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Par Alain Delcourt Plongé dans l’égoïsme jusqu’à outrance Chétive apparence de l’homme d’aujourd’hui

Petit godiche sans importance Tu es si faible plein de mépris Toi qui n’aimais que les goguettes Les choses simples les vrais amis Ton beau costume la salopette Et dans les mains un simple outil Le monde devient bien goguenard

Sans vie, sans foi et sans raison Nous vivons tous comme des renards

Et nos tanières deviennent prisons Mais Dieu merci il y a l’espoir De transformer tous nos soucis Dans mon miroir je vois l’histoire

Le rêve étonné mais précis De belles paroles au grand discours

Je l’imagine révérencieux L’humanité sous d’autres jours Pour des lendemains plus heureux

Je ne connais que le pardon Sollicitude de mon prochain Je me permets un seul renom

Celui de cacher mon chagrin De ma douce mélancolie Il est un point fort important J’espère en toute sympathie Que vous me lirez bien souvent

De tolérance en modestie Sans prétention et très sincère Je crois en l’homme comme à l’hostie

Et je renonce aux joies précaires

Voyages

Voyage en Afrique du Sud, la Nation Arc-en-ciel (du 07 au 24 octobre 2019)

Par Marie Claude Schmitz La République d’Afrique du Sud, entourée de l’Océan Indien à l’Est, Atlantique à l’Ouest, s’étend sur 1,220 million km², et compte environ 58 millions d’habitants (répartition approximative en millions en 2018 : noirs 47, blancs 4,5, métis ou coloured 5, origine indo-asiatique 1,5). Pretoria, Le Cap et Bloemfontein sont respectivement les sièges de l’Exécutif, du Parlement et des Autorités judiciaires.

Notre périple sud-africain de pas moins de 5300 km nous mènera essentiellement dans l’Est et le Sud, passant dans sept des neuf provinces: Gauteng (Johannesburg), Limpopo (Polokwane), Mpumalanga (Nelspruit), État libre (Bloemfontein), KwaZulu-Natal (Pietermaritzburg), Nord-Ouest (Mahikeng), Cap-Occidental (Le Cap), Cap-Oriental (Bhisho), Cap Nord (Kimberley). Nous visiterons aussi les royaumes du Lesotho et du Swaziland (Eswatini) enclavés dans son territoire.

Ce carnet de voyage n’a pas, bien entendu, la prétention d’être une description objective de la situation actuelle de l’Afrique du Sud, simplement un partage de ce que nous avons découvert et ressenti. Nous vous emmenons, suivant une logique plus thématique que chronologique (voir le programme du voyage), à la découverte de ses habitants, de sa faune, sa flore et de ses paysages variés et faire un saut dans son passé.

Après une longue nuit dans les airs, nous atterrissons à Johannesburg le matin du mardi 8 octobre. Ici, dans l’hémisphère sud, c’est le printemps, mais pas de décalage horaire ! Nous sommes pris en charge par notre guide local, Cassi, d’origine portugaise, qui se

révélera très volubile et blagueur, mais aussi parfois pessimiste et désabusé, et excellent joueur d’harmonica. Il égayera nos trajets de diverses expériences et anecdotes en Afrikaans, souvent difficiles à comprendre pour des non néerlandophones, mais que Giedo, notre guide belge - qui a été administrateur de l’Association internationale des professeurs de français, quand même ! - s’efforcera de traduire, résumer et nuancer.

Nous aurons l’occasion d’apprécier les compétences de pilote de Vanesse, le chauffeur (qui a des origines indiennes) de notre (grand) bus.

Nous ne visitons pas Johannesburg, capitale financière et commerciale. Cassi justifie brièvement cette « non-visite » : il n’y aurait rien de très intéressant ni de très beau à voir, ville peu sécurisée, beaucoup d’illégaux, immeubles se dégradant et squattés, entreprises qui quittent la ville...

Nous prenons directement la direction de Pretoria pour la visite du Voortrekkermonument. Cet imposant monument situé sur les hauteurs de Pretoria, symbole de l’identité afrikaner, rend hommage à l’exode des Boers partis du Cap pour s’installer à l’intérieur des terres lors du Grand Trek. À l’époque de sa construction (1938 à 49), ce monument affichait clairement la supériorité raciale des Blancs ! Les Boers ont entrepris le Grand Trek en 1836 parce qu’ils ont refusé l’abolition de l’esclavagisme par le Royaume-Uni dans ses colonies, estimant que cette dernière allait à l’encontre des différences des races et des religions et donc de la loi divine. L’administration britannique refusant de respecter leurs spécificités, leurs

droits, ils durent se résoudre à migrer vers les terres intérieures.

Le mur d’enceinte en cercle est constitué d’un bas-relief de 64 chariots à bœufs qui rappelle le cercle de défense laager que formaient les Boers pour se protéger des assauts des Zoulous. À l’intérieur, nous avons le sentiment de pénétrer dans un sanctuaire. 27 bas-reliefs en marbre d’une longueur de 92 mètres («la plus grande frise en marbre intacte du monde»), retraçant la douloureuse épopée des Boers, entourent une grande salle. L’un d’eux illustre l’échec du traité qui aurait dû légitimer la possession du Natal par les colons boers : Piet Retief (un des chefs Boers) et ses compagnons, dont des femmes et enfants, sont massacrés traitreusement dans le village du roi zoulou Dingane. (NB. Dans la tradition africaine, la terre appartient à tous : c’est une des énormes différences culturelles expliquant la quasi impossibilité de négociations entre Noirs et Blancs/Boers qui voulaient acheter des terres.)

D’autres tableaux illustrent la (sur)vie des Voortrekkers, l’arrivée d’Andries Pretorius (général boer et un chef des Voortrekkers, qui a notamment joué un rôle majeur dans la fondation de la République sud-africaine du Transvaal), la victoire de Blood River en 1838 (revanche des Boers sur les Zoulous), ou encore la reconnaissance de l’indépendance du Transvaal par les Anglais en 1852. Une crypte , le Hall of Heroes, abrite un mémorial en granit en hommage à Piet Retief qu’un rayon de soleil éclaire, grâce à un orifice ménagé dans le toit, chaque 16 décembre à midi, date de la victoire sur les Zoulous, avec l’inscription: Ons vir jou Suid Afrika (Nous pour toi, Afrique du Sud).

La visite de ce monument constitue une belle entrée en matière pour notre périple qui nous conduira, en de nombreux endroits, sur la route des colons hollandais et anglais!

Pretoria (de Pretorius) fut la capitale de la République Boer du Transvaal (en gros les provinces actuelles Gauteng, Mpumalanga, Limpopo et Nord-Ouest).

Deuxième étape de cette première journée, la maison de Paul Kruger, président (de la République Sud-Africaine) du Transvaal à la fin du 19e siècle, figure emblématique qui a incarné le nationalisme afrikaner en lutte contre le Royaume-Uni. Nous découvrons une

maison restaurée dans son état du 19e siècle, aménagée en musée où divers objets et documents personnels et liés à la guerre des Boers sont exposés, dont, dans le jardin, le wagon qu’il habitait lors de ses déplacements.

Arrêt ensuite sur la colline où se trouvent les très beaux bâtiments néoclassiques des Union Buildings, siège du Gouvernement. Afin de dessiner un édifice digne du rayonnement de la nouvelle Union Sud-Africaine (1910), appellation symbolisant la paix et l’union entre les Afrikaners et les Anglo-sud-africains, l’architecte (Baker) se serait inspiré de l’Acropole d’Athènes. C’est ici que Nelson Mandela, élu président de la République, s’est adressé le 10 mai 1994 à l’assemblée des 45 chefs d’État et à une foule de plus de 100.000 personnes.

En contrebas, un magnifique parc paysagé invite à la promenade, offrant une vue imprenable sur Pretoria, et ses immeubles modernes, teintée des flamboyants en fleurs, les jacarandas.

Une statue géante de Nelson Mandela, haute de 9 mètres pour 4,5 de tonnes de bronze, ouvre les bras en signe de réconciliation.

Impressionnant ! Elle a remplacé la statue de J.B. Hertzog, dirigeant du Parti National qui avait institué l’apartheid au début du 20e siècle. Inaugurée le 16 décembre 2013, au lendemain des funérailles du héros de la lutte anti-apartheid, c’est un symbole fort, car cette date coïncide avec celle de l’anniversaire de la victoire de la bataille de Blood River par les Voortrekkers. Cette date anniversaire porte le nom de jour de la réconciliation.

L’histoire de l’Afrique du Sud est tourmentée et pas toujours évidente à comprendre. Nous y revenons plus loin. Oublions-la un moment pour aller à la rencontre de sa faune.

Le 3e jour de notre voyage, safari mémorable dans le célèbre parc Kruger ! Nous avions rendez-vous avec les Big Five (lion, rhinocéros, léopard, éléphant et buffle). Cette appellation a pour origine le jargon des chasseurs blancs qui avaient établi ce classement en fonction des plus prestigieux trophées à ramener d’un safari africain. Le danger à chasser ces animaux a motivé ce classement !

Lever à 4 heures et départ de l’hôtel à 5 heures ! Nous sommes tous très excités ! Nous y pénétrons par l’une des 9 portes que comporte l’immense parc de 20 000 km², quadrillé de routes et chemins de terre, dont nous ne pourrons bien entendu parcourir qu’une petite partie Sud. Les guides sont là, à côté de leur 4X4 surélevé, bâches de protection relevées. On aurait pu s’attendre à des guides au look de baroudeurs : chapeau de toile, chemise et pantalon en grosse toile, bottines imposantes. Pas du tout : à la place du chapeau, un bonnet de laine, les mains gantées, habillés pour la plupart d’un pull, d’un pantacourt et chaussés, pour certains, de chaussures de ville de cuir parfaitement cirées. Parmi eux, une femme, la seule à avoir l’air d’une baroudeuse !

Nous comprendrons très vite la raison du bonnet de laine et des gants que portent les Rangers car, pas de chance, le soleil n’est pas au rendez-vous mais bien la pluie, le froid, oui, tout juste un petit 14°C, et le vent. Et même quelques coups de tonnerre et éclairs déchirant le ciel sombre. Qu’à cela ne tienne, armés de nos appareils photo, caméras, smartphones et jumelles, emmitouflés dans de

grandes capes vertes doublées d’une polaire, nous réchauffant par des échanges de plaisanteries, nous affrontons les éléments qui se sont littéralement ligués contre nous ce jour-là. Une immense étendue de buissons et hautes herbes s’ouvre devant nous. Nous comprenons très vite qu’il va falloir un peu de chance pour rencontrer les animaux. C’est la fin de la saison sèche, beaucoup d’arbres et de buissons sont encore secs, certains arbres paraissent morts, voire brûlés, mais çà et là, certains ont repris vie et arborent un feuillage vert tendre. Nous cheminons lentement, d’arrêt en arrêt, nous scrutons le bush (savane) de chaque côté de la piste, les yeux grands ouverts - enfin, quand cela est possible, car le vent et la pluie nous fouettent le visage - à l’affût du moindre mouvement.

Pas facile, mais nous comptons sur la vue aiguisée de nos guides ! Nous avalons les kilomètres pendant de longues minutes sans rien voir, puis notre guide ralentit, stoppe le moteur. A quelques mètres de la route, un éléphant en train de manger quelques branchages : notre premier Big Five ! Le paysage continue de défiler sous nos yeux : arbustes, troncs calcinés aux formes improbables, çà et là des termitières géantes.

Un peu plus loin, de part et d’autre du chemin, nous apercevons un troupeau de zèbres en partie camouflés par les buissons. Pas facile de les prendre en photo ! Souvent, la mise au point se fait sur les branches ! Notre présence ne semble pas trop les perturber, mais ils restent malgré tout sur leur garde. Parfois, pour notre plus grand bonheur, certains se risquent à traverser, voire à s’arrêter le temps de se faire tirer le portrait. Notre parcours nous fait rencontrer une nouvelle fois des éléphants descendant les flancs d’une colline. Puis, après quelques longues minutes de trajet sans rien apercevoir, nous tombons sur un troupeau de buffles noirs, l’autre géant de la savane, et notre deuxième Big Five de la journée.

Ils donnent l’impression d’un troupeau de gros bovidés en train de paître tranquillement ; sur leur dos sautillent quelques pique-bœufs à bec rouge. Un zoom sur la grosse tête d’un mâle nous fait vite prendre conscience qu’il vaut mieux ne pas trop s’approcher ! Ses cornes sont impressionnantes. Nous prenons le temps de bien les observer dans les hautes herbes sèches, mais interdiction de descendre du véhicule pour un selfie ! À quelques kilomètres, le paysage change : davantage de relief avec des collines et de gros blocs de rochers.

Nous apercevons, non loin d’un monticule de gros rochers, un 4x4 en stationnement, les occupants, jumelles et appareils photos vissés aux yeux. À notre tour, nous scrutons les rochers à la recherche d’un mouvement. Notre troisième Big Five entre en scène. Une forme féline se dessine, d’abord imprécise, puis un peu plus nette : une lionne descend lentement d’un rocher, puis disparaît aussitôt ! Notre plaisir est de très courte durée ! Après une halte déjeuner où nous aurions apprécié un potage chaud, nous reprenons la route. Très vite, une silhouette immanquable émerge du sommet d’un buisson : une girafe se déplace avec lenteur, élégance, presque précieuse, d’un arbre à l’autre, broutant les jeunes feuilles; plus loin, dans les hautes herbes sèches, un troupeau d’impalas. Ces antilopes à la silhouette gracile et à la robe brun roux marquée à l’arrière de trois traits noirs sont surnommées fastfood (des lions et léopards) par nos guides. Nous aurons un peu plus de chance que le matin en ayant l’occasion de rencontrer un troupeau de cobes à croissant, quelques nyalas, d’autres troupeaux de zèbres et d’impalas et même un crocodile ! Nous aurons aussi la chance d’observer deux troupeaux d’éléphants de très près ! En effet, sur notre route, un groupe de 4X4 immobiles, signe habituel de la présence d’animaux : un Ranger a repéré un troupeau d’éléphants descendant d’une colline et se dirigeant vers notre route. Nous l’attendons patiemment observant leur démarche chaloupée. Il s’agit d’un groupe de femelles et leurs petits (pas de mâle) qui traversent la route en file indienne : les appareils cliquettent. La marche des pachydermes est fermée par la matriarche qui, juste avant de traverser, a cassé une grosse branche qu’elle a ensuite balancée sur le bord de la route. Un éléphanteau tarde à traverser : ressentant notre présence comme un danger, la femelle s’avance vers l’un de nos 4X4, ses

grandes oreilles déployées, balançant sa trompe, bien décidée à en découdre ! Le Ranger, prenant la menace très au sérieux, met les gaz pour l’effrayer. Heureusement, le petit traînard ayant rejoint le bush, la matriarche, dans son immense mansuétude, nous laisse alors avec notre frousse et s’enfonce à son tour dans la savane pour continuer son travail de débroussailleuse. Et enfin, nous apercevons notre quatrième Big Five : un rhinocéros, seul, broutant sur les flancs d’une colline. Parfois, notre guide nous invite à lever les yeux vers le haut. Un magnifique calao leucomèle se nettoie les plumes ; dans un buisson, un rollier à longs brins semble nous observer ; sur une branche haute, une ombrette africaine surveille son nid impressionnant par son volume, une buse perchée sur un arbre mort en quête d’une proie, sans oublier un petit singe vervet ! Quand on sait que le parc Kruger ne compte pas moins de 150 espèces vivant en pleine liberté, nous pouvons considérer que notre butin est relativement maigre. « Trop froid pour sortir ! » dira l’un de nos amis. Mais nous avons toutefois pu admirer trois des Big Five et entraperçu un quatrième ! Nous aurons peut-être plus de chance lors d’une visite, plus courte, du 6e jour dans la réserve d’Hluhluwe (prononcer Chlouchlouwé …).

Et nous en avons eu ! Pourtant, le chauffeur d’un des groupes ne semblait pas connaître

l’usage de la boîte de vitesse de sa jeep qui émettait un bruit de moteur inquiétant. L’un de nos amis a émis l’hypothèse que cela était motivé par sa peur des animaux, et son souhait d’en rencontrer le moins possible … Malgré cela, déjà à une petite centaine de mètres de l’entrée de cette réserve, un phacochère solitaire nous regarde d’un air méfiant. Nous en verrons d’autres qui se montreront encore plus farouches. Comme dans le parc Kruger, mais sur des pistes bien plus chaotiques, nous rencontrons des troupeaux de buffles noirs, d’éléphants, d’impalas, de koudous, et beaucoup de rhinocéros blancs… qui sont en fait gris.

On les nommerait ainsi parce qu’ils ont une large (wide) bouche et sont herbivores ; celle des rhinos noirs est plus étroite et ils mangent des feuilles. C’est connu, le rhino a une très mauvaise vue, ils ne font donc pas très attention à notre présence, traversant devant les 4X4 sans vraiment nous voir. A l’exception d’un gros mâle qui, tout à coup, s’est arrêté devant l’une de nos voitures, lui a fait face, l’a regardée de ses petits yeux myopes et s’en est allé aussitôt ! Un face à face que l’un de nos amis n’oubliera jamais et qui a eu l’immense plaisir de lui tirer le portrait vite fait ! Nous admirerons aussi (longuement) des girafes, et des zèbres. Mais toujours pas de léopard !

La découverte des animaux sauvages de l’Afrique du Sud se poursuivra un peu plus au Sud, dans le KwaZulu-Natal par une petite croisière sur les eaux troubles de l’estuaire de Santa Lucia où vivent en grand nombre crocodiles et hippopotames. Immobiles sur les rives, nous apercevons les premiers crocodiles ; un peu plus loin, plusieurs groupes d’hippopotames, leurs grosses têtes posées sur le derrière de leurs compagnons, leurs petites oreilles frétillantes constamment.

L’un d’eux bâille à s’en décrocher la mâchoire et nous montre sa dentition impressionnante.

Un magnifique aigle pêcheur pose royalement sur une haute branche à l’affût d’une proie.

Dans les roseaux ou sur des branches, de petits oiseaux jaunes s’activent : nous sommes en admiration devant ces petits artisans tisserands - les tisserins – qui fabriquent ou tricotent leurs nids de forme cylindrique avec de fines brindilles. Nous en verrons fréquemment, même sur les parkings de stations-services. Là sur une branche basse, un lézard se fait discret dans un mimétisme presque parfait.

Encore par voie d’eau, mais cette fois sur l’océan, nous partirons à la découverte des phoques et otaries de Hout Bay (Cap-Occidental). À la descente du bus, nous découvrons le petit port niché au cœur d’une baie circulaire sous un généreux soleil. Le spectacle est magnifique : l’océan bleu turquoise dominé par l’impressionnante chaîne de montagnes du Drakensberg (pour les Afrikaners montagne du dragon, pour les Zoulous uKhahlamba rempart de lances ou seins de jeunes femmes selon Cassi…), qui traverse l’Afrique du Sud du Cap au Kruger, puis au Mozambique. Sur le quai, un groupe de chanteurs et musiciens habillés de costumes aux couleurs vives accueillent gaiement les premiers touristes qui reviennent de leur escapade en mer en lançant un joyeux

« Have a nice day ! » Une petite heure en mer pour découvrir agglutinés sur de gros rochers, quantité de phoques, d’otaries. Dans l’eau, autour du bateau, des otaries semblent se moquer des puissantes vagues, une belle occasion pour les photographes de les immortaliser.

Simon’s Town (Cap-Occidental), notre 4e « safari », abrite une colonie de manchots du Cap. Un sentier aménagé et équipé de barrières en bois longe la plage blanche des Boulders et nous permet de les observer dans leur milieu naturel. Nous nous amusons de les voir se dandiner sur la plage, se baigner ou se reposer. Ils sont comiques dans leur redingote noire et plastron blanc ; cette façon

spéciale de se déplacer à la Charlie Chaplin fait sourire ! Une de nos amies, attendrie, ne peut résister à l’envie de les imiter !

Pour notre dernier « safari », le long d’une route serpentant dans les vallées du Petit Karoo (pays de la soif en khoïsan, langue des

Pour notre dernier « safari », le long d’une route serpentant dans les vallées du Petit Karoo (pays de la soif en khoïsan, langue des

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