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7 — Dispositions générales.

V. Mesures transitoires.

Art. 20. — A titre transitoire, pour certaines spécialités dont la liste sera précisée', les candidats justifiant des titres qui permettent de se présenter au C.A.P.E.T. de la spécialité considérée peuvent être admis dans un Centre pédagogique régional après avoir satisfait au concours correspondant à celui qui est prévu à l’article 9. Ils reçoivent le titre de professeurs-stagiaires et sont admis au régime d’études défini à l ’article 16.

Art. 21. — A titre transitoire, et au plus tard jusqu’au 1" octobre 1958, les candidats justifiant au moins du certificat d’études litté­ raires générales ou de l’un des certificats d’études supérieures prépa­ ratoires de la licence ès-sciences pourront être admis dans les I.P.E.S. suivant les modalités qui seront déterminées par arrêté du Ministre de l’Education nationale, du M inistre des Affaii-es écono­ miques et financières, du Secrétaire d’E tat au Budget et du Secré­ taire d’E tat à la présidence du Conseil chargé de la fonction publi­ que.

Art. 22. — D es arrêtés du Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports préciseront en tant que de besoin les modalités d’application du présent décret.

Art. 23. — Le Ministre d’E tat chargé de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, le Ministre des Affaires économiques

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et financières, le Secrétaire d’E tat au Budget et le Secrétaire d’E tat à la Présidence du Conseil chargé de la Fonction publique sont char­ gés, chacun en ce qui le concerne, de l ’exécution du présent décret qui sera publié au

Journal Officiel

de la République Française.

(J.O.

du 28 février 1957, p. 2291.)

14 m ars 1957. — Le diplôme des in stitu ts d’études politiques (sec­ tion économique) permettra désormais d’accéder à la 1™ partie du professorat des sciences et techniques économiques.

21 m ars 1957. — Les admissibles à l’E.N .S.E.T., candidats aux I.P.E .S. au titre de 1956-57, pourront être inscrits sur les listes de classem ent concurremment avec les admissibles aux autres E .N .S. et avant les possesseurs de certificats des Facultés à condition d’être inscrits dans une Faculté de Sciences ou de Lettres et de n ’être pas licenciés.

28 mars 1957. — La durée des études dans les I.P.E.S. est fixée à 2 ans; 1 an pour les candidats possesseurs à l’entrée de deux ou trois certificats d’études supérieures, y compris le certificat d’études supérieures préparatoires (sciences), ou du certificat d’études litté­ raires générales et de deux ou trois certificats d’études supérieures (lettres). Exceptionnellement, la durée des études peut être prorogée d’une année par décision individuelle. Pour l ’année scolaire 1956-57, 500 postes d’élèves-professeurs seront répartis entre les admissibles aux Grandes Ecoles et étudiants des Facultés titulaires d’un certi­ ficat, et 250 entre les m aîtres d’internat et surveillants d’externat.

4 avril 1957. — Traitements à compter du l®’’ mai 1957.

9 mai 1957. — Les candidats aux divers professorats titulaires de la F® partie prévue par les arrêtés du 30 août 1944, qui se sont présentés à la 2' et ont enseigné 4 ans, ou chargés d’enseignement en fonction dans TE.T. justifiant de 3 certificats valables pour la licence ès-lettres ou de 2 certificats valables pour la licence ès-scien- ces ayant accompli 10 ans d’enseignement, pourront en 1957 et 58 subir les épreuves de la F ' partie définies par l’arrêté du 14 octobre 1955. Inspection et exposé oral sur une des disciplines enseignées.

23 mai 1957. — Traitem ents et heures supplémentaires à comp­ ter du l®’ mai 1957 (heure supplémentaire certifié : 36.837 francs et 921 francs).

— 2.500 postes dans les I.P.E.S. en 1957, ainsi que 824 agrégés, 513 agrégées, 916 certifiés et 989 certifiées du second degré.

6 juin 1957. — Les candidats aux I.P.E.S. qui terminent leur licence lors des 2 sessions qui suivent le concours d’entrée peuvent, s ’ils n’obtiennent pas l’oral du C.A.P.E.S. ou C.A.P.E.T, en octobre, bénéficier d’une délégation d’adjoint d’enseignement stagiaire (ou d’une bourse d’enseignement supérieur) et préparer un diplôme d’études supérieures ou suivre l’enseignement de F® année du 3® cycle en bénéficiant d’un aménagement de leurs obligations de service.

— 500 candidats pourront être admis en F® année E.N.I.A.M . en 1957, plus 60 issus du concours spécial.

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Cours d e P h ysiq u e, t o m e 1 : O p tiqu e et électricité ( E y r o ll e s ) . Voici un nouveau livre des Editions Eyrolles publié par notre camarade Milsant et M. Fraudet, Inspecteur général. Nous avions déjà eu l’occasion depuis quelques années d’apprécier leur « Cours d’électricité » en 3 tomes, destiné aux élèves des sections industrielles des diverses Ecoles techniques ou professionnelles.

C’est aux élèves de Première TM ou T 1 que s’adresse plus préci­ sément le tome 1 du Cours de Physique. Il développe « le programme d’optique et d’électricité de la f ' ’ partie du baccalauréat technique sans oûblier que les élèves qui l’emploieront sont avant tout de futurs candidats au concours d’entrée dans les Ecoles nationales d’ingé­ nieurs A rts et Métiers ».

La typographie très variée met le plan et les phrases importantes suffisamment en évidence pour qu’on ne regrette pas un résumé à la fin de chaque chapitre.

Les textes explicatifs utilisent des formes orales qui rendent le style plus direct et peut-être plus accessibles à l’élève.

J ’ai aussi remarqué le soin de ne pas laisser ignorer la complexité de certains phénomènes ou de certaines notions souvent abusivement

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simplifiées dans une première étude élémentaire. Je crois qu’il est préférable de ne pas laisser d’inexactitudes par omission. Elles n’en- tiaînent pas toujours d’inconvénients graves quand l ’élève, poursui­ vant ses études, a l’occasion de compléter ses connaissances. Mais ce n’est pas le cas de la plupart des candidats qui échouent au con­ cours d’entrée aux Ecoles nationales d’ingénieurs d’A rts et Métiers. Les compléments sur la nature du courant électrique, les semi- conducteurs, les causes de variation des forces électro-motrices, etc., me semblent justifiés.

La notion de récepteur et de générateur équivalent est une géné­ ralisation intéressante de la résistance équivalente à un groupe de conducteurs en dérivation. Les lois de Kirchhoff, bien que ne figurant pas au programme de la première partie du Baccalauréat, se pré­ sentent de même comme l’aboutissement, pour un bon élève, de la loi d’Ohm généralisée.

D es exemples simples de calcul, des exercices numériques résolus à la fin de chaque chapitre permettent à l’élève un travail personnel volontaire ou recommandé par le professeur dont l’exactitude est immédiatement vérifiée.

A insi, je pense que cet ouvrage présente quelques touches origi­ nales et montre sous un angle particulier ce que l’état d’esprit tech­ nicien peut proposer dans l’évolution de la présentation d’un pro­ gramme d’optique et d’électricité bien classique.

BOUCHON.

A. MALEVERGNE e t J . MALEVERGNE : Chim ie, T om e II : Chimie

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