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Suite à une fuite sur le circuit véhiculant l'hydrogène, le lancement de la navette Columbia a été reporté à fin août 1990. Il faudra donc vous armer de patience pour
c o n t a c t e r R o n P a r i s e WA 4 S I R s o i t e n phonie soit en packet radio. Ces ennuis vont retarder le vol STS37 qui emportera
une autre station amateur autorisée tous
modes, y compris SSTV et packet radio (opérateur Ken Cameron KB5AMP qui sera le pilote de la navette).
Nous vous rappelons ci-dessous les dif férentes fréquences qui seront utilisées par Ron depuis la navette ;
E m i s . R é c e p . Décalage Groupe 1 145,550 144.95 Primaire
144.91 secondaire 1 144.97 secondaire 2
Groupe 2 145.510 144.91 Primaire
144.93 secondaire 1 144.99 secondaire 2
Groupes 145.590 144.99 Primaire
144.95 secondaire 1
Groupe 4 145.550 144.95 Primaire
144.70 secondaire 1 1 4 4 . 7 5 secondaire 2 1 4 4 . 8 0 s e c o n d a i r e s 1 4 4 . 8 5 secondaire 4
Ce tableau réclame quelques explica tions. Tout d'abord, il est important de
noter qu'il n'y aura pas d'opération en simplex, (émission et réception sur la même fréquence) et ce, aussi bien pour la phonie que pour le packet radio. Dans chaque groupe, il y a un couple primaire avec un décalage de 600 kHz entre émission et réception afin de rester com patible avec la pratique courante sur les r é s e a u x t e r r e s t r e s . D a n s l e c a s o ù l e
brouillage (QRM) deviendrait trop in tense, Ron passera en réception sur l'une ou l'autre des fréquences secondai res. Ainsi, par exemple, si vous entendez
Ron sur 145.55 MHz, il vous faudra émettre, en priorité, sur 144.95 et si vous n'obtenez pas de réponse, il faudra pas
ser soit sur 144.91, soit sur 144.97. A no ter qu'en principe, quand la navette sera au-dessus de l'Europe et de l'Afrique, les fréquences utilisées seront celles corres pondant au groupe 4.
Pour ce qui est du trafic en packet radio, l a m o d u l a t i o n s e f e r a e n A F S K / F M à
1200 bit/s, comme sur les réseaux pac ket terrestres. Vérifiez que l'excursion en fréquence de votre émetteur ne dépasse pas 3 kHz. Pour se connecter à la na vette : rien de plus simple, il suffit d'opé
rer comme pour une station terrestre en spécifiant WA4SIR comme indicatif. Si votre signal est entendu, vous recevrez
une réponse dans le style :
" * C o n n e c t e d t o W A 4 S I R # 2 1 2 — T n x QSO with SAREX Shuttle "ROBOT" au t o m a t i c Q S O m a c h i n e ' * * D I S C O N N E C T E D .
Quand le logiciel qui gère l'ensemble re çoit la confirmation de la transmission qu'il vient d'effectuer, il vous déconnecte automatiquement et vous serez dans la liste des stations contactées.Toutes les 2
minutes, la liste des stations les plus ré cemment entendues sera envoyée par la balise. En outre, toutes les 3 minutes, une *méta-balise" enverra un message pouvant faire 1.7 Koctels de longueur et
d é t a i l l e r a l e s a c t i v i t é s d e l a n a v e t t e . Quelles sont les chances de réaliser une
connexion ? Il y aura évidemment beau coup de stations entendues depuis la navette et, comme toujours en FM, ce sera la station la plus puissante qui pas sera. Il faudra sûrement beaucoup de persévérance, quand Ron sera au-des sus de l'Europe, car il aura beaucoup de
c l i e n t s I
La présence de Ron Parise dans la na vette spatiale américaine n'est évidem ment pas justifiée uniquement par ses
activités radioamateur. Ron est radioas
tronome de son état et sa principale
mis-5 2
E s p a c e
sion consistera à opérer l'observatoire embarqué, baptisé ASTRO-1. Quatre instruments font partie du voyage :
• Un télescope ultraviolet (longueur d'onde inférieure à 0.4 micron (1 micron
= 0.001 mm) qui sera chargé d'étudier le rayonnement d'étoiles faibles dans
l ' u l t r a v i o l e t l o i n t a i n .
• Un autre télescope ultraviolet chargé de réaliser des photographies d'étoiles et de galaxies lointaines.
• Un photo-poiarimètre ultraviolet chargé d'étudier la polarisation de la lumière en provenance d'étoiles lointaines.
• Un télescope analysant le rayonnement X en provenance d'étoiles ou de ga l a x i e s . C e d e r n i e r i n s t r u m e n t p o u r r a
être couplé avec l'un des trois précé
d e n t s .
Cet observatoire embarqué fera, au total, plusieurs centaines d'observations pen
dant le déroulement de la mission. Cet ensemble ASTRO-1 vient après le lance
ment du télescope HUBBLE déployé
dans l'espace par le vol STS 31 et dont la presse a largement détaillé les possi bilités dans les mois précédents. Afin de pouvoir faire le maximum d'observations et de ne pas être gôné par le rayonne ment solaire, Il est nécessaire que la na vette soit placée sur une orbite qui soit le plus souvent possible dans le noir.
Ce positionnement impose certaines
contraintes, entre-autres au niveau heure
de décollage depuis Cap Canaveral en
F l o r i d e .
L'intérêt de placer de tels instruments en orbite réside dans le fait que le pouvoir séparateur des divers télescopes n'est pas altéré par l'absorption apportée par l'atmosphère. Il est donc possible de dé tecter ainsi des phénomènes indétecta bles depuis la terre, même en utilisant des appareils intrinsèquement plus per
f o r m a n t s .
OU EST DONC RS-12/13 ? Nous avions signalé, courant 1988 puis mi 1989, le lancement de ce satellite so viétique qui était annoncé comme étant
t r è s v o i s i n , a u
indéterminée (l'équivalent russe de notre système ARGOS, bien connu de ama teurs de croisière au long cours). Il y a
maintenant de fortes chances que RS12/
13 connaisse le sort de RS9 qui, lui non plus, n'a jamais été placé sur orbite .
" Z R O T E S T " Q U E - Z A - K O ? Pour répondre à cette question, déjà po sée par plusieurs d'entre-vous, nous en rappelons brièvement le principe : Durant une session typique, la station de
c o m m a n d e e n v o i e v e r s l e s a t e l l i t e
(exemple Oscar 13) une série de codes numériques en télégraphie, à la vitesse de 10 mots/minutes. Au début, elle ajuste sa puissance de sortie, de façon à ce que le signal renvoyé par le satellite soit égal au signal de la balise. Ce niveau constitue le niveau de référence (niveau 0). La station de commande envoie en
suite une série de nombres à 5 chiffres,
pris au hasard, en réduisant par 2 la puis sance d'émission (soit -3 dB niveau 1).
Elle répète la procédure à nouveau en di visant par 2 la puissance (-6 dB niveau 2) et ainsi de suite, jusqu'au niveau 9 qui équivaut donc à un signai à -27 dB par rapport à celui de la balise (environ 500 fois moins puissant).
Le jeu consiste à décoder la série de nombres envoyés. A titre d'exemple, le test du 20 janvier 1990, en mode B, com prenait les chiffres suivants :
N i v e a u x
L'association AMSAT Italie est en train de construire un satellite qui sera très comparable aux microsatellites récem
ment mis en orbite. L'ordinateur de bord a été testé avec succès. Aucune date n'a été révélée quant à son lancement.
Des rumeurs ont couru à propos d'une activité packet-radio depuis la station so viétique MIR. Selon des sources biens informées (DB20S en l'occurrence), il s'agit d'un canular. Il n'y a pas d'équipe ment de ce genre sur MIR et il n'y en n'aura pas d'ici la fin 1990.
Oscar 10 est à nouveau en opération, suite à une Illumination suffisante de ses
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T O t C Y O A O U T