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cules finales qui servent à ponctuer une assertion (wē, wɛ̄, prochent du fran-

çais vernaculaire -là, kɛ̀lɛ́ɛ̀, màá ’n’est-ce pas ?’).

2 morphologie nominale

2.1 Dérivation

La morphologie dérivationnelle en mano est assez pauvre. Le seul suffixe nomi- nal, -là, se distingue dans les noms à valeur sémantique abstraite : ɓɛ́īlà ‘amitié’ < ɓɛ́ī ‘ami’, nɔ̀ɔ̄là ‘parenté à plaisanterie’ < nɔ̀ɔ̄ ‘parent à plaisanterie’, kɛ̀lɛ̀fèlēlà ‘pauvreté’ < kɛ̀lɛ̀ fèlē ‘main vide’.

Une manière productive de formation de noms est la composition à partir de plusieurs bases lexicales. Les critères déterminant qu’il s’agit de lexèmes composés et non pas d’une simple combinaison de plusieurs lexèmes sont les suivants :

1. Critère formel : les bases lexicales, selon lesquelles on présume que le nom se décompose, subissent un changement phonétique : une assimilation ou une contraction.

yígbɔ̀ ‘jarre’ < yíí ‘eau’ + gbɔ̀ɔ̀ ‘marmite :CS’ kpéná ‘menton’ <kpéŋ́ ‘joue’ + là ‘surface’>

2. Critère syntaxique : les composantes du nom ne forment pas un constituant ou ce constituant ne peut pas s’employer dans les positions propres aux noms. Ainsi, le lexème composé gbṵ̀mɔ̀ ‘aide’ <aider :NMLZ+sur> se compose de lexèmes qui ne forment pas un constituant, à savoir un verbe et une postposition que ce verbe régit : un dépendant de la posposition manque dans cette structure. Le verbe gbṵ̄ qui se lexicalise avec son complément qui lui est postposé, même si ce n’est que la postposition mɔ̀ qui reste de ce complément, se trouve dans la forme de nominalisation à ton bas, gbṵ̀ (voir section 5.2.5).

(ii.19) ē

3SG.PRETgbṵ̄aiderī2SG.NSBJmɔ̀.sur ‘Il t’a aidé’.

D’autres exemples de ce type : ɓɔ̀bà ’semblable (à qqn/qqch)’ <– ɓɔ̄’sortir :NMLZ’ + bà ’dans’ :

(ii.20) Kɔ̀ɔ́

Ko 3PL.COORDà3SG.NSBJgbēfilsóò3PL.IPFVɓɔ̄sortir :IPFVō3PL.NSBJkíēRECP bà.

dans

’Ko et son fils se ressemblent’.

tààkíēpíé ’amitié’ <– táá ’marcher’ + kíē ’RECP’ + píé ’chez’

Nous avons également attesté quelques exemples où le complément circons- tanciel qui, dans l’ordre typique des propositions finies, est postposé au verbe, a été déplacé dans la préposition lors de la lexicalisation :

líétó ’fin’ <– líé ’devant’ + tó ’rester’

lūúpíékɛ̄mì ’chasseur’ <– lūú ’brousse’ + píé ’chez’ + kɛ̄ ’faire’ + mì ’personne :CS’ Le lexème composé zīmɔ̀ ‘fesses’ <partie postérieure+sur> se compose d’un nom et d’une postposition qui n’a pas de correspondant nominal (à propos des postpositions ayant des correspondants nominaux, voir plus bas). Une combinaison non-lexicalisée de ce type ne peut occuper que la position du complément circonstanciel (ex. ii.21), alors que, étant lexicalisée, elle peut occuper toutes les positions propres aux noms, y compris être un argument d’une postposition (ex. ii.22).

(ii.21) āà

3SG.PRFvenirkpáil.y.a.longtempsāTOPlɛ́ɛ̀3SG.IPFVs’asseoir :IPFVmaison

bouchepartie.postérieuremɔ̀.sur

‘Quand elle vient, elle s’assoit sous la porte de derrière’. (ii.22) à

3SG.NSBJɓɛ́ɛ̄amiPLō3PL.PRET3PL.NSBJō kɔ̀mains’asseoirà3SG.NSBJzīmɔ̀fesses wì.

sous

‘Ses amis ont mis leurs mains sous ses fesses (pour le monter)’. 3. Critère sémantique : le sémantisme d’une des composantes n’est pas clair.

Ainsi, l’origine du nom gbāmɔ́kìē ‘hominidé, esp.’ est clairement liée au nom kìē ‘chimpanzé’, mais nous ne connaissons pas la valeur de la composante gbāmɔ́. Le nom lɔ́ɔ́mɛ́íyìì ‘samedi’ est lié au nom lɔ́ɔ́ ‘commerce’ et le nom yíí ‘eau’, parce qu’il désigne un jour de la semaine qui précède le jour du marché au- quel tous les habitants du village concerné se préparent soigneusement et

2. Morphologie nominale notamment se lavent. Cependant, le sémantisme de la composante mɛ́í n’est

pas clair.

La plupart des groupes nominaux qui sont représentés dans le dictionnaire comme des noms composés —pour faciliter la recherche des combinaisons au sémantisme idiomatique— sont, à la différence des exemples cités ci-dessus, des combinaisons de lexèmes indépendants. Ce sont les combinaisons des types suivants :

1. Groupe nominal aux dépendants préposés à la tête

a) Combinaison d’un nom relationnel avec un attribut nominal. Ces combi- naisons sont formées par une simple juxtaposition des composantes. Ici, la composante wɛ́lɛ́ ’os, grain’7est particulièrement intéressante, puis-

qu’elle forme un nombre assez important de combinaisons. Citons-en quelques unes :

sɛ́lɛ́wɛ́lɛ́ ’brique’ <– sɛ́lɛ́ ’terre’ + wɛ́lɛ́ ’os’ ;

sɛ̰́ɛ̰́wɛ́lɛ́ ’poivre’ <– sɛ̰́ɛ̰́ ’poivre (plante)’ + wɛ́lɛ́ ’os’.

La composante kpō ’boule’ est également assez productive : zīkpō ’fesses’ <– zī ’partie derrière’ + kpō ’boule’ ;

béīkpō ‘boule de manioc (type de plat : purée de manioc roulée en boules)’ <– béī ‘manioc’ + kpo ‘boule’.

D’autres noms relationnels sont également attestés : ɲɛ̀ɛ̄kɛ̄ì ‘sourcils’ <– ɲɛ̀ɛ̄ ‘visage’ + kɛ̄ì ‘poil’.

Les combinaisons de ce type comprennent également les combinaisons dont la tête représente deux lexèmes homonymiques : l’une s’emploie dans la fonction d’une postposition spatiale, et l’autre, dans la fonction d’un nom à valeur locative (pour les postpositions n’ayant pas de cor- respondant nominal, voir plus haut) :

zòlà ‘poitrine’ <– zò ‘cœur’ + là ‘sur/surface’, la combinaison zò là signifie ‘sur le cœur / la surface du cœur’ ;

lɔ́ɔ́yí ‘marché’ <– lɔ́ɔ́ ‘commerce’ + yí ‘dans/intérieur’, la combinaison lɔ́ɔ́ yí signifie ‘dans le commerce/l’intérieur du commerce’.

7. Dans le lexème ɲɛ̀ɛ̄wɛ̀lɛ̀ ‘œil’ <visage + os :CS> la composante wɛ́lɛ́ ’os’ étant un nom relationnel se trouve sous la forme d’état construit.

Sur la grammaticalisation de cognates de wɛ́lɛ́ ’os’ en classificateurs dans les langues mandé et notamment en dan-blo, voir (Erman 2005).

b) Combinaison d’un nom autosémantique avec des dépendants préposés, y compris le verbe nominalisé. Dans ce cas, le nom peut se trouver soit sous la forme d’état construit à ton bas, soit sous la forme de base : gílèè ‘femme enceinte’ <– gí ‘ventre’ + lèè ‘femme :CS’ ;

gílēē ‘femme enceinte’ <– gí ‘ventre’ + lēē ‘femme’ ; tíéyìì ‘essence’ <– tíé ‘feu’ + yìì ‘eau :CS’ ;

tíéyíí ‘essence’ <– tíé ‘feu’ + yíí ‘eau’ (variante préférable) ; kɛ̄sà̰à̰ ‘devoir’ <– kɛ̄ ‘faire’ + sà̰à̰ ‘travail :CS’ ;

kɛ̄sà̰ā̰ ‘devoir’ <– kɛ̄ ‘faire’ + sà̰ā̰ ‘travail’.

Il y a cependant des exemples où la forme de base est inadmissible : tòlòpɛ̀ ‘bétail’ <– tòlò ‘élever’ + pɛ̀ ‘chose :CS’ (*tòlòpɛ̄)

Les noms d’agent se forment à l’aide du nom mī~mīī ’personne’ dans la forme d’état construit :

yílílɛ́ɛ́kɛ̄mì ‘médecin (celui qui pratique la médecine traditionnelle)’ <– yílí ‘arbre’ + lɛ́ɛ́ ‘feuille’ + kɛ̄ ‘faire’ + mì ‘personne :CS’.

Pour une analyse plus détaillée de ce type de relations syntaxiques, voir la section 3, Chapitre iii).

c) Combinaisons des noms avec leurs dépendants postposés : adjectif, gé- rondif

kɔ̀yīè ‘côté droit’ <– kɔ̀ ‘main’ + yīè ‘bon’ ŋwūkɛ̄à ‘tresses’ <– ŋwū ‘tête’ + kɛ̄-à ‘faire-GER’ gāɓɔ̄ɔ̀ ‘deuil’ <– gā ‘morte’ + ɓɔ̄-ɔ̀ ‘sortir-GER’

2. Nominalisation des groupes verbaux : verbe nominalisé avec son complément d’objet direct (pour d’autres types de nominalisation, voir plus haut)

tɔ́sí ‘insulte’ <– tɔ́ ‘nom’ + sí ‘prendre’

lédṵ̄ ‘inquiétude’ <– lé ‘bouche’ + dṵ̄ ‘suspendre’

Ce type de noms composés représente une nominalisation des prédicats com- plexes N+V (pour les prédicats complexes, voir Khachaturyan 2013b).

2.2 Flexion

Le nom en mano distingue trois formes tonales : la forme de base, la forme d’état construit à ton bas et la forme de focus à ton haut. Certains noms distinguent les

2. Morphologie nominale trois formes, cependant, pour de nombreux noms les paradigmes sont incomplets.

Six noms ont également une forme irrégulière du pluriel.

2.2.1 Forme d’état construit

Le ton bas grammatical marque la tête du groupe nominal avec des dépendants de certains types (le plus souvent c’est un groupe nominal, y compris avec un verbe nominalisé, cf. la section 3, Chapitre iii), comme dans l’ex. ii.23 où le ton du nom mī ‘personne’ qui a comme dépendant le nom Mɛ̀í ‘Malinké’, devient bas. Les formes du pluriel irrégulières ont également une forme à ton bas, comme dans l’ex. ii.24, où le ton de mīā, forme du pluriel du nom mī ‘personne’, devient bas (pour plus de détails sur les formes du pluriel irrégulières, voir ci-dessous). Pour les règles d’emploi de ce morphème, voir section 3sectconstgen du Chapitre iii.

(ii.23) Kɔ̀ɔ́

Ко lɛ́ɛ̀3SG.IPFVnààaimer :IPFVé3SG.CONJs’asseoirMɛ̀íMalinképersonne :CSINDEF ɓà.

dans

‘Ko veut se marier avec un Malinké’. (ii.24) kpílì

fêtelíédevantprendremìàpersonne.PL :CS ‘organisateurs de la fête’

Si le nom comporte plusieurs pieds métriques, généralement le ton bas ne se répand que sur le premier pied (ex. ii.25). Si le ton lexical du premier pied est bas, la forme d’état construit coïncide avec la forme de base (ex. ii.26).

(ii.25) lēē

femmenɛ̀fúenfant :CS (nɛ́fú ‘enfant’) ‘jeune fille’

(ii.26) tíētíē

rapidemɔ̀bílívoiture :CS

‘voiture rapide’ (mɔ̀bílí ‘voiture’)

Dans certains cas le ton peut se répandre non seulement sur le premier pied, mais sur plusieurs pieds (nous n’avons vérifié que des lexèmes à deux pieds) : (ii.27) tíētíē

rapidemɔ̀bìlìvoiture :CS

Dans d’autres cas, le ton ne se répand que sur la première syllabe. (ii.28) a. lɔ́ɔ́ commercegbèŋ́quartier :CS ‘marché’ (gbēŋ́ ‘quartier’) b. * lɔ́ɔ́ commercegbèŋ̀quartier :CS

Les règles exactes de formation des formes d’état construit restent à définir.

2.2.2 Forme de focus

Devant les démonstratifs ɓɛ̄~wɛ̄~wā, yā, kílíā, certains les noms s’emploient facul- tativement dans leur forme de focus à ton haut. Tous les noms n’ont pas été testés dans cette position.

(ii.29) léé/lēē

femme :FOC/femmeyāāDEMāà3SG.PRFs’asseoirŋ̄1SG.NSBJyí.dans ‘Cette femme me dérange’.

Cette forme se distingue de la forme de base par le schème tonal. Le ton haut s’applique soit à toutes les voyelles du dernier pied métrique (léé ’femme :FOC’ vs lēē ’femme’), soit à la dernière voyelle (nàá ’vieillard :FOC’ vs nàā ’vieillard’), de nom- breux noms n’ont pas de forme de focus (ɓàlà ’souris, esp.’).

(ii.30) ɓàlà

sourisɓɛ̄DEMlɛ̄3SG.EXIgbùò.grand ’Cette souris est grande’.

Les règles exactes de production de la forme de focus restent à définir.

Pour la plupart des noms, la forme tonale de focus et la forme fusionnée avec le marqueur de relativisation (voir Chapitre i, section 6.4) coïncident :

(ii.31) a. léé

femme :FOCDEM ’cette femme’ b. léé lēē femme-/REL mā 1SG.PRET>3SG gɛ̰̀ gɛ̰̀ voir ā̰... ā̰ TOP ’La femme que j’ai vue...’

2. Morphologie nominale Cette coïncidence, ainsi que le fait que la forme de focus ne s’emploie que lorsque

le nom est suivi d’un démonstratif, ne sont pas dus au hasard. Nous supposons que la forme de focus s’est grammaticalisée à partir de la fusion de la forme de base avec le ton flottant du marqueur de relativisation, qui, à son tour, faisait partie de la construction à l’origine des groupes nominaux avec des démonstratifs. Les données du dialecte zaan illustrent parfaitement ce point. Dans ce dialecte, les démonstra- tifs contiennent facultativement la composante tɛ́-, homonymique au marqueur de relativisation : (tɛ́)ɓɛ̄ ’celui-ci’, tɛ́dḭ̀ā̰ ’celui-là’. Il est fort plausible que ces marqueurs proviennent de la grammaticalisation d’une proposition relative avec le marqueur de relativisation tɛ́ (cette forme du marqueur de relativisation existe dans le mano comtemporain, voir Chapitre vi, section 3.3) et des adverbes déictiques :

(ii.32) mī

personnetɛ́ɓɛ̄DEM<– mīpersonnetɛ́RELɓɛ̄ici ’cette personne <– la personne qui est ici’.

Dans le mano contemporain, les adverbes déictiques désignant la proximité au locuteur ne sont pas homonymiques aux déterminatifs : cf. zèē ’ici’ vs ɓɛ̄ ’celui-ci’. Il est possible que l’adverbe déictique ancien désignant la proximité ait été rem- placé par de nouveaux lexèmes. Cf. cependant l’adverbe dḭ̀ḭ̄ ’là-bas’ qui peut être déconstruit dans la forme du démonstratif tɛ́dḭ̀ā̰ ’celui-là’. La possibilité d’une telle interprétation se confirme par le fait qu’un processus similaire de formation des démonstratifs est attesté en dan-gweetaa, une langue très proche du mano (Vydrin Msc).

Cependant, pour certains noms la forme de focus diffère de la forme de base fusionnée avec la marque de focus. Comparer les exemples ii.33 et ii.34.

(ii.33) gɛ̄íŋ́

orangekèlèpeauɓɛ̄;DEM*kèlé ’cette écorce d’orange’ (ii.34) gɛ̄íŋ́ gɛ̄íŋ́ orange kèlé kèlè peau-/REL mā 1SG.PRET>3SG ɓō ɓō effectuer ā ā 3SG.NSBJ mɔ̀ mɔ̀ sur ā, ā, TOP lɛ̄ lɛ̄ 3SG.EXI sɛ̀. sɛ̀ bien ‘Le fait qu’il ait épluché l’orange, c’est bon’.

Cela témoigne d’un certain degré de grammaticalisation de ces formes, et justi- fie notre décision de considérer les formes de focus comme des formes morpholo- giques à part.

2.2.3 Conflit entre plusieurs formes tonales

Dans le cas du conflit entre deux formes tonales, la forme d’état construit et la forme de focus, c’est la forme d’état construit qui a la priorité. Dans l’exemple sui- vant, le nom nɛ́ ’enfant’ a comme dépendant le nom gɔ̰̄ ’homme’ qui exige que la tête soit employée dans la forme d’état construit. En même temps, le démonstratif ā permet l’emploi de la forme de focus (qui coïncide avec la forme de base). Ce- pendant, la forme d’état construit prévaut, et l’emploi de la forme de focus devient agrammatical.

(ii.35) gɔ̰̄

hommenɛ̀enfant :CSā ;DEM*nɛ́ ’ce garçon’

De la même manière, dans le cas du conflit entre la forme d’état construit et la forme résultant de la fusion avec le ton haut flottant – marqueur de relativisation, c’est encore la forme d’état construit qui a la priorité. Le nom ŋwɔ́ ’affaire’ a comme dépendant préposé un groupe nominal qui exige que la tête soit employée dans la forme d’état construit. Cependant, le nom en question est également le dernier nom dans le groupe nominal focalisé dans la construction du cleft, le marqueur de relativisation étant exprimé par le ton haut flottant. Le nom est employé dans la forme d’état construit, l’emploi de la forme à ton haut est agrammatical.

(ii.36) Yèí Yèí Yei gbē gbē fils Sèé Sèé Se wéé wéé dire ŋwɔ̀ ŋwɔ̀ affaire :CS-/REL ŋ̀ ŋ̀ 1SG.SBJV>3SG gèē gèē dire :IPFV ɓɛ̄. ɓɛ̄. DEM ‘Ce sont les paroles de Se, fils de Yei, que je dis’.

2.2.4 Forme irrégulière du pluriel

Six noms en mano ont des formes irrégulières du pluriel. Les formes séparées par ‘/’ sont des variantes libres.

L’emploi de la forme du pluriel (à l’opposition d’autres moyens d’exprimer la pluralité) pour les noms de personnes est préférable ; il est obligatoire pour tous les noms lorqu’ils sont employés avec un adjectif redoublé (voir Chapitre iii, section 10.4).