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« L’histoire (n’étant qu’une) certaine manière pour une société de donner statut et élaboration à une masse documentaire dont elle ne se sépare pas », 34 sur quelle « masse documentaire » se construit l’histoire d’Internet ? Sur quoi et de quoi est constituée cette historiographie, dont nous avons tenté de cerner les contours ? Après avoir évoqué les recherches historiques actuelles et avant de présenter notre propre corpus, il convient maintenant de remonter aux sources, à la « matière » même de cette histoire.

1.4.1 Abondance des sources

Si l’on considère l’ensemble des traces et des sources de l’histoire d’Internet, l’on est frappé par l’abondance, la richesse, la diversité, la prolifération des matériaux. Archives des organisations impliquées dans le projet ARPANET, textes et articles du champ de l’informatique des années 60, rapports et documents techniques, etc. : l’un des problèmes les plus épineux pour tout historien d’Internet est le même que celui qui se pose aujourd’hui à toute personne faisant une recherche d’information sur le web, à savoir le trop-plein, le « déluge informationnel » et les difficultés de sélection et de traitement de l’information qui en découlent.

D’une manière plus générale, se retrouve ici l’un des problèmes les plus aigus des historiens du temps présent : celui de l’encombrement des archives, de l’engorgement documentaire.

Matière documentaire d’autant plus foisonnante si, comme nous nous le proposons, l’on ajoute au vaste ensemble des documents d’époque, toutes natures confondues, les documents récents ou actuels constitués des témoignages et interviews des acteurs. Choix sans doute contestable, mais comment caractériser autrement les témoignages directs des protagonistes ? Ils constituent aussi la matière d’une histoire toujours en cours, même s’ils ne sont pas de même nature que les documents originaux.

Avant de présenter ce vaste ensemble documentaire, il n’est pas inutile de s’interroger au préalable sur les raisons d’une telle abondance de traces, concernant la naissance d’Internet. Sans approfondir cette question complexe, il nous semble que l’on peut évoquer au moins trois explications à ce mini-phénomène « d’explosion documentaire », qui souligneront la spécificité de cette innovation technique majeure.

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Tout d’abord, la multiplicité des acteurs concernés : l’on sait à quel point l’émergence d’ARPANET a été un phénomène éminemment collectif, mettant en jeu un très grand nombre d’acteurs individuels, d’entreprises, d’organisations, d’universités, multipliant de facto les traces des innombrables opérations et actions menées.

Rapports techniques des entreprises, notes et documents de l’ARPA, des universités, articles des chercheurs, documents des groupes techniques d’ARPANET, etc. : plus que pour toute autre innovation, le caractère collectif, social, de la naissance d’ARPANET s’incarne et se matérialise dans une mémoire documentaire proliférante, issue de sources multiples et hétérogènes. Notons également qu’une bonne partie de ces documents sont accessibles sur le réseau.

D’où une deuxième raison à cette abondance documentaire : la nature informationnelle d’Internet. Toute innovation technique suscite et, en retour, repose sur des traces écrites de toutes sortes. Pas de science ni de technique sans instruments ni sans traces, comme l’ont bien montré les sociologues de l’Ecole des Mines. Cette caractéristique fondamentale des inventions techniques n’est-elle pas exacerbée, lorsqu’il s’agit d’une innovation concernant un système informationnel global, comme Internet ? Autrement dit, ARPANET et à sa suite Internet étant avant tout des espaces communicationnels et informationnels, des machines à produire et échanger de l’information, cette donnée essentielle, qui distingue cette innovation majeure de toute autre, n’explique-t-elle pas également cette explosion des traces accompagnant son histoire ?

Il ne s’agit pas ici des documents proprement techniques qui précédent et préparent immédiatement l’innovation (plans, rapports, notes) et qui, dans le cas d’ARPANET, paraissent d’un volume « normal », sans doute inférieur aux montagnes de documents techniques générées par les premières fusées de la NASA.

Nous voulons parler surtout des documents et des traces produits par « l’objet technique » lui- même, une fois en état de fonctionner : ARPANET, réseau de communication, est aussi un support, un producteur d’information. Pensons au courrier électronique, à la documentation technique placée sur le réseau. Dès l’origine, ARPANET suscite son propre univers informationnel, sa propre mémoire, comme tous les nouveaux médias pourrait-on dire.

Mais qu’est-ce qui différencie cette « production » du réseau de celle d’autres médias plus ou moins comparables ? Par exemple des premiers journaux, des premières images de la télévision, des premières émissions radiophoniques (dans la mesure où ces traces ont pu être conservées, contrairement aux premiers messages échangés sur le télégraphe optique ou électrique) ?

Au-delà de la différence de support, deux points distinguent peut-être cette « mémoire » interne d’ARPANET de celle des autres médias :

- il s’agit d’une « mémoire ouverte » : les traces accumulées au fil des ans, depuis 1969, restent, pour beaucoup d’entre elles, ouvertes, accessibles à tous par le web. Se retrouve ainsi, dans la « matière historique » d’Internet, le caractère ouvert, « transparent » du réseau. Certes, cette disponibilité, cette accessibilité des archives se retrouvent dans d’autres médias, mais sûrement pas à un tel degré.

- et surtout cette mémoire du réseau, à la différence des premières traces des autres médias, est à l’image du réseau lui-même : auto-référentielle. Si les premières images télévisuelles portaient rarement sur le média lui-même et leurs conditions de production, la situation est toute autre avec ARPANET. Le meilleur exemple est donné par les RFC (Request For Comments), documentation interne propre à ARPANET, ouverte aux acteurs du réseau et rassemblant les diverses améliorations techniques à apporter ; de même, il est connu que les messages, les fichiers, les documents échangés entre les chercheurs portaient également sur le réseau.

Le réseau parle au réseau, du réseau et sur le réseau, pourrait-on résumer, pour illustrer la nature auto-référentielle des archives et des traces d’ARPANET.

Cette nature historiquement auto-référentielle des traces du réseau s’est prolongée dans l’historiographie actuelle, comme nous l’avons vu.

Enfin nous pouvons invoquer un troisième type d’explications à cette abondance documentaire, de nature plus culturelles ou / et politiques.

D’une part, la constitution, l’organisation, la circulation, la mise à disposition de cette masse documentaire, concernant la naissance et le développement d’Internet, sont autant de signes de la politique délibérée de maîtrise de l’information des autorités américaines, qu’elles soient politiques, économiques ou scientifiques. Rappelons que la prise de conscience de la valeur stratégique de l’information, notamment spécialisée, scientifique et technique, qui s’empare des dirigeants américains, date du début des années 60. Elle s’est traduite entre autres par la mise en place d’une véritable politique de l’information, dont les banques de données, les premiers serveurs, les institutions consacrées à l’IST et ARPANET sont autant de résultats, directs ou indirects. ARPANET étant né sous le signe de la transparence et de la circulation sans entraves de l’information, il est dès lors naturel que l’information qui lui est propre soit organisée et largement accessible.

D’autre part, il faudrait s’interroger sur le lien, paradoxal, entre cette « culture de l’information », largement développée aux Etats-Unis et ce que l’on pourrait appeler la « quête des origines », ou le souci de l’histoire, propre à tout pays mais qui revêt un caractère particulier dans ce pays en manque de racines.

L’informatique et les réseaux constituent une part centrale de l’histoire récente des Etats- Unis, et l’organisation d’une « politique patrimoniale » à leur égard devient une composante majeure de cette quête des origines. De même peut-on invoquer ce besoin de mémoire, de conservation des traces, pour expliquer la multiplication des témoignages et des textes en tous genres, produits par les acteurs d’Internet eux-mêmes.

Multiplicité des acteurs, facilités techniques d’un système informationnel inédit, souci de mémoire, politique de l’information : autant de raisons pouvant rendre compte de l’abondance des matériaux, accessibles aux historiens présents et à venir d’Internet.

1.4.2 Les deux composantes du corpus historique

Si l’on examine la composition de cette riche « matière » d’Internet, quelles sont les lignes de force ? Il nous semble possible de distinguer schématiquement deux sous-ensembles documentaires, correspondant à deux moments différents de la jeune histoire d’Internet :

- d’une part, les documents d’origine, i.e. les véritables « traces » de l’innovation, à la fois produits, symboles, témoins du processus d’émergence ;

- d’autre part, ce que nous appellerons la « mémoire organisée », i.e. les efforts entrepris depuis plusieurs années par différents acteurs pour constituer la mémoire d’Internet.

Quels sont les principaux éléments à retenir de ces deux catégories ?

1.4.2.1 Les traces de l’innovation

Ensemble documentaire immense, protéiforme et presque impossible à délimiter, si l’on considère ARPANET comme le fruit de facteurs, de réseaux et de « lignées » très hétérogènes, de quoi, grosso modo, se composent ces traces de l’émergence du premier réseau ? Essayons de faire le tri.

1.4.2.1.1 Les textes scientifiques

On trouvera d’abord dans cette masse documentaire les articles et les textes scientifiques, sur la cybernétique, l’informatique interactive, l’hypertexte, le time-sharing, les interfaces hommes- machines, les communautés virtuelles, l’intelligence artificielle, les réseaux.

Impossible recensement de cette littérature scientifique foisonnante et diversifiée, et pourtant passage obligé pour toute compréhension de l’émergence d’Internet : les textes de Vannevar Bush35, Joseph Licklider36, Douglas Engelbart37, John McCarthy, Paul Baran, Robert Fano... et

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les autres, restent, non seulement d’éventuelles sources de réflexion toujours féconde et actuelle (notamment ceux de Bush, Licklider et Engelbart), mais ils constituent surtout des « clés » incontournables pour saisir les idées, les projets, les rêves aussi, des pionniers d’ARPANET.

Ces textes « fondateurs » ne représentent pas seulement une bonne part des sources d’inspiration des acteurs d’ARPANET : ils représentent aussi, selon Latour et Callon, des « attracteurs », des actants du processus d’innovation, appelés à faire partie, avec d’autres forces, d’un réseau socio- technique. Il serait donc réducteur de confiner ces textes au rôle qui leur est souvent dévolu : celui de source d’inspiration et d’influence, de cadre intellectuel, voire de cause première des avancées techniques. Un article scientifique, un ouvrage, un rapport de recherche sont autant d’actants de l’innovation, de « dispositifs d’intéressement » pour reprendre la terminologie de la sociologie de la traduction, sur laquelle nous reviendrons. Ces textes, publiés dans des revues, des actes de congrès, des rapports de recherche, sont d’une relative accessibilité. Certains ont fait l’objet d’une publication sur le web, qui leur donne ainsi une seconde vie38. Pour notre travail, plusieurs de ces textes ont constitué une part essentielle de notre corpus de recherche (voir plus loin).

1.4.2.1.2 Les documents techniques

Les documents et traces techniques qui précèdent et accompagnent la naissance d’ARPANET sont évidemment multiples, hétérogènes, impossibles à recenser, difficiles à identifier et parfois à trouver, du moins si l’on n’est pas sur place.

On peut y distinguer deux types de documents :

- les documents internes aux entreprises et aux organisations d’ARPANET ; - les documents communs à tous les acteurs

Parmi les premiers, figurent par exemple les archives de l’entreprise Bolt Beranek & Newman, qui construisit l’infrastructure du réseau, celles de la RAND Corporation, de l’ARPA, des universités, etc. Documentation là encore très diversifiée et surtout éclatée en de multiples lieux. Certains chercheurs américains en proposent heureusement de précieuses bibliographies39.

Pour notre part, nous n’avons pu avoir accès à cette documentation technique « d’origine », propre aux divers acteurs.

36

Notamment « Man-Computer Symbiosis », publié en 1960

37

Augmenting Human Intellect : A Conceptual Framework, publié en 1962

38

Voir dans la bibliographie les adresses de quelques uns de ces textes, que nous avons pu obtenir par le réseau

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En revanche, ARPANET ayant été conçu pour partager l’information entre chercheurs, les pionniers du réseau ont utilisé celui-ci pour y « stocker » toute une documentation technique, connue sous le nom des RFC (Request For Comments), déjà évoqué. Cette première documentation technique, collective, servant à la fois de support d’expression et de norme constituée, consigne les premières « normes » du réseau et contient une information de première main sur les acteurs, les problèmes posés, les débats, etc. Toute cette documentation propre au réseau a été très tôt organisée, comme nous le verrons, et se trouve disponible aujourd’hui sur le WWW à de nombreuses adresses40.

Prolifération, abondance de la documentation technique propre à ARPANET et Internet : hormis la question de l’accès (sûrement possible) aux archives des entreprises, le principal problème posé aux chercheurs est sans aucun doute celui de l’exploitation, de l’interprétation de cette masse documentaire.

1.4.2.1.3 La presse et les divers textes de l’époque

Troisième source possible permettant de retrouver les traces de l’émergence d’ARPANET : la presse américaine et divers textes politiques, ou sociologiques, publiés dans les années 50 et 60. Là encore, continent documentaire immense, insaisissable. On en trouvera quelques références pertinentes dans les bibliographies des ouvrages des chercheurs, cités plus loin. Reconnaissons pour notre part que c’est un domaine que nous avons très peu exploré.

1.4.2.2 La mémoire organisée

La deuxième grande composante de cette « matière » d’Internet recouvre, selon nous, toute la documentation postérieure à la naissance d’ARPANET, élaborée volontairement dans le but de conserver et de témoigner de ce moment fort de l’innovation technique. Nous ne sommes plus ici dans le domaine des traces du processus d’émergence d’ARPANET, ni encore dans celui de son histoire, mais plutôt dans cette zone intermédiaire, grise, de la mémoire et du patrimoine.

Que mettons-nous dans cet ensemble ? Archives élaborées, témoignages, interviews, pages personnelles, rapports de synthèse, chronologies, compilations de données, sites web, archives électroniques : les formes, les sources et les fonctions de cette « mémoire d’Internet » sont là aussi très diverses. Plusieurs typologies sont possibles et nous proposons de distinguer, schématiquement, deux parties dans cette « mémoire » de l’émergence :

40

Voir par exemple : http://www.rfc-editor.org/index.html, ou bien le site de l’ISI http://www.isi.edu, ou encore celui de l’Université de l’Ohio http://www.cis.ohio-state, etc.

- d’une part, les documents « institutionnels », élaborés par les organisations membres d’ARPANET, soucieuses de (se) constituer (leur) une mémoire à la hauteur de l’événement ; - d’autre part les témoignages individuels des acteurs, soit sous forme d’entretiens, soit de textes ou sites personnels.

Dans le premier groupe, on peut trouver quelques unes des premières « histoires » d’ARPANET, élaborées par les organisations impliquées. Ainsi l’ARPA a-t-elle fait réaliser, dès 1975, une première histoire de l’agence, confiée sur contrat à la Richard Barber Associates, intitulée « The

Advanced Research Projects Agency : 1958-1974 » (citée par Hafner et Lyon41). Il existe

également un autre document important, cité par les chercheurs américains Michael et Ronda Hauben42, publié conjointement par l’ARPA et BBN en 1978 et écrit par des acteurs d’ARPANET, « ARPANET, Completion Report »43. La liste n’est bien sûr pas exhaustive mais

on peut observer que le souci d’histoire et de mémoire des organisations d’ARPANET ne date pas d’aujourd’hui.

Enfin, le deuxième groupe de documents se compose d’un ensemble en pleine croissance, celui des témoignages des acteurs eux-mêmes. On ne compte plus les pages personnelles sur le web des différents protagonistes d’ARPANET, les interviews dans la presse, etc.44. Sources intéressantes d’information provenant des principaux acteurs eux-mêmes, ces témoignages sont néanmoins de valeur inégale et certains sites sont à prendre avec précaution, car ils se présentent parfois comme des mises en scène publicitaire ou des documents d’auto-célébration.

D’un tout autre intérêt sont les documents proposés par le Charles Babbage Institute, déjà évoqué. Ici s’exprime avec force ce souci américain de se constituer une mémoire de ce pan entier de l’histoire des Etats-Unis qu’est devenue l’informatique. Créé en 1980 par le soutien conjoint de la Charles Babbage Foundation, de l’University Institute of Technology du Minnesota et des University Libraries, le Charles Babbage Institute, établi à l’Université du Minnesota, est un centre de recherche unique en son genre, consacré exclusivement, comme son

41

K. HAFNER, M. LYON, Les Sorciers du Net. Les origines de l'internet, op. cit., Voir la bibliographie p. 340

42

M. et R. HAUBEN, Netizens : On the History and Impact of Usenet and the Internet, IEEE Computer Society Press, 1997

43

F. HEART, A. MCKENZIE, J. McQUILLAN, D. WALDEN, ARPANET, Completion Report, Washington, BBN, ARPA, 1978

44

Citons dans ce domaine quelques sites que nous avons consultés et utilisés pour notre propre recherche : - le site de Leonard Kleinrock, accessible sur le WWW (<http://millennium.cs.ucla.edu/>)

- celui de Douglas Engelbart

- la page personnelle de Larry Roberts (http://www.ziplink.net/~lroberts/

nom l’indique, à l’histoire de l’informatique et de son impact social45. Véritable lieu de mémoire des technologies électroniques et informatiques, le CBI est devenu, par la richesse de ses collections et l’ampleur du travail mené, l’une des principales sources historiques américaines sur l’informatique. Outre une importante bibliothèque spécialisée, une vidéothèque de plus de 110 000 images et de 600 films, une activité éditoriale, la tenue de colloques annuels, des actions de recherche et d’enseignement, le CBI a mené surtout un impressionnant travail de collecte historique, en réalisant quelques 300 interviews des acteurs de l’informatique américaine depuis 1935, constituant ainsi un fonds documentaire d’une inestimable valeur. Une bonne part de l’activité de recherche du CBI, dans ce travail de collecte des témoignages, porte sur le rôle de l’ARPA/IPTO dans le financement de la recherche informatique américaine, ou sur la constitution des premières firmes informatiques. Concernant spécifiquement l’émergence d’ARPANET, l’enregistrement et la diffusion, sous version papier ou électronique, des entretiens menés avec plusieurs dizaines de personnes impliquées de près ou de loin dans cette histoire, représentent l’une des sources les plus essentielles pour tout travail de recherche historique. Car à la différence des pages personnelles d’auto-promotion ou des brèves interviews menées par des internautes ou des journalistes pressés, il s’agit ici d’entretiens de longue durée, conduits par des chercheurs spécialistes de l’histoire de l’informatique (William Aspray, Artur Norberg, Judy O’Neill), dans lesquels le souci du détail le dispute à la vérification soigneuse des témoignages, à la confrontation régulière de tous les propos des personnes interrogées. Avec ce type de documents, nous quittons déjà le domaine de la « mémoire organisée » et de la célébration pour entrer, enfin, dans celui d’une intelligibilité historique, d’un début de mise en perspective.

45

Voici les coordonnées du CBI : Charles Babbage Institute. University of Minnesota. 103 Walter Library 117 Pleasant Street Southeast. Minneapolis, MN 55455. Mel : CBI@tc.umn.edu. URL : http://www.cbi.umn.edu/.

2. QUEL PROJET ? UNE HISTOIRE PROCESSUELLE DE

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