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Matériels et méthodes

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Introduction

Les données de terrain et les données climatiques, socio économiques, recueillies auprès d’organismes (conservation des forêts, DSA, …) sur le massif de Djebel El Ouahch, ont été emmagasinées dans des fichiers Excel et World à travers une longue et riche période d’observation et d'enregistrement.

Nous avons préféré les organiser dans des bases de données pour être facilement accessibles à l’aide d’un ordinateur. Celles de l’Arc gis portent le plus souvent le nom de Tables.

Une base de données, usuellement abrégée en BD ou BDD, est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise à jour, recherche de données ….etc.).

Une base de données se traduit physiquement par un ensemble de fichiers présents sur une mémoire de masse (bien souvent un disque).

1. Collecte et saisie des données

Le problème de la collecte des données est un des points les plus importants dans les systèmes de banque de données du fait de la taille des fichiers et du degré de fiabilité que ces systèmes doivent présenter (CHAUMIER, 1994). Les données collectées sont de deux types : les données numériques et les données graphiques.

1. 1. Les données numériques

Durant cette étape, nous avons collecté toutes les données numériques et alphanumériques relatives aux entités géographiques qui sont dans notre étude, entre autres les données pluviométriques et les données climatiques de la station d’Ain El Bey ainsi que les données statistiques des différents aspects socioéconomiques.

1. 2. Les données graphiques

Plusieurs types de cartes existent et présentent les différents aspects du massif de Djebel El Ouahch. Cependant, pour la création de notre base de données, nous avons choisi les cartes topographiques et les cartes géologiques qui couvrent la zone d'étude.

2. La saisie des données

Selon la nature des données, la saisie peut se faire au clavier, ou avec un scanner. Ces deux types de saisie permettent de convertir les données de format papier en format numérique. La saisie par le scanner est plus rapide mais demande une longue correction pour séparer les éléments, les identifier et les codifier. Dans le cadre de notre étude, nous avons

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adopté le premier type. La saisie est effectuée dans des fichiers de type *.xls, du logiciel Excel de Microsoft version 2014.

Une sélection rigoureuse et un soin particulier ont été apportés pour assembler ces données de telle manière à ce qu’elles soient plus homogènes et les plus cohérentes.

3. La cartographie

La cartographie comprend l‟ensemble des études et des opérations scientifiques, artistiques et techniques, intervenant à partir des résultats d‟observations directes ou de l‟exploitation d‟une documentation en vue de l‟élaboration et l‟établissement de cartes, plans et autres modes d‟expressions ainsi que leur utilisation (GIRARD, 1999). Elle constitue un outil de premier plan pour le gestionnaire. Cette discipline a connu d‟énormes évolutions technologiques (SIG, télédétection, GPS, internet,…).

4. Le calage

C’est la transformation géométrique effectuée sur un document graphique visant à faire coïncider un nombre de points choisis avec les points analogues d’un autre document graphique (Steinberg, 2002). Pour cela, nous utilisons des fichiers maillés ou rasters pour manipuler les images.

L’appareillage nécessaire est un scanner A0 en couleur relié à un ordinateur. Le résultat sont des images de type *.JPEG qui sont utilisées par Arc Gis en mode raster. Le calage mérite de choisir un type de projection bien identifié avec la zone.

Donc, que ce soit pour l‟agronome, le pédologue, le géologue, l‟écologue, etc., la connaissance de l‟occupation du sol d‟un territoire donné représente une information très importante pour la caractérisation, la gestion et la prévision à posteriori d‟un schéma directeur.

5. Sources des données utilisées

5.1. Les images satellitaires de Google Earth

Les images satellitaires constituent un outil important dans la cartographie de l‟occupation du sol ainsi que dans la planification et la gestion des ressources. Elles sont descriptives et apportent une information spatiale beaucoup plus importante par rapport aux autres sources d‟information. Le processus d'interprétation, qu'il soit visuel ou automatique, transforme les données contenues dans l'image en éléments d'informations attachés à une localisation géographique, permettant ainsi une visualisation de la Terre avec un assemblage

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de photographies aériennes ou satellitaires. Anciennement produit par Keyhole Inc. Ce logiciel permet à tout utilisateur de survoler la Terre et de zoomer sur un lieu choisi.

La résolution de l'image fournie par le programme Google Earth dépend avant tout de l'endroit géographique. En effet, la résolution n'est pas homogène sur toute la planète et, d'une manière générale, les grandes agglomérations sont beaucoup plus détaillées que les milieux ruraux.

5.2. Le modèle numérique d'élévation (MNE)

Le modèle numérique d'élévation utilisé dans notre étude est le GDEM (Global Digital Elevation Model) du satellite ASTER ("Advanced Spacebone Thermal Emission and Reflection Radiometer"), qui couvre le monde entier (entre 83° Nord et 83° Sud). Il est coproduit par le METI (ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie du Japon) et la NASA (administration nationale de l'aéronautique et de l'espace).

Ce MNE gratuit a une résolution d‟une seconde d'arc soit environ 30 mètres à l'équateur. Il a donc une résolution trois fois plus fine que celle du SRTM. Sa distribution est faite en format GeoTiff de 1° x 1° avec le système de coordonnées géographiques WGS84.

À partir du MNE, on peut créer le MNT (Modèle Numérique de Terrain), qui est une représentation 3D de la surface d'un terrain ou d'une planète. Ce MNT permet:

 d‟extraire les paramètres du terrain ;  de tracer des profils topographiques ;

 de modéliser l'écoulement de l'eau ou de la masse du mouvement (ex: avalanches et glissements de terrain) ;

 de créer des cartes de relief (pentes, exposition, courbes de niveau etc.). 6. Données issus d’observations et d’enquêtes sur terrain

L‟utilisation des supports cartographiques engendre des informations incertaines qui ne peuvent être levées que par un renforcement d‟observations et de mesures sur terrain. Ces travaux restent indispensables pour deux raisons :

 certaines variables du milieu physique ne peuvent être mesurées que par des observations de terrain ;

 les variables mesurées par satellite doivent être calibrées et vérifiées sur terrain.

Ces enquêtes se sont déroulées durant tous les mois de Mars, Avril et Mai, avec une fréquence de deux à cinq sorties par mois. Ces données serviront à différents niveaux dans

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l‟étude de l‟occupation du sol. La combinaison des sources d‟information et des données demeure une règle fondamentale dans l‟étude de l‟occupation du sol.

Les données ont été récoltées auprès des institutions et des services agricoles, forestiers et travaux publics ainsi que les travaux de recherche effectués sur le périmètre de notre zone d‟étude comme le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU, 2010) qui a pour but de produire un document qui servira d‟instrument de planification et permettra aux autorités concernées de mieux maîtriser le développement de leurs territoires.

7. Méthodes de traitement des données

La méthodologie adoptée pour réaliser la carte d‟occupation du sol de la région de Djebel Ouahch repose sur plusieurs étapes (Fig.05).

7.1. Acquisition des images satellites

L‟exploitation des images satellites nécessite un travail très précis de traitement. Le logiciel Easy Google Maps Downloader est un outil qui permet de télécharger des images géographiques à partir de Google Maps (y compris les cartes de terrain et les images satellites) en indiquant simplement les coordonnées géographiques (latitude et longitude) et en précisant le niveau du zoom (Fig.04). Une fois les images téléchargées sous forme de tuiles, elles sont combinées pour former une seule image et enregistrées en format BMP grâce à l‟outil Map Combiner (Fig.06).

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Schéma 1: Étapes de réalisation de la carte d‟occupation du sol.

Géoréférencement

Acquisition des images satellites

Mosaïque Google

Earth MNT

Digitalisation

Extraction des couches de données (forêt, bâti, réseaux routier, terres agricoles…..)

Extraction des cartes de dérivation (Pente, TIN, courbes de niveaux …), Création des tables

de données

Enquête et confirmation sur terrain

Matérialisation Observation

Validation

Intégration des données dans le SIG

Carte d’occupation du sol de la région de Djebel el

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