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2- Activités menées et difficultés rencontrées

2.4. Problème identifié

3.1.2. Morphologie

O. mossambicus possède 28 à 31 vertèbres, 15 à 17 épines dorsales, 26 à 29 rayons dorsaux, 30 à 32 écailles sur la ligne latérale, 3 épines à l'anale, 14 à 20 branchiospines sur la partie inférieure du premier arc branchial, 5 dents pharyngiennes (http://www.fishbase.org/).

Règne: Animalia

Embranchement: Chordata

Classe: Actinopterygii

Ordre: Perciformes

Famille: Cichlidae

Genre: Oreochromis

Espèce: Oreochromis

mossambicus

En ce qui concerne la coloration, les mâles sexuellement actifs se parent d'une robe d'un noir profond avec des reflets vert métalliques La partie de la tête située sous l'œil est blanche perle. Les nageoires pectorales, l'extrémité de la caudale et le liseré de la dorsale sont rouges corails. La femelle et les mâles dominants sont gris avec cinq taches en ligne sur le milieu du corps, formant parfois des barres verticales (http://www.fishbase.org/).

3.1.3- Exigences écologiques

C'est un des rares Cichlidae très facile à maintenir puisqu'il supporte des températures allant de 20 à 30°C, un pH indifférent (acide ou basique) et des eaux peu filtrées, non filtrées, voire stagnantes. Oreochromis mossambicus est considérée comme une espèce résistante et très tolérante de hautes salinités avec une croissance et une reproduction possibles à 35‰ et une survie jusqu'à 120‰ (Brock 1954; Stickney 1986). Cependant, le tilapia de Mozambique ne survit pas aux températures en-dessous10°C (Talwar & Jhingran, 1992).

3.1.4- Habitat et distribution

Le Tilapia du Mozambique est originaire du lac Malawi et de toute l'Afrique.

Il a été introduit pour l'apport en protéines dans de nombreux pays de la zone intertropicale. On le retrouve aussi bien dans l'habitat intermédiaire des lacs, dans les fleuves que dans les marais d'Afrique de l'Est. Initialement, on le trouvait dans la partie Nord d'Afrique du Sud jusqu'au Mozambique.

Actuellement, il est réparti dans tous les pays tropicaux de la planète où il a été implanté pour nourrir les populations locales. C'est la forme albinos principalement qui est utilisée dans les élevages, mais nombre d'Oreochromis mossambicus se retrouvent dans les fleuves, lacs ou petites mares où ils sont pêchés par les populations locales.

3.1.5- Données biologiques et zootechniques 3.1.5.1- Régime alimentaire et nutritionnel

Il mange tout ce qu'il trouve, y compris les petits poissons. Dans les pays où il a été importé, il met en péril certaines espèces endémiques. En aquarium il s'accommode de toute nourriture sèche, congelée ou vivante.

Oreochromis mossambicus est un microphage filtreur qui consomme essentiellement du phytoplancton et des micro-détritus divers. Il peut se comporter en filtreur de pleine eau, mais il peut aussi se nourrir aux dépens de la pellicule détritique du fond riche en algues sédimentées. Il semble que les algues les mieux retenues par le filtre branchiospinal soient les Cyanophycées filamenteuses, cependant toutes les algues présentes dans le milieu peuvent être plus ou moins consommées selon les critères de taille, de forme, ou de leur adhérence plus ou moins grande vis-à-vis du mucus qui couvre les branchiospines. Dans son milieu, O. mossambicus se nourrit de différents types de nourriture selon sa localité géographique, suivant l'habitat et la niche écologique qu'il peuple. Il creuse et dévore les plantes. Il affiche un comportement alimentaire opportuniste; les juvéniles sont en majorité omnivores, tandis que les adultes se nourrissent en majorité de détritus. Il mange aussi tout ce qu'il trouve, y compris les petits poissons. Maitipe et de Silva (1985) ont observé chez Oreochromis mossambicus des régimes alimentaires totalement différents suivant les milieux dans lesquels se trouve le poisson. Entièrement carnivore dans certains petits barrages, il est totalement herbivore ou exclusivement détritivore dans d'autres.

3.1.5.2- Croissance

Oreochromis mossambicus est connu pour sa croissance rapide avec un indice de croissance important (Amorim & Almada, 2005). Sa durée de vie est relativement courte (2 à 6 ans) et sa vitesse de croissance est extrêmement

variable selon les milieux (Oliveira & Almada, 1998). Une autre grande caractéristique d’O. mossambicus concerne son dimorphisme sexuel de croissance. A maturité, les individus mâles présentent une croissance nettement plus rapide que les femelles et atteignent une taille nettement supérieure (Pandian & Varadaraj, 1988). Ainsi, les mâles peuvent vivre longtemps avec une taille de 38 cm pour 2 kg alors que les femelles ne dépassent pas 28 cm pour 950 g (Pandian & Varadaraj, 1988).

3.1.5.3- Reproduction

O. mossambicus est polygame et pour le confort des femelles, mieux vaut en avoir plusieurs pour éviter leur épuisement. Le mâle en parure de frai creuse une cuvette de ponte sur le sable, tout en attirant les femelles par des allers retours et des frétillements. Si une femelle est gravide, elle pond dans le petit cratère. L'incubation des œufs est buccale, maternelle et dure trois semaines.

Dès la taille de 6 cm, une femelle peut pondre une trentaine d'œufs. A l'âge adulte, elle pourra incuber jusqu'à 4000 œufs, ce qui constitue un record chez les incubateurs buccaux. Les alevins sont de petite taille (8 mm). Pendant quelques jours la femelle protège les alevins en les reprenant en bouche à la moindre alerte. Au bout de deux mois, elle est prête à recommencer (http://www.aquabase.org).

Le Tilapia atteint sa maturité sexuelle très précocement (vers 6 mois et un poids qui peut être inférieur à 40 g). La femelle se reproduit à fréquence très élevée : chaque cycle reproductif dure 1 à 1,5 mois, une femelle peut ainsi se reproduire jusqu'à 10 fois par an (CIRAD, 2002). Les œufs sont incubés 3 à 5 jours. Les alevins restent dans la bouche de la femelle encore 10 à 15 jours de plus.

L'efficacité de la reproduction des Tilapias, a des conséquence paradoxales : d'un côté cette aptitude qui permet une reproduction facile et rapide dans

divers milieux tropicaux et subtropicaux explique l'intérêt accordé à ces espèces en pisciculture; d'un autre côté, elle est une source de problèmes car la prolifération des juvéniles en pisciculture, lorsqu'elle n'est pas contrôlée, et les compétitions alimentaires en résultant, conduisent à la production de populations de poissons de petites tailles, de faible valeur commerciale (http://www.gcca.net/fom/Oreochromis_mossambicus.htm).

La période de reproduction varie en fonction des régions. Par exemple certains O. mossambicus se reproduisent toute l'année dans les lacs équatoriaux, alors que dans des régions distantes de l'équateur, la même espèce présente une saison de reproduction bien définie durant les mois les plus chauds et les plus ensoleillés. Dans certains cas, la reproduction apparaît liée à la saison des pluies (Marshall, 1979). Tous les facteurs présentant une évolution saisonnière sont donc susceptibles de jouer un rôle, notamment la température et le photopériodisme.

3.1.6- Importance des tilapias au Bénin

En Afrique tropicale humide, le poisson tient une place prépondérante dans l’alimentation des populations. Les tilapias font partie des groupes dominants dans les captures halieutiques en 2008 (FAO, 2010). Au Bénin, le complexe Est (lac Nokoué, lagune de Porto-Novo, Delta de l’Ouémé et lac Toho) fourni au Pays 24035,10 tonnes de poisson dont 7950,967 tonnes de Cichlidae (Sohou et al., 2009). Les mêmes auteurs rapportent une production de 5629,481 tonnes de production halieutique annuelle dont 2695,79 tonnes de Cichlidae dans le complexe Ouest du Bénin (lagune côtière, rivière Sazoué, lacs Ahémé, Toho, Togbadji et Doukan).

De point de vue faune ichtyologique, le réseau hydrographique comporte 180 espèces réparties en 45 familles. La répartition dans les eaux intérieures donne

58 espèces et 31 familles dans la lagune côtière, 68 espèces et 33 familles dans le lac Nokoué, 72 espèces et 36 familles dans la lagune de Porto-Novo, 52 espèces et 29 familles dans le lac Ahémé, 22 espèces dans le lac Toho, 60 espèces dans le fleuve Ouémé et ses affluents, 30 espèces dans le fleuve Niger et ses affluents (MEHU, 2002) et 43 espèces et 22 familles dans la rivière Hlan (Montchowui et al., 2007). Parmi ces poissons, les Cichlidae constituent le groupe le plus important avec 10 espèces dont 7 sont principalement des tilapias essentiellement représentés par Sarotherodon melanotheron et Tilapia guineensis (Gnakadja, 2000).

Aujourd'hui, les activités piscicoles sont orientées essentiellement vers l'élevage de tilapia dans les étangs, les enclos et les cages.

3.2- Matériels et méthode 3.2.1- Matériel

Le matériel vivant est constitué des alevins d’Oreochromis mossambicus de 5 g chacun. L'élevage a été effectué dans un étang de grossissement de 800 m2 doté d'aérateurs. La densité de stockage a été de 8 alevins/m3. Le nombre d'alevins mis en charge était de 9000 soit une biomasse initiale de 45 kg.

Pour la bonne conduite de l'essai, nous avons eu à utiliser le matériel ci-dessous :

 Des balances électroniques de portée 150 kg et 12 kg de marques respectives UWE® et ELMAKARUS® pour la pesée de la ration alimentaire et des alevins ;

 Un Oxythemomètre de marque LUTTRON® pour mesurer la température et l’oxygène dissous ;

 Un appareil photo numérique de marque SAMSUNG® pour la prise des photos ;

 Un pH-mètre de marque HANNA® pour la prise du pH.

1 = Oxythemomètre ; 2 = pHmètre ; 3 = Balance électronique de portée 150 kg ; 4 = balances électroniques de portée 12 kg

Figure 5: Matériel utilisé pour déterminer les paramètres physico-chimiques de l'eau et le poids d’Oreochromis mossambicus

3.2.2- Méthodes

3.2.2.1- Nourrissage et contrôles

Les alevins ont été nourris uniquement avec de l’aliment commercial granulé titré à 35% de protéines (Skretting®). La composition de l'aliment est présentée au Tableau 1.

Les alevins après leur transfert dans l’étang, ont été nourris au Skretting® de 1 mm de diamètre durant un mois et ceci trois fois par jour (8 h, 13 h et 17h).

Après cela, ils ont été nourris deux fois par jour (08 h et 17 h) aux Skretting® de 1,8 mm ; ensuite au Skretting® de 3 mm deux fois par jour (08 h et 17 h).

Enfin, l'alimentation a été assurée avec du Skretting® de 4,5 mm servi deux fois par jour (08 h et 17 h). L'expérimentation a duré 100 jours.

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3.2.2.2- Contrôle de croissance et de la qualité de l’eau

Pour évaluer la survie, les poissons morts sont relevés tous les jours dans l’étang. Le contrôle de croissance des poissons est réalisé toutes les 2 semaines. Les alevins de l'étang sont pesés au moyen d'une balance électronique. Le réajustement de la ration alimentaire est fait après chaque contrôle de croissance.

Les paramètres physico-chimiques (Température, Oxygène dissous et pH) sont mesurés tous les 3 jours.

3.2.2.3- Traitement des données et analyses statistiques

Les valeurs des paramètres physico-chimiques ont été enregistrées et calculées au moyen de Microsoft Excel 2007.

Les moyennes de paramètres physico-chimiques ont été calculées par la procédure summary(XXX) de R (http://cran.r-project.org). Les corrélations entre les paramètres physico-chimiques ont été calculées par la procédure cor(XXX) de R. La significativité de chaque corrélation a été estimée par la procédure cor.test (variable1, variable2, data=XXX) de R.

Tableau 1I: Composition bromatologique des différents types de Skretting® pour tilapia

PB = Protéine Brute , MGB = Matière Grasse Brute , CB = Cellulose Brute , Ce = Cendre , Ca = Calcium , Na = Sodium , P = Phosphore , Lys = Lysine , Lip =lipide , Vit A= Vitamine A , Vit D3 = Vitamine D3, Vit E = Vitamine E , Cu = Cuivre , Mg = Manganèse , Zn = Zinc , Se

= Sélénium . Taille

(mm)

Teneurs analytiques en % Additives en mg/kg Oligo-éléments en mg

PB MGB CB Ce Ca Na P Lys Lip Vit A Vit D3 Vit E Fer Iode Cu Mg Zn Se

0,2 52 0 0,2 8 1,5 0,7 1,1 0 0 15000 1800 0 100 5,1 0 36 130 0,25

0,3 62 4 0,2 8 0,8 0 0 0 0 15000 1800 0 100 5,1 0 36 130 0

0,5 57 15 0,1 11 200 0 1,8 0 0 7500 1125 0 0 0 8 0 0 0

0,7 57 15 0,1 11 0 0 1,8 0 0 7500 1125 200 0 0 8 0 0 0

1 57 15 0,5 10,5 0 0 1,5 0 0 7500 1125 200 0 0 8 0 0 0

1,8 55 15 0,7 10,5 0 0 1,5 0 0 7500 1125 225 0 0 8 0 0 0

2 45 14 2,6 7,5 1,5 0,4 1 0 0 7500 750 0 58 2,9 7 22 150 0

3 35 0 3,4 6 1 0 1 9 1,5 5000 750 150 0 0 5 0 0 0

4,5 35 9 3,5 6 1 0 1 0 1,5 5000 750 150 0 5 0 0 0 0

3.3- Résultats et discussion derniers coefficients de variation sont relativement élevés et montrent ainsi que la dispersion autour de ces moyennes est grande. O. mossambicus tolère de faibles niveaux d'oxygène et peut utiliser l'oxygène atmosphérique quand celui-ci diminue dans l'eau (Philippart & Ruwet, 1982). L’élévation et/ou la diminution des paramètres physico-chimiques tels que la température, le pH et l’oxygène dissous est symptomatique de la qualité de l’eau d’élevage et pourrait justifier la croissance et les mortalités observées.

Dans l'ensemble, les paramètres physico-chimique ont été moins corrélés entre eux (p>0,05). De plus, ils sont inversement liés entre eux. Frimpong et al. (2014) arrivent aux mêmes observations au Ghana en pisciculture.

Tableau 2: Variation des paramètres physico-chimiques de l'eau d'élevage

Paramètres M DS CV (%)

Temperature (°C) 30,83 0,89 2,89

pH 6,513 1,03 15,88

Oxygène dissous (mg/l) 4,63 0,92 19,89

DS : Déviation Standard ; M : Moyenne ; CV: Coefficient de variation

Tableau 3: Corrélation entre les paramètres physico-chimiques de l’eau

Température pH OD

Température 1 -0,06NS -0,16NS

pH 1 -0,39NS

OD 1

NS : p > 0,05; OD : Oxygène Dissous

3.3.2- Croissance des individus de O. mossambicus

Le poids moyen individuel a été égal à 5 g, 25 g, 45 g et 73 g respectivement à la première, deuxième, troisième et quatrième pêche de contrôle. Dans l'ordre des pêches de contrôle, la longueur totale des alevins a été égale à 5,5 cm, 9,2 cm, 16,9 cm et 22 cm. Ces valeurs sont similaires à celles de Pandian

& Varadaraj (1988) (28 cm pour 95 g).

A l'issue de l'élevage, le taux de survie a été de 99,79%, le quotient nutritif de 0,73, la biomasse nette de 610613 g et la biomasse par mètre carré de 763,27 g/m2.

PCi=Pêche de Contrôle i; PMI=Poids Moyen Individuel (g); LT=Longueur Totale (cm)

Figure 6: Courbe de croissance d’O. mossambicus en étang

3.4. Conclusion et perspectives

En somme, notre stage au Centre de Recherche et d’Incubation Aquacole du Benin, nous a permis de vivre les réalités du milieu professionnel, de pouvoir mettre en pratique les enseignements théoriques reçus lors de notre formation et de nous familiariser avec les difficultés liées à cette profession. Par ailleurs, l'essai que nous avons réalisé nous a permis de mettre en évidence la possibilité de promouvoir l'élevage d’Oreochromis mossambicus au Bénin.

C’est pour cela que nous suggérons qu'une étude plus approfondie prenant en compte toutes les étapes de la production de cette espèce soit initiée. Aussi, faudra-il évaluer l'impact de l'introduction de cette espèce dans la pisciculture béninoise et dans les cours d'eau du pays.

Nous suggérons qu'une étude plus approfondie prenant en compte toutes les étapes de la production de cette espèce soit initiée. Aussi, faudra-il évaluer l'impact de l'introduction de cette espèce dans la pisciculture béninoise et dans les cours d'eau du pays.

Références bibliographiques

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