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MEMOIRES ET THESES

Dans le document Le dessin d’architecture : du point au pixel (Page 153-157)

1. WETZEL Jean-Paul, Proposition d’un Modèle et d’un Outil dédiés à la Conception Morphologique Architecturale en Phase Esquisse, Thèse de Doctorat, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy, 2009, 218 pages

2. DE PAOLI Giovanni, Une Nouvelle Approche d’Aide à la Conception par Ordinateur en Architecture Basée sur la Modélisation d’Opérateurs Sémantiques et la Création de Maquettes Procédurales, Thèse de Doctorat, Université de Montréal, 2004, 230 pages

DIVERS

1. POMERAND Gabriel, Le Petit Philosophe de Poche, Editions Livre de Poche, Paris, 1972 ? 435 pages

2. HUISMAN Denis et VERGEZ André, Court Traité de l’Action, Editions Fernand Nathan, Paris, 1969, 414 pages

3. La Philosophie, Tome 1, Editions Marabout, 1972

4. BOUZAR Wadi, La Culture en Question, Editions SNED, Alger, 1982,187 pages 5. TARDI Michel, Le Professeur et les Images, Editions PUF, Paris, 1966, 129 pages 6. ROUQUETTE Michel-Louis, La Créativité, Editions PUF, Paris, 1973, 125 pages 7. WEBER Jean-Paul, La Psychologie de l’Art, Editions PUF, Paris, 1965, 139 pages 8. DUVIGNAUD Jean, Sociologie de l’Art, Editions PUF, Paris, 1967, 142 pages

9. PROULX Jean, Apprentissage par Projet, Presses de l’Université du Québec, 2004, 230 pages

TAPUSCRITS :

1. LEBLOIS O. et MOREAU J.-C., Le Projet

2. DELUZ Jean-Jacques, Cours d’Architecture (Espaces et Volumes Architecturaux), EPAU, Alger, 1980

3. HAMMOU Abdelhakim, Introduction à la Conception Architecturale, Editions de l’Université Mentouri, Constantine, 1999

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ANNEXE

Cette annexe, nous l’avons ajoutée afin d’expliquer l’espace architectural tel qu’il doit être perçu par les architectes et tel qu’il a été exposé par feu Jean-Jacques Deluz.

Nous présentons le texte rédigé par J.-J. Deluz suivi de son illustration par des dessins réalisée par nos soins. Le texte est tiré du polycopié Cours d’Architecture : Espaces et Volumes Architecturaux de Jean-Jacques Deluz , EPAU 1980.

Chapitre 1 : Notions de base, espaces et volumes

(pages 14 à 18)

« La description analytique de « l’espace » à trois dimensions, illimité et informel, puis limité et formalisé lorsque des points, des lignes ou des surfaces y sont inscrits, se fait scientifiquement par la géométrie, soit mathématiquement, soit graphiquement. Pour l’architecte, cette science va permettre de formaliser avec précision des éléments complexes et c’est souvent par manque de connaissances dans ce domaine qu’il simplifie des formes, qu’il schématise là où seules des formes complexes pourraient traduire ses intentions. Les dessins des blocs de pierre appareillée dans l’assise d’une coupole (stéréotomie) comme celui du coffrage d’une surface gauche de béton relèvent de la géométrie.

« Toutefois, au niveau de la conception des formes, de la synthèse complexe où un ensemble de formes continues doit représenter une réponse architecturale à la somme des facteurs programmés, c’est une appréhension plus pragmatique, plus « sensible » qu’utilise l’architecte. C’est pourquoi, sans en nier l’importance, nous laisserons de côté les méthodes géométriques pour tenter de mettre en place des méthodes proprement architecturales où la forme n’est pas abstraite mais relativisée à l’homme et à sa perception : perception par l’œil, mais aussi par le toucher, par la mémoire, par l’imagination, par la raison.

« Le terme d’espace est l’un des plus utilisés par l’architecte qui lui donne de multiples significations. L’espace d’une chambre, l’espace d’une rue, l’espace urbain, l’espace régional, l’espace géométrique, l’espace psychologique, l’espace social, etc. sont des expressions usuelles. Nous nous attacherons ici à celles qui rentrent dans le terme générique « d’espace architectural ».

« Pour le cosmonaute hors de l’attraction terrestre, l’espace à trois dimensions n’a ni limite ni orientation. Pour le bédouin isolé dans le désert, l’espace, aussi illimité autour de lui, est orienté et limité par le sol, comme un demi-univers. (L’homme a longtemps cru que la Terre était plate et le ciel sphérique. Nous continuons, à notre échelle, à considérer le sol comme plan horizontal).

« Le fait de dresser un mur (disons un mur de quelques mètres de longueur, de 2 mètres de haut par exemple) au milieu de ce désert ne modifie pas l’espace dans son ensemble. Mais dès qu’on s’en approche, on peut dire que deux espaces ont été créés. Si l’homme se tient d’un côté du mur, il y a l’espace occupé par lui et l’espace vide. En plein midi, les espaces de part et d’autre sont identiques et symétriques. A quatre heures, le soleil éclairant la face ouest laisse la face est dans l’ombre. Une ombre au sol crée, devant la face est, une portion de fraîcheur. Les deux espaces se différencient donc déjà fortement, par leur occupation, par leur ensoleillement, par leur température. Ces espaces de chaque côté du mur ne sont que très partiellement délimités : l’espace à l’est peut-il se définir comme prisme triangulaire d’ombre, ou comme une zone dans laquelle, psychologiquement, « on se sent »

152 devant le mur ? Dans ce dernier cas, jusqu’à combien de mètres du mur garde-t-on cette sensation ? Supposant que je définisse cette distance comme étant deux mètres et que, au droit des extrémités du mur, à deux mètres de distance mesurés perpendiculairement au mur, je plante deux piquets, je crée un nouvel espace, que je vais ressentir d’une façon assez précise bien qu’aucun nouveau plan vertical ne le délimite, et qui sera circonscrit au sol par le rectangle dessiné par le mur et les deux piquets. « On voit là que si la notion d’espace telle que la comprend l’architecte est incontestable – portion de l’espace à trois dimensions déterminée par la présence de points, de lignes ou de surfaces créant des délimitations matérielles, (le mur), fictives, (la ligne joignant les piquets) ou imaginaires (le sentiment psychologique d’être devant le mur), elle s’accommode d’une certaine approximation géométrique. « Si, continuant le jeu, on élève quatre murs au périmètre du rectangle précédemment piqueté, les espaces changent de nature. On voit apparaître un espace « contenu » (« enfermé » entre les quatre murs) et l’espace périphérique, qui est l’espace « global » duquel est retranché l’espace contenu entre les murs. Ce nouvel espace reste pourtant encore indécis. Latéralement délimité avec rigueur, il n’est défini en hauteur que par le plan fictif qui passe par les arêtes supérieures des murs. Si les murs ont des hauteurs différentes, cette délimitation supérieure, comme dans le premier exemple, devient ambigüe. A nouveau, sa détermination sera approximative et dépendra de la façon dont l’espace sera perçu.

« L’opération suivante consistant à couvrir les quatre murs à hauteur égale par un toit plat fait de la construction une boîte en forme de parallélépipède rectangle. L’espace intérieur est totalement déterminé, séparé de l’espace extérieur sur toutes ses faces. « L’espace » au sens global du terme est séparé en deux espaces, un espace intérieur (le dedans de la boîte) et l’espace extérieur, ou espace environnant.

« Pour le promeneur qui rencontre cette construction, l’espace intérieur n’est pas perceptible. Son œil voit, dan l’environnement désertique, un parallélépipède posé sur le sol.il le perçoit, non comme espace, mais comme « volume occultant une partie de l’espace. Ce volume tel qu’il le voit, pourrait être plein ou vide. Il est perçu comme in solide (de forme quelconque : ici cubique, ailleurs de

n’importe quelle autre configuration géométrique ou quelconque) occupant une portion de l’espace à trois dimensions. En tant que volumes, un rocher ou une maison ont la même nature. Que l’un contienne un espace ou plusieurs espaces et l’autre soit plein ne sera possible à différencier que dans la mesure où espaces intérieurs et extérieurs seront en communication.

« Si l’on revient en arrière et que l’on considère la construction faite de quatre murs de hauteur égale, on se souvient que la perception intérieure de l’espace contenu était nette : le plan supérieur, fictif, jouait le rôle de délimitation de cet espace, bien qu’aucune limite physique ne sépare l’intérieur de l’extérieur. Il en va de même de la perception du volume. Le parallélépipède rectangle, bien qu’une face lui manque, est perçu comme tel et identifié sans équivoque. On constate même que si le promeneur a son œil situé plus bas que le faîte des murs, rien ne différenciera pour lui ce volume du précédent.

« Mais si l’on revient encore plus en arrière et que l’on regarde le premier mur, on s’en souvient, délimitait deux espaces différenciés, on remarque qu’à ces espaces, non contenus, (on ne connaît pas leur délimitation précise) ne correspond aucun volume. Le seul volume perceptible est celui du mur

lui-même, puisqu’il a une épaisseur, et encore ce volume est architecturales) assimilé à un plan.

« L’exemple où l’espace devant le mur était précisé dimensionnellement par les piquets n’engendre pas plus un volume. Cela montre que le «

géométriquement dans l’espace à trois dimensions, alors que «

peut être déterminé par des repères. Le premier est de l’ordre objectif, le

« L’architecte est un organisateur d’espaces et de volumes. Mais on dit plus souvent qu’il est, avant tout, organisateur d’espaces. Le volume se perçoit de l’extérieur, comme une maquette. L’espace se perçoit de l’intérieur, il est « vécu

l’architecte est d’assurer le bien-

activités, cette définition se vérifie donc à priori. Espaces et volumes c

bâti. L’étude des espaces architecturaux engendrera donc leur équilibre et leur complémentarité.

Voici maintenant le cours illustré qui va permettre une meilleure compréhension de la notion d’espace, de volume et d’enveloppe. N’est

discours ?

En saisissant le concept espace, nous serons en mesure de déclarer si l’on est ou pas capable de le dessiner, de le représenter, de le figurer.

même, puisqu’il a une épaisseur, et encore ce volume est-il ordinairement (dans les conventions architecturales) assimilé à un plan.

L’exemple où l’espace devant le mur était précisé dimensionnellement par les piquets n’engendre Cela montre que le « volume » doit être perçu comme un solide, et délimité géométriquement dans l’espace à trois dimensions, alors que « l’espace architectural

peut être déterminé par des repères. Le premier est de l’ordre objectif, le second est parfois subjectif. L’architecte est un organisateur d’espaces et de volumes. Mais on dit plus souvent qu’il est, avant tout, organisateur d’espaces. Le volume se perçoit de l’extérieur, comme une maquette. L’espace se

vécu » par l’homme. S’il est vrai que la première préoccupation de -être de l’homme et de garantir les conditions les plus plaisantes à ses activités, cette définition se vérifie donc à priori. Espaces et volumes constituent la géométrie su cadre bâti. L’étude des espaces architecturaux engendrera donc leur équilibre et leur complémentarité.

Voici maintenant le cours illustré qui va permettre une meilleure compréhension de la notion d’enveloppe. N’est-il pas vrai qu’un bon dessin vaut mieux qu’un long

En saisissant le concept espace, nous serons en mesure de déclarer si l’on est ou pas capable de le dessiner, de le représenter, de le figurer.

153 il ordinairement (dans les conventions

L’exemple où l’espace devant le mur était précisé dimensionnellement par les piquets n’engendre » doit être perçu comme un solide, et délimité

l’espace architectural », parfois précis, second est parfois subjectif. L’architecte est un organisateur d’espaces et de volumes. Mais on dit plus souvent qu’il est, avant tout, organisateur d’espaces. Le volume se perçoit de l’extérieur, comme une maquette. L’espace se

» par l’homme. S’il est vrai que la première préoccupation de être de l’homme et de garantir les conditions les plus plaisantes à ses

onstituent la géométrie su cadre bâti. L’étude des espaces architecturaux engendrera donc leur équilibre et leur complémentarité. »

Voici maintenant le cours illustré qui va permettre une meilleure compréhension de la notion il pas vrai qu’un bon dessin vaut mieux qu’un long

Voici quelques définitions de l’Architecture données par des architectes sous forme de trinités:

- …

- Blondel : agrément

- Blondel : décoration construction distribution - …

- Soc. Cent. Arch. : beau vrai utile - Guimard : sentiment logique harmonie

- Nervi : forme

Dans le document Le dessin d’architecture : du point au pixel (Page 153-157)