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Au niveau national Angola

Dans le document Les Economies de l'Afrique centrale. (Page 130-200)

Malgré les bonnes performances enregistrées au cours des cinq dernières années, la croissance de l’économie angolaise reste bien fragile.

La crise n’est pas encore passée, ses effets peuvent se faire ressentir plus longtemps que prévu et les données actuelles sont susceptibles d’évoluer.

À cet effet, il convient pour l’État d’engager certaines réformes en vue de rendre la croissance pérenne :

1. Le développement durable de la dépense publique doit prendre en considération la nécessité pour le gouvernement de financer un niveau approprié des biens publics sans pro-duire des pressions inflationnistes. Étant donné que les recettes pétrolières constituent environ 80% des recettes bud-gétaires, il convient de se fixer un cours plancher du prix du baril permettant de maintenir un flux stable des recettes et des productions des biens et services, tout en limitant le déficit budgétaire à des niveaux soutenables.

2. La rationalisation des dépenses publiques inclut l’abandon d’actions – programmes, projets et activités – qui ne concourent pas à la réalisation des objectifs du gouvernement, ainsi que la révision des subventions, l’assainissement financier et la réor-ganisation du secteur des entreprises publiques.

3. L’amélioration de l’efficacité du secteur public et de la dépense publique passera par une action appropriée dans l’identifi-cation, la préparation et la sélection des projets publics en appli-quant les normes sur les acquisitions et le contrat publics qui privilégient la concurrence publique, et le contrôle interne dans l’utilisation des ressources.

4. L’amélioration de la collecte fiscale, par l’élargissement de la couverture territoriale et des instruments de gestion de l’ad-ministration. Dans cette perspective, envisager une mise en œuvre des mesures d’ajustement de quelques impôts et taxes, de manière à les rendre plus efficaces. De même, seront appro-priés les privilèges fiscaux à l’investissement productif dans la perspective d’un meilleur équilibre entre la nécessité de sti-muler la production interne et la collecte fiscale.

5. Dans des termes plus spécifiques, les mesures suivantes peuvent être appropriées : redéfinition de la politique de sub-ventions directes aux consommateurs et pour les activités éco-nomiques productives applicables aux combustibles et aux tarifs d’eau, d’électricité et des transports publics ; (i) ajustement

des aspirations salariales de la fonction publique conformé-ment à l’inflation attendue ; (ii) approbation d’un nouveau Système National de Prix et du Régime de Prix de Biens et services ; (iii) approbation du Plan de Réforme Fiscale et du Programme Exécutif pour 2009 ; (iv) révision de la Loi des Incitations à l’Investissement Privé ; (v) mise en œuvre d’ac-tions de modernisation et simplification de l’Impôt de Timbre et de révision des Impôts Industriels et de Revenu du Travail ; (vi) approbation et mise en œuvre de l’imposition d’une surtaxe sur le tabac et boissons alcooliques comme une des sources de financement de la Politique Nationale de la Jeunesse ; et (vii) encadrement fiscal pour les Assurances et Fonds de Pen-sions insérés dans le Projet du Code Fiscal.

Burundi

Le Burundi reste fortement dépendant de l’aide publique au dévelop-pement qui représentait en 2007 environ 50% de son revenu national brut. Il est essentiel pour le pays de fournir d’avantage d’efforts pour mobiliser les ressources internes qui lui permettront non seulement d’évoluer vers une trajectoire de croissance plus élevée et de dévelop-pement durable, mais également de réduire sa dépendance à l’égard des donateurs. Par exemple, les transferts de fonds de la diaspora burun-daise peuvent constituer une aubaine pour le développment du Burundi.

Il ne s’agit pas seulement ici d’explorer les voies et moyens pour augmen-ter les transferts unilatéraux de fonds mais également d’encourager les expéditeurs burundais qui vivent à l’étranger à utiliser les canaux formels et à augmenter la part assignée à l’investissement plutôt qu’à la consom-mation. Les pays développés d’où proviennent l’essentiel des fonds de la disapora burundaise pourraient envisager, comme une mesure de coopé-ration au développement, d’accorder des allégements fiscaux sur les montants envoyés au pays par les canaux officiels. Cette mesure per-mettrait d’encourager ainsi l’augmentation des flux de transferts. Pour réduire des coûts de transfert, les pays développés pourraient proposer des mécanismes de transfert qui limiteraient les coûts de transaction au minimum.

Par ailleurs, le fait que le Burundi ait atteint le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE) en

janvier 2009 constitue un tournant décisif. Les ressources dégagées grâce à l’allègement de la dette permettront la mise en application de la stra-tégie de développement en faveur des pauvres. Dans ce contexte il essen-tiel que le gouvernement fournisse davantage d’efforts dans la poursuite des réformes structurelles indispensables au développement du pays. Il s’agit notammant de :

– la relance des investissements dans les infrastructures de déve-loppement qui réprésentent encore un frein important aux activités de production et commerciales ;

– de la poursuite des efforts de réformes juridiques et institu-tionnelles de l’environnement des affaires ;

– de la relance du processus de privatisation.

Cameroun

Le gouvernement doit arbitrer entre les impératifs de pérennisation de l’équilibre et de viabilité du budget par la mise en œuvre des politiques budgétaires prudentes, de remédier aux conséquences sociales néfastes de la hausse des prix des produits alimentaires et pétroliers et de stimuler la croissance au moyen de réformes structurelles et d’investissements publics.

Le Cameroun doit renforcer ses politiques de protection des pauvres contre les hausses de prix des produits alimentaires et pétroliers. Il importe que les prix des carburants reflètent la situation sur le marché mondial, afin que la consommation puisse s’ajuster en conséquence.

Un appui ciblé aux groupes vulnérables est préférable à des subventions généralisées car ces dernières tendent à bénéficier davantage aux riches qu’aux pauvres. Des réductions ad hoc des droits de douane sur les pro-duits alimentaires pourraient saper les incitations à la production locale, et ne devraient donc être que momentanées.

Congo

L’économie congolaise reste confrontée à des contraintes d’ordre structurel, qui entravent le fonctionnement du système productif. Parmi elles, le délabrement des infrastructures liées au transport et à l’énergie qui constituent des goulots d’étranglement au niveau de l’offre et

favorisent la montée des pressions inflationistes. Le gouvernement doit élaborer et implémenter un programme de réhabilitation et de réalisa-tion des infrastructures dans le domaine de l’électricité et des transports.

Les projets ci-après que le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre constituent une évolution positive :

– la réalisation du barrage hydroélectrique d’Imboulou dans le nord du pays ;

– la construction d’une centrale à gaz non loin de Pointe-Noire ; – la réhabilitation des infrastructures électriques, notamment les réseaux de transport et de distribution à travers les localités du pays, d’ouest en est.

Gabon

Le climat actuel de grande incertitude demande davantage de flexi-bilité des politiques macroéconomiques en vue de limiter les repércu-sionsons de la conjoncture internationale sur l’économie gabonaise, de maintenir la stabilité macroéconomique et de stimuler la croissance.

Ainsi, le défi pour les autorités gabonaises consistera à gérer les fi-nances publiques en tenant compte du fait que les ressources pétro-lières sont épuisables et que les recettes qui en découlent diminueront.

Il est essentiel de ramener le déficit non pétrolier à un niveau gérable pour placer les finances publiques du Gabon sur des fondamentaux soutenables.

Le gouvernement gabonais doit continuer à mettre en œuvre une politique budgétaire prudente et à se focaliser à court et à moyen terme sur des mesures qui permettront d’atteindre les objectifs de déficit pri-maire non pétrolier d’ici 2011. L’environnement actuel, marqué par la faiblesse des cours mondiaux du pétrole, offre une occasion d’atteindre cet objectif, alors que la perte de recettes budgétaires rend nécessaire la baisse des subventions.

La crise internationale rappelle par ailleurs, la nécessité de diversifier davantage l’économie gabonaise, largement tributaire des hydrocarbures.

Les réformes structurelles devraient être accélérées, pour répondre aux besoins de développement du secteur privé et de renforcement de la bonne gouvernance.

Guinée équatoriale

Le principal défi auquel est confrontée la Guinée équatoriale est de réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. Cette dernière résulte de la structure de ses exportations fortement tributaires du pétrole et du gaz.

La crise financière et l’effondrement des prix du pétrole, doivent inciter la Guinée équatoriale à accélérer le processus de diversification de son économie et utiliser les revenus pétroliers pour développer les autres secteurs, notamment les services et l’agriculture.

La deuxième conférence économique nationale de la Guinée équatoriale organisée à Bata en novembre 2007, sur le thème « Guinée équatoriale 2020 » est, dans ce contexte, une avancée positive. Les recom-mandations issues de cette conférence ont défini un « agenda pour une diversification des sources de croissance ». Les quatre secteurs ci-après ont été identifiés comme présentant de grandes potentialités : l’énergie et les mines, la pêche et l’aquaculture, l’agriculture et les services. Il est attendu que ces secteurs représentent 25% du PIB à l’horizon 202041.

Par ailleurs, les autorités équatoguinéennes doivent fournir des efforts pour moderniser leur appareil statistique. Le manque de données macro-économiques précises, fiables et mises à jour entrave le suivi des chan-gements économiques et, par conséquent, la formulation de politiques économiques appropriées. Bien que des progrès aient été obtenus pour améliorer les statisistiques nationales, beaucoup reste à faire pour assu-rer la cohérence et le suivi des données actuelles. Les autorités doivent créer rapidement un office national de statistiques avec des capacités robustes de collecte et d’analyse de données.

RCA

Le défi auquel les autorités centrafricaines sont confrontées dans l’immédiat est de poursuivre le rééquilibrage budgétaire dans une conjoncture extérieure et intérieure difficile. À cet effet, il leur faudra assurer une augmentation du ratio recettes/PIB pour réduire l’énorme volume d’arriérés intérieurs et consolider la paix sociale. Il sera essentiel en 2009 de majorer les droits d’accise sur les produits pétroliers et de

41Voir Les Économies de l’Afrique centrale 2008,page 159.

répercuter sur les consommateurs les variations des cours internatio-naux du pétrole, comme il sera crucial de mettre en place des mesures de protection sociale. Les dépenses devraient être réorientées vers le sou-tien de politiques sociales propres à renforcer la croissance et à réduire la pauvreté.

Il importe de renforcer la gestion des finances publiques et de réduire le déficit quasi budgétaire des entreprises publiques. Une nouvelle stra-tégie de financement axée sur l’émission de titres publics pourrait faci-liter le rééquilibrage budgétaire.

RDC

Il est probable qu’en 2009 la situation économique sera encore plus difficile. La baisse des exportations minières et ses retombées indirectes vont considérablement freiner l’activité économique, faire monter le chômage et fragiliser la balance des paiements. En 2009, les pouvoirs publics devront faire face à cette conjoncture difficile tout en maintenant la stabilité macroéconomique. Sur le plan budgétaire, étant donné que l’on prévoit une forte diminution des recettes, il incombera au gouver-nement d’améliorer la composition des dépenses publiques et de cibler les activités à forte intensité de main-d’œuvre. En même temps, un sou-tien accru des bailleurs de fonds sera essentiel pour créer un espace budgétaire suffisant tout en évitant des tensions excessives sur les prix et le taux de change. Une politique monétaire anticipatoire permettant d’éponger les liquidités excédentaires sera aussi indispensable pour pré-server la stabilité macroéconomique et faciliter l’adaptation aux nou-velles conditions économiques.

Sao Tomé et Principe

Dans la perspective d’une croissance plus robuste, les propositions ci-après pouraient accompagner la politique économique :

1. Moderniser et doter le pays en infrastructures. Étant donné les atouts du pays (la situation géographique, la stabilité politique, l’homogénéité de la population et l’absence de conflits), il y a un consensus politique que Sao Tomé doit se positionner en tant que plateforme de prestation de services au niveau de la

sous région. Le gouvernement a l’ambition de construire un port régional pour le transfert des conteneurs larges, agrandir et moderniser l’aéroport. Ceci permettra de remédier à l’insuf-fisance des infrastructures de base.

2. Établir un environnement des affaires qui attire les investisseurs de long terme. Les mesures doivent viser à réduire le coût de l’investissement et de faire les affaires. Cela exige une baisse des coûts de communication, améliorer l’état des routes, la mise en place d’une loi favorable pour attirer les investissements de long terme et pour protéger les investissements. Il est impéra-tif d’achever la mise en place du guichet unique pour les inves-tisseurs qui a été recommandé par le cadre intégré sur le commerce. À côté du guichet unique, on pourra créer un centre d’information pour les investisseurs dont le but sera de fournir des informations sur les opportunités d’investissement à STP. Il fournira aussi aux investisseurs des informations sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. La Société Financière Internationale (SFI) pourrait aider à mettre en place ce centre d’information.

3. Créer une structure institutionnelle et politique stable. Il est souhaitable de mettre en place une structure indépendante des considérations politiques qui assure la continuité de l’admi-nistration en l’absence du Ministre. Cette structure doit être éta-blie de telle sorte que l’administration soit indépendante de la personnalité politique de la personne qui est à la tête de la structure ou du ministère.

4. Faciliter l’accès au financement. Il est souhaitable d’envisager des mesures pour faciliter l’accès au financement. Il est impor-tant d’encourager le développement de la microfinance.

5. Mettre l’accent sur la formation professionnelle et technique.

Cela permettra de combler le déficit en ressources humaines dont souffre le pays et d’augmenter la productivité du travail. On pourra par exemple former des spécialistes agricoles, des spé-cialistes en santé, en eau, des techniciens, des menuisiers, etc.

6. Envisager une politique de diversification des structures pro-ductives. À cet effet, il est souhaitable de mettre en place une politique de rétention de la population agricole et d’inciter les populations urbaines à aller vers l’agriculture tout en faisant la promotion d’autres produits tels que la vanille, le poivre et les activités touristiques. Cette diversification pourra s’accompa-gner de la mise en place d’incitations pour le développement du milieu rural. D’autres mesures à prendre pour renforcer le secteur agricole pourront inclure : (i) le transfert des titres aux paysans de manière définitive ; (ii) le recensement agricole et pastoral ; et (iii) la création d’une banque de développement agricole pour financer le secteur agricole. À travers cette banque, l’État pourrait subventionner les crédits aux agri-culteurs ou accorder de petits crédits à des taux d’intérêt faibles ou privilégiés qui varient entre 2% et 3%. Le gouvernement pourrait s’engager à donner une subvention pour les intrants aux paysans à partir de la banque agricole ; et (iv) la provision d’un appui institutionnel aux agriculteurs à travers l’assistance technique et procéder à une vulgarisation agricole.

Par ailleurs, la stratégie gouvernementale en matière de lutte contre l’inflation devrait consister à :

1. réduire les importations destinées à la consommation et aug-menter la production nationale pour que les prix des produits domestiques puisse baisser ;

2. augmenter la production par une aide matérielle et financière aux agriculteurs qui permettra d’assurer la sécurité alimentaire en créant les conditions de transformation, conservation et d’exportation des produits de sorte qu’il n’y ait pas de rupture de stock ;

3. remplacer le financement monétaire des dépenses de l’État par l’émission de titres du Trésor rémunérateurs ou par d’autres pro-duits financiers à moyen et long terme qui seraient achetés par les privés. L’introduction de ces titres financiers sur le marché s’ajouterait à d’autres instruments comme par exemple la vente des devises, élargissant ainsi le champ d’action de la Banque centrale dans le cadre de son objectif de contrôle des prix ; 4. démanteler les situations de monopole sur certains marchés

en créant les conditions qui favorisent l’entrée de nouveaux

concurrents sur le marché de certains biens ou services tels que celui du ciment (avec la mise en fonction de l’usine des briques permettant de réduire la demande de ciment), du transport, de la télécommunication, etc.

Tchad

Le gouvernement tchadien devrait faire montre de vigilance face au risque de syndrome hollandais. Il doit chercher à réduire ce risque à travers la coordination des politiques budgétaires et monétaires, accroître la productivité et renforcer l’offre au sein de l’économie, tout en encou-rageant l’activité du secteur privé et en libéralisant davantage le com-merce extérieur.

Si la dépréciation du dollar américain a réduit les gains de producti-vité du secteur pétrolier, elle a atténué les effets du renchérissement du pétrole lampant importé au Tchad, étant donné que son exportation est entièrement du brut. Par ailleurs, la dépréciation du dollar américain par rapport à l’euro a contribué à faciliter le remboursement de l’encours de la dette extérieure publique de l’État. A contrario, elle a engendré un gap de financements extérieurs au profit des programmes et projets de déve-loppement en cours d’exécution bien avant cette érosion (2005) devenue un objet de préoccupation majeur de l’emprunteur (gouvernement et/ou population bénéficiaire) et qui en appelle en conséquence à une solu-tion urgente appropriée au risque de perdre les acquis. À ce titre, le gou-vernement devrait prendre des mesures permettant de remédier aux lacunes du système de contrôle budgétaire (dépenses extra budgétaires) et redoubler d’efforts pour assurer la qualité de ses dépenses.

Le gouvernement devrait faire preuve de vigilance et poursuivre des réformes structurelles favorisant l’offre intérieure de façon à ce qu’elle puisse mieux répondre à la hausse des flux d’aide tout en renforçant la productivité. Le secteur privé devrait également y être mis à contribution de même que la société civile d’en bas (les sans voix) d’autant plus que sa finalité est de réduire la pauvreté. Plus explicitement, il est souhaitable de voir la mise en œuvre rapide des réformes structurelles propres à améliorer le climat des affaires et à investir dans les infrastructures, notamment les voies de communications dans les milieux ruraux, les pistes cyclables tant dans les milieux urbains que ruraux, les

infrastruc-tures sanitaires, hydrauliques, en équipements agricoles (en vue de mécaniser le secteur agricole) du monde rural, étant donné que plus de 80% de la population tchadienne est rurale, dont 87% vit avec moins un dollar par jour.

A

APPPPEENNDDIICCEE 22..11..

N

NOOTTEE SSUURR LL’’ÉÉVVOOLLUUTTIIOONN DDUU SSEECCTTEEUURR BBAANNCCAAIIRREE D

DEE LLAA SSOOUUSS--RRÉÉGGIIOONN CCEEEEAACC

■ 1. Introduction

Le monde financier est actuellement secoué par une crise financière importante qui prend source de la crise immobilière de l’été 2007 aux États-Unis. Cette crise des « subprimes » provenait du fait que des éta-blissements financiers accordaient des crédits hypothécaires à des taux variables et à des personnes dont la crédibilité financière n’était pas véri-fiée. La crise financière actuelle a déjà entraîné des chutes de toutes les places boursières importantes, ainsi que la faillite de plusieurs groupes financiers importants tel que Lehman Brothers aux États-Unis. Cette tempête financière a malheureusement de l’influence sur les autres sec-teurs d’activités telle que l’industrie de l’automobile par exemple où l’on note déjà des suppressions d’emplois chez Volvo et des mises en chômage technique chez les constructeurs allemands, américains et français. Le

Le monde financier est actuellement secoué par une crise financière importante qui prend source de la crise immobilière de l’été 2007 aux États-Unis. Cette crise des « subprimes » provenait du fait que des éta-blissements financiers accordaient des crédits hypothécaires à des taux variables et à des personnes dont la crédibilité financière n’était pas véri-fiée. La crise financière actuelle a déjà entraîné des chutes de toutes les places boursières importantes, ainsi que la faillite de plusieurs groupes financiers importants tel que Lehman Brothers aux États-Unis. Cette tempête financière a malheureusement de l’influence sur les autres sec-teurs d’activités telle que l’industrie de l’automobile par exemple où l’on note déjà des suppressions d’emplois chez Volvo et des mises en chômage technique chez les constructeurs allemands, américains et français. Le

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