I.4. Résumé du chapitre
II.1.1.1. Mesures statiques
Le montage peut être représenté par le schéma suivant (fig. 2.2).
Fig. 2.2 : Schéma de notre montage CR-AFM statique incluant une détection synchrone (7280 de Signal Recovery)
et piloté par des scripts Labview.
Dans ce montage, le microscope AFM doit donner accès au signal non-filtré de la photodiode jusqu’à
des hautes fréquences. Dans notre cas, le Dimension 3100 permet via la SAM box de relever les
variations verticales et latérales de la tension émise par la photodiode et ceci jusqu’à 2 MHz sans
subir de filtrage de la part de l’électronique. Pour certaines générations de microscope Veeco plus
récente, il s’est avéré que le signal était filtré au-delà de 800 kHz.
Pour la génération du signal sinusoïdal, nous avons préféré utiliser le générateur interne de la
détection synchrone 7280 de Signal Recovery [Bandwidth2005]. D’une part, cela permet à son électronique
de se caler plus rapidement sur la fréquence d’excitation, et ensuite il s’agit de la solution la plus
naturelle aussi bien au niveau de la synchronisation que de l’asservissement informatique.
Le détecteur synchrone change de fréquence toute les millisecondes et peut monter jusqu’à une
fréquence d’excitation de 2MHz avec une amplitude maximum de 2.96 Vcc. Au premier abord, cela
peut sembler limité comparé à la capacité d’un générateur de fonction du type Agilent 33220, plus
rapide et balayant une plus large gamme (jusqu’à 20 Mhz), mais dans le cas d’une analyse statique
cela s’avère suffisant. [Hurley2009]
Spectre CR
Contrôle 7280
Signaux de contrôle
Cantilever
Diode LASER
Photodiode
Pointe
Système d’excitation
SAM box
Logiciel de
contrôle de
l’AFM et
acquisition des
images
topographiques
Microscope AFM Dimension 3100 Veeco
Signaux de la
photodiode
PC AFM
Nanoscope IIIa
Electronique de
l’AFM
Lock-in 7280
Détecteur
synchrone :
génération du
signal
d’excitation et
enregistrement
de la réponse
du cantilever
Logiciel
Labview de
contrôle du
détecteur
synchrone et
acquisition
des spectres
CR
PC de pilotage
A
Osc Out
Echantillon
Fiches vers le
haut
Extender
In 0 : signal
photodiode
flexion
Le traitement du signal est assuré par cette même détection synchrone à l’aide de s
détection de phase (PSD). Cette électronique
l’appareil, la réponse en amplitude
d’excitation. [Bandwidth2005] Le spectre en fréquence est ensuite reconstruit
ces points, ce qui permet le repérage des modes de résonance
suivre en temps réel les pics de réson
sans subir de décrochages.
Enfin, l’asservissement informatique et la récupération des données sont gérés par une application
développée par nos soins sous Labview (National Instrument)
raison des instruments utilisés compatibles
d’automatiser et surtout de synchroniser l’ensemble d
assure ainsi le paramétrage de l’excitati
données reçues (fig. 2.3).
Fig. 2.3 : Interface de contrôle du système CR
L’ensemble des scripts nécessaires a
et dynamiques CR-AFM » (fig. 2.4).
Les spectres ainsi que les paramètres de mesure sont enregistrés en format «
colonnes alphanumériques qui seront ensuite exploitée
Synergie Software, à même de gérer l’importante quantité
ignal est assuré par cette même détection synchrone à l’aide de s
Cette électronique va permettre d’enregistrer sur la
amplitude du cantilever (mode flexion) en fonction de
Le spectre en fréquence est ensuite reconstruit sur l’ordinateur,
ce qui permet le repérage des modes de résonance. Une méthode alternative serait
es pics de résonance, mais la bande passante de l’appareil ne
l’asservissement informatique et la récupération des données sont gérés par une application
s Labview (National Instrument). Cette automatisation est possible en
raison des instruments utilisés compatibles avec cette application, ce qui
d’automatiser et surtout de synchroniser l’ensemble de la chaine de mesure.
de l’excitation en fréquence, puis la récupération
Interface de contrôle du système CR-AFM statique (commande et traitement des résultats)
mble des scripts nécessaires a été regroupé dans le même programme « acquisitions statiques
(fig. 2.4).
spectres ainsi que les paramètres de mesure sont enregistrés en format «
qui seront ensuite exploitées grâce au logiciel tableur Kaleidagraph de
à même de gérer l’importante quantité de données reçues.
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ignal est assuré par cette même détection synchrone à l’aide de son système de
mémoire interne de
(mode flexion) en fonction de la fréquence
sur l’ordinateur, à partir de
. Une méthode alternative serait de
ance, mais la bande passante de l’appareil ne le permet pas
l’asservissement informatique et la récupération des données sont gérés par une application
automatisation est possible en
cette application, ce qui nous permet ici
chaine de mesure. Notre programme
et le traitement des
AFM statique (commande et traitement des résultats)
acquisitions statiques
spectres ainsi que les paramètres de mesure sont enregistrés en format « txt » sous forme de
ableur Kaleidagraph de
50
Fig. 2.4
Nous obtenons au final, des spectres retraçant l’évolution de l’amplitude de la réponse en flexion en
fonction de la fréquence d’excitation appliquée. L’étude de ces graphiques permet ensuite
d’identifier et de répertorier les différen
exploitation de ces données par des modèles afin de remonter aux propriétés mécaniques des
matériaux sondés.
0
1
2
3
4
5
0
A
m
p
lit
u
d
e
d
e
l
a
r
é
p
o
n
s
e
(
m
V
)
Fig. 2.5 : Spectre d’un levier en silicium MPP21100 (Veeco) en contact un échantillon d’alumine
Ce montage a assuré la réalisation de
dans le chapitre III. Généralement, nous
1 kHz et 2 MHz avec un pas de 250 Hz
signal, elle, dépend du système d’excitation employé
Ce système a l’avantage d’atteindre une précision appréciable grâce à sa détection synchrone et
s’avère simple à mettre en œuvre.
Fig. 2.4 : Modules Labview du système CR-AFM statique
des spectres retraçant l’évolution de l’amplitude de la réponse en flexion en
réquence d’excitation appliquée. L’étude de ces graphiques permet ensuite
d’identifier et de répertorier les différents pics de résonance (fig. 2.5), puis de per
exploitation de ces données par des modèles afin de remonter aux propriétés mécaniques des
400 800 1200 1600
Fréquence d'excitation (kHz)
1e mode
2e mode
3e mode
Spectre d’un levier en silicium MPP21100 (Veeco) en contact un échantillon d’alumine
assuré la réalisation de l’ensemble des travaux de spectrométrie qui seront présentés
dans le chapitre III. Généralement, nous avons employé pour l’excitation des signaux variant entre
avec un pas de 250 Hz et une incrémentation toute les millisecondes.
dépend du système d’excitation employé (cf. II.2).
Ce système a l’avantage d’atteindre une précision appréciable grâce à sa détection synchrone et
s’avère simple à mettre en œuvre. Cependant, sa vitesse d’acquisition constitue sa principale limite.
des spectres retraçant l’évolution de l’amplitude de la réponse en flexion en
réquence d’excitation appliquée. L’étude de ces graphiques permet ensuite
ts pics de résonance (fig. 2.5), puis de permettre une
exploitation de ces données par des modèles afin de remonter aux propriétés mécaniques des
3e mode
Spectre d’un levier en silicium MPP21100 (Veeco) en contact un échantillon d’alumine
l’ensemble des travaux de spectrométrie qui seront présentés
pour l’excitation des signaux variant entre
s millisecondes. L’amplitude du
Ce système a l’avantage d’atteindre une précision appréciable grâce à sa détection synchrone et
constitue sa principale limite.
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Suffisante pour des acquisitions ponctuelles, elle est trop lente pour envisager une cartographie
CR-AFM. Elle est limitée à 8192 points de mesure avant de saturer la mémoire interne du 7280. La
vidange de cette mémoire vers l’ordinateur ne pouvant se faire qu’après l’acquisition, cela ralentit
d’autant l’enchainement des mesures.
Dans le document
AFM à contact résonant : développement et modélisation
(Page 65-68)