• Aucun résultat trouvé

Le nommage des pages web

Dans le document Construire son reseau d'entreprise (Page 50-53)

Nous l’avons vu au chapitre précédent, « Configurer l’accès réseau à distance », les nœuds du réseau Internet (votre PC et les serveurs) sont identifiés par des adresses IP. Afin d’éviter aux utilisateurs d’avoir à retenir des dizaines d’adresses numériques du type 196.129.214.159, l’Internet fournit un service de noms appelé DNS (Domain Name Sys-tem) : les utilisateurs saisissent le nom du serveur sur lequel ils veulent se connecter, puis le système convertit ce nom en une adresse IP.

QU’EST-CE QUE LE NOMMAGE INTERNET ?

Au chapitre précédent, nous avons vu que chaque ordinateur connecté à l’Internet dispose d’une adresse réseau unique (une adresse IP). Le problème est que cette adresse n’est connue de personne : a priori, vous ne connaissez pas l’adresse du serveur web de la société X située en Californie. De plus, ce serveur peut déména-ger et donc chandéména-ger d’adresse IP.

Pour faciliter la vie des internautes, un espace de nommage a donc été superposé à l’espace d’adressage IP. Le principe est le même que pour les adresses postales : dans chaque ville il y a des noms de rues qui sont d’ailleurs souvent identiques. Quelle ville ne possède pas son Avenue du Général De Gaulle ? Sur l’Internet, il y a des domaines (COM pour commercial, FR pour France, EDU pour éducation, etc.), dans chaque domaine, des noms de sociétés (Laposte, edf, cisco, etc.), puis dans chaque société, des serveurs web appelés par convention www (World Wide Web).

Il existe donc au sein de l’Internet des serveurs de noms qui gèrent des bases de données contenant les correspondances entre adresses IP et noms. L’ensemble de ces serveurs constitue le DNS (Domain Name Sys-tem). Lorsque vous saisissez www.laposte.fr, votre navigateur web interroge le serveur de noms le plus proche (généralement celui de votre ISP) pour lui demander l’adresse IP du serveur français de La Poste, appelé www.

Ce mécanisme s’appelle la résolution de noms.

Sur l’Internet, vous accédez au service de noms via votre ISP. Le DNS est expliqué en détail au chapitre 17.

Naviguer

Nous avons choisi ici Netscape comme exemple, mais les principes et l’affichage sont les mêmes avec les autres navigateurs, tels que Internet Explorer et Opera.

La navigation consiste à indiquer le nom d’un serveur au format URL, par exemple www.iana.org ou myweb.vector.ch. Le nom du serveur est, par convention, www (sigle de World Wide Web), mais il peut être choisi librement, par exemple myweb. Le nom de do-maine DNS, dans notre exemple “ vector.ch ”, doit être déposé auprès des organismes offi-ciels de l’Internet (voir la fin de ce chapitre à ce sujet).

LE POINT SUR LES URL(RFC 1630,1738)

Les URL (Uniform Resource Locator) décrivent la manière d’accéder à des informations sur l’Internet, c’est-à-dire le protocole ainsi que la syntaxe utilisés pour accéder à des fichiers.

La syntaxe générale d’une URL est <protocole>://<syntaxe spécifique au protocole>. Elle est reconnue par tous les navigateurs web et par de plus en plus de logiciels tels que les traitements de texte.

Parmi les valeurs du champ <protocole> reconnues par les navigateurs web, on trouve :

ftp (File Transfer Protocol) pour les transferts de fichiers ;

http (HyperText Transfer Protocol) pour le web ;

mailto pour les adresses de messagerie électronique (e-mail) ;

nntp (Network News Transfer Protocol) pour les forums de discussion ;

telnet pour les connexions en émulation de terminal ;

file pour l’accès au système de fichiers du disque dur local ;

ainsi que : gopher, news, wais (Wide Area Information Server) et prospero (service d’annuaire).

Tous ces protocoles sont dits de niveau applicatif ; ils sont situés au-dessus de la couche TCP.

Voici les syntaxes spécifiques à quelques protocoles :

ftp://<compte utilisateur>:<mot de passe>@<machine>:<port TCP>/<chemin d’accès au fichier>;

type=<code> (<code> désigne une commande FTP : a=ascii , i=image, d=dir)

http://<machine>:<port TCP>/<chemin>?<recherche>

mailto:<adresse e-mail>

nntp://<machine>:<port TCP>/<nom du groupe de news>/<n° de l’article>

telnet://<compte utilisateur>:<mot de passe>@<machine>:<port TCP>/

file://<chemin d’accès au système de fichiers> (par exemple, file://C:/temp/ affiche le contenu du répertoire TEMP sur le disque dur C:).

De nombreux champs sont optionnels ; par exemple, si le port n’est pas spécifié, la valeur par défaut est celle du port standard du protocole (23 pour telnet, 80 pour HTTP, etc.). Dans le cas de FTP, si les champs <user> et

<password> sont omis, le compte par défaut est : anonymous.

Remarque Le champ <machine> désigne l’adresse IP ou le nom DNS du serveur cible.

Le serveur s’appelle myweb, il se trouve dans le domaine vector.ch (en Suisse), et la page consultée est “ jlmontagn ”.

Le protocole utilisé est HTTP. Lorsque l’on désigne l’URL, on est pas obligé d’y mettre “ http:// ”, c’est l’option par défaut.

Cette page est composée de deux frames mêlant texte et images.

En cliquant sur ces icônes, on se déplace vers d’autres pages, on navigue.

L’affichage d’une telle page peut sembler complexe, mais elle consiste, pour le navi-gateur, à interpréter un fichier texte au for-mat ASCII contenant des commandes HTML (HyperText Markup Language).

Par exemple, le fichier suivant contient les instructions permettant au navigateur d’afficher l’écran présenté ci-dessus.

<HTML>

<HEAD>

<META HTTP-EQUIV="Content-Type"

CONTENT="text/html; charset=iso-8859-1">

<META NAME="description" CONTENT="Jean-Luc Montagnier - Consultant réseaux">

QU’EST CE QUE HTTPET HTML ?

Le protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol) permet à un navigateur d’interroger un serveur web dans le but de télécharger des fichiers vers un PC.

Ces fichiers doivent être au format HTML (Hyper-Text Markup Language), qui est un langage de pro-grammation ou plutôt de description d’une page web. Un fichier HTML peut contenir des instructions telles que le téléchargement d’autres objets qui composent la page web (images fixes ou animées, son, vidéo, etc.) ou l’exécution de scripts et d’applets Java (ce sont de petits morceaux de pro-grammes téléchargés à la demande).

En-tête standard permettant à la page d’être référencée dans les moteurs de recherche.

<META NAME="keywords" CONTENT="Montagnier, Consultant, Indépendant, consulting, informatique, réseau, réseaux, service, services">

<META NAME="GENERATOR" CONTENT="Mozilla/4.02 [en] (WinNT; I) [Net-scape]">

<TITLE>Jean-Luc Montagnier - Consultant r&eacute;seaux</TITLE>

</HEAD>

<BODY BACKGROUND="x5.jpg">

&nbsp;

<CENTER><TABLE BORDER=0 WIDTH="97%" >

<TR>

<TD ALIGN=CENTER VALIGN=CENTER WIDTH="165">

<CENTER><IMG SRC="acc-2.gif" VSPACE=10 HEIGHT=160 WIDTH=106></CENTER>

</TD>

...

<CENTER><A HREF="Us-home.htm" TARGET="_parent"><IMG SRC="Drap-uk.gif"

BORDER=0 HEIGHT=26 WIDTH=35></A></CENTER>

<CENTER>English version</CENTER>

...

Il est possible de composer une page web de ce type manuellement à l’aide d’un éditeur de texte, mais il est plus simple d’utiliser un composeur de pages (tel que celui inclus dans le navigateur de Netscape) qui génère automatiquement le fichier texte. La composition d’une page consiste alors à faire glisser à l’aide de la souris les éléments que l’on veut afficher (frames, images, texte, liens URL, etc.).

En résumé, une page web est un simple fichier que le navigateur télécharge depuis un ser-veur situé sur l’Internet. Elle peut comporter des ordres permettant de télécharger d’autres fichiers tels que des images. Plus la page est complexe, plus sa taille sera importante et plus son chargement sera lent. En outre, les pages peuvent contenir des animations, des sons, etc.

Dans le document Construire son reseau d'entreprise (Page 50-53)