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Chapitre 3 : Cadre méthodologique

3.2 Mesures

Dans cette section, les différents outils de mesure ayant été utilisée pour évaluer les variables indépendantes, la variable dépendante et les variables de contrôles sont présentés. Pour assurer la confidentialité du nom de l’entreprise au sein de laquelle l’enquête est effectuée, l’expression « entreprise » est utilisée pour la nommer.

Tel que mentionné dans le précédant chapitre, l’étude comprend deux variables indépendantes, soit 1- la justice distributive et 2- la justice procédurale. Elle contient également une variable dépendante soit 1- l’engagement affectif. Finalement, elle inclut six variables de contrôle, soit 1- l’âge, 2-homme, 3- niveau de scolarité, 4- travail sous supervision, 5- soutien organisationnel perçu et 6- satisfaction intrinsèque.

La justice distributive est mesurée à partir des 4 items suivants : 1- « Ce que je reçois de l’entreprise correspond à ce que j’apporte à l’entreprise », 2- « Le bonis que je reçois de l’entreprise correspond aux efforts que je mets dans mon travail », 3- « Ce que je reçois est justifié compte tenu de ma performance », 4- « Tout ce que je reçois en lien avec mon emploi est le reflet de ma contribution ». Cette mesure de la justice distributive est inspirée par le modèle de Leventhal (1980). Pour chacun des énoncés, les répondants indiquent leur degré d’accord à l’aide d’une échelle de type Likert à six ancres où 1- correspond à « tout à fait en désaccord », 2- « assez en désaccord », 3- « un peu en désaccord », 4- « un peu en accord », 5- « assez en accord », 6- « tout à fait en accord ». La justice distributive est mesurée aux trois périodes de l’enquête. Pour chacune de ces périodes, la moyenne des résultats de chacun de ces items est calculée afin d’obtenir une variable continue. L’échelle de la variable justice distributive présente une forte consistance interne tel qu’indiqué par l’alpha de Cronbach (α = 0.906). Cet alpha de Cronbach inclut les données des trois temps de l’étude.

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Quant à la justice procédurale, elle est mesurée à partir d’une échelle continue construite à partir de quatre énoncées soit : 1- « Je peux m’exprimer durant un processus de décision qui me concerne », 2- « Les processus de décision sont appliqués de la même façon pour tous chez l’entreprise », 3- « Les processus de décision chez l’entreprise sont biaisés », 4- « Les processus de décision sont basés sur une information de qualité ». Cette mesure de la justice procédurale est inspirée des modèles de Thibault et Walker (1975) et de Leventhal (1980). Afin d’évaluer le niveau d’accord des participants avec chacun des énoncés, une échelle de type Likert à six ancres, identique à celle utilisée pour évaluer la justice distributive, est employée. La justice distributive est mesurée aux trois périodes de l’enquête. Le résultat du troisième énoncé est inversé afin de pouvoir le traiter avec celui des autres items. Ainsi, pour chacune de ces périodes, la moyenne des résultats de chacun de ces items est calculée afin d’obtenir une variable continue. L’échelle de la variable justice procédurale présente une forte consistance interne tel qu’indiqué par l’alpha de Cronbach (α = 0.777). Cet alpha de Cronbach inclut les données des trois temps de l’étude.

Quant à l’engagement affectif, il est mesuré à partir d’une échelle continue construite à partir de six énoncés inspirés du modèle d’Allen et Meyer (1990). Les énoncés sont les suivants: 1- « J’éprouve vraiment un sentiment d’appartenance à l’entreprise », 2- « L’entreprise représente beaucoup pour moi », 3- « Je suis fier d’appartenir à l’entreprise », 4- « Je ne me sens pas affectivement attaché à l’entreprise », 5- « Je n’ai pas vraiment le sentiment de « faire partie de la famille » dans l’entreprise » et 6- « Je ressens vraiment les problèmes de l’entreprise comme si c’était les miens ». Pour chacun des énoncés, les répondants indiquent leur degré d’accord à l’aide d’une échelle de type Likert à sept ancres où 1- correspond à « tout à fait en désaccord », 2- « assez en désaccord », 3- « un peu en désaccord », 4- « ni en désaccord, ni en accord », 5- « un peu en accord», 6- « assez en accord », et finalement 7- « tout à fait en accord ». Cette variable est mesurée aux trois périodes de l’enquête. Le résultat des quatrièmes et cinquièmes énoncés sont inversés afin de pouvoir les

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traiter avec celui des autres items. Pour chacune de ces périodes, la moyenne des résultats de chacun de ces items est calculées afin d’obtenir une variable continue. L’échelle de la variable engagement affectif présente une forte consistance interne tel qu’indiqué par l’alpha de Cronbach (α =0,880). Cet alpha de Cronbach inclut les données des trois temps de l’étude.

En ce qui concerne les variables de contrôle, la variable « âge » est mesurée par une variable continue. Cette variable est mesurée à partir de la question suivante : « Quel est votre année de naissance ? ». La cohorte 1 a été sondée en 2009 et les cohortes 2 et 3 ont été sondées en 2010. Afin de calculer l’âge des répondants de la cohorte 1, l’année de naissance des participants est soustraite du chiffre 2009. Pour calculer l’âge des répondants des cohortes 2 et 3, l’année de naissance des participants est soustraite du chiffre 2010. La variable « homme » correspond au sexe du participant. Elle est mesurée par une variable dichotomique. Elle est codée 1 si le répondant est un homme et 0 si le répondant est une femme. La variable « niveau de scolarité » est mesurée par une échelle ordinale et indique le niveau de scolarité le plus élevé du répondant. Elle est codée de la manière suivante : 1- diplôme d’études secondaires, 2- diplôme d’études collégiales, 3- diplôme d’études universitaires de premier cycle et 4- diplôme universitaire de cycle supérieur. La variable « travail sous supervision » correspond au niveau hiérarchique qu’occupe le travailleur. Elle est mesurée par une variable dichotomique. Elle est codée 1 si le répondant occupe un travail sous supervision et 0 si le répondant occupe un poste sans supervision. Les données portant sur le niveau hiérarchique sont fournies par l’entreprise. Elles sont intégrées à la base de données contenant les réponses au questionnaire. Dans le cadre de cette étude, seuls les travailleurs occupant des postes sans supervision sont analysés, car ceux-ci sont en forte demande dans l’industrie des TIC (TECHNOcompétences, 2011). Ces quatre variables sont mesurées au temps 1. La variable « soutien organisationnel perçu » est évaluée à l’aide d’une échelle continue construite à partir de trois items. Cette échelle est inspirée du questionnaire d’Eisenberger, Armeli,

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Rexwinkel, Lynch et Rhoades (2001). Ces items sont les suivants : « L’entreprise me fournit les outils (logiciels, matériel informatique, etc.) nécessaires pour que je performe », « L’entreprise soutient ses employés », « L’entreprise prend en considération les besoins personnels des employés ». Les répondants déterminent leur niveau d’accord avec chacun des items selon une échelle de six niveaux. Cette échelle est composée des éléments suivants : 1- tout à fait en désaccord, 2- assez en désaccord, 3- un peu en désaccord, 4- un peu en accord, 5- assez en accord, 6- tout à fait en accord. Cette variable est mesurée aux temps 1, 2 et 3 de l’enquête. Pour chacune de ces périodes, la moyenne des résultats de chacun de ces items est calculée afin d’obtenir une variable continue. L’échelle de la variable « soutien organisationnel perçu » présente une forte consistance interne tel qu’indiqué par l’alpha de Cronbach (α =0,804). Cet alpha de Cronbach inclut les données des trois temps de l’étude. Finalement, la variable « satisfaction intrinsèque » est également mesurée aux trois temps de l’étude et ce, à partir d’une échelle continue construite à partir de quatre énoncés. Cette échelle est inspirée de l’inventaire de satisfaction du travail de Larouche (1975). Ces énoncés sont les suivants : « Bonnes opportunités de développement de carrière », « Environnement qui reconnaît ma performance », « Possibilité d’organiser moi-même mon travail », « Poste offrant des défis/challenges ». Pour chacun des énoncés, les répondants répondent à la question suivante : « Dans quelle mesure êtes-vous satisfaits des éléments suivants dans votre entreprise ? ». Puis, ils déterminent leur niveau de satisfaction selon une échelle composée de sept niveaux. Ces niveaux sont les suivants: 1- tout à fait insatisfait, 2- assez insatisfait, 3- un peu insatisfait, 4- ni insatisfait, ni satisfait, 5- un peu satisfait, 6- assez satisfait, 7- tout à fait satisfait. Pour chacune de ces périodes, la moyenne des résultats de chacun de ces items est calculées afin d’obtenir une variable continue. L’échelle de la variable « satisfaction intrinsèque » présente une forte consistance interne tel qu’indiqué par l’alpha de Cronbach (α =0,825). Cet alpha de Cronbach inclut les données des trois temps de l’étude.

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