été trouvé que dans la p a r t i e moyenne de l'ensemble supérieur des lutites, tandis qu'Eodevonaria
sp. n'apparaît que dans les grès du niveau supérieur de la coupe.100 m 75 50 25 .0
i
1 !1
1. . . J
■ § 13 i ! 12 1 1 [... ^ j:n calcaires ! 1r--- - wcalcaires = sommet Formation de Saint-Cënérê
Fig. 35. -
Répartition verticale d e sChonetacea dans la coupe de M o n t g u y o n 8 :
S. (C.) avemorieensis
; 9 : £>.mainensis
; 10 :Plicanoplia auZeaa—
eiana
; 11 : P.evvensis ;
12 :P Z e -
bejoehonetes
sp. 4 ; 13 :Eodevonaiaicz
sp7 - Dans la coupe de Sablé
N° des bancs Cinq Chonetacea ont été t r o u v é s
dans cette coupe :
S. (Strophoahonetes)
jouannensis
n. sp. (banc 11),PlieanopZia
boblayeï
(bancs 11 à 96),Davoustia
davousti
(bancs 20 à 129),Davoustia
mainensis
n. sp. (bancs 161 à 251) e tPliaanoplia ervensis
(bancs 178 à 28 0) .Fig. 36. -
Répartition verticale desChonetacea dans la coupe de Sablé. î :
S.
(S.) ÿouannensis ; 2 : P. boblayei
;4 :
D. davousti ; 9 : D. mainensis
; 11 :P. evvensis.
diées , des corrélations relativement précises ont pu être établies (cf. tableau hors-texte), même si des points d'interrogation subsistent. Dans l e chapitre précédent, j'ai représenté schématiquement la répartition v e r t i c a l e des différentes espèces, c'est-à-dire leurs biozones. En effet, pour P. H u p é (1960), "la biozone, dans le sens maintenant courant, peut ... être définie comme "l'ensemble des couches qui correspondent à l'extension complète d ' u n groupe systématique quelconque, espèce, genre, famille, classe, etc..."
(Stepanov, 1958), ou plus simplement, dans la pratique habituelle, "comme la somme des strates dans lesquelles une espèce est présente" (Hedberg,
1954)". Les biozones de certains Chonetacea CS.
(Ctenoohonetes) tenuïeosta±us
,Plicanopli-a e?vensi-s3
etc...) du Bassin de Laval ne sont pas encore p a r f a i t e ment établies, ceci tenant le plus souvent au manque d'affleurement. Par contre, pour d'autres formes
(Plîcanoplia boblayeï
) , j'ai pu observer avec une bonne précision leur apparition et leur extinction. L'importance des coupes et leur position respective dans la succession lithologique variant d'une localité à l'autre, toutes les espèces décrites n'ont pu être r e t r o u v é e s partout. Il m'a donc fallu opérer un choix. Dans la Formation de Saint-Cënërrë, l'espècejouannensis
n'est présente qu'à L'Asnerie, Saint-Cénêré et Sablé, m a i s le sommet de sa biozone est connue avec précision. Elle coïncide, dans c e s trois localités, avec l'apparition dePlieanoplia boblayei. Plieanoplia boblay&'t
n ' a pas été trouvé à Saint-Jean-sur-Mayenne, Saint-Pierre-sur-Erve, Montguyon,mais ce Chonetacea peut être utilisé (avec toutefois de nombreux points d ' i n t e r rogation) pour établir des corrélations entre les autres coupes puisque s a d i s parition est connue à L'Asnerie et à Sablé. La troisième corrélation est f o n d é e
sur la présence de trois espèces encore indéterminées du genre
PZébeÿoohon&t-es
à L'Asnerie, Saint-Jean-sur-Mayenne et Saint-Pierre-sur-Erve. J'ai é g a l e m e n t tenu compte de l'apparition
de Davoustia mainens'ùs
à Saint-Pierre-sur-Erve et à Sablé. Le sommet de la biozone deDavoustïa maï-nensis,
présente à Saint— J e a n-- 118
sur-Mayenne, Saint-Pierre-sur-Erve, Montguyon et Sablé, m'a permis de traceur une quatrième corrélation.
III - ATTRIBUTIONS STRATIGRAPHIQUES
Les "Schistes et Calcaires à
Athyvis undata
" étaient généralement attribués au Siegenien moyen, leur sommet atteignant le Siegenien supérieur » voire la base de l'Emsien dans la Sarthe. La limite Siegenien inférieur - Siegenien moyen coïncidait avec le passage de la sédimentation arênacée ("Grès de Gahard") à la sédimentation argilo-carbonatée. Depuis plusieurs années, on s'était aperçu que cette coupure, purement lithologique, ne c o r respondait à aucune réalité biostratigraphique. C'est P. Caris qui, en 197 1 » esquissant des corrélations entre le Dévonien inférieur de Celtibërie, de Bretagne et des Ardennes, a suggéré pour la première fois des attributions stratigraphiques différentes de celles qui étaient utilisées jusqu'alors dans le Bassin de Laval. P. Caris met en effet l'accent sur la similitude que présentent les lithofaciès et les faunes des couches de Nogueras enAragon (Gedinnien supérieur à Siegenien moyen) et les niveaux qui s u r m o n t e n t le "Grès de Gahard" dans le Mayenne. Pour l'auteur, la partie inférieure d e s "Schistes et Calcaires à
Athyvis undata
" , à Saint-Cénérë, serait d'âge G e d i n nien inférieur.Dans l'état actuel des recherches, aucun argument décisif ne peu t être utilisé pour dater la base de la Formation de Saint-Cënéré. Rien ne permet de penser que le début de la sédimentation carbonatée soit synchrone dans l'ensemble du Bassin de Laval, à l'exception des coupes de Sa i n t - C é n ë r ë , de L'Asnerie et de Sablé ou l'on rencontre l'espèce
jouannensis
dès les p r e miers bancs calcaires. Le sommet de la Formation de Saint-Cénêré, à M o n t g u y o n ,a livré des Conodontes appartenant à