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OU LA GENESE D’UN ESPACE

Dans le document Le dessin d’architecture : du point au pixel (Page 157-167)

Voici quelques définitions de l’Architecture données par des architectes

agrément solidité commodité décoration construction distribution : beau vrai utile

sentiment logique harmonie structure fonction

DE L’ESPACE AU VOLUME

OU LA GENESE D’UN ESPACE

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Mais si nous ne pouvons pas représenter l’espace tel qu’il doit être conçu par l’architecte, nous pouvons du moins nous rabattre sur l’enveloppe qui va le contenir.

C’est ce que nous allons faire maintenant en exposant la teneur de cet élément et sa place dans la conception et donc le dessin d’architecture.

Chapitre 2 : L’intérieur et l’extérieur, la notion d’enveloppe

« Si l’on revient une fois encore à la construction parall

murs et une dalle de couverture, la notion d’espace intérieur et celle d’espace extérieur y

apparaissent sans ambiguïté. C’est une constante de l’architecture que l’espace intérieur soit conçu pour mettre l’homme à l’abri des rigueurs climatiques (pluie ou neige, vent, froid ou chaleur en particulier) ou à l’abri des dangers de l’environnement ou de ses nuisances. Le fait que les murs comportent des portes ou des fenêtres ne change pas ce caractère de l(‘espace,

fenêtres peuvent se fermer, reconstituant l’imperméabilité de la construction. L’ensemble des murs, de la dalle, des portes et fenêtres, forment l’enveloppe de l’espace intérieur, enveloppe dont la constitution joue un rôle déterminant d

confort, tant physique (température, protection des intempéries, ventilation, protection du bruit extérieur) que psychologique (intimité, relations avec l’extérieur par les vues ou par la circu Mais si nous ne pouvons pas représenter l’espace tel qu’il doit être conçu par l’architecte, nous pouvons du moins nous rabattre sur l’enveloppe qui va le contenir.

faire maintenant en exposant la teneur de cet élément et sa place dans la conception et donc le dessin d’architecture.

: L’intérieur et l’extérieur, la notion d’enveloppe

(pages 21 à 23)

Si l’on revient une fois encore à la construction parallélépipédique du chapitre 1, comportant quatre murs et une dalle de couverture, la notion d’espace intérieur et celle d’espace extérieur y

apparaissent sans ambiguïté. C’est une constante de l’architecture que l’espace intérieur soit conçu me à l’abri des rigueurs climatiques (pluie ou neige, vent, froid ou chaleur en particulier) ou à l’abri des dangers de l’environnement ou de ses nuisances. Le fait que les murs comportent des portes ou des fenêtres ne change pas ce caractère de l(‘espace, puisque portes et fenêtres peuvent se fermer, reconstituant l’imperméabilité de la construction. L’ensemble des murs, de la dalle, des portes et fenêtres, forment l’enveloppe de l’espace intérieur, enveloppe dont la constitution joue un rôle déterminant dans la qualification de cet espace. D’elle dépend le niveau de confort, tant physique (température, protection des intempéries, ventilation, protection du bruit extérieur) que psychologique (intimité, relations avec l’extérieur par les vues ou par la circu

163 Mais si nous ne pouvons pas représenter l’espace tel qu’il doit être conçu par l’architecte, nous

faire maintenant en exposant la teneur de cet élément et sa place dans la

(pages 21 à 23)

élépipédique du chapitre 1, comportant quatre murs et une dalle de couverture, la notion d’espace intérieur et celle d’espace extérieur y

apparaissent sans ambiguïté. C’est une constante de l’architecture que l’espace intérieur soit conçu me à l’abri des rigueurs climatiques (pluie ou neige, vent, froid ou chaleur en particulier) ou à l’abri des dangers de l’environnement ou de ses nuisances. Le fait que les murs

puisque portes et fenêtres peuvent se fermer, reconstituant l’imperméabilité de la construction. L’ensemble des murs, de la dalle, des portes et fenêtres, forment l’enveloppe de l’espace intérieur, enveloppe dont la

ans la qualification de cet espace. D’elle dépend le niveau de confort, tant physique (température, protection des intempéries, ventilation, protection du bruit extérieur) que psychologique (intimité, relations avec l’extérieur par les vues ou par la circulation).

164 L’enveloppe peut être homogène (murs, dalles, voûtes, etc.) ou composée (structure et éléments de remplissage…

« L’enveloppe, quelle que soit sa nature, est donc le plan de séparation des espaces intérieur et extérieur. Mais cette notion simple te évidente dans le cas du cube (ou de la maison ordinaire) se développe et se complique singulièrement lorsque l’espace est moins déterminé. L’espace n’est pas toujours délimité de façon absolue et matérielle. Dans le cas des quatre murs ne comportant pas de couverture, « l’espace intérieur » communique avec « l’espace extérieur » par le plan virtuel joignant le haut des murs. Dans ces conditions, il est possible de se demander s’il est « intérieur » ou

« extérieur ». c’est le cas du patio, entouré sur ses quatre faces latérales par les volumes construits mais libre vers le haut. Espace « intérieur » de la maison par rapport aux rues, aux espaces extérieurs environnants, espace « extérieur » de la maison par rapport aux chambres qui l’entourent, et pour lesquelles il constitue l’éclairage et l’aération. Certaines des fonctions de l’espace intérieur y sont perdues (la protection à la pluie ou au froid), d’autres sont conservées, (la protection au vent, en partie au soleil, aux vues extérieures, aux bruits extérieurs). Des remarques analogues pourront concerner d’autres types d’espaces mi-intérieurs, mi-extérieurs, tel que la loggia (ouverte sur une ou plusieurs faces extérieures), le portique, la cour, etc. En un sens, les espaces urbains comme la rue ou la place sont les espaces intérieurs de la ville, opposés à l’environnement rural ou suburbain, bien qu’ils soient des espaces extérieurs opposés à la maison, à la loggia, au portique.

« Ce bref aperçu de quelques types d’espaces (pour la description et la classification desquels on parlera de « typologie » des espaces) montre la complexité du problème.

« Les notions d’espaces « intérieurs » et extérieurs », suffisantes pour différentier des autres les lieux dont la climatisation peut être contrôlée, reste très imparfaite pour décrire la grande variété des espaces semi-ouverts, enclos dans des limites matérielles et virtuelles, complémentaires aux espaces clos.

« La qualification d’un espace est donc toujours relative à son contact avec les espaces voisins, et l’enveloppe d’un espace « intérieur » ne peut être définie que par rapport à la nature de l’espace « extérieur » où se situe la construction. Mais si deux espaces sont mitoyens, l’enveloppe de l’un aura une face commune avec l’enveloppe de l’autre : relativité des espaces entre eux, nature de

l’enveloppe de chaque espace en fonction de l’espace voisin, sont deux phénomènes architecturaux impliquant le fait de la continuité spatiale.

« L’espace architectural ou urbain est un « continuum » d’espaces fermés, ouverts, semi-fermés ou semi-ouverts, et aucun des éléments constituants ne eut être modifié sans que le tout, par principe de continuité, soit modifié.

« L’enveloppe de l’espace fermé d’une maison urbaine est, sur l’un de ses côtés, la façade qu’elle présente sur une place. Mais l’enveloppe de la place, espace à la fois fermé (sur ses faces) et ouvert (vers le haut) comprend cette même façade. Toute modification de cette façade est à la fois

modification de la maison et de la place.

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