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D’après les déclarations des habitants, les modifications apportées concernent essentiellement la distribution interne de leur logement. Donc le plan type proposé ne répond pas aux besoins spatiaux de la famille qui résident. Par ailleurs, les adaptations apportées sur le plan technique et décoratif de certains éléments de façade, ne sont pas du tout considérées par les attributaires comme infractions. Les modifications invoquées lors de nos interviews sont en général très liées au critiques faites au plan type, elles sont dans la plupart du temps déterminées par des désirs de remodeler l’organisation intérieure du logement ou de l’agrandir.

v Le rajout des pièces : le déficit en chambre est bien réel, et le rajout des chambres ce faite au premier lieu aux RDC, puis verticalement, dans des cas on constate l’aménagement d’une pièce en local commercial.

v Le rajout d’une cage d’escalier : pour l’extension verticale, une cage d’escalier est essentiel pour assurez la liaison verticale, généralement se positionne derrière la maison.

v Changement d’affectation des espaces :

- parfois la cuisine se transforme en chambre, le cas ou la famille ne peut pas agrandir la maison.

- la transformation du WC sous l’escalier, et la suppression de la salle d’eau, qui est combinée en douche et WC dans un espacement.

v La terrasse : la plus part des logement sont inachevés, et la terrasse servent comme espace flexible utilisé pour certains travaux managers ou alors pour stoker les matériaux de construction, même si l’accès pour le moment à la terrasse constitue un vrais danger.

6-2 Les modifications relevées sur les façades :

Les visites consécutive sur les sites en permettais de dégager se qui suit :

La première situation, concerne les façades totalement modifiées, en raison d’un changement conséquent du programme de la cellule. Le deuxième type de changement concerne quelque éléments de la façade entre décore de fenêtre, porte ou mur de clôture, le dernier cas c’est celle que l’en a pas toucher au plan type.

Cette hiérarchisation de transformation se traduit certainement à travers le revenue de chaque famille ( celui qui a des moyens, prend une autre couverture le plus vites possible ). Ces principaux changement se traduit par :

Ø le gain d’espace : l’évolution du logement poussent un changement au nivaux de la façade, horizontalement que verticalement.

Ø L’économie de la construction : il s’agit de l’emploi de matériaux de récupération, qui affectent la qualité de la façade. Les changements de la taille et de la proportion des fenêtres, à l’adaptation des dimensions de la menuiserie de récupération bon marché.

Ø La recherche de sécurité : ici on pense d’abord à la protection des ouvertures donnant sur l’extérieur, par l’utilisation de la ferronnerie de protection.

Fig n°35 : une façade décorer (Source : l’auteur 2007)

L’utilisation des nouveaux matériaux de construction et d’ornementation pour certain acquéreur bien aisés

Fig n°36 : une façade décorer non achever (Source : l’auteur 2007) La dés association de l’habitation avec sont emplacement, la résultat un bon

Fig n°37 : une clôture verdoyer cache la façade principale

En plus l’utilisation des matériaux courant, et la recherche de l’intimité avec le mur de clôture.

Source : l’auteur 2007 Fig n°38: une façade décorer non achever

Avec l’absence des qualifiés, l’habitant a essayé de faire sont mieux, on constatent une absences de l’harmonie, et d’une richesse cherché.

Fig n°41: la simplicité des matériaux qui montre la pauvreté des habitants Ici l’acquéreur cherche un simplement un toi, et il ne donnent aucun intérêt a sont

façade ni au matériaux utiliser.

Source : l’auteur 2007. Fig n°42: la simplicité des matériaux

Une image qui montre le coté économique des habitants, ou les logements semble a des bidonvilles, même si les autorité ont montre l’occupation des voies et trottoirs.

7- l’Evolutivité un chantier éternel de construction :

Un des principaux facteurs qui affecte le paysage urbain est l’étalement excessif de la construction, ce qui est le caractère de l’auto construction. Nous avons essayée de dresser un état de la valorisation des opérations, par le biais des enquêtes et des interviews, pour dégager les conditions qui influent sur le rythme de la construction. Enfin, nous nous sommes intéressés aux ressources des attributaires afin d’évaluer l’impact de ces derniers sur l’achèvement des constructions.

7-1 Le niveau d’achèvement des constructions :

L’enquête et les études sur les sites à travers un recensement ont permis de déterminer à la fois le nombre de logements valorisés ou en cours de valorisation et le niveau d’achèvement des constructions.

Dans ce but, une grille d’observation a été établie, elle a distingué les stades d’achèvement des travaux suivants :

· Rez-de-chaussée inachevé. · Rez-de-chaussée achevé.

· Rez-de-chaussée et 1er étage entamé. · Rez-de-chaussée avec 1er étage achevé.

Le niveau minimum de valorisation retenu par l’étude correspond au niveau de la grille présentée ci-dessus, c’est à dire les logements dont la construction est, au minimum au stade de RDC.

Tableau n°27 : état d’achèvement des constructions : Mohamed Boudiaf Houri Boumediene Djamaa lakhdar les frères Borni RDC partiellement achevé 53% 43% 52% 45% RDC achevé 39% 32% 40% 34% RDC non achevé avec le 1er étage entamé 5% 10% 3% 11% R+1 terminé 3% 15% 5% 10%

Ce tableau montre que les retards de valorisation se différencier d’un site à un autre et sont attribuées aux cause due au fait que ces gens sont trop pauvres pour construire, soit qu’il passent leur logements aux mains de spéculateurs qui ne sont pas pressée de construire, ou le louent pour retourner vivre dans un autre habitat précaire, soit qu’ils attendent de rassembler une bonne épargne avant d’investir davantage dans la construction.

Pour d’autre, il s’agit de faire un placement sans avoir un besoin immédiat de se loger, ce qui provoque souvent un retard dans leur vente et, par conséquent, dans leur valorisation.

La valorisation n’est pas entreprise avec des clauses de contrat de vente qui fixent l’urgence et les délais.

L’état d’inachèvement de la construction se présente sous différentes formes, certaines constructions sont arrêtées à un stade de travaux intermédiaire, tout en étant très mal traitées au niveau des finitions. D’autres ont été arrêtées au gré des contraintes financières, sans pour autant se preoccuper des préjudices portées au paysage urbain ( des étages entames arrêtés, des ferraillages en attente, des maçonneries sans enduit, etc.…).

Les équipes de suivi et les autorités ne semblent pas avoir eu de préoccupations quant à la gestion des étapes de la construction en rapport avec l’impact sur le paysage urbain.

Comme ailleurs, l’obligation et le désir de quitter le bidonville étaient tellement forts, que les habitants étaient pressés d’habiter même pour s’installer dans une maison en chantier. Mais avec le temps pris pour le payement du lot, ainsi que l’état de dépouillement dans lequel le logement leur a été fourni, le ralentissement et la difficulté de reprendre le chantier s’expliquent par le manque d’alimentation financière essentiellement. La majorité d’entre eux ont attendu plusieurs mois, pour mobiliser l’argent nécessaire.

Les durées de construction sont donc éminemment variables après installation et infiniment longues pour envisager de parler de finitions. Cette situation est vigoureusement déplorée par interviewés, quant au rythme très long pour l’achèvement et l’équipement du logement fourni.

Si l’impact favorable des ressources sur le rythme de valorisation et d’achèvement des construction a été mis en évidence, il faut cependant noter qu’une politique volontaire

mobilisation de prêt bancaires pourrait constituer un moyen de stimuler le rythme de la construction.

8- L’ordre social :

Les conditions de réalisation et d’habitat dans les logements évolutifs, sont accompagnées de mutations, de ruptures et d’un changement de perspectives dans la manière de se situer par rapport à un passée perçu négatif.