• Aucun résultat trouvé

- est chargé, entres autres, de la mise en oeuvre des politiques et des plans d'actions ainsi que la réalisation des projets de développement rural à travers ses directions techniques: 1) Direction de la Production Agricole: est co - responsable de la gestion des pesticides ( dons ) destinés à soutenir les efforts déployés dans le cadre de la sécurité alimentaire 2) Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement chargée du contrôle de l'importation , de la distribution et de l'utilisation des pesticides.

2. Ministère chargé de la Santé

- Exerce la tutelle des entreprises et institutions prestataires des services sanitaires qui utilisent de fois les pesticides destinés à la protection des cultures donc non recommandés par 'OMS.

- Contribue à travers ses services délocalisés et moyennant une formation en diagnostic des intoxications dues aux pesticides, au suivi épidémiologique du personnel impliqué dans les opérations de lutte antiacridienne.

3. Ministère chargé de l'Elevage

- Contribue au suivi des pâturages et cours d'eau accidentellement traités (risques d'intoxication du bétail et des agro - pasteurs).

- Peut également contribuer à la lutte contre la déviation des pesticides dangereux à des fins vétérinaires (lutte contre les ecto parasites et les vecteurs).

4. Ministère chargé de transport

- Contribue à assure le transport des pesticides selon les normes de sécurités nationales et internationales.

5. Ministère chargé du Commerce

- assure la régularité des importations et contrôle de qualité des produits.

- Lutte contre les fraudes et trafics illicites des pesticides.

- contrôle des importations et de la qualité des importations - lutte contre les trafics illicites des produits

6. Ministère chargé des Finances (Douanes)

- assure la régularité des importations et trafics illicites des pesticides.

- Direction de Douanes (contrôle des importations et lutte contre les fraudes et les trafics illicites)

7. Ministère chargé de la Fonction Publique

- qui a sous tutelle la Direction du Travail chargée du contrôle de la prévoyance sociale (normes d'hygiène , sécurité et environnement du travail).

8. Ministère chargé des Affaires Etrangères

- participe aux travaux de négociation et de ratification d'accord internationaux relatifs aux produits chimiques dangereux dont les pesticides

- donne des appréciations sur l'opportunité d'adhérer à une convention.

9. Ministère chargé de l'Environnement

- Elabore et met en oeuvre la politique du Gouvernement en matière de protection de l'environnement en rapport avec les autres secteurs tels que l'Agriculture et la Santé publique ; - Exerce la tutelle des points focaux des conventions internationales sur les produits chimiques dangereux (conventions de Rotterdam, Stockholm, de Bâles, etc …).

10. Ministère de la Justice

- Pour les cadres législatifs et réglementaires (pénalisation, sanctions, poursuites judiciaires liées aux dommages dus aux pesticides).

11. Ministère de la Communication

- Pour une meilleure sensibilisation du public aux risques des pesticides . 12. Ministère de la Défense

- Contribue aux campagnes de lutte antiacridienne de grandes envergures (transport, opérations de lutte).

De ce qui précède, il convient de noter que pour certains départements (Agriculture, Santé, Environnement, Douanes, Commerce) , les attributions sont relativement connues pour la gestion des pesticides de par leur nature et leur utilisation.

Par contre, les rôles et responsabilités des autres départements demandent à être spécifiés et bien définis en ce qui concerne la gestion et le contrôle des pesticides.

Tableau N° 2 : Responsabilités des Ministères, Agences et autres Institutions sur les pesticides

& Eau Oui oui oui oui oui oui oui

Santé Publique

Non Non Non Non Non oui Non

Industrie, Com

H & U Oui oui oui oui Défense

Nationale et R Oui

Non

oui oui

Non Non Non

Justice Non Non oui Non

ELEVAGE Oui oui oui oui oui oui Non

MMEP Oui oui oui oui oui Non Non

MES Oui Non Non Non Non oui Non

Source : PFSC, 2008

III.2.2 AUTRESSTRUCTURESNATIONALESDEGESTIONDESPESTICIDES

1. Commission nationale de contrôle des pesticides

Par décret nº 011/PR/MA/99 du 7 Janvier 99, une Commission nationale de Contrôle des pesticides à usage agricole a été créée. Les membres de ladite Commission ont été nommés par Arrêté nº 045 MA/DG/DPVC/2000 du 17 Mai 2000. Ils sont au nombre 24 appartenant aux différents Départements Ministériels et organismes internationaux.

La Commission a pour missions de :

- Examen des risques de toxicité des pesticides à usage agricole - Etablissement des conditions et des modalités d’emploi des pesticides

- Etablissement des listes de pesticides interdits ou d’emploi limité en agriculture

- Suivi et évaluation des résolutions et recommandations du Comité Sahélien des Pesticides (CSP).

Malheureusement depuis son installation, cette Commission n’a jamais fonctionné faute de moyens.

2. Le HCNE :

Sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Haut Comité National pour l’Environnement (HCNE) impulse, harmonise et veille à la mise en œuvre des politiques et stratégies en matière d’environnement et de développement. Le secrétariat du HCNE est assuré par le Ministère de l’Environnement et de l’Eau.

3. CTNSC :

C’est un Comité Technique National Chargé du suivi et du contrôle de tous les aspects environnementaux relatifs aux projets pétroliers.

4. CTN/POPs :

C’est un Comité Technique National chargé du suivi et de l’évaluation de toutes les conventions internationales sur les polluants organiques persistants, les pesticides, les produits chimiques et déchets dangereux pour la santé humaine et l’environnement.

5. CNGP :

C’est le Comité National de Gestion des Pesticides qui est la structure servant d’interface entre le Tchad et les autres Tchad membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

III.2. 3 CAPACITÉNATIONALEDEDÉVELOPPEMENTETDIMPLANTATIONDELA LUTTEINTÉGRÉE

Il y a une prise de conscience générale de la Lutte intégrée comme la meilleure alternative aux pesticides chimiques pour le contrôle des pestes. Il est tout à fait impressionnant d’entendre plusieurs personnes à la DPVC, l’ONDR et CBLT parler avec assurance des avantages d’adopter les pratiques de la Lutte intégrée pour la production agricole.

Les programmes de formation paysaneanne organisés par la DPVC comprennent toujours des éléments de Lutte intégrée et les Paysans sont fortement encouragés à choisir des pesticides botaniques plutôt que chimiques pour contrôler les pestes. En plus plusieurs personnels de la DPVC travaillant sur le terrain ont été formés dans les techniques de gestion de peste intégrée et ont ainsi les connaissances et les techniques de base de l’approche dont ils font activement la promotion aux Paysans. La DPVC a établi une surveillance des pestes régulière et un système de rapport qui fournit un aperçu général de la situation des pestes des cultures agricoles du Tchad. Mais ces techniciens de protection des cultures agricoles manquent des fonds nécessaires et d’autres ressources pour être efficaces.

Il est dommage que la recherche en Lutte intégrée soit négligée en ce moment ; et par conséquent les nouvelles approches de Lutte intégrée ne sont pas développées ; les essais de validation de technologie de Lutte intégrée ne sont pas également réalisés.

Nous concluons par conséquent que ces manquements affaiblissent la capacité nationale de planification et d’implantation des programmes de Lutte intégrée.

L'organisme officiel chargé de la protection des plantes est la Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement (DPVC). Créée par un Arrêté ministériel en 1987. La Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement est organisée de manière suivante :

A/ au niveau central:

• La Direction est constituée de

• Deux ( 2 ) Divisions techniques :

1) Une Division de la législation et du Contrôle phytosanitaire comprenant trois services 2) Une Division de la Surveillance et des Interventions comprenant trois services

• Une Unité de Lutte Antiacridienne B/ Au niveau régional et départemental

• Un centre National de lutte antiacridienne (CNLA ) basé à Abéché

• 18 Bases phytosanitaires correspondant aux 18 Régions du Tchad;

• 19 postes d'Observations phytosanitaire au niveau départemental;

• 15 Postes de Contrôle phytosanitaire installés aux principaux points d'entrée et de sortie du territoire national pour le contrôle des entrées et de sorties des produits végétaux et des pesticides.

C/ d’autres structures

La DPVC dispose d’un petit laboratoire pour tester l’efficacité de certains produits pesticides mais il manque d’équipements appropriés pour une analyse complète des produits chimiques ou pour déterminer les résidus des pesticides. Souvent, des échantillons de la végétation et du sol sont prélevés pour envoyer dans certains laboratoires régionaux de la sous région comme le laboratoire de Niamey au Niger.

Sur le plan national, la DPVC bénéficie aussi des compétences de :

- l’Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le Développement (ITRAD) qui dispose d’un laboratoire du sol et eau

- le laboratoire zootechnique et vétérinaire de Farcha qui fait un suivi des pâturages de la zone sahélienne

- l’Université de NDjamena qui dispose d’un laboratoire de chimie

d) Respect du cadre législatif pour les approvisionnements en pesticides

L’objectif visé est le respect des lois et traités internationaux signés ou ratifiés par le Tchad. A cet effet, par son appartenance au CILSS qui a créé le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) en tant qu’organe régional d’homologation des pesticides, tous les pesticides non homologués ou non autorisés provisoirement par le CSP ne peut être importés au Tchad.

Les pesticides reçus à titre de dons doivent respecter soit les principes du CSP, soit les directives de la FAO.

Pour le contrôle de ces pesticides, le Tchad dispose de 15 postes de contrôle phytosanitaire aux frontières dont cinq sont fonctionnels c’est à dire bien équipés et pourvus de personnel qualifié pour le contrôle de produits végétaux et des pesticides à l’importation ou à l’exportation.

IV.APPROCHES DE GESTION DES PESTES ET PESTICIDES EN AGRICULTURE ET