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Sur la grève

EMMÈNE-MOI DANSER CE SOIR EMMÈNE-MOI DANSER CE SOIR

Musique: Francis Lai - Interprète: Michèle Torr 1

-Aujourd'hui ça fait six ans que nous sommes mariés Tu m'as donné de beaux enfants, tu sais Depuis ce petit bal où l'on s'est rencontrés

Je n'ai pas cessé de t'aimer

Mais ce soir j'ai envie de déposer mon tablier De me faire belle pour toi comme par le passé Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé

Ce soir laisse-les de coté...

Refrain

Emmène-moi danser ce soir Joue contre joue et serrés dans le noir Fais-moi la cour comme aux premiers instants Comme cette nuit où tu as pris mes dix-sept ans

Emmène moi danser ce soir Flirtons ensemble enlacés dans le noir Timidement dis-moi: Michèle, je t'aime Amoureusement je suis restée la même.

Parlé

Il n'y a plus que tes amis et le football qui comptent pour toi Et j'ai l'impression que tu ne vois plus en moi

que le mère de tes enfants

Je ne te demande pas de m'offrir des fleurs tous les jours Mais de faire de temps en temps un geste d'amour...

Et ce soir je voudrais encore une fois te retrouver Rentrer au petit jour et puis t'embrasser Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé

Ce soir laisse-les de coté.

Refrain

Emmène-moi danser ce soir Joue contre joue et serrés dans le noir Fais-moi la cour comme aux premiers instants Comme cette nuit où tu as pris mes dix-sept ans

Emmène-moi danser ce soir Flirtons ensemble enlacés dans le noir Timidement dis-moi: Michèle, je t'aime Amoureusement je suis restée la même.

Emmène-moi danser ce soir Joue contre joue et serrés dans le noir Fais-moi la cour comme aux premiers instants...

EMMENEZ-MOI EMMENEZ-MOI

Charles Aznavour 1- Vers les docks où le poids

et l'ennui Me courbent le dos Ils arrivent le ventre alourdi

De fruits les bateaux Ils viennent du bout du monde

Apportant avec eux Des idées vagabondes Aux reflets de ciels bleus, de mirages

Traînant un parfum poivré De pays inconnus

Et d'éternels étés

Où l'on vit presque nus sur les plages Moi qui n'ai connu toute ma 'vie

Que le ciel du Nord J'aimerais débarbouiller ce gris

En virant de bord

REFRAIN :

Emmenez-moi an bout de la terre Emmenez-moi au pays

des merveilles Il me semble que la misère Serait moins pénible au soleil 2- Dans les bars à la tombée du jour

Avec les marins

Quand on parle de filles et d'amour Un verre à la main Je perds la notion des choses

Et soudain ma pensée M' enlève et me dépose Un merveilleux été sur la grève

Où je vois tendant les bras L'amour qui comme un fou

Court au-devant de moi Et je me pends au cou de mon rêve Quand les bars ferment, que les marins

Rejoignent leur bord

Moi je rêve encore jusqu'au matin Debout sur le port

3- Un beau jour sur un rafiot craquant De la coque au pont

Pour partir je travaillerais dans La soute à charbon Prenant la route qui mène

À mes rêves d'enfant Sur des îles lointaines Où rien n'est important que de vivre

Où les filles alanguies Vous ravissent le cœur En tressant m'a-t-on dit De ces colliers de fleurs qui enivrent

Je fuirais laissant là mon passé Sans aucun remords Sans bagage et le cœur libéré

En chantant très fort

98 /265

EN CHANTANT EN CHANTANT

Didier Barbelivien - Michel Sardou Quand j'étais petit garçon

Je repassais mes leçons En chantant Et bien des années plus tard Je chassais mes idées noires

En chantant

C'est beaucoup moins inquiétant De parler du mauvais temps

En chantant

Et c'est tellement plus mignon De se faire traiter de con

En chanson La vie c'est plus marrant

C'est moins désespérant En chantant La première fille de ma vie

Dans la rue je l'ai suivie En chantant

Quand elle s'est déshabillée J'ai joué le vieil habituer

En chantant J'étais si content de moi Que j'ai fais l'amour 10 fois

En chantant Mais je peux pas m'expliqer

Qu'au matin elle m'ai quitté Enchantée

L'amour c'est plus marrant C'est moins désespérant

En chantant

Tous les hommes vont en galère A la pêche ou à la guerre

En chantant La fleur au bout du fusil La victoire se gagne aussi

En chantant On ne parle à jéhovah

A jupiter, à boudha Qu'en chantant Quel que soit nos opinions

On fait sa révolution En chanson Le monde est plus marrant

C'est moins désespérant En chantant Puisqu'il faut mourir enfin

Que se soit côté jardin

En chantant Si ma femme à de la peine Que mes enfants la soutienne

En chantant

Quand j'irais revoir mon père Qui m'attend les bras ouverts

En chantant J'aimerai que sur la Terre Tous mes bon copains m'enterre

En chantant La mort c'est plus marrant

C'est moins désespérant En chantant Quand j'étais petit garçon

Je repassais mes leçons En chantant Et bien des années plus tard Je chassais mes idées noires

En chantant

C'est beaucoup moins inquiétant De parler du mauvais temps

En chantant

Et c'est tellement plus mignon De se faire traiter de con

En chanson EN PASSANT PAR LA LORAINNE

EN PASSANT PAR LA LORRAINE En passant par la Lorraine,

Avec mes sabots, (bis) Rencontrai trois capitaines,

Avec mes sabots dondaine Oh, Oh, Oh ! Avec mes sabots.

2

Rencontrai trois capitaines ... (bis)

Ils m'ont appelé : Vilaine! ...

3

Je ne suis pas si vilaine ... (bis) Puisque le fils du Roi m'aime ...

4

Puisque le fils du Roi m'aime ... (bis) Il m'a donné pour étrennes ...

5

Il m'a donné pour étrennes ... (bis) Un bouquet de marjolaine ...

6

Un bouquet de marjolaine ...

Je l'ai planté sur la plaine ...

7

Je l'ai planté sur la plaine ...

S'il fleurit je serai reine ...

8

S'il fleurit je serai reine ...

S'il y meurt, je perds ma peine ...

EN SORTANT DE L'ÉCOLE EN SORTANT DE L'ÉCOLE

1- En sortant de l'école Nous avons rencontré Un grand chemin de fer

Qui nous a emmenés Tout autour de la terre

Dans un wagon doré 2- Tout autour de la terre

Nous avons rencontré La mer qui se promenait Avec tous ses coquillages

Ses îles parfumées Et puis ses beaux naufrages

Et ses saumons fumés 3- Au-dessus de la mer Nous avons rencontré

La lune et les étoiles Sur un bateau à voiles

Partant pour le Japon Et les trois mousquetaires Des cinq doigts de la main

Tournant la manivelle D'un petit sous-marin Plongeant au fond des mers

Pour chercher des oursins 4- Revenant sur la terre

Nous avons rencontré Sur la voie de chemin de fer

Une maison qui fuyait Fuyait tout autour de la terre

Fuyait tout autour de la mer Fuyait devant l'hiver Qui voulait l'attraper 5- Mais nous sur notre chemin de fer

On s'est mis à rouler Rouler derrière l'hiver

Et on l'a écrasé Et la maison s'est arrêtée Et le printemps nous a salués.

C'était lui le garde-barrière Et il nous a bien remerciés Et toutes les fleurs de toute la terre

Soudain se sont mises à pousser Pousser à tort et à travers Sur la voie de chemin de fer

Qui ne voulait plus avancer De peur de les abîmer 6- Alors on est revenu à pied À pied tout autour de la terre À pied tout autour de la mer

Tout autour du soleil De la lune et des étoiles À pied à cheval en voiture

Et en bateau à voiles ENCORE RÊVÉ D'ELLE (J'AI)

J'AI ENCORE RÊVÉ D'ELLE Kolnnil -Dewitte - 1975 - Il était une fois

J'ai encore rêvé d'elle C'est bête, elle n'a rien fait pour ça

Elle n'est pas vraiment belle C'est mieux, elle est faite pour moi

Toute en douceur Juste pour mon cœur

Je l'ai rêvée si fort Que les draps s'en souviennent

Je donnais dans son corps Bercé par ses Je t'aime

1

Si je pouvais me réveiller à ses côtés Si je savais où la trouver

Donnez-moi l'espoir

Prêtez-moi un soir Une nuit, juste pour elle et moi

Et demain matin, elle s'en ira J'ai encore rêvé d'elle

(Je rêve aussi) Je n'ai rien fait pour ça

(J'ai mal dormi) Elle n'est pas vraiment belle

(J'ai un peu froid) Elle est faite pour moi

(Réveille-toi)

Toute en douceur, juste pour mon cœur 2

Si je pouvais me réveiller à ses côtés (Ouvre tes yeux, tu ne dors pas)

Si je savais où la trouver

(Regarde-moi) Donnez-moi l'espoir

(Je suis à toi) Prêtez-moi un soir

(Je t'aime)

Une nuit, juste pour elle et moi 3

Enfin je vais me réveiller à ses (Ne t'endors pas, regarde-moi) C'est sûr je vais la retrouver

(Ouvre tes bras) Donnez-moi un soir

(Je suis à toi) Laissez-moi y croire U ne vie, juste pour toi et moi

Et demain, tu seras là

ENCRE DE TES YEUX (L') L'ENCRE DE TES YEUX

Francis Cabrel

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux, Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls,

Puisqu'ils sont si nombreux, Même la morale parle pour eux,

J'aimerais quand même te dire, Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes, À trop vouloir te regarder

J'en oubliai les miennes.

On rêvait de Venise et de liberté, J'aimerais quand même te dire,

Tout ce que j'ai pu écrire C'est ton sourire qui me l'a dicté.

Tu viendras longtemps marcher Dans mes rêves, Tu viendras toujours du côté

Où le soleil se lève, Et si malgré ça j'arrive à t'oublier

J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire, Aura longtemps le parfum des regrets.

Mais puisqu'on ne vivra jamais tous les deux, Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls,

Puisqu'ils sont si nombreux, Même la morale parle pour eux,

J'aimerais quand même te dire, Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux.

ENFANT AU TAMBOUR( L') L'ENFANT AU TAMBOUR

Nana Mouskouri - 1970 Sur la route Parapapapam Petit tambour s'en va

Parapapapam Il s'ent son coeur qui bat

Parapapapam Au rythme de ses pas

Parapapapam, Rapapapam, Rapapapam Ô petit enfant

Parapapapam

Ou vas-tu ? Parapapapam, Rapapapan

Hier mon père Parapapapam À suivi le tambour

Parapapapam Le tambour des soldats

Parapapapam, Alors je vais au ciel

Parapapapam, Rapapapam, Rapapapam Là, je veux donner pour son retour,

Mon tambour

Parapapapam, Rapapapam Tous les anges

Parapapapam Ont pris leur beau tambour

Parapapapam Et ont dit à l'enfant

Parapapapam Ton père est de retour

Parapapapam, Rapapampam Rapapampam Et l'enfant s'éveille

Parapapapam sur son tambour ENFANT DE LA MISÈRE (L')

L'ENFANT DE LA MISÈRE Interprète: Jean Lalonde (1938)

1

-La gosse n'a pas six ans Et jamais un sourire N'adoucit en passant Son visage de cire Des yeux profonds et bleus N'ont pas l'air de comprendre

Qu'on soit si malheureux À un âge aussi tendre.

Refrain

C'est l'enfant de la misère Qui est passée près de vous

Qui ne reçoit de sa mère Que des injures et des coups

Le long des rues de la ville Elle tend sa petite main

Disant de sa voix fragile Donnez-moi un peu de pain Et quand le soir, à demi-morte, Elle n'apporte qu'un peu d'argent

Elle n'ose pas franchir la porte Car elle sait ce qui l'attend

C'est l'enfant de la misère Qui est passée près de vous

Qui ne reçoit de sa mère Que des injures et des coups.

2

-Un beau soir de printemps La mère un peu plus ivre

La prend brutalement L'attache au lit de cuivre

Et se met à frapper À larges coups sonores

Sur le corps décharné De l'enfant qui l'implore.

Refrain

C'est l'enfant de la misère Que l'on vient de ramasser Dans le sang et la poussière Comme un pauvre oiseau blessé

On la prend et la console On la met dans un lit blanc

Mais déjà la vie s'envole De son petit corps sanglant C'est alors qu'un homme se penche

Et vient lui demander tout bas Avec l'espoir d'une revanche C'est bien ta mère qui t'a fait ça?

Mais l'enfant de la misère Murmure très doucement Avant de quitter la terre Non ce n'est pas ma maman.

ENFANTS DE TOUS PAYS ENFANTS DE TOUS PAYS

Enrico Macias REFRAIN : Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries Semez l’amour et puis donnez la vie.

Enfants de tous pays, et de toutes couleurs Vous avez dans le coeur, votre bonheur.

1.

C’est dans vos mains que demain notre terre

Sera confiée pour sortir de notre nuit.

Et notre espoir de revoir la lumière Et dans vos yeux qui s’éveillent à la vie.

Séchez vos larmes, jetez vos armes, faites du monde un paradis.

2.

Il faut penser au passé de nos pères Et aux promesses qu’ils n’ont jamais

tenues.

La vérité c’est d’aimer sans frontières Et de donner chaque jour un peu plus.

Car la sagesse et la richesse n’ont qu’une adresse : le paradis.

3.

Et puis un jour où l’amour sur la terre Deviendra roi vous pourrez vous reposer

Et quand la joie ouvrira les frontières Vous aurez droit à votre éternité.

Car tous les rires de votre empire feront du monde un paradis.

100 /265

ENFANTS DU PIRÉE (LES E) LES ENFANTS DU PIRÉE

Interprète: Dalida 1

-Noyés de bleu sous le ciel grec Un bateau, deux bateaux, trois bateaux

S'en vont chantant Griffant le ciel à coups de bec Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux

Font du beau temps Dans les ruelles d'un coup sec Un volet, deux volets, trois volets

Claquent au vent Et faisant une ronde avec

Un enfant, deux enfants, trois enfants Dansent gaiement.

Refrain Mon Dieu que j'aime Ce port du bout du monde

Que le soleil inonde De ses reflets dorés Mon Dieu que j'aime Sous leurs bonnets oranges

Tous les visages d'anges Des enfants du Pirée.

-

2

-Je rêve aussi d'avoir un jour Un enfant, deux enfants, trois enfants

Jouant comme eux Le long du quai flânent toujours Un marin, deux marins, trois marins

aventureux De notre amour on se fera Un amour, dix amours, mille amours

Noyés de bleu Et nos enfants feront des gars

Que les filles un beau jour À leur tour rendront heureux.

ENFANTS S'ENNUIENT LE DIMANCHE (LES) LES ENFANTS S'ENNUIENT LE

DIMANCHE

Paroles et musique: Charles Trenet (1939) 1

-Les enfants s'ennuient le dimanche Le dimanche les enfants s'ennuient En knickerbockers ou en robes blanches

Le dimanche les enfants s'ennuient.

2

-Que ce soit promenade ou tartine

Pâtissier pas plus que les bois N'auront de succès: gamins et gamines

Sont plus tristes que maman ne croit.

Refrain

Vienne vienne la semaine:

Lundi, mardi, jeudi Car la rue est toujours pleine

De lumière et de bruit.

- 3 -

À travers les rues sans rien dire

On parcourt la ville sans fin Y'a qu' les mannequins qui font des sourires

Aux vitrines des grands magasins.

4

-Les parents s'ennuient le dimanche Le dimanche les parents s'ennuient Avec leurs faux-cols, leurs lorgnons

et leurs barbes blanches Le dimanche les parents s'ennuient.

ENVOI DE FLEURS ENVOI DE FLEURS

Paroles: Henri Bernard - Musique: Paul Delmet (1898) - Interprète: Jean Lumière (1936)

Pour vous obliger de penser à moi, D’y penser souvent, d’y penser encore, Voici quelques fleurs, bien modeste envoi, De très humbles fleurs qui viennent d’éclore.

2

Ce ne sont pas là de nobles bouquets Signes de la main de savants fleuristes, Liés par des noeuds de rubans coquets, Bouquets précieux, chefs-d’oeuvre d’artistes.

3

Ce sont d’humbles fleurs, presque fleurs des champs

Mais ce sont des fleurs simples et sincères Des fleurs sans orgueil, aux libres penchants,

Des fleurs de poète, à deux sous, pas chères.

4

J’aurais mieux aimé de riches bijoux Que ce souvenir vraiment trop champêtre,

Bagues, bracelets, féminins joujoux J’aurais mieux aimé... vous aussi peut-être ?

5

Mais du moins ces fleurs, ce modeste envoi, Ces très humbles fleurs qui viennent d’éclore

Vous diront tout bas de penser à moi D’y penser souvent, d’y penser encore...

ENVOLE-MOI ENVOLE-MOI

.Jean-Jacques Goldman 1- Minuit se lève en haut des tours Les voix se taisent et tout devient aveugle et soute

La nuit camoufle pour quelques heures La zone sale et les épaves et la laideur

2- J'ai pas choisi de naître ici Entre l'ignorance et la violence et l'ennui

Je m'en sortirai, je me le promets Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux

REFRAIN Envole-moi (ter)

Loin de cette fatalité qui colle à ma peau Envole-moi (bis)

Remplis ma tête d'autres horizons, d'autre Envole-moi

3- Pas de question ni rébellion Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés

L'hiver est glace, l'été est feu Ici, y a jamais de saison pour être mieux

4- J'ai pas choisi de vivre ici Entre la soumission, la peur ou l'abandon

Je m'en sortirai, je te le jure À coup de livres, je franchirai tous ces murs 5- Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi

Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas Envole-moi, tire-moi de là

Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas Envole-moi (ter)

Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas Me laisse pas là, envole-moi Avec ou sans toi, je ne finirai pas comme ça

Envole-moi, envole-moi, envole-moi

ESCLOPS (LI) LI ESCLOPS

(Les Sabots) Chanson traditionnelle de Provence.

Quant té coustèroun (ter) ti esclops1 Quand éroun (ter) nòu ? (bis) Combien te coûtèrent (ter) tes sabots

Quand ils étaient (ter) neufs ? (bis) 2

Cinq sòus coustèroun (ter) mi esclops Quand éroun (ter) nòu. (bis) Cinq sous coûtèrent (ter) mes sabots

Quand ils étaient (ter) neufs. (bis)

3

Cinq sòus de tachos (ter) mi esclops Cinq sous de clous (ter) mes sabots Cinq sòus de batos (ter) mi esclops4 Cinq sous de bois (ter) mes sabots

5e

Iéu lous trauquere (ter) mi esclops Quand éroun (ter) biels (bis) Je les trouais (ter) mes sabots Quand ils étaient (ter) pièce de bois (bis)

6e

Iéu lous farrère (ter) mi esclops

Je les ferrais (ter) mes sabots 7

Bourda de rouge (ter) mi esclops Bordés de rouge(ter) mes sabots

8

Passan su'l' glaço (ter) mi esclops Failhèroun (ter) plòu ! (bis) Passant sur la glace (ter) mes sabots

Ils faisaient (ter) plòu ! (bis)

EST EXTRA (C') C'EST EXTRA

Léo Ferré - 1969

1- Une robe de cuir comme un fuseau Qu'aurait du chien sans l'faire exprès

Et dedans comme un matelot Une fille qui tangue un air anglais

C'est extra

Un moody blues qui chante la nuit Comme un satin de blanc d'marié

Et dans le port de cette nuit Une fille qui tangue et vient mouiller

REFRAIN C'est extra, c'est extra

C'est extra, c'est extra

2- Des cheveux qui tombent comme le soir Et d'la musique en bas des reins

Ce jazz qui d'jazze dans le noir Et ce mal qui nous fait du bien

C'est extra

Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel Sur la guitare de la vie Et puis ces cris qui montent au ciel

Comme une cigarette qui brille 3- Ces bas qui tiennent haut perchés

Comme les cordes d'un violon Et cette chair que vient troubler

L'archet qui coule ma chanson

L'archet qui coule ma chanson

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