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Dans le document Dossier CNPN (Page 31-34)

Si l’on observe le nombre d’entreprises qui se créent sur le territoire de la Communauté de Communes Sainte-Baume Mont Aurélien depuis 10 ans, on constate une tendance globale à la diminution, notamment depuis 2010 où les chiffres se concentrent autour de 150 entreprises par an.

Nombre de créations d’entreprises sur la CC Ste-Baume-Mont Aurélien depuis 10 ans (Source : fichier consulaire CCIV)

Il existe pourtant une véritable demande de la part d’entreprises qui souhaitent s’installer sur le secteur de Saint-Maximin : des entreprises existantes qui ont besoin de se développer au sein d’un espace adapté à leur activité et des entreprises exogènes qui veulent s’implanter sur ce territoire stratégique, porte d’entrée de la future Métropole Aix-Marseille.

Plusieurs sociétés ont ainsi contacté la CCI du Var pour faire connaitre leurs recherches actives de terrains sur le périmètre de la Communauté de Communes.

Cependant, depuis plusieurs années, des projets d'implantation n’ont pas abouti faute de pouvoir trouver un site qui corresponde aux besoins des entreprises.

A titre d’exemples :

 un projet industriel dans le domaine du bois ;

 un laboratoire biomédical international qui souhaitait construire 400 m² de bâtiment ;

 une société qui assemble des piscines écologiques en bois, qui a besoin de s'étendre dans un bâti de 400 m², mais ne trouve pas de disponibilité ;

 un projet touristique dans le domaine de la pétanque (concept alliant terrains indoor, restauration de qualité et musée) ;

 une entreprise de transport routier (40 salariés) située à proximité de St-Maximin, qui cherche un terrain d’au moins 2 ha pour se développer sur l’axe St-Maximin-Brignoles ;

 une société spécialisée dans la maintenance-vente-installation de matériel de vinification et d’embouteillage, qui souhaite construire sur une surface de 600

Nb entreprises

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

m² ;

 une société également dans la filière viti-vinicole avec la location-vente de tracteurs, accessoires et machines à vendanger, qui envisage la création d’une succursale à proximité de St Maximin et qui pourrait déboucher sur la création de 8 à 10 nouveaux emplois.

Cette liste n’a pas pour vocation d’être exhaustive mais a pour objectif d’illustrer l’existence d’une demande locale patente et de la pertinence de la localisation du Parc d’Activités Mont Aurélien.

Aujourd’hui, nous assistons à une certaine saturation de l’offre commerciale sur le secteur, et le développement souhaité est celui d’une offre économique de production et de services qui permette une diversification de l’offre et des emplois.

A ce jour, le territoire souffre d’une image économique relativement floue. Les atouts du territoire (coût du foncier modéré, bonne desserte routière, position centrale en PACA, cadre de vie attractif…) ne sont pas suffisamment valorisés et la vocation économique du territoire peine à émerger en dépit des réflexions conduites dans le cadre de l’élaboration du SCOT de la Provence Verte, qui préconise aux collectivités d’affirmer une identité économique forte.

Le SCOT encourage ainsi le développement des filières porteuses identifiées sur son territoire : agriculture et forêt, tourisme, nouvelles énergies, santé bien-être, artisanat et services, productions d’art.

Le développement d’une zone d’activités spécialisée dans des activités productives et tertiaires répond donc à un réel besoin sur le territoire. Cet espace dédié doit être source de développement et permettra de capter des entreprises à forte valeur ajoutée qui sont bénéfiques pour l’attractivité du territoire.

Le Parc d’Activités du Mont-Aurélien est ainsi identifié dans le SCOT comme une ZAE d’intérêt « Pays », vitrine du territoire pour l’accueil des filières structurantes et des activités à forte valeur ajoutée, du fait notamment de sa localisation le long des axes stratégiques (A8).

Par ailleurs, avec l’implantation et le développement du Centre Européen de Modélisme Aérien (CEMA) à Pourrières depuis 2008, et le projet en cours de technopôle des drones porté par le Centre d’Essai et d’Expérimentation pour Modèles Autonomes (CEEMA), projet labélisé par le Pôle de compétitivité PEGASE, l’aéronautique apparaît comme une nouvelle filière à potentiel pour le territoire. Le Parc d’Activités du Mont-Aurélien pourrait en effet accueillir le développement de projets industriels dans le domaine des drones, quand le site au Nord de la commune de Pourrières sera dédié aux essais sur piste ou indoor et aux activités d’ingénierie.

Globalement, le territoire a donc besoin de structurer un modèle économique attractif en s’appuyant sur les réseaux d’entreprises existants, qui sont une composante importante du paysage économique, et en jouant la complémentarité avec le développement d’activités productives à valeur ajoutée.

A ce titre, le Parc d’Activités du Mont Aurélien prendra toute sa place dans le développement économique du territoire.

Projet de parc d’activités économique –Saint-Maximin (83)

Biotope, Juillet 2015 33

VI.3 Réduire les trajets, améliorer la qualité de vie et de travail

En proposant des emplois de proximité et de qualité aux actifs du territoire (40%

d’entre eux partent travailler sur des territoires voisins) : le Parc d’Activité du Mont Aurélien contribuera à la réduction des déplacements domicile travail et par là même à la diminution de l’émission des gaz à effets de serre.

Le développement d’emplois de proximité permettra également à des chômeurs de se repositionner sur le marché de l’emploi dans une démarche d’insertion durable : personnes ne disposant pas de moyens de transports, parents isolés, publics précaires…

La réduction de ces contraintes de transport et d’accès à l’emploi aura par ailleurs des conséquences bénéfiques sur le fonctionnement des entreprises et plus globalement sur l’équilibre des temps professionnels et familiaux : moindre fatigue sur le lieu de travail, gain de temps consacrés à la vie familiale et sociale, plus grande réactivité du marché de l’emploi, diversification des emplois proposés…

VI.4 Un projet compatible avec le SCOT de la Provence Verte

Le SCoT de la Provence Verte intègre le projet de Parc d’Activités du Mont Aurélien dans les objectifs de développement territorial.

Le parc d’activités est reconnu par ce document comme Zone d’Activités Économiques d’Intérêts Pays avec deux caractéristiques majeures :

 une vocation dominante (exemplarité et vitrine du territoire, accueil du développement de filières structurantes ou de spécialisations fortes du territoire, d’activités à forte valeur ajoutée)

 localisation le long des axes stratégiques primaires (A8, RDN7).

Il est clairement projeté sur la commune de Saint Maximin, à l’emplacement actuel.

Plus largement, ce projet s’articule avec les enjeux du développement intercommunal. La commune de Saint Maximin, pôle de vie, de services et d’activités commerciales, est notamment soumise à des objectifs de densité résidentielle plus soutenues, ou d’accueil de logements sociaux plus importants. Le projet de parc d’activités permettrait de rapprocher les actifs ou demandeurs d’emplois de lieux de travail, réduisant dans le même temps les trajets pendulaires, répondant ainsi à l’objectif prioritaire assigné au SCoT de la Provence Verte : vivre et travailler différemment, aujourd’hui et demain, en Provence Verte.

VI.5 Conclusion

La création du Parc d’activités du Mont Aurélien constitue pour le territoire une

opportunité de faire face à ses déséquilibres et ses enjeux en matière d’emplois et d’activités. Il contribuera efficacement à la lutte contre le chômage et diversifiera les possibilités d’emplois et de carrières.

Sur un territoire particulièrement touché par la hausse du chômage et notamment le chômage de longue durée, sa mise en œuvre sera un signal positif fort en direction des chefs d’entreprises et des chômeurs locaux.

La présente dérogation est demandée ici dans le cadre de la réalisation d’un projet d’intérêt public majeur, de nature sociale et économique.

VII. Démonstration de l’absence d’alternative

De nombreuses études préalables et procédures ont d’ores et déjà été menées et ont permis le choix du site de projet, à l’articulation des territoires des communes de Saint Maximin la Sainte Baume et Ollières.

Le présent chapitre a pour objet d’exposer, de manière synthétique, les critères qui ont conduit et présidé au choix de ce site. A cet effet, il est proposé ci-après une analyse territoriale multi-critères qui présente, principalement sous forme cartographique, les diverses contraintes et les enjeux fonctionnels du territoire communautaire.

Dans le document Dossier CNPN (Page 31-34)